219 personnes licenciées hors France, soit 10% de l
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219 personnes licenciées hors France, soit 10% de l
NGE Groupe ORA Un plan de licenciement chez EQUANT !!! Paris, mai 2014 219 personnes licenciées hors France, soit 10% de l’effectif Europe La Direction du groupe Orange ne prend pas de gants et lance un plan de licenciements à grande échelle dans les filiales Equant en Europe. Les collègues américains d’OBS ont déjà expérimenté cette méthode expéditive : « nous vous licencions car vraiment aux USA il est impossible de continuer à commercer » et 120 personnes ont été débarquées d’Equant US. En Europe, ce sera la même logique avec 219 licenciements prévus. Car même si 123 personnes acceptaient d’aller travailler à Bratislava, en Egypte ou en Inde où 123 postes sont recréés, le delta est de 96 ? Les redéploiements dans le groupe sont envisagés “dans la mesure du possible”, ensuite il reste les licenciements ? Mais qui fera ce choix ? Pays Nbr suppression d’emplois % effectif pays Pays Nbr suppression d’emplois % effectif pays Peut-on croire les justifications avancées par l’entreprise ? ZEBRA, programme stratégique d’OBS devient un plan de licenciement chez Equant. L’entreprise déclare que le chiffre d’affaires d’OBS Europe serait en baisse importante et nécessiterait une nouvelle stratégie et une nouvelle organisation. En fait il est impossible d’avoir la vérité des chiffres, de ce qui est consolidé dans ce chiffre d’affaire. Est-ce que les ventes de produits et services internationaux faites par les AE pour les client-es PME rentrent dans le chiffre d’affaires Europe ? Une analyse est en cours par les Comités d’entreprise de SCE et d’Equant mais on a quand même de fort doute. L’entreprise se permet de déplacer du chiffre d’affaires au gré de ses besoins et ensuite l’utilise pour justifier les licenciements. Elle nous assure qu’il n’y aura pas de plan ZEBRA 2 mais quand on regarde les chiffres, les 219 licenciements de poste ne permettront pas d’atteindre l’estimation maximum des besoins en emploi fixés pour fin 2014. Il faudrait encore trouver des salariée-s à faire partir. Faudra-t-il un ZEBRA 2 ? un plan de départs volontaires ? des personnes de plus à la retraite ? Et nous devrions avoir confiance ? UK Suisse Allemagne Pays-Bas Belgique Espagne Suède 90 45 27 15 14 7 4 15% 13% 10% Autriche 11% 9% 12% 11% Italie Grèce Pologne Portugal Finlande Norvège 4 4 3 2 2 1 1 4% 13% 11% 13% 8% 6% 6% Tout pour le marché, rien pour les salarié-e-s Ce projet prévoit de « changer et simplifier la façon dont nous travaillons, de renforcer la collaboration entre les régions, d’investir dans de nouvelles compétences dans le monde du mobile Information Cloud Social ». Il est bien sur prévu une modification des processus de travail avec une nouvelle organisation du travail et un nouveau SI. On sait que le SI pose des problèmes et nécessite une refonte mais les gains pour la partie Europe ne sont aucunement chiffrés et, si cela n’est pas chiffré, c’est que les informations que l’on nous donne ne sont que de la poudre aux yeux. La seule chose qui est chiffrée est le gain de 22,4 millions d’euros sur la masse salariale que représenteraient les 229 licenciements. D’autant que ces annonces apparaissent plus liées au plan d’économie globale et drastique - déjà moins 267 millions d’euros au 1er trimestre dont 76 millions sur la masse salariale - qu’à des motifs économiques réels. A qui le tour ? On voit bien ce que veut faire l’entreprise en France en voulant faire baisser fortement nos revenus par le biais d’un changement de convention collective, avec les licenciements aux USA et maintenant en Europe. Cela n’est pas acceptable quand le seul but est d’améliorer la marge nette d’Orange pour payer des actionnaires. Que représente 22,5 millions pour les actionnaires ? Pas grand chose, quand on sait qu’ils ont touché 2,2 milliards d’euros en 2013. La direction délocalise une partie, mais une partie seulement, des postes supprimés vers Equant Slovaquie, l’Egypte ainsi que l’Inde. Les collègues de ces pays sont compétent-e-s et l’entreprise trouvera preneur. Les représentant-e-s SUD au Comité de Groupe Européen feront ce qu’il est nécessaire pour mettre l’entreprise devant ces contradictions, les instances de représentation du personnel de chaque pays en feront de même et négocieront, poste après poste, la nécessité de les maintenir. Mais annoncer ces licenciements et dire à nos collègues concerné-e-s qu’ils ont la possibilité d’aller travailler dans ces trois pays, bien évidemment avec un salaire local, est indigne d’un entreprise qui se dit socialement responsable, elle est tout simplement socialement incompétente. Des solutions existent. En Angleterre, Espagne, Pologne, Belgique, les postes supprimés ne représentent qu’1% des emplois du groupe dans chaque pays. Trouver une activité à Orange UK, Mobistar, Orange Polska et Orange Spain est possible. On le fait bien en France. Nos collègues ont déjà subi maintes et maintes réorganisations : SITA vers Equant puis vers Global-One et retour à Equant. Pour les autres pays, il faut jouer la solidarité financière du groupe afin de garder les emplois dans chaque pays. Nous en aurons besoin dans un an, quand ce supposé moment difficile, aura disparu. Leur faire subir maintenant des licenciements alors qu’ils ne sont pas responsables de la supposée crise interne à OBS est tout simplement inadmissible. 25-27 rue des Envierges 75020 Paris Voila comment passer de socialement incompétent à socialement responsable. www.sudptt.org [email protected] - tél : 01 44 62 12 00 Fédération des activités postales et de télécommunications