la capoeira

Transcription

la capoeira
A.C.S.M.
L’association «Matissa» vous propose de découvrir un art martial afro-brésilien
LA CAPOEIRA
Compte rendu « CAPOEIRA » - Classe pilote : CM2A
Louis Massignon Site 1 - CASABLANCA
Décembre 2012
1- Intérêts de l’activité à l’école
La Capoeira est un art pluriel : lutte, jeu, musique, chant, expression corporelle...
Il s’agit pour les élèves « capoeiristes » de simuler un combat sans jamais se faire mal (on peut se
toucher mais on ne porte pas les coups, c’est un « jeu »).
La Capoeira est avant tout un sport collectif et non compétitif. Chaque élève doit adapter son niveau
pour faire « jouer » le partenaire (aller moins vite, laisser l’initiative).
Dans cette activité, les élèves peuvent s’investir selon leurs aspirations. En effet, certains chercheront la
virtuosité des techniques, d’autres privilégieront le côté danse, le côté défi/combat, l’aspect musical.
Bref, l’activité se prête à tous les élèves.
Ce simulacre de lutte est effectué dans un espace très codifié (la roda ou ronde) et est destiné à être vu
par les autres capoeiristes. Pour mettre en place la roda, la notion de groupe est indispensable. Les
rôles sont multiples (acteur - spectateur actif - chanteur…) et chacun met de sa personne afin que la
« roda » collective fonctionne correctement.
2- Objectifs et Compétences
A. Objectifs
- Coopérer ou s’opposer individuellement et collectivement
- Concevoir et réaliser des actions à visées expressive, artistique, esthétique
B. Compétences visées
a. Jeux de lutte
• A travers des simulacres d’attaque ou de défense : Gérer ses efforts, changer le
rythme de ses actions au cours du combat.
b. Danse
• Améliorer la qualité des mouvements (originalité, énergie…) et leurs facteurs
d’exécution (équilibre, coordination, gainage, dissociation…).
• Transposer les composantes d’espace (amplifier, restreindre), de rythme (suspendre,
accélérer…), de relation (faire avec, faire contre…) d’une situation donnée pour créer
un autre sens.
• Entrer en relation dynamique avec les autres danseurs pour développer son
mouvement.
• Enrichir la composition pour renforcer l’émotion produite
c. S’impliquer dans un projet collectif de création chorégraphique
d. Activités gymniques
• Se renverser, se déplacer : Se déplacer de différentes façons sur des appuis manuels.
3- Travail interdisciplinaire
A. Capoeira et enseignement du français (langage oral et rédaction)
Les élèves apprennent à narrer des faits réels, à décrire, à expliquer une démarche.
ü Compte-rendu de séances
ü BD
B. Capoeira et EPS (objectif majeur)
ü jeux d’opposition
ü activités gymniques.
ü cycle danse : Concevoir et réaliser des actions à visées expressive, artistique, esthétique
Construire à plusieurs une phrase dansée (chorégraphie de 5 éléments au moins) pour exprimer
corporellement des personnages, des images, des sentiments et pour communiquer des
émotions, sur des supports sonores divers.
C. Capoeira et éducation musicale
Ces pratiques vocales peuvent s’enrichir de jeux rythmiques sur des formules simples
joués sur des objets sonores appropriés. Grâce à des activités d’écoute, les élèves s’exercent à
comparer des œuvres musicales, découvrent la variété des genres et des styles selon les
époques et les cultures.
Dans le cadre de la roda, les élèves découvrent les instruments de musique, les rythmes en
tapant des mains et les chants. L’activité peut être rattachée à un cycle percussions.
D. Capoeira et arts visuels
Cet enseignement favorise l’expression et la création. Il conduit à l’acquisition de savoirs
et de techniques spécifiques et amène progressivement l’enfant à cerner la notion d’œuvre d’art et à
distinguer la valeur d’usage de la valeur esthétique des objets étudiés.
ü Réalisation d’une affiche pour présenter le spectacle
ü Création
- d’un film ou d’un montage photo (diaporama…)
-
de décors ou d’instruments.
E. Capoeira et culture humaniste
Connaître quelques éléments culturels d’un autre pays (le Brésil) Les Temps modernes : Le temps des Découvertes, la traite des Noirs et l’esclavage. On peut éventuellement approfondir le thème de l’esclavage en histoire/géographie. (cf. annexe)
F. Capoeira et TICE
Utiliser l’outil informatique
ü pour s’informer, se documenter, présenter un travail
ü pour communiquer
On peut proposer des recherches d’informations sur l’activité Capoeira ou pour répondre aux questions
d’un dossier ; puis créer un dossier illustré (BD, roman photo ou autre) avec traitement d’images pour
rendre compte de l’activité. L’ensemble de ces recherches et de ce travail permet la validation de
compétences relatives au B2i.
4- Démarche pédagogique du cycle
Choix pédagogique :
Selon ses choix didactiques et pédagogiques, l’enseignant peut chercher à orienter ses élèves vers une
Capoeira plus gymnique ou plus dansée. Cependant, il est aussi intéressant de laisser libre choix à
l’intervenant et surtout aux élèves de s’approprier la Capoeira afin d’en faire une activité à leur image.
Le cycle s’étale sur 7 séances de 1h30 (2 fois 45 min en demi-classe) avec un intervenant de
l’association Matissa pour encadrer. Pour la première et la dernière séance, il pourrait être accompagné
d’un ou de plusieurs assistants. L’école fournit un lecteur CD pour que l’activité se déroule sur la
musique apportée par l’intervenant.
Le plan d’une séance est relativement classique :
- L’échauffement s’oriente vers des jeux, des exercices gymniques, de renforcement musculaire,
d’assouplissements, etc.
- La séance se poursuit ensuite avec l’apprentissage de mouvements techniques plus ou moins
dirigés en groupe derrière ou face à l’intervenant, des situations d’entraînement à 2 (les élèves changent
de partenaires).
- La séance se clôture souvent par la roda durant laquelle les élèves occupent différents rôles (acteur/
spectateur actif: on joue - on chante en battant le rythme - on montre - on regarde).
Un exemple de progression :
Séance 1 Objectifs : Découverte activité, but,
Séance 2
terminologie, règles, rituels
Objectifs : Travail des déplacements
Aborder les coups de pied en sécurité
En classe : Présentation des intervenants puis de l’activité, de
son origine et de 2 instruments (Berimbau et Pandeiro).
Echauffement articulations, renforcement musculaire, assouplissements
Dans la cour :
Echauffement :
Echauffement articulations, renforcement musculaire, assouplissements
Echauffement :
Rappel de la ginga
1) Réaliser un pas dansé afin d’être en déplacement permanent, ce en
miroir par rapport au professeur en démonstration.
2) Idem mais pas forcément en miroir.
3) Déplacement : Reculer avec la ginga
Caddera
Position de base : flexion mains croisées devant la tête.
Ginga
1) Réaliser un pas dansé afin d’être en déplacement permanent, ce en
miroir par rapport au professeur en démonstration.
2) Etre bien stable, bras en position devant la tête ; pied et bras opposés
pour garder l’équilibre ; changer de bras après avoir bougé les pieds .
3) Exercices en comptant en portugais.
Roda (grande ronde de tous les élèves)
Explications des rituels : le jeu, le salut, l’énergie de la musique…
Les élèves tapent dans les mains « la palma » en 3 temps et
démonstration du jeu de Capoeira par les intervenants.
Martel
1) Réaliser un coup de pied en face de soi
2) Enchaînement :Martel - Caddera – Martel
3) Démonstration de quelques élèves face aux autres
Aborder le côté combat de la capoeira en roda
1) Explication en roda : l’intervenant donne un coup de pied, l’élève
esquive
2) Dans toute la cour, par 2 élèves : réaliser avec son partenaire un
enchaînement de coup de pied et esquive en coopération puis
changement des rôles
Essai des instruments de musique (Agogo et Atabaque)
Séance 3 Objectif : Utiliser différents coups de pied
Echauffement :
Séance 4 Objectif : Nouveaux coups de pied et
différentes esquives
Echauffement articulations, renforcement musculaire, assouplissements
Roda
Rappel de Ginga et Martel + explication des nouveaux mouvements :
Echauffement en 2 sous-groupes mixtes:
Echauffement articulations, renforcement musculaire, assouplissements
Ensuite, étirements – pompes – puis recherche d’équilibre en tournant
sur soi-même plusieurs fois puis position caddera
La roue comme une roue classique
Armada
le coup de pied Meia lua de frente en tournant la jambe
Queixada
Garçons mini combat avec l’ensemble des mouvements & esquives
Filles pas croisé puis demi-tour
Roda filles & garçons en intégrant chant Paranauè
1) Démonstration intervenants
2) Jeu 1 fille / 1 garçon ; les autres chantent (rôle : joueur //spectateur)
Roda avec Palma à 3 temps et Chant a, e, i, o, u
1) Démonstration intervenants
2) Jeu 1 intervenant / 1 élève avec ambiance D’autres classes peuvent
venir regarder
Séances 5 et 6 Objectifs : Découvrir de nouvelles
roues - Respecter les rituels de la roda - Créer un
enchaînement
Echauffement :
Séance 7 Objectif : Présenter une démonstration
pour montrer et regarder
Echauffement :
Jeu « les statues » avec ballon – course en relais - étirements
Roda
Un n° est attribué à chaque élève ; par 2 ils viennent au centre en restant
accroupis, tapent dans les mains et retournent à leur place en roue.
Echauffement articulations, renforcement musculaire, assouplissements
Roda pour expliquer objectif séance
Entraînement
Les roues présentation des 2 techniques ; y en a-t-il une autre ?
Recherche…
entrainement en sous-groupe des mouvements connus
Demander aux élèves de créer un enchaînement par 2 (par exemple
réaliser un enchaînement de 4 coups de pied et 4 esquives) avec des
mouvements différents sans oublier la ginga et le déplacement
Rituels de la roda ordre à respecter :
1) Berimbau 2) Pandeiro 3) Palma : taper dans les mains 4) les 2
joueurs se saluent accroupis 5) Chant → le jeu peut commencer
6) à la fin, les 2 joueurs se saluent debout
Représentation pour l’école en demi-cercle avec accompagnement
des instruments de musique
Rituels de la Roda voir séance 5 puis début du « jeu » :
1) Démonstration intervenants
2) Jeu élèves et intervenants
3) Jeu élèves / élèves selon leur enchaînement
6) à la fin, chant avec les autres élèves
Annexes Annexe 1 : Schéma des mouvements
CADEiRA GINGA ESQUIVE MARTEL MEIA LUA de FRENTE ARMADA QEIXADA ROUE Annexe
2
:
Historique
de
la
Capoeira
Contexte historique En 1500, les premiers colons portugais arrivent au Brésil. Leur première préoccupation est de
capturer la population locale pour la réduire à l’esclavage et s’en servir de main d’œuvre. Ce fut
un échec total car les aborigènes mourraient en captivité. La solution pour la couronne
portugaise est alors d’importer des travailleurs esclaves d’origine africaine.
Ces africains de diverses origines ont apporté leurs cultures dites « vivantes » non écrites mais
inscrites dans leurs corps, leur âme et leur cœur et transmises de génération en génération.
Différentes théories sur l’origine de la capoeira La nouveauté a pour origine la diversité Le temps passe et pendant leur captivité, chaque personne absorbe la culture des autres. Les enfants
naissent et grandissent dans cette ambiance de culture hétérogène de l’esclavage. C’est ainsi qu’un jour
quelque chose de nouveau surgit.
La capoeira est la synthèse et le mélange de divers types de luttes, de danses, de rituels et
d’instruments de musique venus de différentes régions d’Afrique. Cette synthèse a eu lieu sur le sol
brésilien, sous le régime de l’esclavage probablement à Salvador au XIX
ème
siècle.
Les manifestations culturelles à cette époque sont permises et même encouragées car pour les
décideurs, l’hétérogénéité des cultures est une soupape de sécurité qui reflète parfaitement le proverbe
« diviser pour mieux régner ».
Mais, en 1808, Napoléon Bonaparte envahit le Portugal obligeant le roi Dom Joao VI à s’exiler au Brésil
avec sa cour. Ces derniers s’affairent à détruire toute culture et à reconquérir les hommes.
Ainsi la capoeira et l’ensemble des formes expressives culturelles africaines, font l’objet d’une
répression et d’une persécution de la part des seigneurs blancs. Le point culminant de cette répression
est une loi ordonnant sa prohibition en 1890. Il existe plusieurs raisons à cette persécution:
La capoeira donnait aux africains et à leurs descendances la conscience de leur nationalité différente de
celle des seigneurs blancs
o
Elle donnait confiance en soi à chaque capoeiriste
o
Elle renforçait les liens à l’intérieur de petits groupes
o
Elle formait des lutteurs agiles, dangereux et insolents
o
Il arrivait que dans les jeux, les esclaves se meurtrissent, ce qui était économiquement
indésirable
La capoeira d’antan est très différente de celle d’aujourd’hui, elle ressemblait plus à une danse guerrière
qui de temps en temps finissait mal.
Le déguisement comme parade Une autre théorie parle d’ «une lutte qui s’est progressivement déguisée en danse pour échapper à la
persécution des contremaitres et des propriétaires de moulin ». Cette théorie semble peu probable car
les danses africaines ont, elles aussi été l’objet de répression donc déguiser la capoeira en danse
n’aurait pas eu de sens.
Un rite absorbé Une troisième théorie prétend que lors de l’ « enfundula », la période où les jeunes filles accèdent à la
condition de femmes, des guerriers du sud de l’Angola se livraient à une danse. Celui qui se distinguait
pouvait choisir une fiancée sans payer la dote à son père. Cette danse le « n’golo » serait la capoeira,
pratiquée en Afrique avant de venir au Brésil. Il n’y a pas de preuve mais certains pensent que le
« n’golo » était une de ces danses-luttes qui ont été absorbées par la capoeira primitive décrite dans les
années 1820.
Il existe encore d’autres théories mais dont aucune preuve n’a été donnée. Elles se basent sur la seule
foi de l’imagination de capoeiristes et de chercheurs qui mêlent des héros noirs cachés dans de vieilles
villes esclaves (les quilombos) dissimulés dans la jungle.
N’ayant pas de réelles certitudes sur l’apparition de la capoeira, il est pourtant clair qu’elle s’est
organisée avec le temps, grâce à un fabuleux mélange de genre et d’hommes.
Deux siècles d’histoire Au début du XIX
ème
siècle, les capoeiristes font partie de la turbulente faune de la rue.
Dès 1821, ils sont torturés et en 1824 la répression devient de plus en plus brutale. Pour les politiques,
la pratique de la capoeira est un réel danger pour le pouvoir en place.
En 1865, le Brésil entra en guerre contre le Paraguay parrainé par l’Angleterre. Les capoeiristes furent
alors enrôlés par l’armée en échange de leur future liberté.
En 1888, l’abolition de la monarchie et la proclamation de la république en 1889 créent deux groupes de
capoeiristes :
o
L’un lié aux monarchistes du parti conservateur avait pour emblème la couleur blanche. Il
suivait la tradition des esclaves africains et des Bahianais, ils s’étendaient sur la périphérie de
la ville.
o
L’autre lié aux républicains du parti libéral avait pour emblème la couleur rouge. Il suivait une
tradition locale créole qui absorba les immigrants portugais pauvres, ils contrôlaient le centre
de la ville.
A cette époque déjà, des chants accompagnaient les jeux de capoeira. Ces jeux ne s’effectuaient pas
encore en ronde et ils étaient bien différents des jeux actuels. L’apprentissage se faisait dans la rue et la
reconnaissance n’était due qu’à un certain prestige des joueurs.
Au début du XX
ème
siècle, la capoeira ressemble au jeu moderne avec des actions au sol et debout, des
acrobaties, et le bérimbau mène les rondes.
Vers 1930, la capoeira se légalise mais reste sous contrôle policier.
Deux maîtres deviennent les ancêtres de la capoeira moderne : Mestre Bimba et Mestre Pastinha.
Mestre Bimba fait reconnaitre la capoeira par les pouvoir publics. Il crée un nouveau style de jeu : la
capoeira régionale, dont il ouvre la 1ère académie à Salvador en 1932, on passe donc de l’observation à
l’apprentissage.
Mestre Pastinha crée lui la 1ère académie de capoeira angola, à Bahia car ailleurs c’est un style qui
s’était perdu lors de la persécution policière.
En 1953, le président brésilien affirme que « la capoeira est l’unique sport véritablement national ».
A partir des années 50, c’est le début de l’uniformisation et nationalisation de la capoeira.
Vers les années 70, la capoeira entre dans un processus d’adaptation à un monde en pleine évolution.
Elle fut alors assimilée, transformée et exposée à une commercialisation contagieuse. Les anciens
encore vivants cessent donc d’enseigner car ils sont en désaccord avec la société de consommation,
c’est alors une nouvelle génération qui prend les rênes.
Dans les années 90, il y a un retour aux fondements et aux traditions de la capoeira qui s’étaient
perdues avec la pratique d’une capoeira dite « sport ». C’est alors la revalorisation de l’angola par
rapport à la capoeira régionale. Elle redécouvre ses valeurs, sans perdre ce qu’elle a conquit depuis
1930 : sa technique et son statut.
Annexe
3
:
Fiche
élève
à
titre
d’exemple
Bilan CAPOEIRA
Prénom : …………………………………
Réponds à ces questions en faisant des phrases.
Question 1 : La Capoeira, qu’est ce que c’est ? Ta définition personnelle de l’activité :
____________________________________________________________________
Question 2 : Quelles sont les origines de la Capoeira ?
____________________________________________________________________
____________________________________________________________________
Question 3 : Quels sont les mots importants utilisés dans cette activité (au moins 3) ? C’est à dire
les choses que l’on ne pourrait pas enlever à la Capoeira.
____________________________________________________________________
Question 4 : Quels instruments sont utilisés en Capoeira ?
____________________________________________________________________
____________________________________________________________________
Question 5 : Parle de quelques techniques (2 ou 3) utilisées en Capoeira. Explique chaque technique.
____________________________________________________________________
____________________________________________________________________
____________________________________________________________________
Question 6 : Qu’est-ce qui t’as plu dans la Capoeira ? (au moins 2 idées dont tu as envie de parler).
____________________________________________________________________
____________________________________________________________________
____________________________________________________________________
Annexe 4 : Exemple de planche projet
roman-photo
Annexe
5
:
Présentation
de
l’association MATISSA
L’association Matissa est une association marocaine qui a été créée en 2006 à Rabat suite à une
demande forte des jeunes issus de milieux défavorisés de la Médina de Rabat et des Oudayas en faveur
d’activités extra scolaire. Matissa est un mot extrait d’un langage dénommé
« Amara » originaire
d’Ethiopie, et veut dire : comment ça va ? Matissa rappelle le mot métis et fait allusion à la diversité
culturelle et à la tolérance.
L’association Matissa est une association socioculturelle comptant actuellement plus de 70 membres
dont un professeur, trois assistants, trois membres du bureau, 15 jeunes de l’orphelinat d’Akkari ; et
plusieurs nationalités : marocaine, sénégalaise, congolaise, cap vert, belge, française, italienne.
.
Tous les assistants et membres du bureau sont bénévoles ; le tiers des membres bénéficie de la gratuité
et les deux tiers participent avec une cotisation très symbolique (en fonction de leurs moyens).
L’association Matissa dispense des cours artistiques tels que : La Capoeira- Le Maculele- La danse
africaine - La percussion à la Villa des Arts de Rabat et organise des activités culturelles telle que des
spectacles au profit d’orphelinats, écoles et organismes étatiques ou associations marocaines ou
internationales.
Chaque année, l’association organise une rencontre culturelle internationale en invitant des jeunes de
différents pays. Matissa a déjà participé à plusieurs festivals :
§
Festival de Dakhla
§
Festival de Meknès
§
Festival Mawazine
§
Aicha des Gazelles Essaouira
§
Villa des arts de Casablanca et Rabat
§
Festival Alegria de Chefchaouen.
Annexe 6 : Quelques sites :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Capoeira
http://www.capoeira-­‐nantes.fr/la-­‐musique-­‐dans-­‐la-­‐capoeira/les-­‐autres-­‐instruments-­‐de-­‐la-­‐bateria-­‐orchestre-­‐de-­‐
capoeira/ http://www.capoeira-­‐paris.org/berimbau.php
http://www.capoeira-­‐infos.org/histoire/index.html
capoeira.kourou.free.fr/Page/Histoire.htm
www.jedessine.com/c_17849/lecture
www.angola-ecap.org/spip.php?article85

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