ASSEMBLEE GENERALE DU CNOSF Rapport moral du Président

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ASSEMBLEE GENERALE DU CNOSF Rapport moral du Président
21 mai 2015 ASSEMBLEE GENERALE DU CNOSF Rapport moral du Président Denis MASSEGLIA Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans cet amphithéâtre Nelson PAILLOU pour cette assemblée générale, qui revêt un caractère particulier dans la mesure où elle est suivie par une autre assemblée générale qualifiée d’extraordinaire car consacrée à une proposition de changement de statuts de notre association. J’aimerais d’abord saluer les personnalités présentes qui nous font l’amitié d’être avec nous,…, et évidemment excuser celles qui n’ont pas pu répondre positivement à notre invitation. C’est le cas notamment de notre ministre Patrick KANNER, qui a succédé dans cette fonction à Najat VALLAUD‐BELKACEM, partie depuis à l’éducation nationale avec qui nous entretenons les meilleures relations partenariales. Notre secrétaire d’Etat Thierry BRAILLARD nous fait le plaisir de sa présence ce matin à nos côtés. Je les remercie tous deux pour les relations franches et loyales que nous avons pu tissées. Nous ne sommes pas toujours d’accord, et c’est normal, mais nous essayons toujours de trouver une solution de compromis aux questions posées. Nos échanges se font toujours dans la cordialité et la franchise et je souhaitais les en remercier publiquement. Tout à l’heure, nous nous rendrons à l’espace musée pour dévoiler une plaque en la mémoire de Florence, Camille et Alexis, tragiquement disparus le 9 mars dernier dans un accident d’hélicoptère en Argentine. Ce drame a bouleversé au‐delà des frontières et du monde sportif, les hommages rendus ont été à la hauteur des qualités humaines de ces champions hors norme. Nous pensons toujours à eux et à leurs familles. En leur honneur mais 1
aussi en celui des autres personnalités qui nous ont quittés cette année, notamment Robert PRINGARBE, ancien secrétaire général du CNOSF, Patrice DOMINGUEZ, ancien DTN du tennis, et des membres du CIO, Mario VASQUEZ RANA, du Mexique, ancien président de l’ACNO, Zenliang HE, de Chine, , Fidel Mendoza CARRASQUILA, de Cuba, et Peter TALLBERG, de Finlande, je vous demanderais quelques instants de recueillement. La vie doit reprendre ses droits et nos activités se poursuivre, toujours dans le même objectif d’être au service du sport et de ses pratiquants. J’aimerais néanmoins commencer ce rapport moral avec une pensée amicale et solidaire pour notre collègue James BLATEAU et pour tous ceux qui oeuvrent à la fédération française de gymnastique. Ils vont devoir faire face à l’après‐incendie du siège fédéral, je veux leur témoigner toute notre solidarité et leur dire que les locaux de la maison du sport français sont grand ouverts pour aider à suppléer s’il y a lieu. L’année qui vient de s’écouler aura été évidemment marquée par toute la phase préparatoire à la probable candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Vous comprendrez que je commence et aussi que je termine ce rapport moral par l’évoquer. Je rappelle toujours que lors de sa visite au Club France le 30 juillet 2012 le président François HOLLANDE avait invité le mouvement sportif à prendre ses responsabilités et à s’engager pleinement dans la perspective d’une candidature. Il n’a jamais été question de le faire au coup de cœur, c’eut été plus simple, il fallait que ce soit dans la logique d’un processus structuré et partagé. En lançant il y a un an une étude sur l’opportunité d’être candidat, le Comité Français du Sport international a ouvert une voie nouvelle qui a su rassembler et rassurer. Pas moins de 12 groupes de travail, près de 200 acteurs mobilisés, des études techniques et financières menées en parallèle pour en arriver à une première présentation ici même le 4 novembre et surtout un rendu final le 12 février dernier successivement à l’hôtel de ville de Paris, à celui de la région Ile de France et au ministère des sports. En répondant oui sans hésitation et de manière argumentée aux trois questions relatives à l’intérêt d’organiser, à la capacité de le faire et aux chances de succès, l’étude d’opportunité a fait la démonstration que nous pouvions être dans la dynamique d’une probable candidature responsable et innovante. Ces deux qualificatifs sont et seront d’autant plus importants qu’ils conjuguent d’ores et déjà le prochain dossier de candidature avec les objectifs de l’agenda 2020 voté à l’unanimité de ses membres par le CIO réuni en session extraordinaire à Monaco début décembre. Je crois essentiel de souligner l’exceptionnelle trace que va laisser ce congrès, dont tous les observateurs présents ont pu souligner tant la qualité 2
que l’apport déterminant du Président Thomas BACH. Le conseil de Paris a voté très largement le soutien à une éventuelle candidature, tout comme la région Ile de France. Une association de préfiguration au nom symbolique « d’ambition olympique et paralympique » a vu le jour le 15 avril dernier. Elle est présidée par Bernard LAPASSET, leader reconnu par le mouvement sportif. Le mouvement olympique y aura la majorité, c’est un signe très fort de la confiance qui est placée en nous. Avec le soutien des deux membres français du CIO, Guy DRUT et Tony ESTANGUET, avec la confiance des dirigeants du CNOSF et celle des autres parties prenantes, avec l’engagement des équipes qui ont œuvré et vont continuer à œuvrer pour la promotion de PARIS 2024, Bernard sait aussi que le chemin qui va nous conduire jusqu’à l’été 2017 ne sera pas un long fleuve tranquille mais que les bases sur lesquelles cette candidature est bâtie sont solides et larges. A nous, à nous tous, d’être dignes de la confiance qui nous est témoignée en laissant au mouvement sportif le soin d’assurer le leadership de la candidature. Je crois d’ailleurs qu’au‐delà de la responsabilité qui nous incombe, on se doit d’apprécier le consensus de l’ensemble des parties prenantes pour ce nouveau type de gouvernance, pas si évident que cela il y a quelque temps. Alors, bravo et merci infiniment à tous ceux qui ont travaillé passionnément, et en particulier aux équipes du CNOSF et du CFSI. Chacun comprendra qu’il soit impossible d’avoir à la fois un comité de candidature, un CNOSF et un CFSI. Ce dernier est donc voué à disparaître et le CNOSF à hériter de ses missions. Nous y sommes bien sûr préparés mais nous devons renouveler notre équipe car ceux qui la constituaient jusqu’ici vont désormais œuvrer au sein du futur comité de candidature. Nous avons donc recruté un nouveau directeur des relations internationales en la personne de Marc CHEVRIER, ancien responsable de la rubrique olympique au journal l’EQUIPE et allons veiller avec lui à la structuration de son département. La transition se faisant en douceur et coopération avec les acteurs du CFSI, tout devrait être en ordre de marche dans quelques semaines. S’il est facile de dire que les relations internationales ont été transférées depuis fin 2012 au mouvement sportif, il n’en demeure pas moins que la question des moyens demeure posée. Je voudrais attirer votre attention sur l’évolution des crédits du CNDS à l’égard du CNOSF. En 2011, le montant global destiné aux crédits de fonctionnement du CNOSF était de 5,16 M, il est de 4,5 en 2015, ceci pour bien comparer les mêmes chapitres, hors crédits relations internationales. Si l’on compare donc les deux années préolympiques 2011 et 2015, on est toujours pour la dotation liée au fonctionnement avec une diminution de 5,16 à 4,5 soit de 13%. Cela pose forcément une interrogation quant à l’adéquation entre moyens et 3
ambition et plus généralement sur l’optimisation des ressources globales tant humaines que matérielles. Parmi les recettes applicables pour optimiser la démarche générale figure la notion de mutualisation. Elle est essentielle mais elle ne peut être dans les faits que si son application crée du bénéfice pour tous ses acteurs. On agit ensemble, pas parce qu’on doit le faire mais parce qu’on veut le faire. C’est l’objet de la caisse de solidarité du CNOSF, créée à partir du changement de stratégie sur l’équipementier sportif et qui pour l’instant n’est alimentée que par les deux fédérations de football et d’athlétisme. J’espère que la proximité des Jeux et les qualifications à venir vont en inspirer d’autres, c’est fondamental à plus d’un titre que nous réussissions dans cette entreprise, ne serait‐ce que pour illustrer les valeurs qui nous animent. Bien sûr et notamment sur cet aspect de mutualisation, il faut de temps à autre inciter ou essayer pour espérer changer les habitudes et voir si effectivement le nouveau produit ou le nouveau système est plus performant. C’est pour cela qu’en matière de haut niveau, nous avons souhaité créer une plateforme unique basée à l’INSEP, et qui rassemblera tous les acteurs du haut niveau en un même lieu, chacun avec sa légitimité et ses attributions, mais aussi chacun avec le souci de mieux travailler avec l’autre. Ce projet, mené avec ténacité et conviction par Jean‐Luc ROUGE, répond à un vœu exprimé souvent par des fédérations et non des moindres, nous espérons tous que sa mise en œuvre permettra un meilleur échange et tirera vers le haut l’ensemble du sport français. Le dispositif mis en place s’inscrit aussi en cohérence avec ce qui a été mis en place en faveur des athlètes de haut niveau, notamment sous l’impulsion de Thierry BRAILLARD. Avec le rapport de Jean‐Pierre KARAQUILO sur le statut du sportif de haut niveau et les emplois conventionnés, l’athlète est au cœur des préoccupations de tous les acteurs. Merci à la commission des athlètes de haut niveau du CNOSF co‐présidée par Isabelle SEVERINO et Tony ESTANGUET qui a apporté une très forte contribution à ces réalisations. Avec maintenant une association des Olympiens structurée et présidée par Guy DRUT, nous allons continuer dans cette dynamique où les athlètes doivent s’emparer des sujets qui les concernent prioritairement. C’est ce fil conducteur qui a guidé notre réflexion et l’idée de cette plateforme unique basée à l’INSEP. Je veux souligner la volonté commune des différents acteurs d’aboutir suffisamment en amont des Jeux de RIO pour que les délégations olympique et paralympique puissent en bénéficier. Ces Jeux qui sont désormais en ligne de mire s’annoncent absolument exceptionnels. Les performances des athlètes français en 2014 suscitent à la fois attente et admiration. Nous en sommes très fiers et leur exprimons toute 4
notre confiance, à eux comme à leur encadrement tant technique que médical. A propos de médical, nous avons tenu à organiser ici même une réunion du conseil de l’AMA et plusieurs colloques sur le médical et le dopage. Vous comprendrez le clin d’œil à l’actualité puisque le relais 4X100 m masculin français vient de récupérer la médaille de bronze des Jeux de Londres. Après Mehdi BAALA à Pékin c’est une autre médaille que l’athlétisme français reprend grâce à l’efficacité de la lutte anti‐dopage. Cela me permet de saluer tous ceux qui oeuvrent pour cela et d’adresser un grand merci à Alain CALMAT, président de la commission médicale du CNOSF, et à ses équipes pour tout le travail effectué. Bravo évidemment aux fédérations qui ont su préparer les athlètes à ces succès et tous nos vœux pour 2015 où les rendez‐vous sportifs seront nombreux. Il y en aura en France, Aiguebelette pour l’aviron, Créteil pour le ski nautique, Lille et Montpellier pour le basket qui viennent après les organisations réussies de Saint Quentin en Yvelines pour le cyclisme sur piste et Montpellier pour la gymnastique. Il y en aura aussi des rendez‐vous inédits comme les premiers jeux européens à Bakou dont on a célébré le J moins un mois ici même la semaine dernière, ou les premiers jeux méditerranéens de plage à Pescara. RIO est bien évidemment en ligne de mire. Il y a eu quelques visites sur place, conduites par Francis LUYCE, chef de mission, et qui ont permis à l’ensemble des fédérations de prendre leurs marques. Sur le plan logistique, nous sommes toujours en demande de quelques places supplémentaires d’hôtellerie mais nous pouvons aussi opérer avec davantage de certitudes car le contrat pour l’implantation du Club France a été signé avec la Société hippique du Brésil le 8 avril dernier et nous en sommes très heureux. Nous pouvons aussi nous appuyer sur notre attaché olympique, Alexandre BAZIRE, qui a pris ses fonctions et nous sera d’un précieux concours. Le Club France sera un élément essentiel dans la promotion de la probable candidature de PARIS 2024, nous le voulons ouvert et accueillant, avec la possibilité pour tous les publics de pouvoir célébrer les athlètes et les Jeux. Il sera aussi un des objectifs de la stratégie de marketing de l’équipe du CNOSF, renouvelées dans leur ensemble, la stratégie et l’équipe, avec Matthieu BARNAY à sa tête, pour mieux s’adapter aux enjeux des entreprises dans un monde en constante évolution. Les partenaires du CNOSF, vous les avez en illustration sur l’écran, sont aussi précieux par leur implication à établir avec nous la voie d’un partenariat basé sur la confiance et l’échange, et je les remercie pour leur engagement à nos côtés. Ils sont aussi mobilisés pour les échéances à venir, que ce soient celles de 2016 ou de 2017. Au‐delà des partenaires olympiques, il nous faut diversifier nos actions à l’égard du monde économique tout en veillant à garder la cohérence indispensable. C’est l’objet d’une politique de protection et de valorisation des marques, propriétés du CNOSF. Nous avons récupéré au profit de tous la 5
marque « Allez les Bleus », ce ne fut pas une mince affaire, mais c’est fait, et nous allons voir maintenant comment optimiser une éventuelle commercialisation. Sur un plan plus général, le CNOSF a lancé le 12 mai dernier le Club d’entreprises France Olympique, il crée aussi avec ses structures déconcentrées une opération du même type à destination des petites entreprises et il a initié avec le MEDEF une enquête sur les retombées économiques d’une pratique sportive régulière et appropriée des collaborateurs. Cette étude sera le thème central de discussion du colloque « sport et entreprises » qui sera organisé le 10 septembre prochain dans le cadre de la première semaine européenne du sport. En s’appuyant sur des données tangibles, il sera plus aisé de convaincre que le sport peut constituer un enjeu de performance sociale et économique pour les entreprises, c’est l’un des thèmes de Sentez‐
Vous Sport dont l’édition 2014 a connu un incontestable succès de participation et de médiatisation, et dont il y a tout lieu de penser que l’édition 2015 confortera tant le bien‐
fondé que le rayonnement. Je voudrais souligner que rares sont les projets qui peuvent autant rassembler des publics divers et c’est le mérite de Sentez‐Vous Sport que de le faire. Je veux remercier chaleureusement les équipes du CNOSF, les CROS, CTOS et CDOS qui s’impliquent pour célébrer Sentez‐Vous Sport et bien sûr Françoise SAUVAGEOT, vice‐présidente déléguée, qui en assure le suivi. Françoise a aussi en charge la vie associative et nous avons aussi à imaginer avec les autres représentants du mouvement associatif comment optimiser notre démarche. Celle‐ci va de l’action militante à la formation en passant par la relation avec les autres acteurs. Les connaissances transverses sont devenues incontournables dans un contexte où le cloisonnement n’est plus une règle. La formation est un sujet essentiel qui nous concerne tous et qui est d’autant plus important que celui qui en a la clé possède par la même celle de son développement. Je remercie bien sûr Jean‐Pierre MOUGIN, vice‐Président de suivre ces dossiers toujours très complexes avec une multiplicité de partenaires et une connexion évidente avec l’emploi. Jean‐Pierre est aussi secrétaire général du COSMOS et je veux rendre hommage ici à la nouvelle équipe qui en a la charge et qui a su, en moins d’un an remettre à niveau les finances de l’association. Je vous encourage d’ailleurs tous à vous mobiliser autour du dispositif mutualisé mis en œuvre pour augmenter le nombre d’adhérents, il est performant tant pour la fédération que pour le COSMOS. Jean‐Pierre a aussi le pilotage du dispositif de l’Equipe 21, dont il vous parlera dans son rapport. Dans un monde qui est en constante évolution, avec des moyens technologiques qui modifient totalement nos comportements, la règle de base doit être la remise en question. Cela ne veut pas dire qu’il faut obligatoirement changer, cela signifie qu’il faut au moins 6
s’interroger. La réforme des statuts du CNOSF qui va vous être proposée tout à l’heure, au‐delà de la nécessaire adaptation, a eu le mérite d’organiser l’échange et le dialogue. Jean‐Michel BRUN, secrétaire général, qui en a assuré le suivi vous la présentera plus en détail avant qu’elle ne soit soumise au vote. Elle est le résultat d’une vaste concertation et de la recherche permanente entre l’adaptation aux enjeux et la nécessaire unité de l’ensemble. Pour ma part, j’aimerais attirer votre attention sur plusieurs points. Le premier est l’unité du mouvement sportif, de la famille du CNOSF. Unité ne signifie pas uniformité mais doit résoudre la question du vivre ensemble par ce qui nous rassemble plutôt que par nos différences. Je sais qu’il y a des divergences, voire des tensions, entre certaines fédérations délégataires et d’autres affinitaires. Nous devons trouver des solutions en notre sein plutôt que faire un constat d’échec, c’est pour cela que j’ai souhaité confier à Raymond‐Max AUBERT, ancien ministre, ancien président très respecté du CNDS d’assurer une mission de médiation. Celle‐ci arrive à son terme et nous aurons très rapidement à analyser, voire mettre en œuvre, les propositions que ne manquera pas de nous faire Raymond‐Max AUBERT, que je souhaite remercier très sincèrement pour son implication, tout comme je le fais pour les acteurs qui ont été associés à ces travaux, présidents de collège et représentants des fédérations membres de ces collèges. Faisons notre le principe énoncé par le Président Thomas BACH de l’unité dans la diversité. Le deuxième point est celui de l’associativité. Le mouvement associatif, ancienne Conférence Permanente des Coordinations Associatives, qui représente l’ensemble des mouvements tels que le nôtre, a initié une réflexion de fond sur la notion d’association, et en particulier sur ce qui pourrait la faire évoluer, notamment dans le cadre de l’économie sociale et solidaire. C’est même un sujet dont le Conseil national du sport s’est emparé et dont il a confié le pilotage à Bernard AMSALEM, vice‐président, qui aura sans doute à se rapprocher de certains d’entre vous pour approfondir la réflexion. Le troisième point enfin est celui de la réforme territoriale. La mise en place des nouvelles régions est prévue pour fin 2015, elle sera évidemment avec quelques incidences sur notre fonctionnement car 2016 sera une année élective pour beaucoup de fédérations et de ligues régionales. C’est donc tout un contexte d’organisation territoriale qu’il faut voir ou revoir, tant pour les fédérations que pour les structures déconcentrées du CNOSF. Ce sera d’ailleurs le thème de la réunion que nous organisons la semaine prochaine sous la houlette de Jean‐Pierre SIUTAT, vice‐président, qui vous en parlera plus en détail dans son rapport. Cela me donne l’occasion de saluer le travail et l’implication des CROS, CDOS et CTOS et de les en remercier 7
chaleureusement. Leur rôle de relais et de représentation sur les territoires est essentiel, nous devons être à l’écoute de ce qu’ils nous font remonter comme messages, en particulier sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de certaines directives. Je sais aussi que nous pouvons compter sur leur engagement tant pour Sentez‐Vous Sport que pour la mobilisation en faveur de Paris 2024. J’en arrive à la conclusion de ce rapport moral. A l’énoncé des différentes actions menées et des enjeux qui leur sont liés, je pense que chacun peut apprécier ce que cela implique du point de vue de l’engagement des équipes du CNOSF et de la cohérence générale de la démarche. Je veux ici remercier l’ensemble très sincèrement. Il y a eu quelques changements, en particulier pour permettre le renforcement du cabinet, où Soria ZIDELKHILE apportera son expertise, notamment de communicante, aux côtés d’Alain PLET et de Stéphane GOUDEAU. Je sais qu’il n’aimera pas que je le cite mais je crois qu’il symbolise à lui seul la compétence et la passion de ses collègues. Merci à toi Stéphane, qui est au four et au moulin, qui reçoit parfois des critiques, y compris les miennes, comme c’est le cas pour tous ceux qui s’engagent, mais dont l’apport est essentiel pour la maison CNOSF. A travers lui, merci à tout le personnel du CNOSF, qui malgré le surcroît de travail dans un contexte plus exigeant a su rester mobilisé et faire face aux échéances, notamment celle du rapport lié à l’étude d’opportunité. Je souhaite bien sûr remercier mes collègues du bureau exécutif où chacun a son rôle, avec une mention particulière pour Jean‐Michel BRUN avec qui la liaison est quotidienne et pour Jean‐Jacques MULOT qui veille à la bonne tenue de nos comptes. Tous deux sont précieux dans la relation avec le ministère et dans l’élaboration d’une prochaine feuille de route qui serait notre fil conducteur jusqu’à la fin de l’olympiade. Je souhaite remercier aussi tous ceux qui œuvrent à des degrés divers, membres du conseil d’administration, présidents de collège et de commissions ou plus généralement ceux qui participent aux différents groupes de travail. J’ai indiqué en début de rapport mon souhait de commencer et de terminer en parlant de la probable candidature olympique et paralympique Paris 2024. Une des conditions du succès sera que l’on mobilise les Français autour de l’idée que la France veut les Jeux. L’étude d’opportunité a montré qu’on pouvait tordre le cou à un certain nombre de clichés préétablis, notamment sur le coût des Jeux ou la durée de leur impact. Il faut que chacun continue à expliquer la réalité des choses et que les Jeux sont un formidable accélérateur pour permettre au sport et aux valeurs qu’il véhicule de faire davantage partie d’un projet de société aux couleurs du mieux vivre ensemble. L’enjeu est désormais de 8
démontrer sous forme volontariste que les Français s’engagent et qu’ils marquent leur envie de faire partie de l’aventure. Vous avez été nombreux à manifester votre enthousiasme à l’idée de cette probable candidature et à vouloir y contribuer. Vous allez avoir une formidable occasion de le faire avec l’opération d’engouement et de financements participatifs dont le point de départ devrait se situer le 25 septembre prochain à 20h 24 avec un événement parisien rassemblant les athlètes qui font ou ont fait le sport français. Ce sont eux qui vont donner le coup d’envoi d’une mobilisation qui va durer jusqu’à la désignation de la ville organisatrice des Jeux d’été de 2024. Ils vont aussi assurer la promotion indispensable au message durant les grandes compétitions de l’été. Leur appel, notre appel, sera appuyé par tous les médias que nous pourrons mobiliser : médias télé, radios, écrits, sociaux, afficheurs publics, ce sera un immense battage médiatique qui ne pourra échapper à personne. Il devra servir à montrer que chacun d’entre nous qui veut les Jeux puisse l’exprimer sous une forme simple et efficace. C’est pour cela que nous initierons d’abord durant tout le week‐end une collecte de sms de soutien avec le numéro 7 2024. Il est difficile, voire impossible de fixer un objectif chiffré pour cette démarche, pour la bonne et simple raison qu’elle est une première et ne bénéficie donc d’aucune référence. Disons simplement que nous espérons le plus de sms possible, ils nous permettront de construire la base des supporters de la candidature. Nous comptons sur vous tous pour réussir ce pari, c’est d’abord celui de l’implication du mouvement sportif, de ses clubs, de ses adhérents. Au‐delà de ce week‐end de lancement nous prévoyons d’autres actions de financement participatif qui s’étaleront jusqu’à fin 2015 avant de reprendre en 2016 et 2017 peut‐être sous d’autres formes. Notre dispositif s’appuie sur la mobilisation de toutes les composantes de la société française, chacune d’elles doit être sensibilisée et se sentir habitée par l’envie de participer, l’envie d’en être. Le rôle des fédérations et des 175 000 associations qui en sont membres est fondamental dans l’opération. Il faut que chacun dans son club fasse preuve de créativité pour mobiliser ses adhérents avec le slogan « je veux les Jeux » que tout sociétaire ou tout sympathisant doit s’approprier. Les structures déconcentrées ont aussi un rôle essentiel dans leur fonction de relais territorial. C’est le moment de faire la démonstration qu’on est le premier Parti de France, comme aimait à le dire Nelson PAILLOU, et de faire bouger celles et ceux qui font ou ont fait partie du mouvement sportif. En misant sur les événements prévus durant ce week‐end de fin septembre, ou en créant d’autres, il sera possible pour tous d’être présents au rendez‐vous. 9
Notre initiative va être suivie attentivement par tous les observateurs internationaux et c’est une raison supplémentaire pour cette phase de mobilisation soit lancée sur les bases les plus élevées possibles. Notre succès dépendra de notre capacité à créer un effet viral. Si chacun active ses réseaux et ses membres, alors tous les espoirs nous sont permis. Merci d’avance à toutes et à tous pour votre participation active et merci aussi pour votre attention. 10