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Dossier de Presse
L’érotisme dans l’antiquité
du 15 septembre au 15 janvier 2006
Exposition d’objets d’Art érotique de la “Gaule” romaine
du IIe s. avant au IIIe s. après
regards croisés d’un historien et d’un psychologue
Musée d’Histoire et d’Archéologie des Baux de Provence
(Musée de France)
HÔTEL DES PORCELET
http://paleolab.free.fr
Horaire : ouvert tous jours sauf le mardi de 10h à 12h30/ 14h à 17h
Tarif : 4€/ adulte
2,5€ : Groupe, chômeur et étudiant
Réservation visite guidée : 06.20.53.19.10
PROLONGATION
Exposition d’Art Romain, Les Baux de Provence
Du 15 septembre
au 15 janvier 2006
Musée d’Archéologie des Baux de Provence, Bouches-du-Rhône
Exposition d’objets d’Art érotique de la “Gaule” romaine
Voluptés épicuriennes du IIe s. avant au IIIe s. après analysées par Freud et Lacan
Présentation de l’exposition
Histoire de l’Art
Histoire sociale
Antiquité et archéologie
Contact
Cyril Dumas Conservateur et commissaire de l’exposition
Maison Cazenave, Conservation des Musées, des Monuments et des sites
13520, Les Baux de Provence, France
Tel : 04.90.54.45.99
Tel : 06.20.53.19.10
E-mail : [email protected]
Hôtel des Porcelet, Musée Brayer
Nicole Rémusati
Téléphone : 04.90.54.36.99
Office du tourisme des Baux
Téléphone : 04.90.54.34.39
Lieu de la manifestation
Hôtel des Porcelet, Musée Brayer,13520 Les Baux de Provence
Calendrier
Exposition d’objets du 15 septembre au 15 janvier 2006
- 4 novembre : Café-science avec Monsieur David Lavergue, Conservateur au Service régional
de l’archéologie DRAC-PACA, « Du mont de Vénus au pénil »
L’idéal féminin
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Exposition d’Art Romain, Les Baux de Provence
Du 15 septembre
au 15 janvier 2006
Le contenu
Le Musée d’Histoire et d’Archéologie des Baux de Provence se propose d’initier le public à l’art érotique
en Gaule romaine du IIe siècle avant J.-C. au IIIe siècle de notre ère, en exposant une collection de plus
de 160 objets qui n’avaient jamais été montrées jusqu’ici. Ils ont été sélectionnés pour la pertinence de
leurs décors : une panoplie de scènes et d’expériences exprimant la truculence du monde romain. Audelà de la découverte des oeuvres, le discours croisé d’un historien (Cyril Dumas) et d’un psychologue
(Jean-Michel Baude) souligne la fascination des Romains pour le maucais sort. Derrière le terme «
scènes érotiques » se cachent des trésors d’images à déchiffrer, qui illustrent la morale pudibonde de la
société romaine. Gravitant entre la passion amoureuse et la malédiction, la fascination chez le Romain
met en jeu des puissances humaines et surnaturelles entre le personnage central et celui qu’il fascine
ou qui le fascine. Le glorieux organe viril ne renvoie à aucune connotation indécente ou sexuelle. Il
évoque en réalité Priape et répond à une fonction prophylactique (prévenir les maux ou se garantir
contre eux) ou apotropaïque (détourner vers un autre objet les influences maléfiques). Ce dieu prend
au quotidien l’apparence d¹un pilier sexué, auquel la ferveur populaire attribue un pouvoir bénéfique
conjurant le mauvais oeil. Priape est sans nul doute le Dieu le plus représenté. Il était placé dans la
domus, sur les chemins, aux carrefours, dans les champs, dans les jardins, sur les monuments publics
et sur les lieux où le danger est potentiel (Pont du Gard, amphithéâtre de Nîmes...). Il est évident que
le phallus n’avait aucune intention d’indiquer la proximité d’une maison de tolérance. L’idéal artistique
présente toujours la verge petite, voire atrophiée, afin qu’elle puisse rentrer dans les canons classiques
de la beauté. Au regard de ces pièces, le phallus n’était pas seulement un porte-bonheur, mais surtout
le moyen de provoquer le rire, qui, dans le contexte de la société romaine, chassait le malheur.
Un art pour tous
L’idéal masculin
L’art érotique romain puise ses origines dans l’Antiquité grecque. En Grèce, dès la fin du Ve siècle
av. J.-C., l’art illustre sans pudeur de nombreuses figures mythologiques comme des femmes nues
sur céramique. Elle s’inspire, en premier lieu, des aventures des dieux qui honorent les déesses avec
beaucoup d¹imagination.
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Exposition d’Art Romain, Les Baux de Provence
Du 15 septembre
au 15 janvier 2006
La comédie
Catalogue de l’exposition
Exposition d’Art Romain, Les Baux de Provence
Du 15 septembre
au 15 janvier 2006
Nouveau regard sur les moeurs de l’antiquité
Amulette porte bonheur
Médaillon en relief appliqué sur un vase
représente un homme plaidant sa cause à une
partenaire qui détourne franchement la tête
Au-delà du réalisme visuel, les objets du quotidien lampes à huile, porte-plats, coupes, bassins sont
décorés de scènes pour l’amusement et la convivialité du repas. Une caractéristique majeure de l’art
épicurien romain est de mettre en scène les personnages. Au fil de notre enquête, nous avons constaté
que cet art défend la bonne morale. Il s’agit d’un art noble qui, par essence, est au service de la bonne
société et qui exprime les vices de la plèbe. De ce fait, nous devons admettre qu’une scène pouvant
nous paraître sensuelle ou érotique n’était bien souvent pas considérée dans l’Antiquité avec le même
point de vue. Avant de s’achever, peu après le milieu du IIIe siècle apr. J.-C., l’art érotique aura été le fruit
de l’imagination d’une aristocratie raffinée, avide d’ordre moral et de délicieuses extravagances. Mises
à profit par un dessein politique pudibond, ces images furent un terrain propice au développement de
nouvelles conceptions du couple. C’est ainsi que, dès l’époque d’Auguste, les chrétiens s’approprièrent
cette morale. A ce propos, nous devons admettre que la décadence romaine n’existe pas. Cette
décadence est en réalité un thème pictural inspiré des découvertes archéologiques « impudiques »
qui choquaient la société du XVIIe siècle, et qui fut maintes fois peint au XIXe siècle par de nombreux
élèves des Beaux-Arts de Paris briguant le Prix de Rome.
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Fiche
BIOGRAPHIE des Commissaires
Jean Michel Baude, Docteur, est diplômé de psychologie et éducateur spécialisé. Il est
responsable du centre d’éducation spécialisé et de la clinique éducative de l’Institut Régional du
Travail Social de Marseille. Il enseigne et a rédigé plusieurs ouvrages dont «Pédagogie générale et
relations humaines» (2001), ainsi que «Pédagogie de l’expression et de la créativité» en (2004).
Scénographie de la stele porte-bonheur
Cyril Dumas, diplomé du «Muséum National d’Histoire Naturelle» exerce depuis 2002 la
fonction de conservateur des musées des Baux de Provence. Sa quête de l’histoire et sa passion
pour l’archéologie le conduisent régulièrement à créer de nombreuses expositions pédagogiques.
Sans provocation, il souhaite avant tout interpeller de nouveaux publics.
Partenaires
Mairie des Baux de Provence
Conseil Général des Bouches-du-Rhône
Conseil Régional Paca
Ministère de la Culture, Direction Régionale des Affaires Culturelles
Agence de communication Yargo-Multimédia (Montpellier)
Le Jardin de Mérandal
Centre de la Vieille Charité, Marseille, Madame Muriel Garsson
Exposition prolongée suite au succès médiatique :
Radio : Radio Soleil, RMC Info Brigitte Lahaie, France Info Lundi 26 Septembre 2005 « Sortir,
Ecouter, Voir » par Claire Baudéan 4 passages, France Bleu Lundi 10 octobre 2005 par Eric
Thomas « La Vie en Provence », France Culture, Mauvais Genre 15 octobre
Presse : Archeologia, L’archéologue, Histoire Antique, Accent, Têtu, La Lettre de l’Icom (septembreoctobre), Journal des Alpilles, La Provence 2 annonces et 2 articles, Dauphine Libéré, La Marseillaise,
20 mn. Ed Marseille du 3 oct. Le Midi Libre, Deelux, Le Régional, La Semaine des loisirs du Gard,
TGV Magazine, Le Figaro
TV : France 3
Exposition d’Art Romain, Les Baux de Provence
Du 15 septembre
au 15 janvier 2006

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