la reserve biologique de l`esterel – 25 octobre 2015
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la reserve biologique de l`esterel – 25 octobre 2015
DIMANCHE 25 OCTOBRE 2015 LA RESERVE BIOLOGIQUE DE L’ESTEREL Participants : France, Françoise, François, Brigitte, Christian. A, Christian. T, Renée, Marie, Myriam, Thierry, Michèle, Gilles, Valérie, Guislaine, Ernest. Bienvenue à Valérie ! « Tous les chemins mènent à Rome ». Ce dicton pourrait parfaitement s’appliquer à notre club, car une fois de plus aujourd’hui, c’est encore par un itinéraire inédit que nous arpentons le massif de l’Estérel, pourtant maintes fois parcouru dans tous les sens. Ce n’était pas la rando prévue au programme, il fallait donc en trouver rapidement une autre la remplaçant « au pied levé ». Ce fut vite fait bien fait, grâce à l’esprit d’équipe et de solidarité qui carctérisent notre club. Alors, en préambule de mon compte-rendu, je remercie chaleureusement Eve- Lyne pour la « mise en scène » de cette rando, et Armelle, Félix, Patrick et Gilles, qui ont aidé à sa réalisation. Les décors il va sans dire, sont naturels, quant aux costumes… Ils sont de saison. Voila, les 3 coups sont frappés et le rideau s’ouvre sur les acteurs, impatients de jouer dans le magnifique espace rappelant le mythique Far-West. Les rôles sont distribués, les « Calamity Jane » et autre « Ma Dalton » se reconnaitront. Non ? Ah bon ! Michèle et Renée, si vous me lisez… Pardon ! Quant à moi, fidèle à ma modestie légendaire, je me contenterai de celui de Rantanplan ! Allez « boulégan», Lucky Luke est déjà parti au galop avec Joly Jumper. Ouais, ouais… Rantanplan quant à lui se gratte la tête, agite la queue et s’aplatit au sol en attendant que la « caravane »fasse demi-tour ! Mais bon, ce « faux-départ » est pardonnable, car avec ce changement d’heure, il y a de quoi être déboussolé : c’est bien beau 2 fois par an d’avancer ou de reculer nos pendules, (comment veux-tu ?) les nôtres, « biologiques », comme la Réserve, ne changent jamais d’heure, elles !!! Donc, après ce « tour de chauffe » inattendu, le « vrai » départ est donné à 9h45 du Col de BelleBarbe, sous un ciel voilé, et sous… La baguette de Gilles. Avec notre sentier se faufilant hardiment sur un terrain rocailleux, dans la flore méditerranéenne, nous mettons le cap au nord, avec à notre droite, nous toisant de sa haute stature le Pic du Cap Roux émergeant des brumes. Nous parvenons à 10h20 au Col Aubert, « récupérons » le GR51, « Balcon de la Côte d’Azur », le bien-nommé, marquons une pause, apportant une pierre à l’édifice de l’imposant cairn planté au milieu du carrefour. Nous faisant face plein nord, l’imposant massif des Suvières se dresse semblable à une gigantesque cathédrale de pierre. Nous poursuivons notre ascension vers le Col du Baladou que nous atteignons dix minutes plus tard. Le Pic de l’ours, paré de sa « fusée Ariane », s’élève fièrement, tout proche à vol d’oiseau. Nous repartons par la piste descendant au S/W vers le Col du Mistral. Notre colonne s’étire sur plusieurs dizaines de mètres, les uns caracolant en tête, les autres avançant d’un bon pas tout en discutant et en admirant le paysage, et enfin « l’Oiseau et l’Enfant » fermant la marche, Marie-Myriam, piaillant à tout-va ! Comme un enfant aux yeux de lumière… Mais qui chante le mieux ? Thierry, si tu me lis… Un quart d’heure après, nous laissons la piste et par un joli petit sentier grimpant en zigzagant dans le « biotope », nous franchissons de superbes passages dans les roches flamboyantes, caractéristiques du massif. Si notre sentier fait des zigzags, Christian .A, quant à lui, fait de nombreuses variantes à la recherche des champignons. Après le franchissement d’un collet, nous basculons à l’ouest, dans une descente ravinée et passablement glissante. Nous parvenons ainsi à 11h45, dans le ravin du Perthus que nous traversons à gué, et poursuivons par la piste au nord, qui nous « dépose » au Pont des Cantines, où nous posons pour Valérie, notre photographe du jour. Il est midi, nos « horloges biologiques » se manifestent, mais comme le menu n’est pas affiché aux Cantines, nous poursuivons. Laissant la piste, nous suivons un petit sentier montant en rive droite orographique, du « Gabre de Gourin », sans nous gourer pour autant ! A 12h30, nous nous installons le plus confortablement possible, sur des rochers, dans le lit (à sec) du torrent. Notre arrivée est saluée par les aboiements joyeux et sans doute affamés des chiens de battue enfermés dans leur cage, qui voudraient bien participer à notre festin. Voici venu le temps des desserts. Alors merci aux « cocottes » de Gilles… Pour plus de compréhension, se reporter à mon CR du samedi 17 octobre, au chocolat noisette de Christian. A, au chocolat suisse de Christian. T, au chocolat blanc de François et à l’incontournable « jaja » de Renée. J’ai une pensée pour le chocolat que Jean-Claude doit distribuer à ses 6 compagnons qu’il a emmenés à sa suite dans le Mercantour. Nous avons hâte de voir les (mille et une photos de Joël !). Nous levons le camp à 13h15, et continuant par notre sentier au bord du Gabre, passons à la hauteur d’un petit lac, d’où émergent de superbes nénuphars. Notre grimpette se poursuit jusqu’au Col des Suvières nous offrant une très belle vue sur le Mont Vinaigre « géant » du massif. Quelques pas sur la piste nous emmènent au GR51 que nous prenons. Le sentier en balcon nous offre des points de vue remarquables et vertigineux sur notre parcours effectué quelques instants plus tôt, se profilant en contrebas. Nous passons successivement aux Baisse de Mathieu (c’est quand que tu payes ta cotisation ?), de la Grosse Vache et de la Petite Vache (eh non, je ne vise personne), avant d’aboutir à 15h15 au Col du Perthus, parsemé de magnifiques bouquets d’Aster « la reine des fleurs ». A 15h30, nous retrouvons le Col du Baladou, 5 minutes après celui d’Aubert, et par un sentier parallèle à notre montée du matin, nous « dégringolons » jusqu’au parking où nous arrivons à 16h05, après 16k300, 5h15 de marche effective et 500M+, selon les indications de Brigitte. Merci à Gilles d’avoir mené cette rando dans le cadre somptueux du massif de l’Estérel.