Les Centres de proximité en santé mentale au plus près des

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Septembre 2012 - N°30
Les Centres de proximité
en santé mentale au plus
près des usagers
2 années d’existence pour
l’unité Thérapie familiale
Des séances de toucher bienêtre pour les professionnels
de l’hôpital
CENTRE
HOSPITALIER ESQUIROL
LIMOGES
1
Sommaire
Travaux .............................................................. 4
Actualités . .................................................. 5 - 16
a 2 années d’existence pour l’unité Thérapie familiale............ 5
a Ouverture des Centres de proximité en santé mentale ........ 6
a L’unité d’évaluation et d’orientation Morel . ......................... 7
a La création et l’alimentation de DMP se poursuivent ........... 7
a Retour sur la Semaine d’Information sur la Santé Mentale .. 8
a Portes ouvertes à la Maison des Usagers............................ 9
a Des cafés parents à la Maison des Adolescents . ................ 9
a L’EMESPA au coeur de la journée des EHPAD . ................ 10
a Du nouveau au Centre du patient âgé............................... 10
a Journée de réflexion en Pédopsychiatrie............................11
a Semaine Esthétique à l’Hôpital.. .........................................11
a 3 ème journée de prévention du risque routier.. ..................... 12
a Sortie thérapeutique à la Palmyre..................................... 12
a Formation Justice hôpital ................................................. 13
a Solidarité au CH Esquirol.. ................................................ 13
a Toucher bien-être à l’hôpital.. ............................................ 14
a L’école d’autrefois et la réminiscence pour
la journée mondiale Alzheimer.............................................. 15
a 2 ème anniversaire des balades culturelles .......................... 15
a Un appel au mécénat pour la Chapelle du CH Esquirol...... 16
International .................................................... 17
Qualité ............................................................ 18
Un mot sur . ...................................................... 19
2
Directeur de la Publication :
Antoine Pacheco.
Comité de Rédaction :
Marie-France Boisseuil,
Danièle Bourlot,
Franck Chalard,
Françoise Collin,
Philippe Faugeron,
Guylaine Froissart-Rambaut,
Francine Gourinel,
Sophie Graffeille,
Josette Guiche,
Anne-Marie Julia,
Soizic Laborie,
Dominique Lamazerolles,
Michel Martin,
Philippe Mauclair,
Antoine Meyer,
Olivier Pinault,
Richard Peix,
Joëlle Poumérouly,
Philippe Rougerie.
Photographies - Illustrations - Mise en page :
Antoine Meyer.
Antoine Pacheco,
Directeur
La Charte de la personne hospitalisée précise que « Les établissements de santé garantissent la
qualité de l’accueil, des traitements et des soins. »
Pour y parvenir et ainsi offrir une prise en charge à la hauteur des attentes de chacun, l’hôpital doit
s’inscrire dans une démarche globale basée sur le constat que pour prendre soin des patients,
l’hôpital doit également prendre soin de lui.
Au quotidien, il est donc nécessaire :
a d’adapter les locaux aux nouveaux besoins pour que chaque patient soit accueilli dans des structures adaptées.
a de développer l’offre de soin de l’hôpital
a que les professionnels confrontent leurs pratiques et échangent leurs compétences.
a de mettre en oeuvre des actions de prévention tant pour les usagers que pour les professionnels et de prendre soin
de ceux qui contribuent à la qualité des prises en charge à tous les niveaux.
a Ainsi, chaque année, des travaux sont programmés dans les unités et des projets se concrétisent afin d’améliorer les
conditions d’accueil et de prise en charge des patients.
Tel est le cas des aménagements et restructurations qui sont prévus à l’unité Michel Foucault et au Centre du patient âgé
par exemple ou du projet de construction d’un bâtiment spécifique destiné aux patients des unités Ballet Bas et Delay.
a Prendre soin, c’est aussi répondre aux besoins qui évoluent, partager l’expertise et répondre aux attentes des usagers
et des partenaires de l’hôpital. Dans ce sens l’hôpital a notamment créé l’unité d’évaluation et d’orientation Morel et ouvert
localement des Centres de proximité en santé mentale.
a Pour garantir la qualité des soins, les professionnels de l’hôpital doivent également confronter leurs pratiques, échanger
et se former. Des rencontres et des formations sont régulièrement organisées par l’hôpital dans ce sens.
Il s’agit par exemple de la journée de réflexion dédiée aux professionnels de la Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
ou de la formation Hôpital/Justice, qui s’inscrit dans le prolongement de la réforme des soins sans consentement.
a Prendre soin c’est aussi prévenir car,
a qu’il s’agisse d’une action ponctuelle comme la Semaine d’information sur la Santé Mentale ou la Journée Mondiale
Alzheimer,
a qu’il s’agisse d’actions récurrentes comme les cafés parents qui se tiennent à la maison des adolescents chaque
semaine ou les balades culturelles dédiées aux patients âgés de l’hôpital et des EHPAD de Limoges,
a ou qu’il s’agisse d’actions pour l’amélioration des conditions de travail des professionnels de l’hôpital comme le
programme d’amélioration de la qualité ou la mise en place de séances de toucher bien-être,
la prévention favorise le mieux être de chacun, rassure, apporte des réponses.
La vocation du CH Esquirol est bel et bien de prendre soin.
«Nous sommes tous les maillons d’une même chaîne ayant les mêmes objectifs et les mêmes motivations :
Assurer un service de qualité - Anticiper sur l’avenir
Perfectionner nos compétences - Travailler ensemble »
3
Construction, aménagement, extension
et restructuration à l’hôpital
De nouveaux projets architecturaux voient le jour à l’hôpital. D’autres projets vont permettre d’améliorer
le quotidien des professionnels et l’accueil des patients.
Construction à l’hôpital
Au Centre du patient âgé
Un nouveau bâtiment destiné à accueillir les unités Ballet
Bas et Delay va être construit à l’hôpital.
Le concours de maîtrise d’œuvre a été lancé pour cette
opération.
Les travaux devraient débuter en juillet 2013.
Les travaux d’aménagement des locaux destinés à accueillir
l’hôpital de jour Mistral (rebaptisé Ploton) et l’équipe mobile
d’évaluation et de suivi de la personne âgée ( EMESPA )
sont achevés depuis le 20 août 2012.
Ces travaux ont été réalisés dans une partie du 2ème étage
du Centre du patient âgé, avenue de Naugeat.
Aménagement et extension à Michel Foucault
Afin d’améliorer les conditions d’exercice et permettre le
développement des activités de l’unité Foucault, le bâtiment
sera réaménagé et agrandi.
L’équipe mobile s’est installé dans ces nouveaux locaux le
18 septembre. L’hôpital de jour Ploton quant à lui a rejoint le
Centre du patient âgé début octobre.
Pour cette opération, une consultation est en cours pour
l’attribution de la maîtrise d’œuvre.
A la cuisine, au magasin central
Des travaux d’extension, de restructuration et d’aménagement du bâtiment abritant la cuisine centrale, le restaurant
du personnel et le magasin général sont programmés.
Cette opération a pour objectifs de répondre aux exigences
sanitaires, d’améliorer la qualité des prestations internes et
externes et de regrouper au sein d’un même bâtiment la
cuisine, le magasin central, l’équipe transports et l’antenne
relais de la lingerie.
Le Centre du Patient Âgé - 12/14 avenue de Naugeat
Ces travaux permettront également la mise aux
normes en matière d’accessibilité.
4
Le Centre du patient âgé abrite désormais sur 2 étages
3 hôpitaux de jour (Feil, Ylieff, Ploton) et l’équipe mobile
d’évaluation et de suivi de la personne âgée du CH
Esquirol.
2 années d’existence
pour l’unité Thérapie familiale systémique
L’unité de « Thérapie familiale systémique » de l’hôpital vient de fêter sa deuxième année d’existence
en tant qu’unité de soin hospitalière à part entière.
Ces 2 années de recul permettent aujourd’hui de mesurer
le bénéfice de cette structuration et de faire le bilan d’une
fonctionnalité accrue.
Les familles sont aujourd’hui accueillies dans des locaux
repensés spécifiquement pour cette activité, avec par
exemple une isolation phonique adaptée qui permet
d’assurer la confidentialité de l’espace thérapeutique.
Une activité pérenne et identifiée
La création de cette structure permet surtout d’asseoir
la pérennité de l’activité par l’officialisation des fonctions
et des temps professionnels de l’équipe soignante et
médicale.
La demande de soins est depuis totalement honorée
dans de bonnes conditions. L’annulation de séances, pour
cause d’indisponibilité des professionnels retenus dans les
autres unités relevant de leur activité, n’a plus lieu d’être.
En complément de l’activité, l’ouverture d’une cinquième
demi-journée de séances en 2012 a permis de diminuer
le délai d’attente pour le premier rendez-vous (3 mois
auparavant - 1 mois aujourd’hui).
L’unité développe son activité
Pour le docteur David Fontanier, Responsable médical de
l’unité : « Aujourd’hui, l’unité Thérapie Familiale systémique
est clairement identifiable et reconnue.
Au-delà de son activité de soins, elle peut désormais
mettre à profit le temps de coordination qui lui revient pour
développer :
a le travail de réseau,
a une meilleure gestion de l’offre
et de la demande,
a l’accueil et l’information des usagers, des stagiaires,
a les relations et les échanges avec les
professionnels adressant les familles,
a un travail de réflexion et de partage de pratiques
avec les collègues systémiciens d’autres régions.
Au final, c’est un bilan positif pour une activité qui n’a cessé
de croître grâce au support institutionnel qu’est l’unité de
soins ».
5
Le 1er Centre de proximité en santé mentale
ouvert dans le bassin arédien
Le Centre Hospitalier Esquirol a inauguré mi-mars à Saint-Yrieix le premier Centre de proximité en
santé mentale du département.
La création d’une telle structure s’inscrit
pleinement dans la stratégie territoriale
de l’hôpital afin de promouvoir des
offres de soins de proximité.
Première structure du genre sur les
territoires couverts par l’hôpital, ce
Centre de proximité en santé mentale
réunit sur un même site :
a un centre médico-psychologique
proposant des consultations toute
la semaine,
a un accueil quotidien des patients,
usagers et professionnels par une
équipe pluridisciplinaire (Infirmier –
Psychologue – Assistante sociale)
Visite du Centre de proximité en santé mentale du bassin arédien par le docteur Elodie
Audebert-Mérilhou ( à droite ), Responsable médical de cette structure de proximité.
a un hôpital de jour dédié à la
psychiatrie – adultes.
Une offre de soins
complémentaire et efficiente
Antoine Pacheco, Directeur de l’hôpital
explique :
« Ce centre de proximité est le
prolongement du CH Esquirol sur un
bassin de population spécifique.
Articulé avec l’équipe ambulatoire
de proximité, il apporte une réponse
localement efficiente et contribue à
éviter des hospitalisations inutiles et
les non-réponses dont on connaît les
conséquences.
Il favorise également la création de
liens avec les aidants, les médecins de
familles, les partenaires.»
Le Centre de proximité Van Gogh à Limoges
10 rue du petit tour à Limoges, le Centre de proximité en santé mentale Van Gogh a lui aussi ouvert ses
portes. Il regroupe sur un même site 1 Centre Médico Psychologique et 3 hôpitaux de jour.
Comme à Saint-Yrieix, le Centre de proximité Van Gogh abrite à Limoges
un Centre Médico Psychologique ( accueil des usagers - consultations ) au
rez-de-chaussée et dans les étages 3 hôpitaux de jour de 30 places chacun,
fruit du regroupement des structures disséminées sur l’agglomération.
Au 1er étage, l’hôpital de jour Jean Jouppe accueille des patients
présentants des troubles psychotiques.
Au second, l’hôpital de jour Yves Ranty accueille des patients
présentant des troubles de l’humeur et des troubles
anxieux.
Et au 3ème étage, l’hôpital de jour Jean Dussartre est dédié
6
aux patients présentant des troubles psychotiques ayant
entrainé un déficit social moyen.
L’unité d’évaluation et d’orientation Morel
a trouvé sa place à l’hôpital
L’unité d’Evaluation et d’Orientation Morel a ouvert ses portes à l’hôpital en début d’année.
Elle répond aux attentes des professionnels libéraux et partenaires ainsi que des familles qui avaient
besoin d’une prise en charge rapide et adaptée de leurs patients ou de leurs proches.
Poser un diagnostic clair de la souffrance psychique d’un patient nécessite
des compétences particulières et de prendre le temps de décrypter et
d’évaluer les stigmates de la maladie.
Tel est le rôle de l’unité Morel.
Pour le Docteur Guillaume Verger, Responsable de la filière troubles de
l’humeur - troubles anxieux du Pôle de Territoire dont dépend l’unité :
« les patients sont adressés par les professionnels de santé libéraux ou
institutionnels pour une évaluation.
Ils sont pour la plupart admis en situation de crise, nécessitant une prise
en charge rapide et adaptée. Notre rôle est alors de les accueillir dans les
plus brefs délais, car nos partenaires ne savent pas toujours comment
réagir et poser un diagnostic clair face à la souffrance psychique d’un
patient.
L’unité d’évaluation et d’orientation Morel
accueille les patients du lundi au vendredi
en hospitalisation de semaine
Après leur admission dans l’unité, l’équipe soignante et médicale procède
à une évaluation et pose un diagnostic afin de les orienter rapidement vers l’offre de soins la mieux adaptée à leur besoin
( hospitalisation, retour à domicile, suivi ambulatoire ou en partenariat avec le médecin traitant, etc…). »
La création et l’alimentation de DMP se poursuivent
A ce jour, l’établissement a créé plus de 1000 Dossiers médicaux personnels ( DMP ).
A la fin du mois de juillet, le nombre de DMP créés à l’hôpital était nettement
supérieur à celui des 4 autres établissements psychiatriques engagés dans
le projet, mais néanmoins inférieur à l’objectif national. Mais là n’est pas la
question!
Certes le DMP rencontre des difficultés spécifiques au champ de la santé mentale
mais il est aussi un outil qui s’inscrit dans le respect des droits du patient, avec la
volonté de mettre en place avec eux une véritable alliance thérapeutique, de leur
permettre d’être pleinement acteur de leur prise en charge.
Il ne s’agit pas de nier que des difficultés propres au champ de la santé mentale peuvent surgir. Mais la question du DMP
n’est pas celle « des pour » et « des contre ». Les questions que les professionnels de santé sont invités à se poser sont :
Quels sont les bénéfices du DMP pour les patients? Quels sont les risques? Car c’est dans cette approche objectivée
qu’apparait l’intérêt du DMP pour les patients.
D’autres acteurs de la région s’engagent
Le DMP est aussi un moyen de permettre le partage d’informations.
Certes les professionels de santé qui doivent trouver là une motivation très concrète restent pour l’instant sur leur
faim.
Mais aujourd’hui les choses bougent : le projet se développe aux niveaux national et régional. 100 médecins
généralistes, plusieurs médecins spécialistes et d’autres professionnels de santé, sollicités par le GCS
EPSILIM, se sont eux aussi positionnés pour participer au déploiement du DMP en région. 19 régions dont
le Limousin sont investies dans un projet régional. Plusieurs établissements publics et privés limousins se
sont engagés. Un stand d’information, sur lequel les patients peuvent ouvrir leur DMP, est en place depuis
le 17 septembre au CHU. Les représentants des usagers sont aussi partie prenante.
7
Retour sur la Semaine d’Information
sur la Santé Mentale 2012
La 23éme Semaine d’information sur la Santé Mentale s’intéressait cette année à la thématique « Culture, société et santé mentale ».
Ces dernières décennies, la société française s’est enrichie d’une diversité de nationalités, d’origines,
de traditions et de cultures. Pour les professionnels du CH Esquirol, les soins en santé mentale ne
peuvent en aucun cas faire abstraction des origines sociales et culturelles des patients.
Regard sur la symptomatologie
de la souffrance psychique des
patients
Pour le Docteur Philippe
Nubukpo, Chef du Pôle
d’Addictologie en Limousin
de l’hôpital, qui a conduit
de nombreuses études sur
cette thématique : « tous les
êtres humains peuvent souffrir
des mêmes maladies mentales, où
qu’ils se trouvent sur la Terre.
Néanmoins, leur expression sera plus
ou moins colorée selon les cultures et
les sociétés dans lesquelles elles se
manifestent.
Il est donc indispensable de lier l’interprétation des symptômes du patient
avec sa culture et ses repères.
En plus, chaque culture porte un regard
différent sur les maladies mentales et
sur la manifestation des symptômes.
Aujourd’hui,
dans
les
sociétés
industrialisées, les maladies mentales
sont de mieux en mieux identifiées et
soignées.
C’est notre culture du soin! »
Les filtres de la culture
dans la pratique des soins
Le Professeur Jean-Pierre
Clément, Professeur des
Universités et Chef du Pôle
Universitaire de Psychiatrie
de l’Adulte et de la Personne
Âgée, ajoute :
« Dans
nos
pratiques
quotidiennes, la culture est noyée dans
plusieurs filtres qui se dressent face au
bon diagnostic.
a Le premier filtre est la personne
elle-même, qui, en fonction de sa
culture et de ses croyances, ne
ressentira pas et ne manifestera pas
sa souffrance de la même façon.
a Le second filtre est l’entourage,
qui cherchera à réagir et soutenir
la personne ou au contraire à la
rejeter.
a Le dernier filtre avant l’accès aux
soins est le médecin qui doit poser
un diagnostic.
Il doit savoir décrypter la souffrance
de son patient en prenant en compte
l’expression des symptômes dans
un contexte culturel et sociétal. »
Du lien et des divergences
Pour le Docteur Danièle
Bourlot, Présidente de la
CME :
« Les professionnels de
la psychiatrie ont toujours
œuvré pour intervenir dans
la cité, au plus près des populations,
dans leur environnement.
La psychiatrie relève du champ de la
médecine ; la culture des Hommes et le
regard que l’on porte sur notre société
relèvent des sciences humaines.
Mais il n’est plus possible aujourd’hui
de tracer une frontière opaque entre
ces disciplines.
Dans notre pratique quotidienne, il
est primordial de prendre en compte
l’environnement culturel d’un patient
pour poser un diagnostic qui ait un
sens.
Mais il est également nécessaire d’être
prudent et vigilant car le foisonnement
de valeurs, de croyances, de références
et de traditions ne doit pas nous inciter
à stigmatiser la souffrance psychique
de tel ou tel individu, parce que sa
culture diffère de la nôtre.
A l’hôpital, nos pratiques de soins ont
évolué pour intégrer la culture aux choix
thérapeutiques que nous faisons. »
8
Une journée portes ouvertes
à la Maison des Usagers
A l’occasion de la 23ème Semaine d’Information sur la Santé Mentale, une journée portes ouvertes était
organisée à la Maison des Usagers de l’hôpital.
Proposée pour la 2ème année consécutive,
cette journée a permis de rappeler le rôle de
la Maison des Usagers :
a permettre aux patients et à leurs
proches de discuter en toute simplicité de
la maladie, de leur souffrance, des aides
auxquelles ils peuvent prétendre, de leurs
droits, ou simplement de recevoir des
conseils qui pourront les aider à faire face,
à comprendre pourquoi.
A la Maison des Usagers, des permanences
sont organisées chaque jour par des bénévoles
d’associations d’usagers (UNAFAM – AFTC –
Vie libre – Alcoolique Anonyme 87, etc…).
Ils se tiennent à la disposition des patients et
de leurs proches pour les écouter, les soutenir
et partager leur expérience.
Les bénévoles des associations d’usagers et les professionnels de l’hôpital
se tiennent à la disposition des patients et de leurs proches
En complément, les avocats du Barreau de Limoges sont
présents chaque mardi après-midi.
Cette permanence, qui s’inscrit fondamentalement dans une
dimension de citoyenneté, permet aux patients et/ou aux
familles qui le souhaitent de venir gratuitement poser leurs
questions et obtenir des conseils qui favoriseront l’exercice
de leurs droits.
La Maison des Usagers est un espace de parole et de liberté
ouvert à tous.
Elle est située entre les pavillons Dide et De Nerval, à
proximité de la cafétéria - téléphone : 05 55 43 10 35
Des cafés parents à la Maison des Adolescents
Tous les samedi matin de 11h à 12 h, la Maison des Adolescents ouvre ses portes aux parents.
Intitulés « cafés parents », ces moments de rencontre permettent de
dialoguer et d’échanger en toute simplicité, sans formalisme, autour
d’un café sur des préoccupations parentales liées à l’adolescence.
Un samedi par mois, les rencontres s’organisent autour d’un thème
spécifique. Comme au mois de septembre, les cafés parents traiteront
de l’autorité parentale le 27 octobre et le 24 novembre.
Tous les parents et autres membres de la famille peuvent venir
confronter leurs expériences et leurs points de vue, exprimer leurs
angoisses et leurs joies et surtout poser des questions et en débattre.
Un site internet relooké
Toutes les thématiques des cafés parents sont annoncées
sur le site internet de la maison des adolescents, tout
juste relooké :
www.mda87.fr
9
L’équipe mobile d’évaluation et de suivi
de la personne âgée au coeur de la journée des EHPAD
Fin mars, les professionnels des EHPAD du département et les partenaires de l’hôpital étaient invités
à une présentation de l’équipe mobile d’évaluation et de suivi de la personne âgée qui a étendu son
champ d’intervention.
Créée pour intervenir au domicile des
personnes âgées pour aider le médecin
traitant à poser un diagnostic clair de
la souffrance psychique du patient,
l’équipe mobile d’évaluation et de
suivi de la personne âgée (EMESPA)
intervient désormais dans les EHPAD
de la Haute-Vienne.
L’EMESPA, qui intervient déjà dans près
de 90% des EHPAD du département,
propose :
a des soins aux résidants (entretiens
infirmiers ou soins en lien avec les
équipes soignantes des EHPAD),
a une évaluation en réponse à une
problématique relevant du champ de
compétence de la psychiatrie de la
personne âgée,
a un suivi infirmier en aval d’une
prise en soin au CH Esquirol.
L’EMESPA met aussi à disposition
des professionnels de santé, acteurs
du quotidien, son savoir-faire et son
expertise psychiatrique.
En complément, le docteur Maurice Pareaud, Responsable médical de la filière
hospitalisation du pôle, a pu expliquer que : « 20 à 25% des patients hospitalisés au
Centre de psychiatrie de la personne âgée résident en EHPAD et que près d’un quart
des patients sont orientés vers ces institutions après l’hospitalisation ».
En terme d’activité, plus de 800
interventions en EHPAD ont eu lieu en
6 mois.
La majorité des résidants ont bénéficié
d’un suivi ambulatoire et 5% des
personnes âgées rencontrées ont été
hospitalisées au CH Esquirol. »
Du nouveau au Centre du patient âgé
L’hôpital de jour Mistral rejoint le Centre du patient âgé.
Dans le cadre de l’organisation des soins du Pôle universitaire de psychiatrie de l’adulte et
de la personne âgée, l’hôpital de jour Mistral rejoint le Centre du patient âgé, créant ainsi
une structure dédiée à la psychiatrie de la personne âgée
Le Centre du patient âgé abrite donc aujourd’hui :
a au 1er étage les hôpitaux de jour Feil et Ylieff.
a au 2ème, l’hôpital de jour Mistral, rebaptisé Ploton, et l’équipe mobile d’évaluation et de
suivi de la personne âgée.
10
Le Docteur François Viéban, responsable médical de la filière dont dépend le centre,
explique : « ce centre d’expertise propose aujourd’hui des hospitalisations de jour en amont
ou en aval d’une hospitalisation, voire comme une alternative à l’hospitalisation complète.
En complément et pour proposer une prise en charge coordonnée, l’EMESPA intervient à
domicile et dans les EHPAD pour prévenir la souffrance psychique des personnes âgées et
pour accompagner les professionnels partenaires. »
Journée de réflexion en Pédopsychiatrie
La 5ème journée villa Bellevue était organisée à l’hôpital en mars sur la thématique : « L’hospitalisation
en Pédopsychiatrie, entre protection et soins ».
Le Dr Arnaud Crochette, Praticien Hospitalier, Président de la CME de l’hôpital Saint-Jean de Dieu à
Dinan était le fil rouge de cette journée.
Journée de rencontre et de débats, la 5ème édition de ce
rendez-vous des professionnels de la psychiatrie de l’enfant
et de l’adolescent a permis d’aborder dans sa globalité la
pratique du soin, autour de questions comme :
a Comment soigner et protéger les enfants et les
adolescents en souffrance psychique ?
a Comment soigner dans les unités d’hospitalisations
pédopsychiatriques lorsque l’indication médicale n’entre
pas dans le cadre du projet de soins ?
a Comment adapter des outils et systèmes de soins à
une prise en charge de plus en plus complexe et qui
exige la mise en œuvre de partenariats de plus en plus
forts entre tous les acteurs ?
Une journée riche, qui a mis en lumière un glissement de la
fonction de soins à l’hôpital.
Comme le souligne le Docteur Jean-François Roche,
Chef du Pôle Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de
l’Adolescent : « il est de plus en plus demandé d’utiliser les
unités d’hospitalisation à des fins de protection.
Nous nous heurtons donc à la nécessité de l’utilisation d’une
structure pensée dans une fonction de soins, c’est-à-dire
fondée sur une analyse psychopathologique, qui va être
utilisée dans une fonction de contenance symptomatique
vis-à-vis de conduites potentiellement dangereuses. »
La présentation de 2 observations cliniques par l’équipe
adolescent du CHRU de Strasbourg et par l’équipe de la
Villa Bellevue ont permis une discussion approfondie.
La journée s’est terminée par une table ronde associant des
magistrats, des responsables de structures de placement,
des représentants de la Protection Judiciaire de la Jeunesse
( PJJ ) et de la médecine scolaire.
Tout au long de la journée, les professionnels présents ont
donc pu débattre de ces questions autour de situations
cliniques, en gardant toujours à l’esprit la nécessité de
rechercher des axes de travail malgré la contrainte d’une
hospitalisation parfois inadaptée.
Semaine esthétique à l’hôpital
Pour la deuxième année consécutive, les enfants et adolescents hospitalisés à la villa Bellevue ont pu
participer à une « semaine esthétique » en mars dernier.
Organisée par le service culturel de l’hôpital en partenariat avec le Lions
Club Renaissance de Limoges, cette semaine esthétique était encadrée
par une infirmière et une monitrice éducatrice.
Chaque jour, des coiffeurs et des esthéticiennes professionnels sont
venus proposer un moment de détente aux jeunes patients de l’unité
d’hospitalisation pour enfants et adolescents du CH Esquirol, la Villa
Bellevue.
Et même si certains hésitaient parfois à franchir le pas, la quasi totalité des
patients aura quand même pu disposer d’un moment pour se ressourcer
et profiter de cet instant.
11
3ème journée de prévention du risque routier
Après le succès des 2 éditions précédentes en 2010 et 2011, cette 3ème édition de la journée de
prévention du risque routier a attiré plus de 200 visiteurs.
Lorsque l’on estime :
a qu’une alcoolémie positive est présente dans les
accidents causant plus de 30% des tués sur la route,
a que le défaut de ceinture est un facteur présent pour
22 % des tués en voiture,
a et que conduire après avoir consommé du cannabis
multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident
mortel, avec un risque multiplié par 15 en cas de
consommation conjointe de cannabis et d’alcool,
cette journée de prévention apparaît nécessaire.
Au cours de la journée, chaque
participant a pu se poser des
questions sur ses habitudes,
grâce au stand des infirmiers de
prévention du Pôle d’addictologie
de l’hôpital notamment ou de la
MAIF.
Cette journée de sensibilisation
a également permis de soumettre
son véhicule à quelques points de
contrôle indispensables avant de
prendre la route des vacances.
Cette action, qui concilie
prévention et sensibilisation,
s’intègre dans la politique
de gestion des risques de
l’établissement.
Elle était également l’occasion de se mettre en
situation grâce à un parcours
alcoolémie et un simulateur
de conduite pour favoriser
une prise de conscience
chez les conducteurs.
Un parcours alcoolémie pour prendre conscience des risques
Prévention et sensibilisation
Un deuxième volet dédié au personnel utilisant les véhicules
de l’établissement était également organisé à l’hôpital fin
septembre, autour de thématiques comme les grandes
étapes de la sécurité routière des années 1970 à nos jours,
l’évolution de l’accidentalité routière en Haute-Vienne et les
principales causes d’accident, ou l’utilisation du téléphone
portable au volant.
La vérification de la pression des pneus fait partie des points de contrôle indispensables avant de prendre la route
Sortie thérapeutique à la Palmyre
Dans le cadre d’une sortie thérapeutique et culturelle, des patients du
service de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie de l’hôpital
ont passé une journée à Royan. Au programme, une visite du Phare de la
Coubre et du Zoo de la Palmyre
Au-delà du dépaysement, cette sortie, qui s’inscrit dans le projet de soin individualisé de
chaque patient était l’occasion de se confronter aux réalités du quotidien.
L’équipe soignante explique :
« Pour préparer cette sortie nous avons au préalable mis en place des ateliers pour
travailler l’ensemble des habiletés sociales, comme le budget, l’hygiène alimentaire, la
temporalité, le comportement au sein d’un groupe, le respect des règles, sans
oublier la notion de plaisir et de partage.
12
Ce type de sortie nous permet d’évaluer les aptitudes des patients dans un
contexte extérieur à l’hôpital et d’adapter au cas par cas le projet de soin
en fonction des observations. »
La formation Justice Hôpital
En juin, une journée de formation était organisée à l’hôpital pour permettre aux professionnels de la
Santé et à ceux de la Justice de se rencontrer, de dialoguer, de partager leurs expériences et surtout
d’apprendre à mieux se connaître pour mieux travailler ensemble.
Axée sur la loi du 5 juillet 2011, relative aux soins sans
consentement, cette journée de formation était très
attendue.
Devant un auditoire de près de 200 personnes, les
professionnels du CH Esquirol ont tout d’abord présenté
les principales pathologies psychiatriques, les conduites
addictives, puis les aspects thérapeutiques et éthiques d’une
prise en charge en
santé mentale.
Echanges et partage
Tout au long de la journée, de nombreux échanges ont permis
à tous les professionnels présents de mieux comprendre
leur univers respectif, avec un dénominateur commun : la
nécessité de soigner les patients tout en veillant à garantir
leurs droits.
Intervention du
Docteur David Fontanier,
Psychiatre du Pôle de
Territoire du CH Esquirol
L’après-midi était plus particulièrement destiné au
fonctionnement de la Justice et à la loi proprement dite avec
des interventions des professionnels de la Justice (Président
du Tribunal de Grande Instance – Juge des Libertés et de la
Détention – etc…).
Didier de Sequeira,
Président du Tribunal de Grande Instance
Cette journée, qui était une grande première à l’hôpital, laisse
entrevoir de nouvelles formations, sur d’autres thématiques,
ouvertes aux professionnels de terrain (médecin traitants –
avocats, etc…), mais aussi aux usagers.
Solidarité au CH Esquirol
Une grande journée de solidarité était organisée à l’hôpital au profit de l’association SOS Bébés 87, du
Secours Populaire et du Médico Lions. Programmée dans le cadre des actions que le CH Esquirol met
en place en terme de développement durable, cette manifestation était organisée pour la 2ème fois.
Quand le développement durable est mis au profit de
l’entraide, tout le monde est gagnant !
Dès 10 heures, les professionnels de l’hôpital se sont
succédés pour apporter des vêtements, des jouets,
des livres, des cd et des dvd pour les petits et les plus
grands, mais aussi du petit matériel pour les bébés et des
lunettes qui ont été envoyées aux pays en voie de
développement par le médico-lions.
Au total, ce sont plus d’une tonne de dons qui
ont été récoltés cette année dans le cadre
de cette journée de solidarité.
13
Toucher bien-être à l’hôpital
Mercredi 12 septembre, une journée découverte « toucher bien-être » était organisée à l’hôpital par la
Division des soins.
Ouvert à tous les professionnels de l’établissement, le toucher bien-être permet de lutter contre le
stress et l’épuisement professionnel.
Proposées dans le cadre du contrat local d’amélioration
des conditions de travail (CLACT - novembre 2010) et de
la prévention des risques psycho-sociaux, les séances de
toucher bien-être s’adressent à l’ensemble du personnel
(médical et paramédical, administratif, technique, logistique,
etc...). Elles sont destinées à lutter contre le stress et
l’épuisement des équipes.
Francine Gourinel, Directrice des soins à l’initiative de ce
projet, explique :
« tout le monde peut venir chaque jeudi dans les locaux
de la Division des soins pour bénéficier pendant quelques
minutes d’un moment propice à la détente.
Concrètement, le toucher bien-être se pratique habillé,
confortablement installé sur une chaise ergonomique.
Le toucher bien-être a déjà été pratiqué à l’occasion
d’opérations inédites, sur les autoroutes, dans le métro, les
aéroports, ou à la Chambre des Députés.
Une séance type consiste en une série de manœuvres de
détente appliquées pour l’essentiel sur la nuque, le dos, la
tête, mais aussi éventuellement aux mains.
Et parce que favoriser le bien-être au travail a toujours un
effet retentissant sur la qualité des soins et sur la prévention
des risques, nous voulons offrir la possibilité aux personnels
de souffler et de se ressourcer.
La finalité est de leur permettre de prendre quelques minutes
pour ensuite retourner travailler apaisés et pleins d’énergie.
Au total, 13 professionnels de l’hôpital ont été
formés à la technique du toucher bien-être.
Ils étaient quasiment tous présents le
12 septembre pour expliquer ce qu’est le
toucher bien-être, comment se déroulent les
séances et proposer à tous les participants de
venir essayer cette technique pour s’en
faire une idée. »
14
Les professionnels de l’hôpital ont
pu découvrir le toucher bien-être à
l’occasion d’une journée thématique
L’école d’autrefois et la réminiscence
pour la journée mondiale Alzheimer
Comme chaque année, la journée mondiale de prévention de la maladie d’Alzheimer était organisée
le 21 septembre.
A cette occasion, une exposition sur l’école d’autrefois était
proposée aux patients âgés de l’hôpital et aux résidants des
EHPAD de Limoges.
L’école dont ils se souviennent encore…
L’école d’autrefois, c’est un tableau noir, un porte-plume et
un encrier, des cartes de géographie accrochées au mur, un
pupitre et des souvenirs!
Se souvenir et renouer le dialogue
Encadrées par l’équipe soignante, les personnes âgées de
l’hôpital ont pu durant une semaine visiter et s’approprier
l’exposition dans le cadre d’activités de réminiscence.
Ils ont ainsi pu se souvenir, partager un moment de convivialité
et renouer avec le monde autour d’objets qui leur semblaient
familiers.
Organisée grâce au soutien de l’Agence Régionale de Santé
du Limousin, cette exposition a rencontré un franc succès.
2éme anniversaire des balades culturelles
Organisées par le service culturel de l’hôpital pour les patients de l’hôpital atteints de la maladie
d’Alzheimer ou de pathologies apparentées et les résidants des EHPAD de Limoges, les balades
culturelles fêtent leur 2ème anniversaire.
Elles sont allées au théâtre découvrir l’univers de la scène, à
la rencontre de la lutherie imaginée de Philippe Destrem, mais
aussi écouter des chants Eolithiques à la Fondation Laborie ou
redécouvrir l’univers de Victor Hugo.
Les balades culturelles, qui fêtent leurs 2 années d’existence,
offrent un autre vecteur de soins aux équipes soignantes et
médicales.
Le docteur François Vieban, psychiatre auprès des personnes
âgées, explique : « La personne âgée est par définition fragile et
peu adaptative.
Lorsqu’elle est hospitalisée ou en maison de retraite, l’une de
nos missions est de favoriser le maintien de son autonomie.
Tout l’intérêt des balades culturelles réside dans le support
thérapeutique qu’elles offrent.
Chaque balade donne l’occasion aux patients et aux résidants de
sortir de leur cadre de vie ou de soins, d’être acteur d’un moment
qui va réveiller et solliciter leur attention et leur mémoire.
Les spectacles, la visite des théâtres ou les notes de musique favorisent chez les personnes âgées une
ré-acquisition du souvenir, propice à la préservation des acquis. »
Les EHPAD de la ville de Limoges sont invités à participer à chaque balade culturelle dans le cadre d’une
convention avec le Centre Communal d’Action Sociale.
15
Un appel au mécénat populaire
pour la chapelle de l’hôpital
Début juillet, l’hôpital a signé une convention de partenariat avec la Fondation du Patrimoine pour
lancer une campagne de mécénat populaire visant à restaurer la Chapelle de l’hôpital.
La chapelle du CH Esquirol a été
construite en 1864.
Ce lieu a su conjuguer à la fin du
19ème siècle le Culte et la Culture en
permettant au peintre Jean Baptiste
Gardel d’en décorer la voûte.
Sur cette fresque, le Christ est au
centre du triangle. Il est entouré des
malades représentant les aliénés.
Aujourd’hui, la Chapelle est désertée
pour des raisons de sécurité.
En partenariat avec la
Fondation du Patrimoine
En contractualisant avec la Fondation
du Patrimoine, l’hôpital fait appel au
Mécénat Populaire pour financer les
travaux qui doivent être effectués.
Chacun,
particulier,
entreprise,
association peut participer à ce projet de
restauration du patrimoine populaire.
Tous
les
renseignements
sont
consultables sur les sites internet du
CH Esquirol et de la Fondation du
Patrimoine.
Ne pouvant assumer cette dépense,
l’établissement a donc fait appel
au savoir-faire de la Fondation du
Patrimoine, qui a déjà accompagné
depuis 2004 près de 180 associations
et communes en Limousin.
Sa restauration est nécessaire afin de
sauvegarder le patrimoine que nous ont
légué les générations précédentes.
Bulletin de don téléchargeable sur :
www.ch-esquirol-limoges.fr
ou
www.fondation-patrimoine-limousin.com
Cette peinture traduit les différentes
images de la folie à la fin du XIX° siècle.
16
Signature de la convention de partenariat en juillet 2012
Vers le Maroc...
et le Sénégal
De nouveaux échanges avec le CHU Ibn Sina de
Rabat au Maroc en 2012 et 2013.
Le partenariat engagé avec le Sénégal en début
d’année s’intensifie.
Comme en 2011, l’établissement a obtenu une subvention
spécifique de la Direction Générale de l’Offre de Soins afin
de renforcer les programmes d’échanges et de formation
avec le CHU Ibn Sina.
Des compétences et du matériel
Des échanges autour des addictions
et de la filière Santé Justice.
En mars dernier, une convention de partenariat a permis
de poser les bases d’un programme d’échanges entre
l’hôpital et l’établissement de santé du grand M’Bour sur
des thématiques comme l’amélioration de la qualité et de la
sécurité des soins, le management et la gestion du service
des soins, le circuit du médicament, etc...
A cette occasion, un premier container de matériel avait été
envoyé au Sénégal.
Le Professeur Jallal Toufiq et les professionnels de l’unité
Michel Foucault
En juin, dans le prolongement de ce partenariat, l’hôpital
a signé une convention avec l’association Formation Santé
Partage dans le but d’améliorer encore la qualité des
échanges et des formations programmés entre le Limousin
et l’hôpital sénégalais.
Ce partenariat, qui repose sur la complémentarité des
compétences, permet aux médecins, chirurgiens, sagesfemmes, etc… de l’association de proposer des missions
de formation portant sur des thématiques telles que
l’obstétrique, la gynécologie, la pédiatrie, etc…
Un second container
Dans la continuité des échanges programmés autour de
l’Addictologie, le Docteur Véronique Rouyer, Psychiatre,
Françoise Collin, Cadre supérieur de santé, et Pascal
Nequier, infirmier du Pôle d’Addictologie en Limousin, étaient
au Maroc fin mai pour une mission portant sur la prise en
charge des addictions.
En juin, le Docteur Emile Roger Lombertie et le Docteur
Taoufik Fouli ont effectué une mission d’échanges autour de
la thématique Santé / Justice.
En octobre, ils recevront le Professeur Siham Belbachir,
psychiatre au CHU Ibn Sina, pour un stage de formation sur
cette même thématique.
Constitué de matériels de pointe (échographes,
électrocardiographes, extracteur d’oxygène, etc), de
matériels diversifiés (lits médicalisés, matériel à usage
unique, matériel informatique, etc…) et de matériels destinés
à la création d’un service d’urgence, un second de 56 M3
était envoyé début septembre à l’EPS du Grand M’Bour.
Le Professeur Jallal Toufiq, Chef de service du Pôle de
Psychiatrie de Rabat, sera en visite à l’hôpital en fin d’année
afin de finaliser le programme des actions engagées pour
2012 et 2013.
En octobre, l’hôpital accueillera Youssef El Hani, cadre
administratif, pour un stage d’observation au département
Qualité / Gestion des risques.
En complément, Anne-Claire Augereau, Qualiticienne,
et Anibal Almoster, Responsable financier de l’hôpital,
effectueront une mission à Rabat sur les mêmes
thématiques.
Le container, chargé à l’ESAT l’Envol fin août,
a quitté la France le 30 août pour arriver à
destination le 12 septembre.
17
Au-delà de la qualité des soins...
Lorsque l’on évoque la qualité au sein d’un établissement de santé, on pense avant tout à la qualité
associée aux soins.
Cette démarche est guidée au moyen d’une politique institutionnelle et d’un projet d’actions qui
privilégient une vision globale et interactive de l’ensemble des activités de l’hôpital.
Qu’est ce que la démarche qualité à l’hôpital?
A l’hôpital, le patient doit être bien soigné certes, mais il doit
également être accueilli, renseigné, dirigé, pris en charge de
la meilleure manière possible.
Déclinée dans un programme d’amélioration de la qualité et
de la sécurité des soins (PAQSS), la mise en œuvre de la
démarche qualité au CH Esquirol a pour objectif de veiller
à la qualité et à la sécurité des soins tout en améliorant les
prestations d’un point de vue organisationnel.
Ce programme d’amélioration de la qualité est réactualisé
régulièrement et de nouvelles actions d’amélioration sont
ajoutées en fonction des besoins (résultats des visites de
certification, d’audits, d’enquêtes de satisfaction auprès des
patients et des remarques des représentants des usagers).
Elle vient d’ailleurs d’engager un travail destiné à évaluer
la culture de la sécurité des soins des professionnels de
l’hôpital.
Les grands axes du programme d’amélioration
de la qualité sont :
Chaque action d’amélioration est menée par un ou des
professionnels identifiés, selon une méthodologie partagée
avec un échéancier réaliste d’actions à mettre en oeuvre.
Qui définit les orientations
d’amélioration de la qualité?
du
programme
Elles sont définies lors des réunions de la Commission de
Coordination des Vigilances et d’Amélioration de la Qualité
et de la Sécurité des Soins ( CCVAQSS ).
Le programme prend également en compte les contributions
de la Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et
Médico-Techniques ( CSIRMT ) et de la Commission des
Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise En
Charge ( CRUQPEC ), qui participent aussi à la réalisation
des actions déclinées dans le PAQSS.
La CRUQPEC a par exemple donné son avis sur la nouvelle
version du questionnaire de sortie, remis aux patients après
une hospitalisation.
La CSIRMT s’intéresse aux thématiques liées au rôle des
soignants comme la délivrance de l’information qu’il
convient de donner à chaque patient, précisant
en particulier le contenu et la forme de cette
information.
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Le programme d’amélioration de la qualité est
consultable sur le site intranet de l’hôpital
( rubrique informations - Qualité - Gestion des risques )
Naissances
05/01/2012
Maxence Eliott de Sandrine FABRE,
Infirmière DE
07/05/2012
Nolhan de Cyriel FARNIER, ASQ
et Frédéric FARNIER, AEQ
07/05/2012
Gabriel de Delphine MAISSANT,
08/01/2012
Assistante Socio Educ
conseillère éco,Fami,Sociale
et Julien MASSELIN, Infimier DE
26/05/2012
Rémi de Delphine CATILLON,
Infirmière DE
Joakim Diego de Céline MASSELIN,
14/01/2012
Gabriel d’Amélie BONNEL,
Assistante Socio Educ
21/01/2012
Baptiste de Renaud FAUCHER, AEQ
24/01/2012
Maelys d’Amelie PEYRATOUT,
Infirmière DE
25/01/2012
Lily de Perrine VILLOUTREIX,
Infirmière DE
22/01/2012
Inès de Marie MARCHAND, Infirmière DE
26/01/2012
Dimitri de Cyrille DESCHAMPS, ASHQ
02/02/2012
Clara de Lydia OTMANI,
Infirmière DE
07/02/2012
Julia de Benoit PY,
Infimier DE
et Karine RICARD,
Infirmière DE
08/02/2012
Nathan de Germaine PALADE,
Aide Soignante
12/02/2012
Judith de Coralie LAULIAC-MONBUREAU,
Assistant Spécialiste des Hôpitaux
31/05/2012
Erika de Fanny BALLANDRAS,
Infirmière DE
13/05/2012
Eliot de Loïc MOGNAT, Infimier DE
09/06/2012
Agathe de Gaêlle BOYER, Infirmière DE
12/06/2012
Jeanne de Guillaume CHANDON,
Praticien Hospitalier
17/06/2012
Oscar de Florence PARTHONNAUD,
Infirmière DE
01/07/2012
Adèle de Mathilde LEMEUNIER, Infirmière DE
Louis de Stanley BORDE,
Praticien Attaché,
02/07/2012
Flavio de Julia ROUGERIE, Infirmière DE
26/07/2012
16/06/2012
Nathalie CHARPANTIER, Aide
soignante, née Catinaud
30/06/2012
Mathieu ESPICIER, Aide soignant
et Jennifer ESPICIER, ASHQ,
née Pommier
30/06/2012
Marie FARRANDO, Infirmière DE,
née LENFANT
07/07/2012
Lény DARGENTOLLE, Infirmier DE
12/07/2012
Nathalie DARDEAU, Aide soignante,
16/07/2012
28/07/2012
31/07/2012
Awen NICAUD, Infirmier DE
26/07/2012
Lucas de Nelly ROUGIER,
Aide Soignante
04/08/2012
30/03/2012
Alhena de Vincent ALBERT, Informaticien
18/08/2012
Ethan d’Aurélia MARSAUDON,
Infirmière DE
09/04/2012
Nina d’Elodie FRAILE, Infirmière DE
Mariages - PACS
Interne de Spécialités
Estelle QUERON,
Infirmière DE, née Cathalifaud
Louisia de Céline GALVANI, Infirmière DE
et Elodie GALINON, Infirmière DE
30/04/2012
Coralie RICHER, Ergothérapeuthe
09/06/2012
Charlotte YEM, Infirmière DE, née Nadeau
17/08/2012
Salomé d’Elodie PAJOL, Psychologue
Jean-Baptiste de Matthieu PARNEIX,
02/06/2012
Ergothérapeuthe
08/03/2012
Roxane d’Arnaud LOMBERTIE, Infimier DE
11/04/2012
Alice de Stéphanie LAVAL, ASQ
Marie MOREAU, Infirmière DE
02/06/2012
Stéphane BESSE, Infirmier DE
et
Sabine BESSE, Infirmière DE, née Metayer
13/07/2012
Antonin d’Anne-Laure METZ,
26/02/2012
Ulysse de Pierre BRICMONT, Infimier DE
03/04/2012
Zoé d’Anne DESCORPS,
psychomotricienne
Aurélie BARET, Infirmière DE
02/06/2012
Sandra LEGER, Infirmière DE
06/08/2012
Hugo de Marie-Elise MOURIER,
Aide Soignante
04/04/2012
Amanda de Isabelle STRULOVICI,
Psychologue
14/05/2012
François ESCANDE, Adjoint des cadres
04/08/2012
Sophie MAZEAUD-LAURENT,
Conseillière Economique Sociale et Familiale
13/08/2012
Marie-Christine BOULE,
Psychomotricienne
25/08/2012
Aurore TRIMOUILLAS,
Infirmière DE, née Courcelaud
25/08/2012
05/01/2012
Anne-Lise MOURIER, Aide Soignante
05/01/2012
Anastasia VILLECHAISE, Infirmière DE
30/03/2012
Emmanuel LEURET, Informaticien
14/04/2012
Marie-Laure BOIRAT, Aide soignante,
née Pouyadoux
28/04/2012
Céline LASSELLE,
Assistante Socio-Educative, née Da Costa
Gaëlle ROULAND, Psychologue,
née Charrier
28/08/2012
Sharmily DEVJE, Infirmière DE
08/09/2012
Sylvie GODEY, AMP
20/09/2012
Franck MAURY,Aide
soignant
et Florence TEILLET,
Infirmière DE
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Le livret d’accueil du CH Esquirol qui vient d’être mis à jour et réédité.
Il est distribué à chaque patient lors de l’admission, disponible sur demande au bureau des admissions et téléchargeable
sur le site internet du CH Esquirol www.ch-esquirol-limoges.fr
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