COMMUNIQUÉ DE PRESSE1 La Société pour la

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE1 La Société pour la
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE1
La Société pour la restauration écologique confère son Prix spécial de reconnaissance 2011 aux
Parties à la Convention sur la diversité biologique
Montréal 24 août 2011. La Société pour la restauration écologique a conféré son Prix de reconnaissance
spéciale 2011 aux Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) au banquet du gala de remise
de prix le 23 août 2011 à Mérida,Yucatán, Mexique, tenu en marge de la 4e Conférence mondiale sur la
restauration écologique.
Le prix reconnaît l'engagement exceptionnel démontré par les 193 Parties à la Convention sur la diversité
biologique pour freiner la perte de biodiversité d'ici 2020, notamment grâce à la réduction des pressions
sur la biodiversité et la restauration des écosystèmes, en adoptant le Plan stratégique 2011-2020 pour la
biodiversité et les objectifs d’Aichi pour la biodiversité. La Conférence des Parties à la Convention sur la
diversité biologique, à sa dixième réunion tenue à Nagoya, au Japon en 2010, a adopté le nouveau Plan
stratégique 2011-2020 pour la biodiversité contenant 20 grands objectifs. Sous les objectifs 14 et 15, les
Parties ont convenu que d'ici 2020, elles restaureraient les écosystèmes revêtant une importance
particulière pour la sécurité en eau, la santé humaine, les moyens de subsistance et le bien-être humain et
renforceraient la résilience des écosystèmes et la contribution de la biodiversité pour les stocks de
carbone, grâce à la conservation et la restauration. Cet objectif comprend la restauration d'au moins 15
pour cent des écosystèmes dégradés.
On estime que les écosystèmes fournissent des services essentiels valant entre 21 milliards et 72 milliards
de dollars chaque année, ce qui est comparable au revenu national brut mondial de 2008 soit, 58 billions
de dollars. Pourtant, en 2010, près des deux tiers des écosystèmes de la planète ont été considérés comme
dégradés à la suite de dommages, de mauvaise gestion et en raison d’une incapacité à investir et réinvestir
dans leur productivité, leur santé et leur durabilité. Ainsi la restauration des écosystèmes dégradés est
cruciale pour réaliser la vision du Plan stratégique 2011-2020 pour la biodiversité afin de « vivre en
harmonie avec la nature», et pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement.
« Le Plan stratégique et les objectifs 14 et 15 représentent un avancement significatif dans la façon dont la
restauration est intégrée dans les politiques mondiales relatives à la biodiversité et elle fournit un cadre de
travail pour les gouvernements nationaux afin de combattre la perte de biodiversité et fournir les services
écosystémiques essentiels aux populations. » a déclaré le Professeur Steve Whisenant, président du
Conseil d’administration de la Société pour la restauration écologique, alors qu’il remettait le prix.
Ahmed Djoghlaf, Secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique, applaudissant le geste, a
déclaré: « Bien planifiés, les efforts de restauration appropriés représentent, dans de nombreux cas, les
investissements du public les plus rentables pour améliorer les écosystèmes dégradés et pour le bénéfice
de toute vie sur Terre. En outre, l'emploi généré par ses activités peut agir comme un moteur de
l'économie verte. Grâce à cette reconnaissance convoitée, la Société de restauration écologique et ses
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: Ceci n’est pas une traduction officielle. Il s’agit d’une courtoisie du Secrétariat.
Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique
Programme des Nations Unies pour l’Environnement
413 rue Saint-Jacques, Suite 800, Montréal, QC, H2Y 1N9, Canada
Tél : +1 514 288 2220, Fax : +1 514 288 6588
[email protected]
www.cbd.int
membres partout dans le monde montrent leur volonté à appuyer les gouvernements nationaux à
réaliser les objectifs 14 et 15, et montre que le moment est venu de miser sur cette opportunité. »
Notes aux éditeurs :
La Convention sur la diversité biologique (CDB)
Ouverte à la signature au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et entrée en vigueur en décembre
1993, la Convention sur la diversité biologique est un traité international pour la conservation de la
biodiversité, l’utilisation durable des composantes de la biodiversité et le partage juste et équitable des
avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Grâce à ses 193 Parties signataires, la
Convention jouit de la participation quasi universelle des pays. La Convention cherche à éliminer toutes
les menaces pesant sur la biodiversité et les services écosystémiques, notamment les menaces associées
aux changements climatiques, au moyen d’évaluations scientifiques, du développement d’outils, de
mesures et de procédés d’incitation, du transfert de technologies et de bonnes pratiques, et de la
participation active et à part entière des parties prenantes pertinentes, incluant les communautés
autochtones et locales, les jeunes, les ONG, les femmes et la communauté des affaires. Le Protocole de
Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, un traité supplémentaire à la Convention, vise
à protéger la diversité biologique contre les risques possibles que posent les organismes vivants modifiés
issus de la biotechnologie moderne. Cent cinquante-neuf pays et l’Union européenne sont Parties au
Protocole à ce jour. Le Secrétariat de la Convention et de son Protocole de Cartagena est situé à Montréal.
Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec : David Ainsworth au +1 514 287 7025 ou à
:[email protected] ou Sarat Babu Gidda au + 1 514 287 7026 ou au [email protected]
La Société pour la restauration écologique (SRE)
La Société pour la restauration écologique est un organisme à but non lucratif avec des membres
provenant de partout au monde, activement engagés dans la réparation écologique et la gestion des
écosystèmes à travers un large éventail d'expériences, de connaissances et de perspectives culturelles. Ses
membres incluent notamment des scientifiques, des planificateurs, des administrateurs, des consultants
écologiques, des peuples autochtones, architectes paysagistes, philosophes, enseignants, ingénieurs,
gestionnaires des zones naturelles, écrivains, producteurs, militants communautaires et bénévoles.
Fondée en 1987, la SRE compte sur des membres dans plus de 60 pays avec 11 filiales desservant les
régions d'Amérique du Nord, de l’Angleterre, l’Australie, étendant sa présence à Asie, l’Amérique latine
et les Caraïbes. Reconnue par les entreprises publiques et privées comme la source d'expertise scientifique
sur la restauration, la pratique et la politique, la Société réalise ses objectifs grâce à une coopération avec
des organisations partenaires et des organismes internationaux tels que l'UICN, la CDB et la Convention
de Ramsar. La SRE ne s'engage pas elle-même dans des projets de restauration; sa mission est de
«promouvoir la restauration écologique comme un moyen de maintenir la diversité de la vie sur Terre et
de rétablir une relation saine écologiquement entre nature et culture. »
Pour plus d’information visitez le www.ser.org ou contactez Sasha Alexander au [email protected]
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