- Le Pacte

Transcription

- Le Pacte
présente
DÉCOUVREZ YOUNG@HEART, UNE CHORALE UNIQUE AU MONDE.
Un film de STEPHEN WALKER
Prix du Jury / Prix du Public
présente
Un film de
STEPHEN WALKER
Durée du film : 1h48
SORTIE LE 24 DÉCEMBRE 2008
www.ifeelgood-lefilm.com
DISTRIBUTION
Le Pacte
5, rue Darcet • 75017 Paris
Tél. : 01 44 69 59 59
Fax : 01 44 69 59 41
PRESSE
Laurence Granec et Karine Ménard
5 bis, rue Kepler • 75116 Paris
Tél. : 01 47 20 36 66
[email protected]
Synopsis
I FEEL GOOD ! raconte le quotidien de Young@Heart.
Cette chorale est unique au monde. Avec une moyenne
d’âge de 80 ans, ses chanteurs se consacrent à un
répertoire inattendu composé de tubes punk, soul et
hard rock. Dirigée par Bob Cilman, la troupe se promène
depuis plusieurs années dans le monde, à la grande joie
de ses choristes. Ils puisent dans ce défit fait à l’âge et
aux conventions une énergie et un plaisir sans cesse
renouvelés.
Young@Heart, où comment envisager le rock comme
la plus efficace des cures de jouvence.
Entretien
avec
Stephen Walker
et Sally George
(le réalisateur et la productrice)
Comment avez-vous décidé de tourner « I FEEL GOOD ! » ?
Sally George : Il y a environ trois ans, Channel 4 a proposé à Stephen
de réaliser un documentaire. Nous nous sommes mis en quête d’un
sujet, sans idée précise. J’ai alors lu par hasard qu’une chorale hors de
l’ordinaire reprenant des standards du rock et du punk passait dans une
salle d’Hammersmith, quartier de Londres où nous habitons. Intriguée
par ce concept, j’ai immédiatement acheté des billets, sachant très bien
que si j’avais directement proposé à Stephen l’idée de filmer cette chorale,
ça ne l’aurait pas intéressé une seconde. Nous voilà partis pour ce concert
avec notre fille. Nous avons assisté à quelque chose d’exceptionnel. Le
déclic a été quasiment immédiat : on avait le sujet idéal pour notre film.
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Il vous restait à convaincre la chorale d’accepter d’être le sujet d’un film…
Stephen Walker : Cela n’a pas été chose facile : si nous avons immédiatement
trouvé le financement, encore fallait-il avoir l’autorisation de Bob Cilman,
le créateur, manager et chef d’orchestre des Young@Heart. Au départ, il
était absolument contre cette idée. Notre premier rendez-vous a été
catastrophique. Nous l’avons rencontré dans un hôtel du nord de Londres.
Il semblait très clairement être indifférent à notre projet. Une idée l’a
cependant intéressé : puisque la représentation était comme un concert
de rock, pourquoi ne pas filmer la chorale comme un groupe de rock, avec
des clips ? Mais même s’il semblait séduit, il nous a fallu trois mois de
négociations pour le convaincre définitivement.
Sally George : Nous avons toujours eu comme idée de fond, celle d’un opérarock. I FEEL GOOD ! n’est pas un film sur une bande de vieux apprenant
des chansons contemporaines - ce que voulait Bob - mais un regard sans
concession sur nos parents ou grands-parents, qui aborde frontalement
des questions taboues comme le sexe, la mort, la maladie, etc.
Comment avez-vous choisi les chansons utilisées dans le film ?
Stephen Walker : […] En fait c’est Bob Cilman qui nous les a soumises.
Et nous disions oui ou non à ses choix. De toutes façons, on aurait voulu
imposer quoi que ce soit, qu’il nous aurait dit : « fuck you ! » (rires).
Pourtant, il y a comme une progression dramatique dans l’ordre des
chansons et le sens qu’elles prennent interprétées par des personnes
âgées. Avez-vous conçu le film comme une playlist ?
Stephen Walker : Quasiment. C’était même l’une des choses les plus
difficiles du film : trouver une cohérence dans leur ordre de passage,
trouver la bonne place pour chacune. D’autant plus qu’il fallait prendre
en compte les chansons qui faisaient partie du répertoire de la chorale
et les nouvelles apprises pendant le tournage. Les chansons étaient à la
fois un personnage principal et à l’arrière plan. Sans compter les clips
qui devaient eux aussi être utilisés avec précaution pour ne pas trop
sortir du récit. Mais ce travail particulier nous a été utile pour définir un
équilibre entre l’idée du groupe et l’empathie envers certains personnages.
Avez-vous pris en compte qu’en allant vers ces questions, vous ameniez
forcément au film un suspense qui pouvait servir de narration ?
Stephen Walker : Sans dire que c’était intentionnel, il y avait comme un
processus logique : nous ne pouvions pas nous passer d’un récit, d’une
histoire qui sous-tende le film. Les répétitions de cette chorale n’avaient
pas de quoi tenir sur la distance ou alors cela n’aurait été qu’un simple
concept.
Nous tenions à exprimer un vrai propos à travers le quotidien de ces
gens représentés comme des personnages forts. La pré-production du
film a d’ailleurs été comme celle d’un film de fiction : nous avons
littéralement casté les membres de cette chorale qui nous semblaient
les plus intéressants.
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Cette empathie, lors des concerts de Young@Heart, passe aussi par
leurs échanges avec d’autres formations : cette chorale a souvent joué
avec d’autres plus jeunes ou bien des danseurs de Hip-Hop, ou dans
des lieux plus improbables que des salles de concert. Vous ne la montrez
que lors d’une représentation dans une prison. Pourquoi ce choix ?
Stephen Walker : Simplement parce qu’il n’était pas prévu qu’ils jouent
avec une autre formation sur la période du tournage. L’une des parties
de l’accord passé avec Bob, était de devoir s’adapter à son planning.
Mais d’un autre côté, filmer un de leurs concerts avec des danseurs ou
une autre chorale, aurait forcément détourné l’attention et fait glisser le
film vers un documentaire ordinaire sur les coulisses d’un concert. Nous
voulions rester dans une certaine authenticité.
Travailler dans ce contexte imposé permettait de rester concentré sur
les membres de Young@Heart. De plus, ce concert donné en prison était
aussi un moyen de montrer à quel point les Young@Heart ont une capacité
à toucher les publics les plus variés. Je me souviendrai toujours du
moment où on a vu l’un des prisonniers contenir ses larmes.
Vous parliez d’artifice ; il est aujourd’hui question d’un film de fiction
sur les Young@Heart…
Stephen Walker : La société de production Working Title a vu le film,
et nous a contactés pour évoquer l’idée d’un « remake ».
Propos recueillis par Alex Masson
Vous êtes-vous fixé des limites à ne pas franchir ?
Stephen Walker : Je me suis souvent retrouvé à me réveiller en sursaut
pour me demander comment on allait pouvoir mener ce film à bien, face
à un événement aussi sensible qu’un décès. À un moment du tournage,
Bob Salvini était à l’hôpital, nous avons alors commencé à réfléchir avec
Bob Cilman, à la possibilité d’un duplex de sa chambre lors du concert
qui devait clore le film, afin qu’il soit avec nous. Le lendemain, nous
avons reçu un coup de fil de son fils nous annonçant la mort de son
père. Cette nouvelle nous a anéantis.
Sally George : C’est à cet instant que le sens profond du film nous est
apparu. Soudain nous étions face à la réalité de la vie. Jusque-là, l’idée
de la disparition d’un des choristes n’était pour nous qu’une hypothèse
des plus improbables. Elle venait de nous rattraper.
Stephen Walker : Les limites dont vous parliez se sont imposées d’ellesmêmes à ce moment-là. Il était inconcevable d’empiéter sur la dignité
et l’intimité des familles. Il aurait été facile de filmer le moment où Bob
a annoncé aux autres choristes la disparition de Joe Benoit. Cela aurait
probablement donné une séquence très forte, mais moralement détestable.
Il nous a paru plus juste d’enchaîner sur le moment où un membre de
la chorale chante Nothing compares 2 you, plus propice à restituer
l’émotion du reste du groupe.
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La chorale
Young
@Heart
BOB CILMAN - Fondateur et directeur depuis 1982
En plus de son activité de directeur des
Young@Heart, Bob Cilman est aussi le directeur
exécutif du Northampton Arts Council via lequel
il présente de nombreux événements artistiques
au Théâtre de l’Académie de Musique.
Bob est né et a grandi à Rochester dans l’état
de New York. Il a passé quelques années à
l’Université de Madison (Wisconsin), avant d’être
diplômé d’histoire à l’Université d’Amherst
(Massachusetts).
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LEN FONTAINE - Membre depuis 1998
Ancien illustrateur, Len a fait précédemment partie
d’autres chorales (le Golden Age Harmonicats,
le Chicopee Singing Swinging Seniors et le
Springfield Chordsmen). Actuellement âgé de 87
ans, Len joue de l’harmonica dans la chorale.
Il a pris l’habitude, lorsqu’il conduit les autres
membres de la chorale aux répétitions
hebdomadaires, de chanter à tue-tête sa version
personnelle de Purple Haze de Jimi Hendrix.
STAN GOLDMAN - Membre depuis 2004
Ce new yorkais d’origine (et fier de l’être) de 77
ans a décroché un master d’art à NYU et enseigné
l’anglais à Brooklyn pendant de nombreuses
années.
Malgré les souffrances que lui causent une
méningite spinale, Stan répond toujours présent
pour chanter I feel good de James Brown avec
sa copine Dora.
EILEEN HALL - Membre depuis 1983
Eileen a quitté l’Angleterre pour les USA après
avoir épousé un soldat américain pendant la
seconde guerre mondiale.
La doyenne (93 ans) des membres de la
chorale est aussi celle qui y chante depuis le
plus longtemps. Son interprétation de Should
I stay or should I go des Clash fait toujours
un malheur.
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FRED KNITTLE - Membre de 1992 à 1999
L’un des membres les plus charmants et
charismatiques de la chorale avait du arrêter les
représentations en 1999, à la suite d’une crise
cardiaque.
A 81 ans, en dépit de ses ennuis de santé, Fred
a fait son retour pour chanter Fix you de Coldplay
avec son ami Bob Salvini.
STEVE MARTIN - Membre depuis 2000
Cet ex-marine estime qu’il faut vivre sa vie à
fond. A 78 ans, il conduit une voiture de sport
et est convaincu qu’on s’améliore en amour avec
l’âge.
Steve aide à diriger la chorale dans une version
en percussions corporelles du Yes you can can
de Lee Dorsey.
DORA MORROW - Membre depuis 2002
Dora, quatrième enfant d’une famille de treize,
née à Hennings (Tennessee) est veuve, mère de
huit fils et sept filles.
A 84 ans, elle a vingt-trois petits enfants. Elle
est la partenaire de Stan dans une version
rugissante d’I feel good.
JOE BENOIT - Membre de 1998 à 2006
L’un des membres les plus aimés de la chorale
est un phénomène de 83 ans : il est non
seulement capable de mémoriser une chanson
entière en une après-midi mais surtout il a tenu
tête à son médecin qui ne voulait pas qu’il parte
en tournée européenne avec les Young@Heart
alors qu’il venait de subir six sessions de
chimiothérapie. Il y a rejoint son grand ami Len
pour une version sensationnelle de Life during
war time des Talking Heads.
BOB SALVINI - Membre de 1998 à 2003
La version d’Every breath you take, le tube de
Police, par ce membre actif de la chorale est
restée légendaire. En 2003, frappé par une sévère
maladie, Bob a du se retirer des Young@Heart.
Il y est revenu à 76 ans en 2006. Il aurait du
interpréter Fix you en duo avec Fred Knittle lors
d’un concert. Bob n’en a malheureusement pas
eu le temps : il est décédé une semaine avant la
représentation.
Stephen Walker - Le réalisateur
Stephen Walker a réalisé vingt-trois films pour les chaînes anglaises BBC
et Channel 4. Parmi eux, Hiroshima, A day that shook the world (National
Geographic Cine Golden Eagle Award, Emmy Award 2004 de la Meilleure
Musique et du Meilleur Son, nominé la même année pour ceux du Meilleur
Réalisateur et de la Meilleure Photo, nominé au BAFTA du Meilleur
Montage, ainsi qu’au Royal Television Society Best Educational
Documentary), Faking it : punk to conductor (Rose d’Or et Prix de la
Presse Internationale au Festival de Montreux 2003, BAFTA du Meilleur
Documentaire, nominé au Grierson Award du Meilleur Documentaire),
Hardcore (Grierson Award 2001). Il a aussi signé des fictions pour la
BBC, notamment Prisoners in time, avec John Hurt (Writer’s Guild Award
du Meilleur Téléfilm de Fiction).
Stephen Walker est par ailleurs auteur de deux livres, le dernier en date,
Shockwave : countdown to Hiroshima, paru chez Harper Collins, est
entré dans la liste des bestsellers du New York Times en août 2005.
Il vit à Londres avec son épouse, Sally George et leur fille, Kitty.
Sally George - La productrice
Sally George a réalisé et produit dix-sept films pour la BBC et Channel 4.
Notamment Whatever Happened to Susi. Ce récit de la quête d’une femme
retrouvant l’identité qu’elle avait perdue dans un foyer pour enfants en
1939 a été salué par la critique et récompensé par un Prix d’Argent au
FIPA de Cannes. Parmi ses autres travaux : No Time to Say Goodbye, sur
le Kindertransport, opération humanitaire anglaise de sauvetage d’enfants
juifs européens à la fin 1938 (Prix du Jury au Festival dei Popoli de
Florence), Illusions of grandeur, portrait de transsexuels, How could she,
sur le tabou des mères qui abandonnent leurs enfants, Boudica, fact or
fiction ? Révélant la véritable histoire de Boadicee, guerrière celte s’étant
levée contre l’empire Romain et A secret slave, sur l’exploitation d’employés
de maisons étrangers.
Productrice de The human face with John Cleese, nominée à l’Award de
la Meilleure Série Scientifique, Sally est aussi la réalisatrice d’Essential
poems for Britain et Essential poems for Christmas, deux téléfilms pour
BBC2, aux castings remarqués: entre autres Timothy West, Rhys Ifans,
Dougray Scott et John Hurt.
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Fiche
Technique
Directeur de la photo
Edward Marritz
Monteur
Chris King
Producteur exécutif Hannah Beckerman
Productrice
Sally George
Réalisateur
Stephen Walker
Seconde caméra
Stephen Walker
Troisième caméra
Richard Numeroff
Son
Mark Mandler
Assistant son
John Cameron
Prise de son des concerts Dan Richardson
Directeur de la lumière (théâtre)
John Laprade
Post Production
Mixeur son
Etalonneur
Clear Cut Pictures
Danny Finn
Ben Cull
Simon Astbury
Conseiller musical
Jeremy Kimberlin
Coordinateur musical Melina Alexandrou
Générique
Kandle Design
Coordinateur de la production
Eva Johnsson
Directeur de production
Tracy Garrett
Linda Flanigan
Image
Ellen Augarten
Kepka
CLIPS VIDEO
Réalisation
Directeur de la photo
Assistant caméra
Perchman
Monteur
Coloriste
Homme à tout faire
18
Sally George
Simon Poulter
Jason Ellis
Mike Hodder
Vid Price
Tom Urbye
Jeff Derose
LA CHORALE YOUNG@HEART
Joe Benoit, Helen Boston
Louise Canady, Elaine Fligman
Jean Florio, Len Fontaine
Stan Goldman, Eileen Hall
Jeanne Hatch, Donald Jones
Fred Knittle, John Larareo
Norma Landry, Patricia Larese
Miriam Leader, Pat Linderme
Brock Lynch, Steve Martin
Joe Mitchell, Dora B. Morrow
Gloria Parker, Liria Petrides
Ed Rehor, Janice St Laurence
Bob Salvini, Jack Schnepp
LES MUSICIENS
Jim Armenti, Billy Arnold
Chris Haynes, F. Alex Johnson
Ed Wise, Steve Sanderson
REMERCIEMENTS À
Bob Cilman,
Diane Porcella, Dan Richardson,
La chorale Young@Heart,
Les musiciens de Young@Heart,
La prison du comté d’Hampshire.
Ce film est dédié à
Joe Benoit,
Bob Salvini,
Richard Protheroe George.
Walker George Films / En association avec Channel 4
© Walker George Films Ltd MMV1

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