Insertion de Français - l`Association nationale des propriétaires de
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LE GRAND DÉBAT Le code vestimentaire : qu’en pensez-vous? L’un des récits les plus loufoques d’un globe-trotter qui a couru après une petite balle blanche, surtout à travers les arbres et l’herbe longue, est survenu il y a 10 ans sur un terrain de golf juste à l’extérieur d’Amsterdam. Les coups de départ frappés, nous avancions dans l’allée alors que nous avons aperçu un groupe d’hommes et de femmes de l’autre côté du canal, tous habillés d’ensemble de couleur beige. Alors que nous nous approchions, nous avons constaté que les ensembles étaient à vrai dire des costumes d’Adam (ou Ève). De retour au pavillon, nous avons appris qu’un espace vert attenant était régulièrement utilisé par des personnes qui aimaient se déshabiller afin de profiter du soleil. Les personnes nues étaient amicales, elles nous ont salué de la main et ont même applaudi un bon coup. Après avoir quitté le vert, nous avons bien ri, disant que leur manque de vêtements ne cadrait définitivement pas avec le code vestimentaire traditionnel du golf, mais puisque ces personnes ne jouaient pas au golf, elles n’allaient pas à l’encontre des normes de cette installation publique. Étrangement, plusieurs des personnes plus modestes qui jouaient au golf portaient des vêtements ne répondant pas à la norme habituelle, tels que des shorts de denim variés et des teeshirts. C’est ironique qu’ils soient au centre d’un débat passionné sur les codes vestimentaires, mais sait-on jamais, les golfeurs nus feront peut-être l’objet d’un débat pour les générations futures? DES NORMES DÉTERMINANTES À ce jour, le golf adopte des orientations différentes lorsqu’il s’agit d’un habillement approprié sur le parcours et dans le pavillon. Que les jeans, les tee-shirts, les vêtements moulants pour femmes ou les dernières modes soient acceptables varie selon la personne à qui Champion de l’Omnium canadien de 1906 et 1911, un professionnel de longue date au club de golf Royal Montréal, Charles Murray (de la collection Charles Murray). Références photographiques : archives du Temple canadien de la renommée du golf. l’on parle dans l’entreprise du golf et parmi les consommateurs, des opinions différentes venant des traditionalistes et des néophytes, des jeunes et des plus âgés, des personnes à la page et des conservateurs ou des clubs publics et privés. La plupart admettent qu’ils aimeraient voir un code vestimentaire, mais jusqu’où allons-nous? Une chemise de golf à l’extérieur du pantalon ou une casquette avec la palette vers l’arrière sont-elles des raisons valables de retirer une personne du terrain de golf si elle refuse de se conformer? Les poches le long des pantalons cargo sont-elles vraiment une source de distraction pour les autres golfeurs? Si ces exemples sont acceptables selon vos normes, comment définissezvous ce qui est inacceptable? Pour les institutions réputées, particulièrement les clubs privés, il importe de protéger les traditions du golf à l’égard du code vestimentaire, mais que sont exactement ces traditions? Il n’y a pas si longtemps, plusieurs clubs privés exigeaient le port de bas-genoux avec des shorts, une pratique qui semble être disparue. LES RÉALITÉS DE L’INDUSTRIE La viabilité financière étant un volet important du golf d’aujourd’hui et l’économie venant tout juste de se remettre d’une récession, pour certains exploitants de golf, le risque de perdre des recettes ou d’écarter les gens du golf en raison d’un code vestimentaire oppressant est beaucoup trop grand. Les styles changent avec les générations et l’application rigide d’un code vestimentaire risque de ralentir l’épanouissement du golf. « Je crois que vous courez ce risque, surtout avec les jeunes, mais c’est aussi l’un des aspects intéressants du golf que l’on peut apprendre aux enfants. En effet, ils découvrent l’étiquette et les règlements, ce qui n’est pas mauvais, mais la marge est étroite, » affirme Alan Carter, directeur du golf au Fairmont Jasper Park Lodge à Jasper, en Alberta. Steve Spratt, copropriétaire et directeur général du club semi-privé, le Falcon Ridge Golf Course à Gloucester, en Ontario, est d’accord. « Dans notre club, nous faisons tout pour encourager les personnes à s’intéresser au golf. Nous organisons des camps ou des tournois à l’intention des juniors, ou toute autre activité nécessaire, » énonce M. Spratt, en ajoutant que pour attirer les masses, on doit s’éloigner du stéréotype du golf comme un sport d’élite. « On dit que l’élite comprend uniquement 10 % de la population » énonce-t-il. « On doit le mettre à la portée de tous. Nous recevons des écoles, et ne parlons pas du tout du code vestimentaire. Nous voulons simplement initier les jeunes au golf. » Le Falcon Ridge a ouvert son restaurant « Out of Bounds » (hors-jeu) comme source de revenus à l’intérieur du pavillon, et le code vestimentaire pourrait être perçu comme « hors-jeu » puisqu’au cours des dernières années, on permet le port du denim. « C’est un peu difficile de dire aux personnes prêtes à payer un souper d’enlever leurs jeans », déclare M. Spratt, ajoutant qu’il est de même dans d’autres domaines de l’exploitation. « Nous ne refusons jamais une personne portant un jeans à moins qu’il ne soit très abîmé. On tente de leur demander de porter quelque chose de plus approprié au golf la prochaine fois », énonce M. Spratt, ajoutant qu’il reçoit très peu de plaintes au sujet des vêtements inappropriés. « Il est possible qu’un club privé ait des paramètres différents des nôtres » a déclaré M. Spratt. Il existe tellement de modèles de gestion et d’opinions et de goûts en matière de mode qu’il est difficile de trancher l’enjeu d’un côté ou d’un autre. Si cela pouvait être aussi simple qu’il y a 100 ans alors que même les normes les plus conservatrices relatives à l’habillement sur le terrain de golf auraient été jugées scandaleuses. En outre, le débat sur le code vestimentaire en est une qui remonte à bien des années et vraiment rien de nouveau. LE BON VIEUX TEMPS Au début du XXe siècle, les hommes portaient un veston et une cravate pour jouer et les femmes de longues robes ou jupes, cachant modestement leurs attraits féminins alors que les golfeurs et les golfeuses respectaient les normes de l’époque. Alexa Stirling Fraser, camarade de classe de Bobby Jones, deux fois championne amateure canadienne. Références photographiques : archives du Temple canadien de la renommée du golf. M. Carter se rappelle des styles de golf du début des années 1900 chaque fois qu’il entre dans son bureau. « À l’arrière de mon bureau, j’ai une photo d’un match d’exposition qui a eu lieu avec le professionnel en titre ici, Jimmy Rimmer », a-til dit d’une photo prise en 1927. « Il porte une culotte de laine avec des bas types à motif en losange. Il porte aussi un chandail et une cravate et probablement une chemise à manches longues puisque l’homme à ses côtés porte une veste et une chemise à manches longues. » Les opinions sur l’habillement approprié étaient très fermes, mais officieuses, et variaient souvent. « Je ne sais pas s’il existait un code vestimentaire officiel à l’époque, ou si l’on acceptait simplement une tenue d’un certain niveau, » a déclaré Karen Hewson, directrice du Temple de la renommée du golf et musée au club Glen Abbey à Oakville, en Ontario. On s’attendait plutôt à ce que les golfeurs soient vêtus selon les normes de la société, a-t-elle ajouté. Mais au fil des années, cela a changé tout comme les styles et les formes d’expression vestimentaires plus libérales allant des culottes de golf aux cols roulés que portent Gary Player et Tiger Woods aux shorts et aux chemises sans manches que portent les femmes aujourd’hui. LE VISAGE DE LA MODE Le Big Boston Club demande à Bien que l’on se moque de l’habilleses membres d’éviter de porter des chaussures à clous – un membre du club ment formel dans les clubs il y a 100 Brae-Burn ayant envoyé une copie de la ans, le débat des âges se poursuit lettre au « Canadian Golfer » ajoute le aujourd’hui. Après s’être jointe au commentaire sarcastique suivant : « La Temple de la renommée de golf en prochaine étape sera de prescrire la couleur 1989, Mme Hewson se souvient de nos chemises ». « Les temps ont changé que dans les années 1990, certains et tout change avec le temps », mais tout clubs exigaient que les femmes porcompte fait, le vieux soulier « clouté » aura vraisemblablement la tent une robe alors qu’elles étaient vie dure. dans le pavillon. –1921 « Je devais porter une robe pour fréquenter bon nombre de clubs. Dans ces terrains, les femmes devaient porter des shorts, une jupe ou une robe, mais non des pantalons pour jouer au golf. J’aimerais bien que quelqu’un m’explique la logique de tout cela », a ajouté Mme Hewson, qui n’était pas la seule à subir l’esprit conservateur de l’époque. En 1997, Linda Hipp a surpris l’industrie avec la lancée de sa ligne de vêtements avant-gardistes Hyp Golf destinée aux femmes qui a précédé sa marque Lija à Vancouver et qui était sans aucun doute très risquée par rapport aux normes du golf à ce moment-là. « Les acheteurs étaient prêts, je crois qu’ils avaient prévu le changement, mais personne ne voulait plonger dans l’inconnu. Jerry Pate à l’Omnium Les premières années ont été très difficiles canadien de 1976, au Essex pour nous. Cependant, quelques personnes Golf and Country Club, à nous ont mis à l’essai et ce fut un effet Windsor (Ontario). boule de neige », a énoncé Mme Hipp. Références photographiques : archives du Temple canadien de la renommée du golf. « Ils aimaient voir la marque Lija aux salons professionnels parce qu’ils voulaient offrir quelque chose de nouveau et d’intéressant pour attirer la clientèle plus jeune. Je crois que les clients s’adaptent à de nouvelles choses », ajoute-t-elle. Geoff Tait gère la ligne audacieuse Quagmire Golf avec Bobby Pasternak. La ligne existe depuis quatre ans déjà, mais affiche une histoire semblable à celle de Lija. « Dans une année, nous avons entendu beaucoup de commentaires tels que “ non – que faites-vous ”, “qu’avez-vous pensé?”, a énoncé M. Tait. Quatre ans plus tard, nous constatons que bon nombre de portes sont ouvertes et bon nombre de personnes ont l’esprit ouvert. « Ils ont remarqué que c’est acceptable puisque c’est un producteur de recettes et non la même chemise de golf sur les tablettes depuis les 20 dernières années », a-t-il ajouté. UNE PROGRESSION GRADUELLE Le golf n’est pas le seul à connaître la résistance au changement. Au tennis, par exemple, on constate des styles et des couleurs qui sont bien différents des costumes « blancs de Wimbledon » qui ont marqué ce jeu pendant des années, allant même aux cols montants et aux chemises sans manches pour les hommes. « Je suis très curieuse de voir ce qui se passera dans les prochaines années puisque, à mon avis, l’histoire va se répéter, les clubs seront plus ouverts et accepterons des styles différents sur les courts », a affirmé Mme Hipp, qui offre aussi une ligne Lija appropriée au tennis. « Je crois que les acheteurs dans les vrais clubs privés s’inquiètent de conserver l’intégrité du jeu. C’est aussi ce qui les inquiète au golf », a-t-elle ajouté. Le temps était excessivement chaud à Hamilton lors de la dispute des matches internationaux, mais les membres de l’équipe américaine, sans exception, se sont présentés sur les tertres vêtus de knickers ou de pantalons de laine, de bottes et de chemises à col et de cravates de style très chic. Leur apparence a fait l’objet de commentaires très favorables des centaines de spectateurs. - 1920 Quagmire. Pam Horwood de Merchant of Tennis, avec des magasins à Toronto et à Oakville et un commerce en directe sur le Web, déclare qu’il existe encore des clubs qui préfèrent les vêtements blancs, mais « autrement, c’est sensiblement un jeu de couleurs. En réalité, très peu de clubs prônent le tout blanc », a-t-elle affirmé. « Dans les plus importants marchés américains, notamment la Floride, l’Atlanta et la Californie, on ne retrouve plus de blanc » a énoncé Mme Horwood, ajoutant que les tissus techniques avec une protection contre les rayons UV et des qualités antimicrobiens sont aussi très à la mode, tout comme au golf. Les vêtements de tennis et de golf sont aussi semblables dans le sens qu’ils sont portés à l’extérieur des deux sports, des créatrices comme Mme Hipp ayant un esprit davantage adapté au mode de vie. « L’arrivée de ces nouveaux concepteurs sur le marché entraîne un nouvel influx, donnant un élan à la mode pour femmes au tennis », a déclaré Mme Horwood, ajoutant qu’elle joue au golf de même qu’au tennis. « Maintenant, la tendance est de rendre les lignes, comme Lija, très à la mode tout comme au tennis. On présente une jupe que vous portez pour des sorties, pour des sports multiples, pour souligner la mode ». UNE PERSPECTIVE DIFFÉRENTE Le changement est inévitable à la lumière de la démographie du jeu et du point de vue de l’entreprise alors que des nouvelles personnes s’adonnant au jeu recherchent des vêtements stylés, bien que non traditionnels, qui répondent à leurs goûts et qui contribuent au résultat net de la boutique du pro. Les terrains de golf semblent être à l’écoute. En mai, un sondage sur le site Web de l’industrie canadienne du golf, le www.golfnewsnow.ca, demandait à ses internautes s’ils avaient changé leur code vestimentaire au cours des cinq dernières années. Les résultats ont laissé croire à une volonté de changer alors que 64 % ont répondu oui, tandis que 36 % ont répondu non. « Les choses changent » a déclaré Joe Murphy, directeur général du St. George’s Golf and Country Club à Toronto, l’un des clubs privés renommés au Canada et le site de l’Omnium canadien RBC de 2010. « Elles ne changent pas rapidement, mais elles changent. La réticence au changement est attribuable au respect du sport et de ce qu’il représente », a-t-il ajouté. « Certaines choses évoluent. Regardons par exemple, le règlement afférent aux bas », a énoncé M. Murphy. « Il y a 15 ans, dans la plupart des clubs privés, si vous portiez des shorts, les seuls bas acceptables étaient des bas-genoux. Aujourd’hui, nous avons évolué et acceptons les socquettes même dans la plupart des clubs privés. » LE GOLFEUR MODERNE Le changement du code vestimentaire dans les 15 prochaines années fait l’objet d’un débat régulier dans l’industrie du golf, plusieurs facteurs ayant contribué à ce qui deviendra peut-être une évolution plus rapide. Selon M. Murphy, le circuit de la PGA joue un rôle important par rapport aux vêtements pour hommes. « Ils sont toujours bien mis. Ils portent des vêtements appropriés, comme toujours. Mais c’est intéressant de voir combien certains vêtements ont changé au fil des années », a-t-il affirmé. D’autres facteurs sont aussi en cause, y compris la tendance vers des vêtements plus détendus au travail et dans le reste de la société. « Une nouvelle vague de membres aime s’habiller de cette façon. Ils portent des jeans très dispendieux avec une belle chemise et ne comprennent pas vraiment pourquoi cela n’est pas acceptable dans le pavillon », déclare M. Murphy. « C’est le genre de chose que l’on examine périodiquement », a-t-il ajouté. « Je ne crois pas que nous sommes prétentieux au point de ne jamais y réfléchir. Si la tendance est raisonnable et qu’elle cadre avec l’esprit du jeu, je crois que oui, les choses peuvent changer. » De plus, les styles plus jeunes ne s’appliquent pas uniquement aux adolescents et aux jeunes de 20 ans. La différence entre les terrains d’aujourd’hui et ceux des décennies antérieures est marquée par une activité accrue de golfeurs plus âgés qui sont en meilleure forme et qui aiment bien porter des vêtements à l’allure plus jeune. « On voit des hommes de 65 ans entrer portant la marque J. Lindeberg », affirme M. Carter. À la lumière des nombreuses influences extérieures sur la mode du golf, probablement plus que toute autre génération antérieure, un ensemble de règles n’est pas approprié à tous. Le code vestimentaire du St. George, par exemple, ne permet pas de porter un logo d’entreprise autre que le golf ou de porter du denim et a des règles afférentes aux casquettes, aux chemises, aux pantalons, aux shorts, aux bas et aux chaussures tant pour les hommes que pour les femmes. Selon M. Murphy, l’application de ces règles sur le terrain de golf s’avère rarement problématique. « Il est beaucoup plus facile de vérifier la tenue vestimentaire sur le terrain de golf. Cela semble davantage ancré dans l’esprit des gens que ce ne l’est dans le pavillon », a-t-il énoncé. « Je ne crois pas qu’ils porteraient délibérément un jeans pour jouer au golf. À mon avis, lorsqu’il s’agit du parcours, on comprend mieux ce qui est demandé », a ajouté M. Murphy. Cependant, il semble peu probable que l’abandon de la jupe réglementaire se généralise dans le monde du golf féminin canadien. Comme l’écrit succinctement une joueuse éminente : « si l’idée vise à attirer l’attention sur une silhouette harmonieuse, le balancement de la brise et les jupes sans plis sont beaucoup plus flatteurs que les knickers, et grand nombre de golfeuses ne les échangeront pas pour quelque chose d’aussi inutile et peu flatteur ». En outre, le choix des knickers est varié parmi les femmes et entre temps, certaines les portent tandis que la majorité ne les porte pas. - 1922 Paula Creamer: adidas « Les clubs privés conservent simplement ces normes, qui sont les mêmes pour tous, de façon à ne pas avoir des tenues variées comme une casquette avec la palette à l’arrière ou des shorts coupées ou des jeans », a-t-il ajouté. « À vrai dire, si on examine les terrains un peu partout, ce n’est pas une norme du golf en soi. Je ne crois pas que les clubs privés élaborent eux-mêmes les règles. À mon avis, ils ne font que les appliquer davantage que ne le font les installations publiques », déclare M. Murphy. DES FACTEURS CONTEXTUELS Toutefois, selon M. Carter, le fait d’insister sur la tenue acceptable peut s’atténuer si vous devez répondre à une clientèle de l’hôtel diversifiée allant des résidants de la place aux visiteurs venant d’aussi loin que Los Angeles, New York ou même l’Europe. « Notre clé principale c’est que nous avisons les personnes qu’aucun denim n’est accepté. Au-delà de cela, nous recommanderons peut-être la chemise à col. Nous parlons de tenue de golf appropriée et si leur tenue répond sensiblement à une gamme acceptable pour nous, ce sera bien » affirme M. Carter. « Si quelqu’un doit jouer vêtu d’un survêtement, cela fait probablement partie d’une gamme acceptable pour nous. Sérieusement, tout ce que nous recherchons c’est que personne ne joue vêtue de jeans ou de vêtements inappropriés de ce genre. C’est difficile, dans Quagmire. Nouvelles Les personnes Sergio Garcia: adidas qui ont de la difficulté à la région rurale de abandonner la dénommée tradition l’Alberta, c’est ce que seront peut-être soulagées de savoir les gens portent. En que feu le duc de Connaught, membre de la fait, ce sont les vêtefamille royale britannique et gouverneur général, alors qu’il jouait sur le parcours Royal ments avec lesquels ils Ottawa, jouait presque toujours sans manteau se sentent le plus à lorsqu’il faisait chaud. Son exemple sera l’aise », a-t-il ajouté. certainement calqué par les personnes qui Selon M. Carter, jusque-là ont permis à ce qu’ils jugeaient il est non seulement la « bonne forme » de brouiller difficile de refuser des leur bon jugement. invités de l’hôtel, mais il - 1917 est aussi difficile d’isoler une personne dans un tournoi en raison de sa tenue. En effet, il estime que le Fairmont Jasper Park Lodge tient plus de 7 000 tournois par années. « Mais quel est l’enjeu réel ici? Le terrain compte 144 joueurs et un seul porte un jeans – qui en sera offusqué? » a déclaré M. Carter, qui mentionnera le par conséquent c’est aussi le cas des codes code vestimentaire à cette personne. vestimentaires au golf. La première erreur « Nous recommanderons peut-être : c’est de croire que cela consiste en un débat “ Monsieur, la prochaine fois que vous puisque la seule opinion qui importe pour nous rendrez visite, à titre informatif, un exploitant de terrain de golf à cet effet, notre politique précise aucun denim ”. S’il c’est la vôtre. Vous pouvez uniquement fait partie d’un quatuor que nous avons vous inquiéter de votre propre monde. La formé, certaines personnes seraient politique se dessine uniquement en foncoffusquées si nous ne le soulignions pas. tion de l’énoncé de mission de votre terrain Ce n’est pas ce que nous recherchons. S’il et de sa démographie. joue avec trois de ses collègues au bureau – Mais rappelez-vous que les policiers c’est différent », a-t-il ajouté. auront peut-être un mot à dire sur votre UNE IDENTITÉ INDIVIDUELLE Bien que les codes vestimentaires peuvent varier d’un terrain de golf à un autre, M. Carter aime bien l’idée d’initier gentiment les nouveaux venus au jeu en leur apprenant les règles de base, non seulement le code vestimentaire, mais aussi les règles et l’étiquette. Il souligne que plusieurs terrains de golf dans les plus grands centres ont de tels programmes. Les associations de golf peuvent aussi y participer ou le personnel de la boutique du pro peut renseigner les nouveaux afin de les initier au jeu. « C’est intimidant » a affirmé M. Carter. « Ils n’ont aucune idée où aller une fois que l’auto est garée ou ce qu’ils doivent faire par la suite. Si quelque chose arrive et qu’ils sont apostrophés dès l’arrivée sur leur tenue vestimentaire, ils ne voudront pas revenir au golf par la suite. » Un ensemble de règles ne répond pas à la masse dans le domaine de la mode et, politique permettant aux gens de jouer nus sur le terrain. Texte à l’intérieur des cercles : de la revue Canadian Golfer. Offert par le Temple canadien de la renommée du golf et musée. IAN HUTCHINSON Ian Hutchinson est rédacteur en chef et président de www.golfnewsnow.ca, un site Web axé particulièrement sur l’industrie canadienne du golf. Il est aussi chroniqueur du golf pour le Sun Media et la revue GolfScene dans le Sud-Ouest de l’Ontario et rédige des articles pour plusieurs revues de golf. L’ANPTG du Canada De plus, on peut aussi arriver à réduire les GES en réduisant toute la production de déchets et en dirigeant davantage de déchets vers les usines de compostage et de recyclage. De même, en mettant en place un programme de gestion des nutriments et un programme d’engrais dynamiques, l’utilisation des engrais (émissions de GES) risque de diminuer. Les résultats du projet pilote initial en Colombie-Britannique ont été fort positifs. Selon les données obtenues, les installations étaient neutres en carbone ou presque neutres en carbone. Les installations qui y ont participé produisent en moyenne 300 tonnes métriques d’émissions de GES. Cependant, la séquestration des terrains de 18 trous produisait en moyenne de 200 à 400 tonnes, en fonction de leur taille et du fait qu’ils étaient plutôt boisés ou gazonnés. Les arbres accaparent environ quatre fois le taux des GES par opposition à la même superficie de gazon. Les terrains de 18 trous étaient principalement peuplés d’arbres, avaient un petit pavillon, utilisaient des voiturettes électriques, et géraient leurs déchets et leurs engrais avec grande efficacité. Aperçu du programme Par “0” La section de la ColombieBritannique de l’ANPTG du Canada a appuyé et mis en œuvre le programme environnemental Par “0”qui permet aux clubs de : • quantifier leur empreinte carbonique; • mettre en place des changements visant à réduire l’empreinte carbonique; • fournir des renseignements en faveur des avantages du point de vue de l’environnement; • atteindre une rentabilité accrue en étant davantage efficace (en réduisant les coûts). Le programme Par ”0” quantifie les émissions de gaz à effet de serre (GES) et recommande des façons de minimiser les émissions dans les clubs. Les GES sont produits dans toutes les installations des terrains de golf, y compris le pavillon, l’atelier d’entretien, la boutique du pro et les espaces verts. Les émissions de GES varient d’un terrain à un autre en fonction de leurs caractéristiques, de leur emplacement géographique (climatique), de leur emplacement physique (les types de sol, le drainage, etc.) et des protocoles opérationnels. Par exemple, un grand pavillon qui est ouvert à l’année produira davantage de GES que n’en produira un plus petit pavillon saisonnier. Parallèlement, un terrain de golf qui comprend une flotte de véhicules électriques générera moins de GES qu’une flotte de même taille alimentée par des combustibles fossiles. Les meilleures occasions de réduire les GES sont de réduire la consommation des services publics. On devrait effectuer une vérification de la consommation d’énergie (à l’aide du tableau récapitulatif du carbone) dans le pavillon, l’atelier d’entretien et la boutique du pro. En adoptant des pratiques exemplaires et en utilisant les plus récentes technologies, il est possible de réduire les GES de 10 à 25 %. D’autres domaines visant à réduire les GES comprennent entre autres, les programmes de réduction des matières combustibles par le biais des nouvelles technologies, des hybrides, de l’électricité et du bio diesel. En outre, en réduisant les zones aménagées (naturalisation) dans les terrains de golf, et par conséquent en diminuant la fréquence, la consommation de matières combustibles peut être réduite de 10 à 20 %. Pour plus de renseignements et pour obtenir un exemplaire du tableau récapitulatif du carbone, veuillez visiter www.ngcoa.ca/Avantages/Section Environnement.