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Nouvelles du terrorisme et du conflit
israélo-palestinien
(23-29 novembre 2016)
Gauche : Commentaire du Hamas "L'entité sioniste brûle" (Compte Twitter Palinfo, 25 novembre
2016). Droite : Pompiers de l'Autorité Palestinienne contribuant à éteindre un incendie à Haïfa
(Huriya Post, 26 novembre 2016)
Aperçu général
n La semaine écoulée a été marquée par deux attaques terroristes : une fusillade
visant une position de Tsahal depuis un véhicule en marche près d'Ofra (Nord-Est de
Ramallah) et une tentative d'attaque à l'arme blanche contre un garde de sécurité
israélien au barrage de Shuafat (Nord de Jérusalem).
n Des incendies ont fait rage dans tout Israël et dans les régions de Benjamin et de
Judée pendant six jours, causant des dommages matériels considérables et
détruisant de vastes zones boisées. L'Autorité Palestinienne (AP) a envoyé huit
camions de pompiers et 41 pompiers pour aider à éteindre les flammes. Le Premier
ministre israélien a remercié Mahmoud Abbas pour son aide, alors que sur les
réseaux sociaux, les Palestiniens ont exprimé leur joie et ont critiqué l'AP et les Etats
arabes pour l'envoi d'aide en Israël pendant les incendies.
n Selon les premières informations, seule une minorité des incendies ont été
volontairement allumés. La majorité ont été causés par des actes de négligence et/ou
par la propagation de feux d'un emplacement à un autre. Malgré les expressions de
joie et les descriptions exagérées des dommages par le Hamas et les réseaux
sociaux, jusqu'à présent aucune campagne n'a été lancée directement appelant les
Palestiniens à allumer des incendies.
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2
Réactions palestiniennes aux incendies
n Pendant six jours, entre le 22 et le 27 novembre 2016, des incendies ont frappé
des zones d'Israël et les régions de Benjamin et de Judée. Selon les rapports de la
police israélienne, plus de 90 incendies ont été signalés. Les plus graves ont été le
long de la crête du Carmel (Haïfa et Zichron Ya'akov) et dans des localités et des
zones non-habitées dans les montagnes de Judée. Il n'y a eu aucune victime mais
environ 40 000 dunams (environ 1 000 acres), la plupart des zones boisées, ont été
incendiés. L'humidité extrêmement faible et les vents exceptionnellement forts
enregistrés au cours de la semaine ont aidé les incendies à se propager.
n Pendant la vague d'incendies, un soutien régional et international a été envoyé à
Israël, y compris des avions, des camions de pompiers et des pompiers. L'AP a
envoyé huit camions de pompiers et 41 pompiers, qui ont combattu les
incendies avec les équipes israéliennes à Haïfa et dans les montagnes de Judée.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a appelé Mahmoud Abbas et l'a
remercié pour son aide. Les médias palestiniens l'ont qualifiée "d'aide humanitaire." Le
ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que l'aide
apportée à Israël était fondée sur les "principes de l'AP" et offerte en dépit des
"injustices" perpétrée par Israël contre le peuple palestinien.
n Ci-après les principales réactions palestiniennes à la vague d'incendies :
•
Les médias du Hamas ont exagéré les dégâts, qualifiant les incendies
"d'intifada du feu" (suite de l'intifada de Jérusalem) et présentant les incendies
criminels comme une arme.
•
La plupart des utilisateurs des réseaux sociaux palestiniens ont exprimé
leur joie et certains (en se référant au Coran) ont affirmé que les incendies
étaient le châtiment d'Israël pour le projet de "loi du muezzin". Les réseaux
sociaux palestiniens ont également exagéré l'ampleur des incendies ("Israël
brûle", "l'entité sioniste brûle").
•
De nombreux utilisateurs des réseaux sociaux ont vivement critiqué l'aide de
l'AP et des Etats arabes à Israël, la qualifiant de "trahison du peuple
palestinien". D'autres Internautes l'ont saluée (au motif que les incendies
mettent en danger les villages arabo-israéliens et nuisent à "la terre de
Palestine").
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• Les salafistes-jihadistes de la bande de Gaza ont qualifié les incendies de
punition d'Allah, ont condamné l'AP et la Turquie pour l'aide apportée à Israël, et
ont appelé Allah à brûler tous ceux qui ont aidé les Juifs.
n Les premières informations indiquent que la plupart des incendies ont été dus à
des actes de négligence et/ou à la propagation des incendies d'un endroit à un autre.
Seulement une minorité sont le résultat d'un incendie criminel. Selon des sources
policières, 30 suspects soupçonnés d'incendie volontaire ont été arrêtés, sept d'entre
eux ont été libérés et 23 restent en détention. Ces 23 sont peut être liés à 15
incendies. La plupart d'entre eux sont des Arabes israéliens, le reste sont des
Palestiniens. Apparemment, certains incendies ont été allumés par des pyromanes qui
ont profité de la sécheresse et des vents violents qui ont contribué à leur propagation.
Jusqu'ici, aucune campagne médiatique n'a été lancée appelant directement les
Palestiniens et les arabes israéliens à allumer des incendies, comme c'est le cas
avec l'incitation directe et flagrante du terrorisme populaire palestinien (des appels
directs à commettre des attaques à l'arme blanche, à la voiture bélier, à lancer des
cocktails Molotov).
Attentats et tentatives d'attaques
n Le 28 novembre 2016, des coups de feu ont été tirés d'un véhicule en marche
contre une position de Tsahal près d'Ofra (Nord-Est de Ramallah). Il n'y a pas eu de
victime. La voiture s'est enfuie. Des fouilles ont été lancées pour retrouver les tireurs.
n Le 25 novembre 2016, un terroriste palestinien armé d'un couteau est arrivé
à
Shuafat (Nord de Jérusalem) et a tenté de poignarder un garde de sécurité israélien. Il
a été abattu. Les médias palestiniens ont annoncé la mort de Muhammad Nabil
Salam, 16 ans. Sa famille était originaire de Bir Nabala mais vivait dans le camp de
réfugiés de Shuafat (Palinfo, 25 novembre 2016).
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Muhammad Nabil Salam, qui a commis une tentative d'attaque à l'arme blanche à Shuafat
(Qudsn, 25 novembre 2016)
n En réponse à la tentative d'attaque à l'arme blanche et à la mort du Palestinien,
Munir al-Jaghoub, président du comité d'information du Fatah, a publié une
déclaration condamnant Israël. Il a condamné les "assassinats organisés" de jeunes
palestiniens par des soldats israéliens aux barrages routiers et aux postes de contrôle.
Selon la déclaration, les soi-disant "assassinats" ne briseront pas l'esprit des
Palestiniens ni le désir du peuple et des jeunes de s'opposer à l'occupation" [c'est-àdire d'exécuter des attaques terroristes].
Emeutes, affrontements et terrorisme populaire
n Entre temps, le terrorisme populaire continue en Judée-Samarie et à Jérusalem. Au
cours de la semaine écoulée, de nombreux cocktails Molotov ont été lancés, causant
des incendies. Les Palestiniens ont continué à lancer des pierres, y compris sur des
équipes de pompiers.
• Le 27 novembre 2016 - Des Palestiniens ont lancé des cocktails Molotov sur
des véhicules israéliens près d'al-Khader sur la route reliant le Gush Etzion à
Jérusalem, sans faire de blessé. Aucun dommage n'a été signalé (Page
Facebook Red Alert, 27 novembre 2016).
• Le 27 novembre 2016 - Des Palestiniens ont lancé des pierres sur un autobus
israélien entre Nebi Elias et Azoun en Samarie, sans faire de victime. Le parebrise avant du bus a été endommagé (Page Facebook Red Alert, 27 novembre
2016).
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• Le 25 novembre 2016 - Des Palestiniens ont lancé quatre cocktails Molotov
dans la cour d'une maison à Beit El (Nord de Ramallah), sans faire de victime.
Plusieurs heures plus tôt, des Palestiniens avaient lancé un cocktail Molotov à
l'entrée de la localité, causant un incendie (Page Facebook Red Alert, 25
novembre 2016).
• Le 25 novembre 2016 - Des Palestiniens ont lancé un cocktail Molotov près de
la localité de Har Adar (Ouest de Jérusalem), provoquant un incendie (Page
Facebook Red Alert, 25 novembre 2016).
• Le 25 novembre 2016 - Des Palestiniens ont lancé des pierres sur des équipes
de pompiers à Yizhar (Ouest de Naplouse) (Page Facebook Red Alert, 25
novembre 2016).
• Le 25 novembre 2016 - Des Palestiniens ont lancé des pierres contre une
patrouille de Tsahal pendant une émeute au terminal de Hizma (Nord de
Jérusalem), blessant un soldat (Page Facebook Red Alert, 25 novembre 2016).
• Le 24 novembre 2016 - Des Palestiniens ont lancé des pierres sur un véhicule
israélien au carrefour du Gush Etzion, sans faire de victime. Le véhicule a été
endommagé (Page Facebook Red Alert, 24 novembre 2016).
• Le 24 novembre 2016 - Des Palestiniens ont lancé des pierres sur un véhicule
israélien au carrefour de Fuar dans la région de Hébron, sans faire de victime.
Le véhicule a été endommagé (Page Facebook Red Alert, 24 novembre 2016).
La page Facebook du Fatah a rapporté que ses membres s'étaient révoltés dans des affrontements
avec les forces de sécurité israéliennes lors de la manifestation hebdomadaire dans le village de
Qadoum (Page Facebook du Fatah, 25 novembre 2016)
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Principales attaques de l'année écoulée
70
59
60
•
•
50
41
40
30
•
34
26
20
•
21
21
10
1
0
11
9
5
7
4
11
7
5
Sud d'Israël
Tirs de roquettes sur Israël
n Aucune roquette n'a été tirée sur Israël au cours de la semaine écoulée.
Répartition mensuelle des tirs de roquettes en 2016
3
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0
5
0
2
0
1
1
1
2
0
7
Répartition annuelle des tirs de roquettes sur le Sud d'Israël 1
3852
974 783 1159 925
158 103
375
787 845
39
373
25
15
Affrontements à la frontière
n Plusieurs incidents ont été signalés cette semaine le long de la barrière de sécurité
entre Israël et la bande de Gaza :
• Le 26 novembre 2016 - Deux Palestiniens non armés ont traversé la clôture
entre la bande de Gaza et le Néguev occidental. Ils ont été arrêtés et interrogés.
Ils ont affirmé qu'ils n'avaient pas prévu de mener une attaque terroriste mais qu'ils
voulaient trouver du travail en Israël. Le même jour, deux autres Palestiniens ont
traversé la barrière de sécurité. Ils ont également été arrêtés par les forces
israéliennes et interrogés (Page Facebook Red Alert, 26 novembre 2016).
• Le 25 novembre 2016 - Des Palestiniens ont affronté les forces de Tsahal à l'Est
de la ville de Gaza près de la clôture de sécurité. Les médias palestiniens ont
rapporté qu'un Palestinien a été blessé par des tirs de Tsahal (Compte Twitter
Gaza al-Aan, 25 novembre 2016).
2
Ces données ne tiennent pas compte des tirs d'obus de mortier.
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.
Palestiniens affrontant les forces de Tsahal à l'Ouest de Nahal Oz (Compte Twitter Qudsn, 25
novembre 2016)
Contrebande de poutres en fer déjouée
n Des représentants de l'administration israélienne de coordination et de liaison pour la
bande de Gaza en collaboration avec des délégués de l'autorité des terminaux du
ministère de la Défense et les services de sécurité générale ont déjoué une tentative de
contrebande de poutres en fer via le terminal de Kerem Shalom. Les poutres étaient
chargées sur un camion dont la date d'entrée dans la bande de Gaza avait été
coordonnée à l'avance, censé transporter des étagères destinées aux magasins de
Gaza (Porte-parole du coordinateur des activités du gouvernement israélien dans les
territoires, 28 novembre 2016).
Poutres transférées en contrebande dans la bande de Gaza (Porte-parole du coordinateur des
activités du gouvernement israélien les territoires, 28 novembre 2016)
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La bande de Gaza
Mort d'un Gazaouite dans la Péninsule du Sinaï
n Le 27 novembre 2016, le Centre Ibn Taymiyyah, affilié aux salafistes dans la bande
de Gaza, a annoncé la mort d'Abd al-Rahman Ahmad Abu Mughsib, alias Abu Bakr
le Gazaouite, du village d'al-Maghraqa au Centre de la bande de Gaza. Il a été tué
dans la Péninsule du Sinaï dans une attaque de l'Etat islamique contre un barrage près
d'Arish. En 2015, un mandat avait été délivré à son encontre par un tribunal de la
bande de Gaza pour crimes contre la sécurité publique (dawaalhaq, 26 novembre
2016).
Gauche : Le mandat du Hamas pour 'Abd al-Rahman Ahmed Abu Mughsib (Haq, 27 novembre
2016). En haut à droite : Avis de décès d'Abd al-Rahman Ahmed Abu Mughsib. En bas à droite :
'Abd al-Rahman Ahmed Abu Mughsib dans les rangs de l'Etat islamique dans la Province du Sinaï
(dawaalhaq, 26 novembre 2016)
Remarques de responsables du Hamas au sujet de la
Mosquée d'Al-Aqsa
n Khaled Mashaal, chef du bureau politique du Hamas, a prononcé un discours à
la conférence "Jamaate-Islami" à Karachi, au Pakistan.2 Il a déclaré que l'intifada de
Jérusalem avait permis de déjouer le soi-disant "plan israélien" pour diviser la
Mosquée al-Aqsa et partiellement incité Israël à renoncer. Cependant, a-t-il affirmé,
Israël est toujours déterminé à mettre en œuvre son plan. Il a appelé les musulmans
2
Jamaat-e-Islami est une organisation politique islamique et un mouvement social fondé en 1941 en Inde
britannique par le théologien musulman Abd Allah Maududi. Avec les Frères musulmans, elle est considérée
comme l'une des organisations les plus influentes et les plus conservatrices du monde musulman.
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du Pakistan à ne pas oublier la bande de Gaza, Jérusalem et la mosquée d'al-Aqsa,
qui sont des symboles de l'Islam (Al-Resala.net, 27 novembre 2016).
n Musa Abu Marzouq, membre du bureau politique du Hamas, a affirmé sur
Tweeter que la Mosquée Al-Aqsa appartient exclusivement aux musulmans, sans
partenaire (c'est-à-dire sans présence juive sur le Mont du Temple). Il a dit que les
hommes et les femmes de Jérusalem continueront à défendre la mosquée au mieux de
leurs capacités (Compte Twitter de Musa Abu Marzouq, 26 novembre 2016).
L'IHH turque construit une mosquée à Gaza
L'IHH turque, l'organisation derrière la flottille de Mavi Marmara, a organisé une
n
cérémonie de pose de la pierre angulaire d'une mosquée à l'Ouest de la ville de Gaza.
L'édifice est construit avec le financement turc. Selon Muhammad Kaya, directeur de
la branche de l'IHH dans la bande de Gaza, la mosquée coûtera 400 000 dollars et
sa construction prendra plusieurs mois. Il a ajouté que les plans ont été établis il y a
trois ans, mais que la fermeture de la bande de Gaza et le manque de matériaux de
construction ont empêché leur mise en œuvre. Mahmoud al-Zahar, haut responsable
du Hamas, était présent à la pose de la pierre angulaire (turkey-post.net et page
Facebook de l'IHH dans la bande de Gaza, 24 novembre 2016).
Gauche : Fondations de la nouvelle mosquée dans la bande de Gaza. Droite : Mahmoud al-Zahar
durant la cérémonie de pose de la pierre angulaire de la nouvelle mosquée dans la bande de Gaza
(Page Facebook de l'IHH dans la bande de Gaza, 24 novembre 2016)
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L'Autorité Palestinienne
7ème conférence du Fatah
n La 7ème conférence du Fatah a débuté le 29 novembre 2016. Mahmoud Abbas a
été élu Président du Fatah. Mahmoud Abu al-Hija, porte-parole de la conférence, a
affirmé que des dizaines de délégations arabes et internationales ont participé à
l'événement, y compris des délégués de Jordanie, d'Égypte, de Tunisie, du Koweït,
d'Irak, du Kurdistan et du Soudan (Wafa, 27 novembre 2016). Il a précisé que la
conférence durerait cinq jours et serait conclue par une conférence de presse. Les
séances d'ouverture et de clôture seront publiques. Adnan al-Damiri, porte-parole
des forces de sécurité de l'AP, a affirmé que les forces de sécurité palestiniennes
prenaient toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité de la conférence
n Les porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum et Abd al-Latif al-Qanua ont
déclaré que le Hamas avait accepté l'invitation du Fatah de participer à la séance
d'ouverture et que les représentants de l'organisation seraient des activistes de
Judée-Samarie. Les représentants du Jihad Islamique Palestinien (JIP) ont également
accepté de participer à la séance d'ouverture (Compte Twitter de Dunia al-Watan, 27
novembre 2016).
Activités de l'AP dans l'arène internationale
n Riyad al-Maliki, ministre palestinien des Affaires étrangères, a déclaré que les
Palestiniens allaient prochainement proposer une résolution au Conseil de sécurité
de l'ONU pour condamner les implantations israéliennes. Leur objectif est de faire
voter la résolution avant le Nouvel An. Il a déclaré que les délibérations et les
consultations se poursuivaient avec les Etats arabes pour obtenir leur appui à la
résolution. Il a ajouté que le bloc des nations non alignées, les pays de l'Organisation
de coopération islamique (OCI) et des nations "amies" du peuple palestinien avaient
promis de voter en faveur de la résolution (Wafa, 28 novembre 2016).
n Saeb Erekat, secrétaire du comité exécutif de l'OLP, a déclaré des délibérations
étaient en cours au sujet de la résolution condamnant les implantations. Il a affirmé que
le Quartet arabe se réunirait dans un proche avenir pour discuter de la question.3 Il a
ajouté qu'il espérait que le Conseil de sécurité voterait la résolution au cours du mois
suivant (Paltoday, 24 novembre 2016).
3
Les membres du Quartet arabe sont l'Égypte, la Jordanie, les EAU et l'Arabie saoudite. Il traite
principalement des solutions aux problèmes internes palestiniens.
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Hospitalisation d'un membre du JIP en grève de la faim
n Le 24 novembre 2016, Anas Shadid, membre du JIP et détenu administratif, a été
transféré dans un service de soins intensifs après que sa grève de la faim est entrée
dans son 63ème jour. Son état risque de se dégrader. Daoud Shehab, haut responsable
du JIP, a affirmé qu'Israël était responsable et a averti Israël de ne pas "jouer avec la
vie des prisonniers dans ses prisons, en particulier avec les vies de ceux en grève de
la faim" (Paltoday, 27 novembre 2016).
Le front septentrional
Premier incident entre l'Etat islamique et Tsahal au Sud
du Golan
n Une force de Tsahal placée en embuscade dans le Sud du Golan a été visée par
des tirs en direction de la Syrie. L'attaque provenait d'une mitrailleuse lourde montée
sur un pick-up. Les soldats ont riposté aux tirs. Plus tard, des obus de mortier ont été
tirés sur la zone. Des avions de l'armée de l'air israélienne ont attaqué la source des
tirs de mortier. Quatre terroristes auraient été tués (Médias israéliens et Palmedia
News, 27 novembre 2016). En réaction aux tirs, des appareils de l'armée de l'air
israélienne ont attaqué une installation de l'Etat islamique dans le Sud syrien du Golan
(Porte-parole de Tsahal, 27 novembre 2016). Les médias arabes ont rapporté que
l'avion de l'air israélienne avait attaqué des cibles dans le bassin de Yarmouk et à
Quneitra (Zaman al-Wasl, 28 novembre 2016).
n Les terroristes qui ont été tués appartenaient à la Brigade Shahada al-Yarmouk,
qui fait partie d'un réseau appelé l'Armée Khaled Bin al-Walid, affilié à l'Etat
islamique. Le réseau est le résultat de l'union de trois organisations proches de l'Etat
islamique opérant dans la zone du bassin de Yarmouk et dans la zone où les frontières
de la Syrie, de la Jordanie et d'Israël se rencontrent.
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