ON L`APPELLERA LE REPARATEUR DES BRECHES Pour toute
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ON L`APPELLERA LE REPARATEUR DES BRECHES Pour toute
ON L'APPELLERA LE REPARATEUR DES BRECHES Genèse 12.3 : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Introduction La volonté de Dieu est que la famille soit encore bénie. Et quand celle-ci est malade, tous ses membres en souffrent. Dieu demeure Celui qui guérit, Celui qui restaure. L’héritage que nous avons en Jésus-Christ est extraordinaire, et on ne doit pas vivre comme quelqu'un qui aurait un milliard d'euros sur son compte en banque et qui vivrait comme un misérable ; ce ne serait pas normal ! Voyons les richesses que Dieu nous donne en son Fils. Nous avons besoin que le Saint-Esprit ouvre nos yeux pour posséder la foi et ainsi entrer dans les richesses que le Seigneur nous donne. Certes, nous ne méritons rien, mais ce n'est pas une raison de laisser de côté toutes les choses que nous ne méritons pas. Il ne faut pas laisser sur la table du Seigneur les bénédictions que Dieu nous accorde par grâce au travers de Son Fils, car Il nous les a données pour glorifier Son Fils et Son Nom en tant que Père. C'est ce que Paul avait compris lire, conforme il est écrit en 1 Corinthiens 3.23 : « Tout est à vous ; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu. » Pour toute vie humaine, la famille a une grande importance Notre société a la famille comme cellule de base. Par principe, la famille est le lieu de rencontre ; c'est là que l'on se retrouve, que l'enfant est accueilli. Et pourtant, c’est une réalité que dans notre société d'aujourd'hui la famille est menacée, car notre ennemi, Satan, qui est en guerre contre Dieu, a pour objectif de s’attaquer à toutes les institutions divines fondées par Dieu. Le Seigneur a promis à Abraham que toutes les familles de la terre seraient bénies en lui. Evidemment, cette prophétie biblique concerne la venue de Jésus ; elle nous parle d'une bénédiction qui viendrait par l'intermédiaire d'un descendant d’Abraham. Quand à Paul, il affirme que cette bénédiction se réfère à l'évangile de Christ offert à toutes les nations. Pierre dira : « Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité », c'est à dire en Jésus-Christ. Nous devons croire que le Fils de Dieu est venu apporter cette bénédiction à toute la famille ; c’est à nous de le réaliser. Quand le Seigneur nous fait entrer dans Son Royaume, Il sait que nous avons une famille qui nous est chère, et ainsi par nous et au travers de nous, il veut étendre sa bénédiction à toute la famille. -1- Quelques exemples : ⋅ Marc 5.18-20 : « Comme il montait dans la barque, celui qui avait été démoniaque lui demanda la permission de rester avec lui. Jésus ne le lui permit pas, mais il lui dit : Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t'a fait, et comment il a eu pitié de toi. Il s'en alla, et se mit à publier dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui. Et tous furent dans l'étonnement. » Quand le possédé de Gadara fut entièrement délivré (d’un esprit de mort, malsain, de violence), il voulait rester avec Jésus. C'était, il est vrai, une bonne pensée, mais le Seigneur savait que toute sa famille avait beaucoup souffert de son comportement ; voilà pourquoi il lui dira : « Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t'a fait, et comment il a eu pitié de toi. » (Marc 5.19). Il y a dans la parole du Seigneur un principe : Jésus ne veut pas nous séparer, nous dissocier de notre famille, et Sa Volonté est que ceux qui nous sont chers partagent eux aussi sa bénédiction. ⋅ Jean 4.16 : « Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. » Que s'est-il passé au puit de Jacob lorsque Jésus rencontre la samaritaine et que celle-ci lui fait cette demande : « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Donne-moi de cette eau vive » ? La réponse du Seigneur : « Va, appelle ton mari, et viens ici », montre qu’il s'intéresse à son couple et à sa situation matrimoniale car il savait très bien qu'elle n’était pas mariée ; ce qu'il voulait, c'est que le couple, à savoir tous les deux, partage cette eau vive et qu'il soit en règle devant Dieu. Oui, on ne le dira jamais assez : Dieu, le fondateur et le créateur de la famille, désire qu'elle se porte bien, car il y a pour chaque couple une bénédiction particulière. Je ne parle pas simplement de la bénédiction du mariage, mais de celle qui nous garde jusqu'à la mort. La famille est une institution divine Pour Dieu, la famille demeure très importante à ses yeux. Quand Adam, à cause de sa désobéissance, a attiré la malédiction sur sa famille, alors son premier fils, Caïn, devient l'assassin de son frère, Abel. Prenons conscience que lorsque le Seigneur est absent dans certaines de nos décisions, souvent la bénédiction est absente, et c'est alors que nous prenons le risque d'avoir de très mauvaises surprises. D'où l’importance, on ne le soulignera jamais assez, de revenir vers Dieu de tout notre cœur dans la prière et dans la méditation de sa Parole ; c'est alors que la bénédiction viendra ou reviendra sur nous et sur les membres de notre famille. Il est écrit en Psaume 68.5-7 : « Le père des orphelins, le défenseur des veuves, c'est Dieu dans sa demeure sainte. Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux ; les rebelles seuls habitent des lieux arides. » Nous pourrions y ajouter comme quoi Dieu veut être le père des enfants de la famille recomposée, le défenseur des épouses et des maris délaissés ou divorcés, voir remariés. Notre génération est touchée par ce terrible fléau du divorce, de la famille brisée. Qui peut mesurer la souffrance des enfants des parents divorcés, de toutes ses femmes et de tous ses hommes parmi le peuple de Dieu qui passent ou qui sont passés par ses déchirements. Dieu a fait une promesse spéciale pour tous ceux qui vivent cette situation, car sa compassion veut restaurer ce -2- que le péché a détruit. Il veut guérir les cœurs brisés. Oui il y a un espoir pour toutes ses familles qui souffrent, selon qu’il est écrit en Esaïe 58.12 : « Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques ; on t'appellera réparateur des brèches, Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable. » Quand Dieu parle de la famille, il parle aussi de la famille élargie, pas seulement de la famille qui vit sous notre toit. On en a comme exemple, celui de Rahab, la prostituée de Jéricho. Elle fera une demande très particulière : « Et maintenant, je vous prie, jurez-moi par l'Éternel que vous aurez pour la maison de mon père la même bonté que j'ai eue pour vous. Donnez-moi l'assurance que vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs, et tous ceux qui leur appartiennent, et que vous nous sauverez de la mort. » Josué 2.12-13 Rahab a prié pour son père, sa mère, ses frères, ses sœurs, mais aussi pour tous ceux qui faisaient partie de sa grande famille : oncles, tantes, cousins, cousines... Ainsi par sa prière, elle est entrée dans le peuple de Dieu, faisant partie des héros de la foi cités dans l'épître aux Hébreux. Mais elle a fait aussi en sorte que toute sa famille soit l'objet de bénédiction ! Imaginons un instant si elle, seule, avait été sauvée ; elle aurait souffert de sa solitude, de chagrin, voire de regrets ; mais elle avait réalisé comme quoi elle ne pouvait pas profiter elle seule du salut. Cela nous rappelle cette parole de Paul et Silas adressée au geôlier qu’on lit en Actes 16.31 : « Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. » Ceci dit, nous devons admettre comme quoi des membres de notre famille sont très hostiles, difficiles, voire virulents envers l'Evangile. Mais ce qui nous est impossible est possible à Dieu ! Nous devons savoir que nos prières, surtout en ce qui concerne nos proches, ont un écho dans le cœur de Dieu. Oui, Il agit, Il travaille les cœurs pour ramener des enfants rebelles vers les parents, les cœurs des parents vers leurs enfants ; Il restaure les familles brisées, Il renouvelle l'amour conjugal, l'amour parental en faisant agir le Saint-Esprit au travers de nous, selon qu’il est écrit en Romains 5.5 : « Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné. » Certes, dans certains cas, il faudra plus que l'amour, il faudra de la compassion. Il n'y a que Dieu seul qui, par son Esprit, peut mettre dans les cœurs de telles dispositions chez un père, une mère, un enfant… Ainsi, par l'assistance du Saint-Esprit, par la prière, en faisant grandir dans nos cœurs les promesses de DIEU, les miracles sont possibles car on l'appelle le réparateur des brèches ! -3-