etude metier trafic t réel
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etude metier trafic t réel
Rapprochement SICOT/Tipi : Étude des besoins métier Trafic Temps Réel 31 juillet 2009 NOTICE ANALYTIQUE Organisme commanditaire : SETRA, DIT/GRT Titre : Rapprochement SICOT/Tipi : Étude des besoins métier Trafic Temps Réel Sous-titre : Date d’achèvement : Langue : version 31/07/09 Français Organisme auteur : Rédacteur : CETE Méditerranée Patrick GENDRE Relecteur assurance qualité : SETRA Nicolas DITCHI Pierre CHOURY Résumé : Remarques complémentaires éventuelles (rubrique facultative) : prise en compte des remarques de C. Paquet du 28/07, C. André du 28/07, N. Crossonneau du 27/07 : 16 Mots clés : Information trafic Diffusion : Publique ? Nombre de pages Confidentialité : Bibliographie : Non ? oui Besoins fonctionnels synoptique trafic Sommaire I. 1. 2. 3. B. C. CONTEXTE LA DEMANDE II. A. 1. 2. 3. 4. 5. B. 1. 2. C. D. E. 1. 2. 3. 4. 5. F. 1. 2. 3. 4. 5. 6. G. 1. 2. H. I. FICHES FONCTIONNELLES (CAS D’UTILISATION) ACQUERIR LES DONNEES DE TRAFIC UTILISATEURS : ADMINISTRATEURS FONCTIONS UTILISATEURS FONCTIONNALITES METHODE DE TRAVAIL CONTENU DU DOCUMENT INTERFACES DONNEES GEREES PRIORITES QUALIFIER LES DONNEES DE TRAFIC UTILISATEUR FONCTIONS RECONSTITUER ET CORRIGER LES DONNEES DE TRAFIC AGREGER LES DONNEES DE TRAFIC CALCULER LES NIVEAUX DE SERVICE UTILISATEURS : ADMINISTRATEURS FONCTIONS INTERFACES DONNEES GEREES PRIORITES VISUALISER LES DONNEES DE TRAFIC UTILISATEURS FONCTIONS DE VISUALISATION FONCTIONS D’ADMINISTRATION INTERFACES DONNEES NECESSAIRES PRIORITES ARCHIVER LES DONNEES UTILISATEURS FONCTIONS ECHANGER LES DONNEES : ACQUISITION EXTERNE ECHANGER LES DONNEES : DIFFUSION EXTERNE 3 3 4 4 5 5 6 6 6 7 7 7 8 8 8 8 9 9 9 9 10 10 10 10 10 10 11 12 12 12 12 13 13 13 13 13 III. MISE EN OEUVRE A. INTERFACES FRONTAL B. INTERFACE BDTD C. PROCHAINES ETAPES 13 14 15 15 IV. 16 V. A. GLOSSAIRE : ANNEXES ANNEXE 1. PROPOSITION DU CETE Besoins fonctionnels synoptique trafic 16 16 Résumé Ce document décrit les fonctionnalités d’une application nationale d’observation des données de trafic ‘temps réel’, baptisée provisoirement OTTR. La première partie présente le contexte : reformulation de la demande de la maîtrise d’ouvrage, et de la méthode de travail, qui prend en compte d’une part les applications existantes, d’autre part la nécessité de réaliser rapidement une première version opérationnelle, intégrée dans un système d’information, et en particulier dans le cadre du projet Tipi. La seconde partie présente sous forme de ‘fiches fonctionnelles’ et constitue le coeur du document. Les utilisateurs sont d’une part des administrateurs nationaux ou locaux qui définissent les (frontaux, points de mesure, vues pré-définies), d’autre part les utilisateurs de DIR et des CIR, voir des partenaires extérieurs, qui visualisent les données de trafic temps réel au travers de cartes interactives. L’application OTTR récupère les données sur les frontaux de recueil trafic, en priorité les MI2. La qualification, la détection de valeurs aberrantes et reconstitution, les agrégations spatiales ou temporelles seront simplement implémentés en fonction des besoins temps réel. Dans une première version, le Niveau de Service est calculé avec des paramètres identiques pour tous les PM, selon les seuils d’une combinaison QTV. OTTR fournit une interface web aux administrateur pour configurer les données, et une interface de visualisation cartographique interactive aux utilisateurs des CIR et DIR, ou à des extérieurs, au travers de vues pré-définies, selon différents formats, dont une IHM Tipi. La troisième partie traite des questions de mise en oeuvre. Il nous semble prioritaire de réaliser une interface web pour accéder aux données MI2. Il nous paraît utile de réaliser en parallèle du DAF une implémentation prototype par exemple avec le CRICR de Lyon, qui permettra également de consulter toutes les DIR sur une base concrète. Après validation par la MOA (DIT/GRT – SETRA) et consultation des utilisateurs potentiels (CIR/DIR), la prochaine étape serait la décomposition des besoins retenus en briques fonctionnelles pour évaluation de la réutilisation ou de la mutualisation avec les autres applications existantes ou futures du système d'information Tipi. Une fois les conditions d'intégration arrêtées, l'étape suivante serait la rédaction de spécifications en vue d’une réalisation informatique, éventuellement couplée à un développement pilote. Au stade de la version actuelle provisoire, les éléments ne sont que des propositions qui doivent être discutées et peuvent être largement remises en cause. I. CONTEXTE 1. La demande Ce rapport fait l’objet d’une commande des services centraux (DIT/GRT, SETRA) sur la base d’une proposition CETE Med. du 30/06. (cf. annexe I). L’objectif est de construire une application prenant en compte les objectifs suivants : - offrir aux opérateurs des CIR un outil de visualisation « temps réel » des données de trafic en remplacement de GERICO ; - offrir aux DIR un large accès aux informations, et donner notamment aux opérateurs des CIGT un outil de visualisation « temps réel » des données de trafic en remplacement de MIVISU ; Besoins fonctionnels synoptique trafic 3 - centraliser les données de trafic ; - mettre en cohérence l’application SICOT (application nationale dédiée à la connaissance et à la diffusion des données statistiques de trafic) et le système d’information Tipi ; - mutualiser au maximum les développements avec les autres applications du système d'information ; - partager autant que possible les données avec d'autres applications pour éviter les saisies multiples par les utilisateurs ; - permettre l’accès aux données en temps réel et leur diffusion ; - publier les données en temps réel pour une réutilisation par d'autres gestionnaires et les opérateurs de service en information routière ; - fonctionner de manière cohérente avec les SAGT existants ; - être développé rapidement et conçu pour évoluer en termes de fonctionnalités et de type de données traitées ; - la diffusion des données de trafic au public par des sites internet (Bison Futé ou autres) est en dehors du périmètre ; - la maintenance des stations de recueil est également en dehors du périmètre. Pour des raisons pratiques, on propose de donner un nom à cette application : comme son objet est de permettre l’observation de données de Trafic Temps Réel, on propose dans un 1er temps faute de mieux de l’appeler OTTR. 2. utilisateurs Il y a deux grandes classes d’utilisateurs : - les utilisateurs finaux qui visualisent le trafic temps réel sur un navigateur ; - les administrateurs qui définissent les vues, la manière dont les données qui alimentent ces vues sont collectées, et le cas échéant les droits d’accès à ces vues. Par ailleurs, l’application échange des données avec d’autres applications : - en premier lieu, des frontaux de recueil de données en général installés dans des PC de trafic, CIGT ou centres d’exploitation ; - l'application publie ses données en vue de leur récupération par des applications externes ; - l'application transmet ses données à l'application générant les pages dynamiques et la cartographie du site Bison Futé, consulté ensuite par les professionnels de la route et le grand public ; - l’application alimente par ailleurs une base de données en temps différé (voire plusieurs). 3. fonctionnalités La liste générale des fonctions pour notre périmètre d’étude est la suivante : (réf. : CERTU « Faisabilité d'outils communs pour les SAGT de niveau 1 » de juillet 2000.) - acquérir les données trafic ( acquisition externe auprès d'autres opérateurs y compris) - qualifier les données trafic - reconstituer les données trafic - corriger les données trafic - agréger les données trafic - calculer les niveaux de service et des indices de circulation temps réel Besoins fonctionnels synoptique trafic 4 - détecter automatiquement les bouchons : Hors périmètre - calculer les temps de parcours Hors périmètre - détecter automatiquement les incidents Hors périmètre. - visualiser les données ( TR et archives) - archiver les données : notamment les besoins spécifiques trafic non déjà décrit dans le SICOT - échanger les données : acquisition externe - échanger les données : diffusion externe En pratique, nous avons gardé la même classification mais essentiellement décrit les fonctions ‘acquérir’, ‘visualiser’, ‘archiver’. B. méthode de travail La méthode de travail consiste à - partir d’une analyse « sur le papier » des applications existantes, parce que ce type d’applications a fait l’objet de nombreuses réalisations et est relativement mûr en termes tant fonctionnels que techniques. - soumettre ensuite une première version d’expression des besoins et de cahier des charges fonctionnels à quelques utilisateurs potentiels ainsi qu’à la maîtrise d’ouvrage, afin d’aboutir à un document validé qui puisse servir de base à la production de spécifications fonctionnelles dont la réalisation puisse être confiée à un prestataire et recettée par des utilisateurs pilotes. Les applications dont nous avons connaissance et que nous avons sommairement analysées sont les suivantes : - GERICO - MELODIE/ARPEGES - MIVISU - ASTEC - SAGT : - DCE Gentiane ou DorBreizh (dans un contexte VRU), si besoin CCTP 2005 A75 - spécifications Marius, Coraly, Gutemberg reconstitution des données : Inrets, Sirius2 / KIR En termes d’interviews d’Utilisateurs, nous avons contacté le CRICR de Lyon (M Crossonneau), et prévoyons de contacter le siège d'une DIR (Centre - Est à confirmer) et un petit CIGT (Gap à confirmer). C. contenu du document La partie I présente le contexte (compréhension de la demande, méthode de travail). La partie II présente notre analyse des besoins sous forme de « fiches fonctionnelles » (cas d’utilisation). Le niveau de description des fonctions reste général : l’objectif est de décrire les principes de fonctionnement, et de parvenir à une compréhension mutuelle de ces principes par les parties prenantes (ce qui n’est pas évident car il s’agit d’une application qui a vocation à être générique, et à pouvoir évoluer sur plusieurs années), puis un consensus sur le périmètre et les priorités, afin de se lancer dans des développements. Chaque fiche fonctionnelle comporte en général les items suivants : 1) utilisateurs Besoins fonctionnels synoptique trafic 5 2) fonctionnalités : décrites sous forme de cas d’utilisation (interface utilisateur), le cas échéant variantes envisageables 3) entrées / sorties (interfaces) 4) donnés gérées 5) contraintes et priorités La partie III aborde la mise en oeuvre ; il nous semble utile dès ce document d’évoquer ces questions d’architecture qui sont très liées aux principes de fonctionnement de l’application. Le choix de priorités sur les fonctionnalités, les utilisateurs ciblés, les contraintes techniques auront un impact important sur le service que pourra rendre l’application et ses évolutions, qui doivent être explicités en amont. L’application est conçue comme un logiciel modulaire permettant de se connecter à des frontaux de recueil de données pour récupérer et visualiser en temps réel des mesures de trafic, ainsi que pour alimenter d’autres applications. L’application est générique et centralisée mais rien n’empêche qu’elle soit déployée en plusieurs instances. II. FICHES FONCTIONNELLES (CAS D’UTILISATION) A. Acquérir les données de trafic 1. utilisateurs : administrateurs Plutôt que d’acquisition, au sens recueil de données sur le terrain, il faudrait plutôt parler de récupération de données déjà recueillies par des systèmes de recueil et mises à disposition via des frontaux MI2 ou autres, ou même déjà traitées par des applications SAGT ou autres. Les données ne sont pas forcément celles des DIR : un CRICR comme celui de Lyon remonte aujourd’hui dans son MI2 plus de données des SCA ou des CG que des DIR. Les utilisateurs sont des administrateurs qui définissent les paramètres de configuration nécessaires à la récupération et à la visualisation des données. On peut imaginer 2 modes de fonctionnement : - un ou des administrateurs centraux définissent les données recueillies auprès de chaque frontal - des administrateurs locaux définissent les données recueillies auprès des frontaux dont ils assurent la gestion Il nous semble préférable de prendre en compte ces 2 modes afin de garantir le maximum de souplesse d’exploitation : les droits d’accès seraient alors définis par un super-utilisateur administrant l’application. Un administrateur donné n’aurait accès qu’à un frontal, ou à une liste bien définie de frontaux, s’il est administrateur local, ou à tous les frontaux s’il est administrateur central. Le mode de fonctionnement pourra le cas échéant différer selon la DIR ; il appartient à chaque DIR de s’organiser et de définir les droits d’accès des applications qu’elle gère. A fortiori c’est vrai pour les exploitants hors ministère (SCA, Collectivités) qui s’organisent comme bon leur semblent. En outre, l’administrateur local qui gère le frontal définira sans doute quels sont les clients (‘consommateurs’) qui auront le droit d’accéder aux données disponibles sur le frontal, et devra évidemment s’assurer que l’application Trafic Temps Réel en fait partie. Il faut prévoir un administrateur pour toute la DIR et un administrateur local. Au niveau central, il y aura un super-administrateur du système d'information et un administrateur d'application (le PND). Besoins fonctionnels synoptique trafic 6 2. Fonctions En termes de cas d’utilisation, le fonctionnement est similaire pour un administrateur central ou local : - l’administrateur se connecte via son navigateur - il choisit le frontal F parmi la liste de ceux qu’il gère - il configure l’interrogation du frontal, avec une variante sur la manière de procéder : - soit il met à jour un fichier texte de configuration (c’est le plus simple, à condition de s’assurer que l'administrateur est le seul à l’instant t à gérer le frontal F, pour éviter tout conflit), ce qui définira les données que l’application OTTR cherchera à récupérer auprès de F toutes les X minutes (a priori 6 minutes, mais rien n’empêche de prévoir des interrogations, ou d’autres fréquences de recueil si nécessaire : TP 3’ par exemple) - soit il met à jour cette configuration via des formulaires web : - choix d’un point de mesure à éditer ou création d’un nouveau point de mesure - édition des attributs pour ce point de mesure - si l’administrateur a également accès au frontal depuis son navigateur, ou du moins accès au fichier de configuration définissant les données produites et mises à disposition par le frontal, on peut également envisager que l’administrateur puisse recopier (tout ou partie de) cette configuration du frontal dans la configuration du recueil OTTR pour ce frontal F. Il faut réduire au maximum la charge des administrateurs ; néanmoins il nous semble plus simple que ses mises à jour de configuration soient répercutées manuellement du frontal vers OTTR. - l’administrateur a également accès à un écran de supervision des recueils (liste des frontaux, indicateurs de bon fonctionnement, e-mail d’alerte en cas de problème sur l’un des frontaux). Lorsqu’un dysfonctionnement sur un frontal est identifié, l’administrateur central devra en général contacter le gestionnaire local du frontal. Sauf si ce point est remis en question par la Maître d’Ouvrage, il ne nous semble pas utile de prévoir un mode reprise automatique pour réinterroger le frontal sur des données qui auraient été perdues, car cette fonction peut être (très) complexe à spécifier dans le cas général, et le besoin pas évident du point de vue Trafic Temps Réel, ni même pour le Temps Différé. 3. interfaces L’acquisition des données implique une interface entre l’application OTTR et des frontaux de recueil, en priorité les MI2. Les données échangées avec le frontal sont décrites au § suivant, indépendamment du type de frontal. Le choix du mode d’interrogation du frontal est discuté dans la partie III. 4. données gérées L’objectif de ce document n’est pas de produire un modèle conceptuel de données, on pourra pour cela lors de la phase de spécifications s’inspirer d’applications existantes, notamment Marius, Sirius2, Gutemberg, mais aussi bien sûr des formats FIME/LCR et Datex2 pour être sûr de ne pas oublier des informations utiles. A priori la notion centrale est celle de Point de Mesure auxquelles sont attachées au minimum les attributs suivants : - identifiant du Point de Mesure (Code national, libellé) - le cas échéant, utilisation ou niveau d'utilisation du PM, pour sélection en fonction du besoin et pour affichage sur les cartes à petites échelles - localisation du PM - point (x,y) et autres attributs de localisation si nécessaire Besoins fonctionnels synoptique trafic 7 - tronçon (linéaire auquel rattacher une représentation de type ‘traficolor’) Il faut éventuellement prévoir plusieurs attributs de ce type afin de rendre possibles plusieurs représentations graphiques des données (tronçon, section, sectionnement SETRA, synoptique CIGT, diagramme iso-trafic, etc.) - frontal fournissant les données pour ce PM : identifiant, adresse, gestionnaire... - variables (nature de la mesure : Q, V, ...) - séquence (6’, éventuellement 1’, ou intermittent si RTC, mais en pratique quel intérêt de remonter dans l’application OTTR des données de station RTC ? ou alors il faut que ce soit géré simplement : on considère que le PM d’une station RTC est en recueil 6’ et les données sont vides, éventuellement 95% du temps, quand le frontal n’interroge pas le RTC) - sens (il nous semble préférable de définir 2 points de mesure distincts fournissant les données de trafic dans les 2 sens opposés d’une même route, néanmoins cela devra établi au niveau des spécifications) - voie(s) - en principe les attributs associés aux valeurs des mesures (horodate, indicateur d’état : HS, Valeur Aberrante, donnée agrégée, donnée reconstituée, donnée corrigée, etc.) seront les mêmes pour tout type de mesure et tous les PM, mais si ce n’est pas le cas il faut prévoir de pouvoir configurer le type de données / attributs attachés à chaque type de mesure (Q 6’, V 6’, etc.) Dans un 1er temps les données seront essentiellement des débits, taux, vitesses et niveaux de service (Q, T, V,NS), , si possible taux de PL, mais il faut concevoir l’application pour qu’on puisse progressivement enrichir les types de données : temps de parcours (qui ne sera rattaché qu’à un tronçon, pas à un point), niveaux de service, bouchon, taux d’occupation, taux de PL, etc. Dans ce cas, le frontal fournissant les données traitées ne sera pas forcément un « frontal stricto sensu » (qui interroge des stations de terrain), cela peut être une application SAGT ou un serveur centralisé, qui effectue les traitements par exemple de calcul de temps de parcours, de niveaux de service, ou autres. Dans un 1er temps, l’application Observation du Trafic Temps Réel pourrait donc recueillir les données des MI2, et dans un 2ème temps interroger d’autres types de frontaux. 5. priorités La priorité est clairement de pouvoir acquérir les données des MI2, ce qui donc peut nécessiter de développer une interface avec le MI2 (cf. partie III). En termes de données, il faut a minima pouvoir récupérer les débits et vitesses 6’. B. Qualifier les données de trafic 1. Utilisateur L’utilisateur est l’administrateur qui définit pour chaque type de mesure le seuil de valeurs en dehors desquelles la valeur est jugée aberrante. 2. Fonctions En pratique, la plupart des SAGT et même des frontaux possèdent des fonctions de qualification et d’agrégation des données. Soit le frontal effectue déjà une première qualification des données, que l’on peut alors récupérer par un attribut indiquant si la donnée a été qualifiée, ou inversement si la valeur est jugée aberrante, voire douteuse (si cette notion est définie par le frontal), charge alors à l’application OTTR de mettre une valeur spéciale (HS, 0 ou autre). Besoins fonctionnels synoptique trafic 8 Néanmoins on peut prévoir que l’application OTTR possède une fonction de qualification minimale, par exemple par un filtre par seuil pour chaque type de mesure (e.g. 0 < V < 250 km/h). Pour être évolutif, on peut prévoir que l’administrateur puisse définir au niveau pour chaque type de donnée (V6’, etc.) quelle est la fonction de qualification. Néanmoins les fonctions de qualification (c’est-à-dire de détection des valeurs aberrantes) deviennent vite compliquées dès qu’on essaie de faire mieux qu’un simple filtrage par seuil, on se ramène alors à la question de la reconstitution et correction des données (ci-dessous). En termes de cas d’utilisation, l’administrateur (central) définit les seuils via une interface web (valeurs utilisées pour tous les frontaux). C. Reconstituer et corriger les données de trafic La reconstitution et correction est faisable mais complexe. Elle ne nous semble pas indispensable pour une visualisation temps réel des données, la présence de quelques trous ‘gris’ dans un synoptique n’étant pas vraiment gênante. Cette fonction ne nous semble pas relever de OTTR. La reconstitution/correction en temps réel est en général effectuée au niveau de l’application SAGT, ou une application séparée (cas de KIR à la DIRIF, à la conception duquel l’INRETS a été associé, mais dont les algorithmes de reconstitution sont avérés à notre connaissance complexes à mettre en oeuvre). En revanche à notre connaissance les frontaux RDT en général et le MI2 en particulier n’effectuent pas de reconstitution des données 1’ ou 6’. En temps différé la reconstitution peut être nécessaire afin d’être en mesure de calculer certains indicateurs statistique, mais c’est à voir alors au niveau des applications correspondantes et notamment du SICOT, où la reconstitution des données horaires est prévue (sur la base d’ailleurs des fonctions existantes de Arpèges). Il nous semble suffisant de prévoir un attribut au niveau des mesures pour indiquer si une valeur est reconstituée ou corrigée. D. Agréger les données de trafic L’agrégation ne nous semble pas relever du périmètre de OTTR, ce qui simplifierait d’autant l’application. Néanmoins ce point est à valider par la Maîtrise d’Ouvrage, qui peut considérer que la donnée 6 minutes n'étant utile surtout que sous une ou deux heures, et qu’audelà de 2 heures, les données horaires sont sans doute plus pratiques à consulter. L’agrégation temporelle a plutôt un intérêt pour le temps différé et relève alors du SICOT (calcul de données horaires ou journalières). L’agrégation temporelle ‘temps réel’ consistant à produire des données 6’ est déjà effectuée au niveau des frontaux voire des stations ellesmêmes. L’agrégation spatiale peut avoir un intérêt pour améliorer la fiabilité des données quand le recueil est dense, mais dans ce cas le réseau est généralement exploité via un SAGT déjà doté de ces fonctions, en particulier pour le calcul de temps de parcours. Elle peut donc aussi être effectuée en amont de OTTR au niveau du frontal qui fournit les données. Le fait que la donnée soit agrégée ou pas ne change a priori rien pour l’application OTTR, on peut simplement prévoir un attribut pour indiquer que la donnée est agrégée (ou 2 valeurs d’attribut, en distinguant l’agrégation spatiale et l’agrégation temporelle). E. Calculer les niveaux de service 1. utilisateurs : administrateurs Il s’agit de configurer le cas échéant les paramètres de calcul des niveaux de service, soit globalement pour tous les PM, soit par groupes ou par catégories de PM (cf. attribut niveau d’utilisation du PM ci-dessus), soit individuellement. Besoins fonctionnels synoptique trafic 9 2. fonctions Ces niveaux de trafic peuvent être calculés par le frontal, notamment si ce frontal est un SAGT qui met à disposition ses données. Il y a plusieurs méthodes de calcul. Dans l’application MARIUS, ils dépendent de Q et de V, et c’est le cas dans la plupart des SAGT à notre connaissance (mais certains indicateurs utilisent aussi le taux d'occupation). A notre connaissance, dans l’application ASTEC/MIVISU, les couleurs de trafic dépendent seulement de seuils de vitesse, et dans GERICO du taux d’occupation. Néanmoins, on peut vouloir appliquer le même algorithme pour tous les points de mesure connus de l’application OTTR, de manière centralisée, en vue d’harmoniser les pratiques. En ce cas, on peut envisager plusieurs méthodes : - la plus simple consiste à utiliser la même formule pour tous les points de mesure (basée par exemple sur des seuils de Q, T et V pour des données 6’) - une méthode plus complexe consisterait à s’appuyer sur la courbe débit- vitesse de chaque point de mesure pour identifier dans quel régime se situent les valeurs QV à l’instant t. Cela implique de calculer en temps différé les paramètres de cette courbe débit/vitesse et de les définir comme attributs supplémentaires associés à un PM, ce qui ne pourra être fait en pratique que par un administrateur local du frontal fournissant les données pour ce PM (ce n’est ni envisageable ni souhaitable à notre avis de calculer cette courbe dynamiquement, en temps réel). Cette méthode de calcul est tout à fait intéressante et pas très complexe à implémenter, néanmoins compte-tenu de l’investissement qu’elle exige en termes de données, elle ne peut être déployée que dans un 2ème temps. Eventuellement, si on dispose de données QTV assez fréquentes (1’), le NS peut être lissé (par exemple calculé toutes les minutes sur une fenêtre de 3 minutes). Le cas échéant, on peut envisager que l’application plusieurs indicateurs de ce type (traficolor, niveau de service, bouchon CIR...). L’utilisateur est l’administrateur central qui définit la configuration du calcul des NS. Dans le cas d’un algorithme prenant en compte les courbes Débits/Vitesses, l’utilisateur est un administrateur local. En termes de cas d’utilisation, l’administrateur se connecte à des formulaires web de paramétrage du calcul des NS, ou d’édition des PM. 3. interfaces Pour le calcul des NS, ce module de calcul des NS se comporte comme un frontal pour l’application OTTR et met à disposition des NS toutes les x minutes, comme un frontal de recueil met à disposition des débits ou des vitesses. 4. données gérées Les données sont soit des paramètres de l’algorithme global, soit des paramètres attachés à chaque PM. 5. priorités Un algorithme global de calcul des NS sur la base de seuils identiques pour tous les PM. F. visualiser les données de trafic La fonction de visualisation est la raison d’être de l’application OTTR. 1. utilisateurs - les opérateurs : sélectionnent une vue via une IHM web (éventuellement certains utilisateurs notamment externes n’ont accès qu’à certaines vues), la vue s’affiche, et est interactive et mise à jour dynamiquement - l’administrateur : gère les paramètres de vues (synoptiques) prédéfinies qui regroupent des Besoins fonctionnels synoptique trafic 10 PM et avec des options d’affichage, une géométrie attachée à chaque PM (pas forcément celle du référentiel routier, en vue d’optimiser l’affichage à une échelle particulière : néanmoins l’orientation prise dans Tipi est clairement d’avoir des « synoptiques homothétiques », c’est-àdire « géographiques », et non « diagrammatiques », conçus à partir d'un fond adapté et d'un tracé issu du référentiel. La raison en est la très forte réduction de la charge de maintenance et la cohérence assurée en cas de modification du référentiel). Cette notion de vue correspond à celle de couche d’information géographique, il est possible d’ajouter d’autres informations temps réel si besoin (pour Tipi, ou d’autres applications). Plus largement la notion de vue peut comprendre la publication des données selon plusieurs formats 2. fonctions de visualisation A vrai dire, les opérateurs s’intéressent peu aux données de trafic proprement dites, qui sont pour l’essentiel utilisées en temps différé pour des études d’exploitation, ou des statistiques et des études de déplacement ou de planification. En temps réel les données de trafic sont surtout utilisées par des ‘boîtes noires logicielles’ afin de calculer des temps de parcours, ou d’alimenter des algorithmes de régulation ou de détection d’incidents. Le besoin de base de l’opérateur CIGT est d’arriver sur une carte interactive affichant les niveaux de service, et à défaut, les vitesses ou les débits, mises à jour en temps réel. Une mise à jour toutes les 6 minutes semble suffisant ; néanmoins si des données 1’ par exemple sont disponibles, l’application doit permettre les utiliser. Le but est de voir rapidement les zones du réseau où apparaissent des congestion anormales, qui peuvent nécessiter l’intervention de l’opérateur (diagnostic complémentaire si caméras disponibles, appel radio, puis selon la situation renseignement de la main-courante, diffusion d’info, éventuellement actions manuelles de régulation ou de commande d’équipements de terrain). Le besoin de l’opérateur CIR est similaire même si les actions d’exploitation diffèrent. Néanmoins le CRICR a sans doute un besoin plus important d’accéder également aux données historiques, ce qui a été pris en compte d’une part en proposant que OTTR conserve par exemple les dernières 24 Heures de données, des données ‘typiques’, et permette de visualiser des données issues d’une BD temps différé. Le besoin des autres opérateurs (DDE, salles de crise, ) est également similaire. Ces trois types d’utilisateurs souhaitent idéalement que ces fonctions de visualisation soient intégrées à son outil informatique d’aide à l’exploitation : une IHM regroupant toutes les informations disponibles (équipements dynamiques, images du terrain, position des patrouilles, réseaux voisins...) pour la zone visualisée, avec bien sûr des informations plus fines pour les opérateurs du CIGT que pour ceux du CIR, ou a fortiori que des autres utilisateurs, et la possibilité pour les opérateurs de saisir des infos et d’activer des mesures (c’est l’application « SAGT », ou sa déclinaison nationale « Tipi »). La carte ou le synoptique temps réel doit être interactif (permettre de se déplacer ou zoomer, de changer de vue, le cas échéant de choisir les couches d’information visibles), d’afficher en un clic sur un objet (PM, tronçon) les informations temps réel et attributs relatifs à cet objet (ou, variante : visualisation des données TR lors du survol d’un objet et des données récentes – 2 dernières heures par ex. – sur double-clic de l’objet). En complément : - il peut être utile ponctuellement de visualiser la tendance des dernières heures (en cliquant sur le PM ou l’historique pour afficher une courbe Q,V avec les mesures des 2, 10 ou 24 dernières heures par exemple, et si disponible une valeur ‘typique’ historique (cf. l’indice de circulation Sytadin de la DIRIF); ces données récentes peuvent aussi servir à l’application OTTR pour effectuer d’autres traitements dans le futur (lissage, prévision...) ; - le synoptique n’est pas forcément une carte traficolor, il peut-être plus ergonomique de présenter des vues schématiques (type « vague Gerico », ou Tipi dispose aussi automatiquement de « synoptiques linéaires » de Tipi, où le tracé d'un axe ou d'un itinéraire est généré automatiquement comme une droite horizontale ou verticale). Besoins fonctionnels synoptique trafic 11 Une fonction complémentaire relatif au trafic temps réel souvent intégrée dans les logiciels SAGT est de permettre à l’opérateur d’identifier des problèmes de fonctionnement du recueil temps réel et d’en faire part au mainteneur. Néanmoins le mainteneur dispose lui aussi de ses propres outils en accédant aux frontaux de recueil – frontal, banc de test - et éventuellement à des outils de supervision ou de GMAO). Cette fonction ne nous semble pas pertinente pour OTTR. En revanche, si l’application a été conçue de manière assez générique, il nous semble intéressant de prévoir de l’utiliser pour visualiser des données temps différé (fonction ‘rejeu de données’). En termes d’utilisation, certaines vues seraient alimentées par un serveur temps différé plutot que par les données courantes du serveur OTTR, l’utilisateur devrait alors choisir une plage de temps parmi les archives disponibles, puis pourrait dérouler le temps par un curseur comme sur un visualiseur vidéo. On peut aussi produire des images animées comme disponibles sur le site Sytadin. 3. fonctions d’administration L’administrateur définit des vues, indiquant l’extension géographique, les points de mesure, le types de données à afficher, le cas échéant le serveur d’archives (s’il s’agit d’une vue temps différé), etc. Selon l’organisation retenue ces fonctions peuvent être gérées par un administrateur national et/ou des admin locaux. A minima il y a une vue France entière cartographique avec tous les PM et les V 6’ (ou les NS). Il peut y avoir plusieurs ‘types de vues’, a minima le traficolor cartographique standard, mais aussi par exemple une ‘vague Gerico’ ou tout autre type de vue, le dessin correspondant étant stocké dans un attribut ‘tronçon’ au niveau de chaque PM. Afin de rendre l’application aussi adaptable et ‘tout terrain’ que possible, il nous semble également souhaitable d’envisager que selon le type de vue, la solution technique – le format de diffusion – puisse être différente (par exemple IHM Tipi, IHM carto basique, pourquoi pas KML, Flex ou d’autres si cela s’avère nécessaire pour diffusion vers des mobiles ou autres). Cela permettrait également de considérer que la mise à disposition de données de trafic en XML ou DATEX2 soit un cas particulier de vue OTTR (cf. ci-dessous diffusion externe). 4. interfaces Ce module de visualisation n’accède a priori qu’à des données locales ‘temps réel’ gérées par le serveur OTTR (en base ‘temps réel’), mais si on décide, auquel cas OTTR devra interroger un serveur temps différé. 5. données nécessaires configuration des vues (plusieurs types de synoptiques possibles) configuration des Points de Mesure (Q, T, V, NS, taux PL si disponibles) paramètres de légende le cas échéant dernières 24h de données, données ‘typiques’ historisées de chaque PM 6. priorités Dans un 1er temps on préconise de développer la fonction d’affichage de manière autonome, permettant de visualiser de façon minimale le OTTR sur un navigateur et d’envisager l’intégration dans des IHM applicatives (en pratique celle de Tipi qui doit être prise en compte dès la conception). Cette proposition doit être validée par la Maîtrise d’Ouvrage dans la mesure où la plupart des fonctions correspondantes de Tipi sont réutilisables, ce qui pourrait éviter de développer un moteur d'affichage spécifique. Même si pour commencer on peut se contenter d’une seule carte traficolor « géographique » pour toute la France dans laquelle on peut se déplacer et zoomer dynamiquement, il nous semble important pour des raisons de facilité d’utilisation que l’utilisateur ait accès à des vues Besoins fonctionnels synoptique trafic 12 pré-définies (par l’administrateur ou par lui-même – cette fonction étant déjà offerte à tous les utilisateurs dans Tipi). Au besoin, le stockage et la visualisation des dernières 24 heures (durée à valider) de données d’un PM peuvent être développées dans un 2ème temps, tout comme la visualisation de données historisées. Ces fonctionnalités doivent néanmoins être prises en compte lors de la conception, tout comme la possibilité que les vues puissent être à des formats différents. G. archiver les données 1. utilisateurs L’utilisateur est l’administrateur central OTTR qui définit quelles données sont mises à disposition de qui à quelle fréquence (qui peut être seulement chaque 24H, cf. ci-dessous) 2. fonctions On considère par principe que OTTR n’est pas une base historique, mais alimente une ou plusieurs bases, en mettant à disposition les données. Les ‘clients’ possibles sont un éventuel infocentre Tipi, SICOT (selon les choix, cf partie III). L’administrateur définit les adresses autorisées à se servir dans des fichiers mis à disposition via le web, et la fréquence de mise à jour de ces fichiers. Par ailleurs, l’application stocke les dernières 24 heures de données, afin de permettre leur visualisation, ainsi que des paramètres (seuils pour calcul des NS, ou valeurs typiques, éventuellement plusieurs selon le type de jour). H. échanger les données : acquisition externe L’acquisition de données « externes » (CIGT hors ministère : SCA, CG, autres gestionnaires gestionnaires ou urbains) peut s’effectuer selon le même principe que celles de CIGT DIR tant que les interfaces de communication avec les frontaux RDT (MI2 en premier lieu), à condition que les accès réseau soient ouverts et de s’être avec les partenaires. L’utilisateur est un administrateur. I. échanger les données : diffusion externe L’information des usagers sur le web (site Bison Futé, etc.) stricto sensu est hors du périmètre, en revanche la diffusion de données relève bien de l’application OTTR, qui doit publier les données en temps réel pour une réutilisation par d'autres gestionnaires et les opérateurs de service en information routière. Cela peut donc recouvrir 2 types de fonctions : - la visualisation de synoptique temps réel peut être ouverte sur internet dans des conditions à préciser. Les utilisateurs concernés sont des internautes, typiquement autres exploitants routiers, salle de crise en préfecture. - la mise à disposition de données ‘bien formatées’ pour des tiers (opérateurs d’info trafic) Comme on l’a indiqué au niveau de la fonction ‘visualiser les données’, la notion de vue peut intégrer de manière générale différents formats, dont des formats texte de diffusion de données, type XML, Datex2 ou autres. La diffusion externe doit pouvoir s’effectuer selon le même principe qu’en interne, à condition que les accès réseau soient ouverts III. MISE EN OEUVRE Tipi n'est pas une application main un système d'information qui englobe plusieurs applications (dont potentiellement OTTR) qui mutualisent certaines fonctions et certaines Besoins fonctionnels synoptique trafic 13 données : le couplage entre les applications est donc non seulement souhaitable, mais souhaité ! Toutefois, une approche très modulaire permet un partage des fonctions clair et économique. Il nous semble pertinent pour simplifier la conception et faciliter les évolutions, et faisable, que l’application OTTR soit découplée des applications avec lesquelles elle interagit : - frontal ou SAGT en amont - l’IHM Tipi en aval - BDTD (SICOT ou autre infocentre) en aval Il nous semble utile que ce point soit discuté dès cette phase de conception générale, car la discussion sur ces points permettra en même temps de bien définir le périmètre (frontière entre temps réel et temps différé, frontière entre RRN et externe, besoins CIR / DIR / Centrale, frontière entre données trafic / événements / référentiels / systèmes / autres) et de réfléchir à moyen terme sur les évolutions à horizon 10 ans (ce qui est la durée de vie minimale d’une application !). A. interfaces frontal La plupart des CIGT qui disposent de recueil 1’ ou 6’ permanent via un réseau fixe propriétaire ont également mis en place le MI2 en vue d’être interrogé par un MI 2 installé au CETE med ou par le SICOT Socle, ce MI2 étant alimenté par le frontal de recueil. Pour une bonne moitié des CIGT (ceux qui sont dotés d’un SAGT, en général), les MI2 ne sont pas utilisés pour l’interrogation des stations, mais en tant que relais pour fournir des données à d’autres applications (Arpèges, Astec) ; les MI2 utilisés pour le recueil sont A20, A75, Caen, Osiris, et sans doute Aliénor, plus tous les petits CIGT qui n’ont pas forcément de recueil 6’ permanent (Nimes, Gap pour la DIRMED, etc.). Les CIR se raccordent normalement aux autres MI 2 des gestionnaires DIR ou SCA mais ne sont plus censés interroger directement les stations (sauf celles des CG, parfois !). Il existe une grande diversité de frontaux RDT. Il n’existe pas à notre connaissance d’interface standard pour interroger un frontal, néanmoins la plupart des produits existants ont des interfaces web, qui pourraient être adaptées si besoin à une spécification ministère. Le frontal utilisé systématiquement dans les DIR actuellement est le MI2, accessible uniquement en LCR, ce qui semble poser un problème lorsqu’il s’agit d’accéder fréquemment à plusieurs centaines de stations. Il faudrait donc en priorité concevoir et développer une interface web d’accès aux données MI2, puis utiliser les mêmes spécifications d’interface pour développer progressivement l’accès à d’autres applications (SAGT ou autre). En termes de modalité d’échange entre OTTR et un frontal, il nous semble le plus naturel d’utiliser HTTP et fonctionner de manière asynchrone, sans traitement des échecs ni mode reprise (comme cela est fait au niveau des frontaux), tant pis si on perd des données de temps en temps : - côté frontal : mise à disposition via une URL en HTTP chaque 6’ (ou chaque 1’) d’un fichier contenant les nouvelles valeurs pour la minute en cours - côté application trafic : récupération des données 1’ chaque minute auprès de chaque frontal en HTTP, mise à jour de la donnée courante « temps réel » et alimentation d’un BDTD En termes de données échangées, il faut a minima être capable de recueillir les données 6’ des MI2. On peut également s’inspirer des spécifications d’interface entre les SAGT Steria et les frontaux RDT, qui sont quasiment standard d’un système à l’autre et couvrent une grande diversité vu le nombre de systèmes déployés. Besoins fonctionnels synoptique trafic 14 B. interface BDTD En termes de données temps différé, chaque exploitant gère en général des archives voir des serveurs de données temps différé en ligne. Les données des SAGT sont archivées, celles des MI2 aussi, etc. Il existe parfois dans certaines agglomérations des observatoire des trafic ou de déplacements, où sont mutualisées les données de plusieurs partenaires. Les données de Tipi sont ou seront archivées. Les données de OTTR devront sans doute aussi être archivées. Les besoins de données peuvent être différents, entre l’exploitant d’une DIR qui veut analyser finement a posteriori le traitement d’un accident grave, une DRE ou la DIT qui veut comparer la congestion ou le NS de plusieurs VRU d’agglomération, un chargé d’étude du SETRA ou d’un CETE qui doit calculer des indicateurs statistiques nationaux ou observer l’évolutions du trafic sur plusieurs années, etc. Il y aura donc en pratique selon les cas besoin d’accéder à une plusieurs bases, via éventuellement une application, et il semble impossible qu’il y ait un jour une seule base et application nationale gérant toutes les données historisées du RRN. En pratique, rien n’empêche que OTTR alimente plusieurs applications ou bases TD, par exemple SICOT d’une part (si cette application se limite à récupérer sur les données brutes 6’ pour les agréger en données horaires et journalières), et d’autre part un éventuel ‘infocentre Tipi’ qui pourrait aussi archiver aussi d’autres données (événements, messages PMV ou autres). En pratique cette alimentation peut se faire de la même manière qu’entre frontal et OTTR : OTTR met à disposition sur un répertoire toutes les x minutes ou moins (toutes les nuits) une série de données sous forme de fichier texte (XML ou autre) via HTTP. L’application temps différé va les chercher à son rythme (toutes les nuits par exemple). Néanmoins, pour ce concerne SICOT, il est également possible que SICOT s’alimente aussi comme le fera OTTR directement auprès des frontaux, notamment si est développée une interface web d’interrogation des MI2 (après validation que cette interface web « tient la route »). C. Prochaines étapes Il nous semble possible de réaliser un prototype en parallèle et de l’élaboration du DAF destiné à la réalisation ACAI de l’application. Cela permettrait d’identifier (et résoudre) sans doute certains problèmes technique ou fonctionnels, et de montrer quelque chose aux utilisateurs visés dans les DIR et CIR. Après validation par la MOA (DIT/GRT – SETRA) et des utilisateurs potentiels (CIR/DIR), la prochaine étape sera la décomposition des besoins retenus en briques fonctionnelles, pour évaluation de la réutilisation ou de la mutualisation avec les autres applications existantes ou futures du système d'information Tipi ; cette évaluation comprendra bien sûr une estimation des coûts et délais et doit aboutir à des spécifications en vue d’une réalisation ; une étape de prototypage pourra faciliter cette tâche. Les briques nous semblent être : - un moteur de visualisation trafic (qui pourrait être celui de TIPI, éventuellement adapté), capable de lire les données TR produites par l’application TTR, mais aussi des données TD - un serveur web d’accès au MI2 réutilisable pour interroger à termes d’autres types de frontaux - une application de gestion des données TTR : capable de recueillir les données du MI2 via le web, administrable via le web, permettant en priorité le calcul des Niveaux de Service et permettant leur publication à divers formats, notamment vers le moteur de visualisation, vers une BDTD telle que SICOT, vers des outils de publication tels que la chaîne Bison Futé Besoins fonctionnels synoptique trafic 15 Les questions qui se posent à court terme : - quel est le calendrier et le processus de validation ? - dans quelles conditions peut-on prévoir la reprise de l'activité Sicot? - qui va effectuer l’étude technique de faisabilité des ‘briques fonctionnelles’ ? - à quelle échéance des services tels que les CRICR peuvent-ils espérer commencer à utiliser ce genre d’outils (TR + TD) en remplacement de GERICO (qui traite le TR et le TD) ? A moyen terme, la question des conditions d’accès et d’utilisation des données TR des SCA ou des Collectivités doit être également traitée si ce n’est pas encore le cas. IV. GLOSSAIRE : DAF Dossier d’Analyse Fonctionnelle NS niveau de service PM point de mesure QV débit vitesse RDT recueil de données de trafic SICOT TD temps différé Tipi système d'information pour l'exploitation et l'information routières du ministère TP temps de parcours TR temps réel OTTR (application) observation du trafic temps réel V. ANNEXES A. Annexe 1. Proposition du CETE version du 30/06 mise à jour suite aux mails de C André et C Paquet Besoins fonctionnels synoptique trafic 16