IMMEUBLE DE BUREAUX « LE NEwtoN » opération HQE Clamart
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IMMEUBLE DE BUREAUX « LE NEwtoN » opération HQE Clamart
IMMEUBLE DE BUREAUX « LE Newton » Opération HQE Clamart (95) Le long de la nationale 306, le tissu chaotique offrait jusque là une lecture plutôt années : 2005 – 2008 brouillée, avec des constructions hétéroclites. Seule caractéristique intéressante maître d’ouvrage : Corío des lieux : la végétation qui s’est au fil des années développée et qui, si elle surface construite : 42 000 m² + parkings pouvait être préservée et enrichie, finirait par constituer des jardins structurés… montant des travaux : 86,5 m € Au croisement de la nationale 306 et de l’avenue Newton, là où pourrait s’ériger mission Sérau : concours, projet lauréat, sans pour autant contredire le désordre ambiant, un bâtiment d’angle initiant sur maîtrise d’œuvre de conception la nationale un front urbain massif aurait pu être bâti. Mais en ce secteur, et en paysagiste : Pensées vertes contrepartie des solutions « ostentatoires » possibles et in fine peu engageantes, Bureau d’étude Structure Métal : Map 3 a été préféré le développement d’un tout autre type d’urbanisme, d’une tout autre Bureau d’étude façade : Joseph Ingénierie architecture, l’un et l’autre profitant du potentiel paysager pour conforter une Bureau d’étude cuisine : Arwytec image de « parc » d’activités au sens le plus « vert » du terme. C’est donc, à l’instar Éclairagiste : 300 000 km/s des nouvelles entreprises telles que Renault et MDBA qui ont fait le choix de s’implanter ici, dans des bâtiments flambant neufs livrant autant de façades tendues que de percées visuelles sur de beaux jardins que Le Newton — un bâtiment de bureaux ouvert à la location — a décidé d’exploiter les atouts de l’image qui ici s’amorce. Sér au New ton Clamar t (95) Un parc enrichi et révélé Le Newton tient donc compte de la valeur de la végétation existante et de l’intérêt de développer le long de la nationale 306 une image de parc étiré et scandé par une suite de bâtiments posés dans leur environnement comme autant de « folies ». Depuis l’arrêt du tramway, il s’installe comme une initiation paysagère, une ouverture sur le parc d’activités en devenir. Un parvis végétal se développe à l’angle libéré par la démolition du bâtiment existant. Il invite les piétons à s’engager dans l’avenue. Par les transparences qu’il suggère, les profondeurs qu’il révèle…, il met en scène la nouvelle urbanité. Au nord, le dispositif des « peignes » accroît le nombre de bureaux ouverts sur le parc. Si les bouquets d’arbres existants ont été préservés, d’autres viennent enrichir le paysage. Ils s’implantent comme s’ils avaient toujours existé en ces lieux et places, comme si les « peignes » s’étaient rapprochés au plus près de leurs racines sans pour autant risquer de les contrarier. Ce paysage est encore révélé par un jeu d’éclairage nocturne qui installe sur le site de petites sources lumineuses qui, comme autant de « lucioles », valorisent la « magie » du site et sa radicale transformation… Un hall, espace dynamique Le bâtiment linéaire libère en sa partie médiane une large faille inscrite en léger retrait par rapport à l’alignement de la façade. Un rideau de verre annonce et théâtralise le hall d’accueil dont il facilite l’identification. Rideau franchi et sas passé, usagers et visiteurs sont reçus dans un espace majeur. Ouvert sur quatre niveaux, celui-ci s’impose telle une place publique, un lieu de rencontres informelles qui offre à tous l’essentiel sentiment d’être acteurs d’une dynamique d’entreprise. De part et d’autre de la banque d’accueil, des vues s’échappent sur les profondeurs des ailes latérales et au-delà, sur un vaste volume entièrement ouvert sur le parc. Une trame flexible La profondeur des bâtiments de 18 m et la trame de 1,35 m choisies optimisent l’organisation des espaces. Au cœur de chacune des branches du projet s’étire une bande servante avec ses blocs de circulations verticales, ses emprises « sanitaires », et des locaux ne nécessitant pas de lumière naturelle en premier jour (locaux techniques, salles de reproduction, espaces de détente, salles de réunions d’appoint…). De part et d’autre de cette bande s’organisent alors les bureaux parfaitement modulables. La trame facilitant leur regroupement pour ici ou là installer — en fonction des desiderata du ou des preneurs — des open spaces, des salles de conférences, des show-rooms… Un restaurant ouvert sur le parc Le restaurant et sa cuisine s’installent au droit du volume d’accueil. Ils exploitent deux des peignes et leur barre de liaison en avancée sur le jardin. La salle du restaurant profite, les beaux jours d’été, d’une généreuse terrasse. De plain-pied, la cuisine, qui bénéficie également de vues sur le parc (pour le plus grand confort des prestataires), dispose en sa proue d’une aire de livraison parfaitement intégrée à l’architecture — pour ne pas nuire au paysage. Les espaces « club » s’installent quant à eux à l’étage et s’ouvrent sur le volume de l’accueil de façon à bénéficier de son ambiance lumineuse.