La multiplication d`événements
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La multiplication d`événements
Date: 19.05.2014 Hauptausgabe 24 Heures 1001 Lausanne 021/ 349 44 44 www.24heures.ch Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 32'577 Parution: 6x/semaine Start-up N° de thème: 999.056 N° d'abonnement: 1086739 Page: 9 Surface: 26'651 mm² r «La multiplication d'événements révèle le dynamisme de la région» ICT Investor's Days, Prix PERL, Prix startup.ch et Seed Night, le printemps est riche en rendez-vous tion à plusieurs compétitions té- dégrader est frustrant. moigne de la volonté de l'entrepreneur de recueillir des avis extérieurs et permet souvent de clarifier leurs idées. A quoi faut-il s'attendre avec Olivier Wurlod cette nouvelle Seed Night? Le 22 mai, l'EPFL accueillera la La première nouveauté concerne 3e édition de la Seed Night, événeson déménagement au nouveau ment créé pour soutenir des SwissTech Convention Center de start-up dans leurs recherches l'EPFL. Il y aura aussi cette fois d'investisseurs, mais aussi pour deux séances de présentation de leur apporter un soutien et des six start-up, contre une seule conseils de mentor. séance durant les deux premières A cette occasion, Claude Florin, éditions. président de l'A3 Angels, le club de business angels à l'origine de la Quel retour avez-vous eu manifestation, fait le point sur une branche de l'économie de plus en plus active. ICT Investor's Days, Prix PERL, Prix start-up.ch, Seed Night... N'y a-t-il pas trop de manifestations de ce type? Alors qu'il y a cinq ans encore, je vous aurais répondu par la négative, je dois admettre que, effectivement, il y en a eu trop ce printemps. Il faudrait donc réfléchir à des deux premières éditions? «Améliorer les conditions-cadres pour les start-up étrangères alors que les nôtres risquent de se dégrader est frustrant» Les start-up présentes lors de la 2e Seed Night ont par exemple réussi à récolter 2,5 millions de Claude Florin, francs. Cette soirée représente président de l'A3 Angels surtout une excellente plateforme de réseautage. Pour conclure, craignez-vous que les récentes décisions politiques atténuent le dynamisme de notre un nouveau calendrier, qui per- région pour les start-up? mettrait une meilleure répartition Oui. Alors que la Commission for des événements sur l'année. D'un Technology and Innovation (CTI) autre côté, cette multiplication est soutient 200 nouvelles entrepriun signal très fort du dynamisme ses, le risque de voir l'EPFL et que connaît notre région en ce qui l'ETHZ tenus à l'écart des proconcerne l'innovation. grammes de recherche européens signifie un fort coup de frein. En Vous-même êtes investisseur, tant que membre d'un groupe de quelle importance accordez- conseil de la Commission eurovous à ces prix ou à ces péenne, j'avoue que travailler à manifestations? améliorer les conditions-cadres Je n'y accorde qu'une attention pour les start-up allemandes, relative. Par contre, la participa- françaises et anglaises tout en sachant que les nôtres risquent de se Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Réf. Argus: 53904022 Coupure Page: 1/1 Date: 20.05.2014 Le Temps 1211 Genève 2 022/ 888 58 58 www.letemps.ch Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 39'716 Parution: 6x/semaine N° de thème: 999.056 N° d'abonnement: 1086739 Page: 16 Surface: 72'926 mm² Entreprises romandes & Innovation Paraît chaque mardi «Nous rêvons de décrocher la start-up jackpot» > Finance Pourquoi investir dans les jeunes pousses? Deux business angels échangent sur leurs motivations > La troisième Seed Night se tiendra jeudi à Lausanne Propos recueillis par Marie-Laure Chapatte particuliers; il n'y a pas d'organisations professionnelles. Certains clubs ont des fonds et des employés, tandis que nous sommes une armée de milice et, chaque fois que les investissements sont faits, c'est chacun qui délie son porte-monnaie. Combien de business angels compte la Suisse romande? E G.: C'est une statistique qui n'existe pas. Celui qui aide financièrement la boulangerie de son quartier en est déjà un... E G.: Il faut des compétences larges (marketing, finance, production, etc.) mais, en face de vous, l'entrepreneur est une personne et, très souvent, il faut pouvoir la guider. C'est extrêmement stressant de démarrer une start-up, les fondateurs passent des nuits blanches à notre place. A. G.: Quand on investit aussi, on passe quelques nuits blanches... (Rires) E G.: Nos expériences avec des per- sonnes qui viennent de grands groupes montrent que ce n'est pas toujours évident car, si vous n'avez Le nombre de vos membres Alors que la Seed Night d'A3 An- croît-il? gels se tiendra jeudi au SwissTech F. G.: Très lentement. Nous avons Convention Center de l'EPFL, à Lau- commencé en 2007 avec 15. sanne, son organisateur, Antoine Ghosn, a accepté d'échanger avec le président romand d'un autre club, Business Angels Switzerland, Frank Gerritzen. Le Temps: Parmi les huit clubs de business angels helvétiques, qu'est-ce qui distingue le vôtre? Antoine Ghosn: A3 Angels, c'est une bande de copains issus de l'EPFL. Nous nous sommes rencontrés il y a cinq ans et avec toute cette émergence de start-up intéressantes à l'EPFL, nous nous sommes dit que c'était dommage de passer à côté. C'est pour cela que nous avons monté A3 Angels. Frank Gerritzen: Chez BAS, nous sommes une quarantaine de jamais dû, vous-mêmes, un jour, vous mettre sous le bureau pour câbler votre ordinateur, c'est un monde très différent. L'expérience Nous sommes 38 aujourd'hui. d'entrepreneur est donc très imLa crise de 2008, où les gens ont portante. Souvent, ceux qui se commencé à chercher des alternalancent ont une idée, un projet, tives à leurs investissements, a toutefois joué un rôle important. une invention, une thèse, mais ne savent pas quoi en faire et un accompagnement est nécessaire Un bon business angel est-il pour le transformer en quelque un ancien entrepreneur? chose de réaliste et, mieux, qui A. G.: Il faut qu'il apporte quelque rapporte des sous. chose à la start-up, sinon, c'est un venture capitalistes (VC). Quels sont les ordres de grandeur La start-up l'accepte parce qu'il des investissements? apporte ses compétences techniF. G.: Dans un premier tour, c'est ques ou son réseau, par exemple. entre 250 000 et 500 000 francs. C'est pour cela que nous avons développé en parallèle tout un sys- Ensuite, c'est plus difficile, car tème de mentoring, soit 50 «béné- les ventures capitalistes se manifesvoles» qui accompagnent les socié- tent à partir de 2 à 3 millions. A. G.: Les VC interviennent quand tés. C'est la valeur ajoutée d'A3 ils seront sûrs qu'ils pourront Angels. Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Réf. Argus: 53920570 Coupure Page: 1/3 Date: 20.05.2014 Le Temps 1211 Genève 2 022/ 888 58 58 www.letemps.ch Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 39'716 Parution: 6x/semaine réaliser sept fois leur mise de base. Mais, parfois, il arrive que des business angels poursuivent leur financement si bien que se passer de VC devient possible. Sites VC sont gourmands en rentabilité, vos exigences sont-elles moins élevées? F. G.: Théoriquement (je ne dis pas qu'on y arrive), nous devrions faire entre 15 et 20% par année sur un figure-t-il parmi les objectifs de la Seed Night? A. G.: Oui, nous avons monté cet événement pour accroître notre visibilité et nous attendons 250 participants jeudi. Auparavant, nous nous réunissions entre nous, autour d'un sandwich, mais les gens ne nous connaissaient pas, même à l'EPFL. N° de thème: 999.056 N° d'abonnement: 1086739 Page: 16 Surface: 72'926 mm² Et votre principal succès? F. G.:Je dois être très humble, car nous avons eu une seule sortie: Snowpulse (airbag pour les skieurs) a été racheté par Mammut. Sinon, nous avons d'autres start-up prometteuses, comme Abionic, Medimaps, etc. AG: Chez nous, il n'y a pas encore eu d'exit, mais certaines sont prêtes, comme Lemoptix, par exemple. Et au BAS, comment se déroulent Ressentez-vous la concurrence du les réunions? crowdfunding? E G.: Nous acceptons toutes les E G.: Oui, et le marché des business personnes intéressées par les angels se structure avec des prostart-up et qui ont les moyens de procéder à des investissements. duits différents. Ma perception, c'est que, pour l'instant, les sociétés qui Nous avons dix rencontres par année où trois start-up viennent se atterrissent sur ces plateformes sont A. G.: Mais ce n'est pas fun. A la celles qui ont échoué dans un proprésenter. A la fin de la soirée, les base, moi, si je me suis impliqué, ce personnes intéressées par une cessus de business angels classique. n'est pas pour gagner de l'argent, A. G.: Pour moi, c'est encore une société se regroupent et réalisent c'est pour avoir du plaisir en brasaide complémentaire pour aider ensuite une due diligence pour sant ces technologies qui sortent les start-up, même si l'implication définir l'opportunité ou non d'inde l'EPFL. de ces gens n'a rien à voir avec ce vestir. Nous avons un énorme F. G.: C'est vrai que nous rêvons, que nous faisons. privilège ici, c'est la densité de comme à la loterie, de décrocher la jeunes pousses, avec l'EPFL comme start-up jackpot mais, surtout, Etes-vous favorable à un allégesource principale, mais cela a créé nous nous sentons responsables une émulation autour des HES, de ment fiscal pour ceux qui investisd'entretenir un microsystème. sent dans les start-up? l'Ecole hôtelière, qui a aussi son Le problème des start-up qui ne F. G.: En tant que libéral pur et dur, incubateur, etc. décollent jamais, c'est qu'elles non, car l'incitation fiscale crée une bloquent des fonds. Si nous ne distorsion de marché et donc une Quels sont les montants investis? faisions qu'un calcul rationnel, distorsion dans l'attribution des F. G.: Nous avons investi dans économique, nous n'investirions fonds. 35 start-up pour un peu moins pas dans les start-up. A. G.: J'y suis favorable, puisque de 10 millions de francs. A. G.: Il faut de toute façon que ce cela encourage à investir dans A. G.: C'est plus modeste chez nous, soit de l'argent dont vous n'avez avec une cinquantaine de start-up les start-up et que cela facilite pas besoin par ailleurs. la phase d'amorçage. pour environ 2 millions. investissement, un rendement élevé qui sert à compenser les pertes occasionnées par les sociétés qui ne survivent pas. Le rendement à la fin, sur une longue période et compte tenu du risque, est meilleur avec des actions Nestlé. Attirer de nouveaux investisseurs Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Réf. Argus: 53920570 Coupure Page: 2/3 Date: 20.05.2014 Le Temps 1211 Genève 2 022/ 888 58 58 www.letemps.ch Genre de média: Médias imprimés Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 39'716 Parution: 6x/semaine N° de thème: 999.056 N° d'abonnement: 1086739 Page: 16 Surface: 72'926 mm² Frank Gerritzen (à gauche) et Antoine Ghosn. Si le premier business angel est réfractaire à un allégement fiscal pour ceux qui investissent dans les start-up, le second y est favorable. LAUSANNE,14 MAl2014 Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Réf. Argus: 53920570 Coupure Page: 3/3