Matthieu 08.28-34 - Jésus plus fort que les démons

Transcription

Matthieu 08.28-34 - Jésus plus fort que les démons
Jésus, plus fort que les démons
Etude de Matthieu 08.28-34
21 février 2016
Introduction
Pour ce matin, je me suis intéressé à un texte que nous n'avons pas encore abordé lors d'un culte. Il s'agit d'un
récit. Le récit d'une courte excursion de Jésus en territoire païen, à l'est du lac de Galilée. On peut lire ce récit
les trois premiers évangiles. Je vous propose de le lire dans celui de Matthieu.
Texte biblique (cf. Marc 5.1-20 et Luc 8.26-39)
28 Quand Jésus fut arrivé de l’autre côté du lac, dans la région de Gadara, deux hommes qui étaient sous
l’emprise de démons sortirent des tombeaux et vinrent à sa rencontre. Ils étaient si dangereux que personne
n’osait plus passer par ce chemin.
29 Et voici qu’ils se mirent à crier :
—Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu nous tourmenter avant le temps ?
30 Or, il y avait, à quelque distance de là, un grand troupeau de porcs en train de paître.
31 Les démons supplièrent Jésus :
—Si tu veux nous chasser, envoie-nous dans ce troupeau de porcs.
32 —Allez ! leur dit-il.
Les démons sortirent de ces deux hommes et entrèrent dans les porcs. Aussitôt, tout le troupeau s’élança du
haut de la pente et se précipita dans le lac, et toutes les bêtes périrent noyées.
33 Les gardiens du troupeau s’enfuirent, coururent à la ville et allèrent raconter tout ce qui s’était passé, en
particulier comment les deux hommes qui étaient sous l’emprise de démons avaient été guéris.
34 Là-dessus, tous les habitants de la ville sortirent à la rencontre de Jésus et, quand ils le virent, le
supplièrent de quitter leur territoire.
Jésus arrive à Gadara
Après une traversée de la mer de Galilée, agrémentée d'une violente tempête, au cours de laquelle les
apôtres ont eu la peur de leur vie, avant que Jésus ne calme le vent d'une parole sévère, après cette
traversée, donc, Jésus débarque avec ses disciples dans une contrée païenne qui ne faisait pas partie du
territoire juif. Qu'est-il donc venu y faire ?
L'avantage, quand le texte ne le dit pas, c'est qu'on peut imaginer tout ce qu'on veut. Si Jésus a traversé le lac
pour passer avec ses disciples une journée de repos au calme, au bord du lac, autour d'un bon pique-nique,
c'est plutôt raté. Mais on a du mal à imaginer que Jésus puisse rater quoi que ce soit. Il est donc plus probable
que Jésus ait fait la traversée tout simplement pour délivrer les deux hommes prisonniers des démons et pour
en faire des messagers de la bonne nouvelle dans cette contrée. Cette hypothèse est assez plausible puisqu'en
Luc 19.10, Jésus explique que "le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu". Ceci dit, la
vérité nous oblige à avouer que nous ne connaissons pas vraiment la raison de cette excursion. Ce texte
soulève d'ailleurs encore d'autres questions auxquelles nous n'avons pas de réponse, et nous devons
l'accepter.
Deux hommes sous l'emprise de démons
Le récit nous présente deux hommes qui étaient très fortement sous l'emprise de démons. Ils habitaient dans
des cavernes qui servaient de tombeaux. Les démons leur communiquaient une force surhumaine et les
rendaient violents, contre eux-mêmes d'abord, puisqu'ils se blessaient contre les rochers, nous dit Marc, mais
violents aussi à l'égard des autres, puisque plus personne n'osait passer par là.
Mais, c'est quoi, un démon ? "Selon la Bible, les démons sont des anges qui se sont révoltés contre leur
Créateur … et qui font continuellement du mal dans le monde." ("Pour une foi réfléchie", page 204). Ce sont
des esprits, et ils constituent une armée assez nombreuse, placée sous la conduite de Satan, le plus puissant
d'entre eux.
Romains 8.9 affirme que le Saint-Esprit habite dans les croyants. S'il habite en nous, c'est pour nous faire
connaître la volonté de Dieu et pour nous donner la force d'accomplir cette volonté.
De la même façon, il peut arriver qu'un esprit démoniaque vienne habiter dans un homme, pour le pousser à
accomplir la volonté de Satan. Le diable vise toujours la destruction, celle de l'homme habité, ou celle d'autres
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hommes, ou les deux. Un terroriste qui se fait exploser en tuant un maximum de gens autour de lui est
caractéristique de l'action démoniaque. Mais cette action se manifeste souvent de façon plus subtile.
Une parole de Jésus en Luc 11.24-26 nous donne un éclairage sur ce sujet : "Lorsqu’un esprit mauvais est sorti
de quelqu’un, il erre çà et là dans des lieux déserts, à la recherche d’un lieu de repos, et il n’en trouve pas.
Alors il se dit : « Il vaut mieux regagner la demeure que j’ai quittée ! » Il y retourne donc et la trouve balayée
et mise en ordre. Alors il va chercher sept autres esprits, encore plus méchants que lui, et les ramène avec lui ;
ils envahissent la demeure et s’y installent. Finalement, la condition de cet homme est pire qu’avant."
Même si cela reste mystérieux pour nous, cette parole de Jésus nous apprend que les esprits mauvais ne sont
pas en repos tant qu'ils ne se sont pas installés dans un individu. Elle nous apprend aussi qu'il y a divers degrés
de méchanceté parmi les démons.
Alors, nous, que risquons-nous à cet égard ? Si le Saint-Esprit habite en nous, un mauvais esprit ne peut
certainement pas venir s'y installer aussi. Mais Satan ne baisse pas les bras pour autant. 1 Pierre 5.8 nous
avertit : "Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il
dévorera." Il ne peut pas forcer notre porte, mais il peut nous tenter ou nous éprouver pour nous pousser sur
une mauvaise voie. Paul nous dit en Ephésiens 4.27 : "ne donnez pas accès au diable". Nous ne courons aucun
risque tant que nous restons dans la lumière de la Parole de Dieu. Mais nous donnons au diable un certain
accès à notre vie et nous lui abandonnons un certain contrôle sur nous, si nous écoutons sa voix, si nous
succombons à la tentation et si commettons le péché. C'est pourquoi, chaque fois que cela nous arrive, il est
urgent et vital de revenir de notre égarement, et comme le dit 1 Jean 1.9, "si nous confessons nos péchés, le
Seigneur est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité". Ne donnons pas
accès au diable.
Ceux qui refusent la seigneurie de Christ et que le Saint-Esprit ne vient donc pas habiter, sont davantage
exposés au risque de tomber sous l'influence de Satan. Les cas d'une emprise aussi forte que celle de notre
texte existent toujours, mais ils sont rares dans l'Ecriture et rares aussi dans la vie courante. Cependant,
l'influence de l'ennemi est palpable dans notre société, et dans le monde entier. Les massacres, les tortures,
les graves injustices, les actes de violence partout sur la planète ne sont pas dus au hasard. Les 50 millions
d'êtres humains mis à mort chaque année par avortement, non plus. Ce n'est pas un hasard si on parle de plus
en plus librement d'euthanasie et de suicide assisté. Habilement, Satan sait convaincre l'humanité d'adopter
avec conviction des conceptions qui conduisent non pas au bonheur qu'il fait miroiter aux hommes mais à la
mort. Depuis que nos premiers parents lui ont prêté une oreille complaisante au jardin d'Eden, en leur
promettant qu'ils deviendraient comme Dieu, le diable n'a jamais cessé d'égarer l'humanité, qui continue à
vouloir s'affranchir de Dieu. Il a même réussi à faire son alliée d'une partie de cette humanité pour combattre
Dieu avec véhémence.
Heureusement, Satan et ses troupes d'anges déchus n'ont pas la liberté et le pouvoir de faire ce qu'ils
voudraient. Ils ne peuvent avoir sur l'humanité que le contrôle que celle-ci accepte de leur concéder.
L'humanité, hélas, lui ouvre trop grand ses portes. Mais ce que montre le livre de Job est rassurant : les
démons ne peuvent pas franchir les limites que Dieu leur impose. Depuis longtemps, sinon, la terre aurait
cessé d'exister. C'est aussi parce que Dieu a fixé une limite que les deux hommes sous l'influence de démons
sont encore en vie au moment où Jésus débarque dans la région de Gadara.
Que nous veux-tu, Fils de Dieu
Lorsque, de loin, les démons ont vu Jésus débarquer, ils ont tout de suite reconnu qu'il était le Fils de Dieu.
Comme le dit Jacques 2.19, les démons croient en Dieu, plus que nous sans doute, mais ils tremblent.
Etonnamment, ils n'ont pas pris la fuite à l'arrivée de Jésus. Au contraire, comme le précisent Marc et Luc, ils
ont poussé les hommes qu'ils tenaient à se précipiter vers Jésus et à se jeter à ses pieds.
Et c'est un cri de détresse que poussent les démons au travers de ces hommes : "que nous veux-tu, Fils de
Dieu? Es-tu venu nous tourmenter avant le temps ?"
Les démons connaissent parfaitement le châtiment qui les attend. Jésus dit en Matthieu 25.41 qu'un feu
éternel a été préparé pour le diable et pour ses anges, et en Apocalypse 20.10 il est écrit qu'ils y subiront des
tourments jour et nuit pendant l'éternité. Ils le savent, et ils sont épouvantés à l'idée que le maigre sursis dont
ils disposent encore ne leur soit ôté. 2 Pierre 2.4 nous apprend que Dieu a déjà précipités une partie des
démons dans l’abîme où ils sont gardés pour le jugement, enchaînés dans les ténèbres.
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Manifestement, Jésus a tout pouvoir à cet égard, les démons le reconnaissent. Ils se doutent bien que Jésus
n'allait pas leur permettre de continuer à habiter ces deux hommes. C'est pourquoi, ils supplient Jésus : "Si tu
veux nous chasser, envoie-nous dans ce troupeau de porcs." Même cela ils ne pouvaient pas le faire sans
l'autorisation explicite du Seigneur. Parce que l'heure de leur jugement n'était pas encore arrivée, Jésus les y
autorise d'un seul mot : allez !
On ne voit pas dans cette scène une cérémonie compliquée d'exorcisme. Jésus a une pleine autorité sur les
démons, comme sur la tempête lors de la traversée du lac, comme sur n'importe quel élément de la création.
Un mot de sa part suffit. Il est bon de s'en souvenir.
Cela soulève une autre question. Les disciples de Jésus peuvent-ils exercer, en son nom, cette même autorité
sur les démons ? Lorsque les 70 disciples que Jésus avait envoyé évangéliser avaient achevé leur mission, Luc
10.17 nous dit que "Les soixante-dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont
soumis en ton nom." Mais d'autres disciples n'ont pas réussi à chasser un démon d'un enfant durement
malmené. Lorsqu'ils demandent à Jésus la raison de leur échec, il leur répond en Matthieu 17.20 : "parce que
vous n'avez que peu de foi" et en Marc 9.29, de façon plus mystérieuse : "des esprits comme celui-là, on ne
peut les chasser que par la prière".
Un minimum de discernement semble nécessaire. Nous ne pouvons pas nous permettre n'importe quoi face à
des démons. Surtout, gardons-nous de toute arrogance face à des puissances qui nous dépassent de
beaucoup en intelligence et en force. Jude 9 nous apprend que : "l’archange Michel lui-même, lorsqu’il
contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, se garda bien de proférer contre lui un jugement
insultant. Il se contenta de dire : Que le Seigneur te punisse !" Ne nous croyons pas plus fort que l'archange
Michel.
Une chose est sûre, cependant : nous n'avons pas à craindre les démons, tant que Jésus est à nos côtés, tant
que nous comptons sur lui et lui seul, et tant que nous restons vigilants.
Le troupeau de porcs
Les démons, donc, ont reçu de Jésus l'autorisation de prendre possession du troupeau de porcs.
Verset 32 : "Les démons sortirent de ces deux hommes et entrèrent dans les porcs. Aussitôt, tout le troupeau
s’élança du haut de la pente et se précipita dans le lac, et toutes les bêtes périrent noyées." Marc semble
avoir compté les cochons : ils étaient environ deux mille, nous dit-il. Imaginez le spectacle !
On peut s'émouvoir à la vue de ces pauvres bêtes. Dans notre société post-moderne, on s'apitoie facilement
sur le sort des animaux, un peu trop parfois, au point que certains se laissent émouvoir davantage par les
animaux mis à mort par l'humanité dans ses abattoirs que par les victimes humaines de cette même
humanité. Parfois, aussi, on défend l'idée que l'homme n'est qu'un animal parmi d'autres et qu'il ne devrait
pas s'élever au-dessus de ce rang. Certes, la maltraitance des animaux est condamnable. Les animaux
méritent notre respect comme tout ce que Dieu a créé. Mais la dignité de l'homme est bien supérieure à celle
des animaux, parce qu'il est le seul à avoir été créé à l'image de Dieu. Pour Jésus, la délivrance de ces deux
hommes a bien plus de valeur que la vie d'un grand nombre de porcs.
Et ce verset nous confirme ce que visent les démons : la destruction et la mort, aussi vite que possible. Nul
doute qu'ils auraient fait de même pour les deux hommes si Dieu ne leur avait pas fixé une limite.
Que sont devenus les démons une fois que les porcs se sont noyés ? L'histoire ne le dit pas.
Les habitants de la ville
Versets 33 et 34 : " Les gardiens du troupeau s’enfuirent, coururent à la ville et allèrent raconter tout ce qui
s’était passé, en particulier comment les deux hommes qui étaient sous l’emprise de démons avaient été
guéris. Là-dessus, tous les habitants de la ville sortirent à la rencontre de Jésus et, quand ils le virent, le
supplièrent de quitter leur territoire."
Que s'est-il passé dans la tête de ces habitants ? Ils voient que les deux hommes qui les terrorisaient sont
devenus parfaitement normaux, ils voient les cadavres des porcs flotter sur le lac ou échoués sur la plage, et
ils voient cet homme, Jésus, sans apparence particulière, à qui un seul mot a suffi pour provoquer la guérison
des deux hommes et la perte du troupeau.
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Ils sont là devant quelque chose qui les dépasse, leurs certitudes sont remises en cause, ils ont subi une lourde
perte, et tout cela leur fait peur. Plutôt que de se réjouir du rétablissement de leurs deux concitoyens, plutôt
que de profiter de l'occasion pour prier Jésus de guérir leurs autres malades, plutôt que de lui demander de
leur expliquer l'événement, ils le supplient de partir. Ils ne veulent pas que leur vie soit bouleversée. C'est un
peu comme notre société, qui ne veut pas que le Seigneur remette en cause leurs choix de vie.
Et Jésus ne s'impose pas, il repart.
Les hommes et les démons de nos jours
Peut-on encore parler de démons, au sens propre, au 21e siècle ? Dans notre société occidentale, imbue de sa
science de plus en plus grande, on ne croit plus au diable et aux démons, si j'excepte la majorité des chrétiens,
bien sûr, et malheureusement aussi les groupes satanistes qui rendent un culte aux démons. De nos jours, les
comportements étranges que l'on constate chez certaines personnes sont systématiquement attribués à des
maladies psychiatriques, ce qui est vrai la plupart du temps, mais peut-être pas toujours. Même certaines
églises protestantes contemporaines nient l'existence du surnaturel et donc des anges et des démons.
C'est une erreur. Croire que l'ennemi n'existe pas est dangereux. Ecoutons plutôt ce que Paul écrit en
Ephésiens 6.11-13 : "Revêtez-vous de l’armure de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre toutes les ruses du
diable. Car nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre
les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde
céleste. C’est pourquoi, endossez l’armure que Dieu donne afin de pouvoir résister au mauvais jour et tenir
jusqu’au bout après avoir fait tout ce qui était possible." Les versets qui suivent décrivent cette armure.
Nous n'avons pas le choix : nous avons à lutter contre les pouvoirs du monde des ténèbres et contre les
esprits du mal. Les armes que Dieu nous donne nous permettent de rester maîtres de la situation, mais si nous
ne combattons pas, l'ennemi aura l'avantage sur nous. Soyons donc bien convaincus que l'ennemi existe et
qu'il nous veut du mal. N'abandonnons pas le combat. Et souvenons-nous de Romains 8.37 : dans ce combat,
"nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés".
A l'inverse, dans certains milieux évangéliques, on voit le diable partout : tous les revers, toutes les maladies,
toutes les difficultés, tous les dysfonctionnements seraient l'œuvre de démons. C'est une erreur. Et puis, c'est
un peu trop facile de penser que si notre comportement est mauvais, nous n'y sommes pour rien, c'est un
démon qui nous y oblige.
Je vous lis quelques lignes du livre "Pour une foi réfléchie" :
"Les apôtres n'essayaient pas de tout expliquer en recourant au diable et aux démons.
- Alors qu'il y a des divisions dans l'église de Corinthe, Paul ne conseille pas à ses membres de chasser un
"esprit de division" ou de lutter contre un tel esprit, mais il les invite à s'accorder entre eux (1 Corinthiens
1.10-31).
- Alors qu'il y a un problème d'inceste dans cette église, Paul ne recommande pas de chasser "l'esprit
d'inceste", mais d'exercer la discipline ecclésiale… (1 Corinthiens 5.1-2)".
En conclusion
Non, le diable n'est pas partout et n'est pas responsable de tout : nous sommes pleinement responsables de
nos attitudes et de nos actes.
Non, le diable n'est ni omniprésent, ni tout-puissant, et il ne peut pas faire tout ce qu'il veut.
Mais oui, le diable et ses démons existent vraiment.
Et oui, ils guettent toutes les occasions pour nous éloigner de Dieu et si possible nous détruire.
Mais oui, aussi, Dieu nous a donné toutes les armes nécessaires pour pouvoir lui résister et c'est ce que nous
devons faire.
Et oui, ce que Jésus dit à la fin de l'évangile de Matthieu reste vrai : "J’ai reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la
terre … Et voici : je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu’à la fin du monde". Dans la présence du
Seigneur, nous n'avons rien à craindre.
C'est dans ce contexte que Jésus nous indique notre mission : "Allez donc dans le monde entier, faites des
disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à
obéir à tout ce que je vous ai prescrit." Aucun démon ne pourra nous en empêcher.
Les deux hommes que Jésus a délivrés sont devenus ses témoins dans toute cette région.
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