Prise de position de la yes concernant l`adhésion à l`Union

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Prise de position de la yes concernant l`adhésion à l`Union
Prise de position de la young european swiss I yes
Adhésion à l’Union européenne
Prise de position de la yes concernant l’adhésion à l’Union européenne
Après que la population ait refusé l’adhésion de la Suisse à l’Espace économique
européen en 1992, des accords bilatéraux entre les deux partenaires ont été conclus
en tant que solution provisoire afin de garantir l’accès au marché intérieur européen.
Malgré leurs nombreux désavantages et leur remise en question suite à l’acceptation
de l’initiative sur l’immigration de masse de l’UDC du 9 février 2014, les accords
bilatéraux sont considérés comme la solution « miracle » dans la relation Suisse-UE. Il
est pourtant ignoré que la Suisse est contrainte de s’adapter continuellement au droit
de l’Union européenne pour ne pas mettre en danger cet accès au marché intérieur
européen et ses 500 millions de consommatrices et consommateurs.
Une Suisse dépendante
Obligations
sans droits
Souveraineté en
danger
Dépendance
économique et
politique
Jusqu’à aujourd’hui, environ la moitié du droit et des ordonnances suisses est alignée
sur le droit européen, et de nombreuses dispositions sont intégrées de manière nonmodifiée dans le droit helvétique. Des lors, la Suisse reprend environ la même quantité
de droit européen que l’Etat-membre qu’est l’Autriche, sans toutefois n’avoir aucun
droit de participation à l’élaboration de cette législation, ni de droit de prise de
décision. Ainsi la souveraineté de la Suisse et sa compréhension de la démocratie sont
sapés. Dans le cadre des négociations sur les questions dites institutionnelles entre la
Suisse et l’UE, il est discuté de donner à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE)
la compétence de trancher les litiges entre les deux partenaires. En tant qu’Etat nonmembre de l’UE, la Suisse n’a pas de juge dans la CJUE. Ceci signifie une perte de
souveraineté importante pour elle. L’attachement de facto du franc suisse à l’euro et
le grand écho qu’a produit la levée du taux-plancher démontre à quel point l’économie
suisse est dépendante de celle de l’Espace économique européen. Dans un monde
aussi globalisé que le nôtre, la Suisse ne peut pas se permettre de répondre aux
questions pressantes telles que la protection de l’environnement, la migration, la
criminalité transfrontalière ou encore le terrorisme sans collaborer avec son
partenaire le plus direct : l’UE.
Qu'en serait-il si ..?
Regagner la
souveraineté
Maintien du
fédéralisme et
de la
démocratie
directe
En tant que membre de l’Union européenne, la Suisse aurait un droit de vote et
pourrait donc regagner sa souveraineté et sa capacité d’agir. Avec ses 8 millions
d’habitants, la Suisse serait un Etat-membre de taille moyenne au sein de l’UE et elle
a, de plus, déjà souvent prouvé son habilité à bien mener des négociations.
Malheureusement, de nombreux peurs et préjugés existent en Suisse concernant une
adhésion à l’UE. Ceux-ci ne sont pas discutés de manière objective et différenciée dans
les médias. En cas d’adhésion, la Suisse ne devrait pas abandonner sa structure
fédéraliste, ni ses instruments de démocratie directe. Il est correct, que les droits du
peuple serraient limités là où la Suisse donne des compétences à l’UE. Ceci ne concerne
cependant qu’une petite partie des domaines politiques. L’instrument de l’initiative
populaire serait de plus maintenu.
Ainsi que le fédéralisme et la démocratie directe, la neutralité suisse ne serait pas mise
en danger en cas d’adhésion. La Suisse pourrait la maintenir de manière inchangée, vu
Prise de position de la young european swiss I yes
Maintien de la
neutralité
Conservation
du franc suisse
Adhésion à l’Union européenne
que la politique extérieure et de sécurité commune (PESC) ne touchent pas à la
politique de défense des Etats-membres. Il serait aussi possible de ne pas s’engager
dans la politique extérieure de sécurité commune, comme le font Malte et Chypre par
exemple.
Il en va de même pour l’introduction de l’euro. Tels que les exemples de la GrandeBretagne, de la Suède et du Danemark le démontrent, il est possible d’obtenir un
opting-out, c’est-à-dire d’adhérer à l’Union européenne sans reprendre l’euro. La
chance de recevoir de telles exceptions s’affaiblit toutefois plus la Suisse tard à
entamer ces négociations.
Mêmes valeurs fondamentales
Démocratie,
liberté, paix
Outre les réflexions économiques et politiques, de nombreuses raisons idéelles
favorisent l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne. Ces valeurs communes que
sont la démocratie, la liberté, l’égalité et l’Etat de droit gagnent de plus en plus
d’importance, surtout en considérant le basculement de forces, entre autre en faveur
de la Chine et des troubles à la frontière Est de l’Europe. L’UE est un projet de paix. Ces
valeurs fondamentales, qui correspondent à celles de la Suisse, doivent absolument
êtres maintenus. L’Union européenne est une tentative unique au monde d’ancrer des
principes démocratiques et des valeurs fondamentales de liberté et de paix dans un
monde globalisé grâce à une union politique. Ceci est aussi dans l’intérêt de la Suisse.
Nous réclamons :
Prendre part et
former
l’Europe
La young european swiss / yes est de l’avis que la Suisse puisse, en tant que membre
de l’Union européenne, assurer son intégration économique de manière durable,
d’éviter la marginalisation politique et de garantir grâce au droit de prise de décision
sa souveraineté au niveau européen. La yes demande donc que la Suisse reprenne les
négociations concernant une adhésion à l’UE, qui ont été mises de côté pendant trop
longtemps, et qu’elle s’engage activement à l’élaboration du projet européen et ainsi
au futur de l’Europe.