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Communiqué de presse
Orléans, le vendredi 29 mai 2015
Inauguration de la chaufferie biomasse Nord d’Orléans
-
Orléans accélère sa transition énergétique
ème
La Mairie d’Orléans et son concessionnaire SODC (filiale de Cofefy Services, ENGIE) inaugurent la 2
chaufferie biomasse du territoire orléanais. Avec ce nouvel équipement, l’équivalent de 25 000 logements et
bâtiments de la ville d’Orléans seront dorénavant alimentés en électricité et chauffage urbain verts.
La Mairie poursuit ainsi son engagement dans la
réduction de la production des gaz à effet de serre :
avec cette mise en service, la diminution des GES sur
le territoire atteindra -13,4% en fin d’année 2015.
Lancé en mars 2013, le chantier de construction de la
chaufferie nord s’est achevé fin 2014. Après le projet au
sud (chaufferie mise en service fin 2012), Orléans
dispose dorénavant pour l’intégralité de ses réseaux de
chaleur urbains (eau surchauffée) d’une alimentation plus
propre et plus écologique.
Pour cette chaufferie nord, 110 000 tonnes de boisénergies seront consommées par an pour le bon
fonctionnement de l’équipement et l’alimentation des 18
km du réseau. L’équivalent de 12 000 logements sur ce
secteur est raccordé au réseau et bénéficie ainsi de la
biomasse.
Un investissement de plus de 54 millions d’€uros HT aura
été nécessaire pour voir le projet sortir de terre.
Cette chaufferie biomasse de 37 MW thermique, dite de
« cogénération », a une double vocation ; elle produit
simultanément :
 de la chaleur pour le réseau de chauffage urbain
du nord d’Orléans (puissance thermique de 25
MW),
 de l’électricité injectée sur le réseau public et
vendue à EDF (puissance électrique de 12 MW).
La filière d’approvisionnement en bois : des
solutions
plus
respectueuses
de
l’environnement
L’approvisionnement des 2 équipements se limite à un
secteur géographique d’un rayon de 150 km, offrant le
double avantage de recourir aux entreprises locales et de
limiter l’empreinte carbone.
La cogénération biomasse s’appuie sur trois ressources :
la ressource forestière (produits de la sylviculture : bois
d’élagage, bois déclassés, taillis,…), les sous-produits
issus de l’industrie du bois (scieries, menuiseries :
écorces, chutes, plaquettes, …) et les bois recyclés
propres (palettes, caisses,…). Ces consommations,
raisonnées, contribuent à l’entretien et à l’extension des
forêts.
Démarche développement durable :
quand le respect de l’environnement se conjugue
aussi avec des économies financières pour le
consommateur
La biomasse offre un taux de TVA réduit à 5,5% au lieu
de 20%.
Au sud, la baisse a été anticipée et répercutée sur la
facture de l’abonné dès janvier 2010 conformément aux
engagements de l’équipe municipale.
Au nord, les abonnés bénéficient de cette minoration
depuis janvier 2012.
Autre avantage, les prix sont indexés sur la filière bois,
moins sujette à la tendance inflationniste des énergies
fossiles. Au sud, cette indexation s'est traduite par une
nouvelle baisse de 9% de la part énergie de la facture au
1er juillet 2012.

Les actions de la Mairie d'Orléans
en quelques dates
2003 : lancement de l’Agenda 21 (2 ans de travail et
de concertation avec les Orléanais)

2009 : 90% des 234 actions initialement prévues sont
mises en œuvre (urbanisme, transport, énergie,
recherche, risque, social, gouvernance). Lancement
du plan biodiversité.

2010 : labellisation de l’Agenda 21 local par le
Ministère en charge de l’écologie.

2011 : édition du rapport développement durable (pour
l’évaluation des résultats obtenus). De nouvelles
stratégies voient le jour (telles que le Plan Climat
Energie Territorial).

Octobre 2012 : publication du PCET.

Fin 2012 : mise en service la 1
au sud d’Orléans.

Fin 2014 : début d’une
hydrolienne en Loire.

Début 2015 :
ère
chaufferie biomasse
expérimentation
d’une
o
La ville Orléans est reconnue par le
Ministère de l’écologie, du développement
durable et de l’énergie comme « Territoire à
énergie positive pour la croissance verte ».
o
Mise en service de la 2
biomasse, au nord d’Orléans.
ème
chaufferie
1/2
Orléans, ville du développement durable
Avec ces projets de chaufferies biomasse, la Mairie
d'Orléans a trouvé une occasion supplémentaire de
réduire les GES - Gaz à effet de serre - émis sur son
territoire. Près de 90 000 tonnes d’émission de CO2
seront ainsi évitées chaque année, soit l’équivalent des
émissions de 40 000 voitures ! En multipliant ces
initiatives, la Mairie d’Orléans souhaite réduire de 20%
les émissions de CO2 sur son territoire d’ici 2020. Pour y
parvenir et se fixer des objectifs clairs sur ces prochaines
années, la Mairie d'Orléans s’est dotée en octobre 2012
d’un Plan Climat Energie Territorial, afin de lutter contre le
changement climatique et économiser l’énergie (lire cicontre).
Chiffres clés sur les deux chaufferies biomasse
d’Orléans :

Près de 25 000 équivalents logements ; sont
concernés :
o Logements privés,
o Habitat social,
o Bâtiments communaux,
o Etablissements scolaires (y compris le
campus universitaire d’Orléans La
Source),
o Les établissements de santé (y compris
le Nouvel Hôpital d’Orléans)
o les centres commerciaux,
o les immeubles de bureaux,

+ de 90 millions d’€uros d’investissement pour
les deux projets.

43 km de réseaux sur le territoire :
o 25 km au sud
o 18 km au nord

90 000 tonnes d’émissions de CO2 évitées, soit
l’équivalent de 40 000 voitures.
Rapport du GIEC (Groupe d’experts
Intergouvernemental sur l’évolution du climat)
Le dernier rapport de 2014 confirme que :
1) les émissions de gaz à effet de serre contribuent au
changement climatique.
2) nos émissions de gaz à effet de serre (surtout de
CO2) augmentent de plus en plus vite depuis 10 ans.
L’enjeu pour les territoires est de réorienter les
modes de productions afin de réduire ces émissions.
Le développement des énergies renouvelables
apparaît donc comme indispensable pour endiguer les
changements climatiques.
Les enjeux pour la Mairie d’Orléans
Le Plan Climat Energie Territorial adopté en 2012
prévoit de « favoriser le recours aux énergies
renouvelables » (action N°14, axe N°5).
Les chaufferies biomasse viennent ainsi compléter les
projets du territoire : l’expérimentation de
l’hydrolienne en Loire, l’installation de pompes à
chaleur ou d’énergie solaire pour les bâtiments
municipaux, ou encore le soutien à l’expérimentation
de la pile à combustible avec EDF il y a quelques
années.
Ces actions, auxquelles s’ajoutent la réhabilitation du
parc de logement ou encore la modernisation des
modes de déplacements (TRAM, station vélos, etc.),
ont déjà permis de réduire les émissions de CO2 sur le
territoire : -7,4%.
Avec la mise en service de cette 2ème chaufferie
biomasse, la réduction des émissions de GES, en fin
d’année 2015 : -13,4%.
D’autres objectifs, tels que le maintien d’une
densification raisonnable, la lutte contre l’étalement
urbain, le développement et la diversification du
commerce de proximité, ou encore la lutte contre
l’érosion de la biodiversité permettront de poursuivre
les efforts.
La Mairie d'Orléans a publié fin 2014 son rapport
Développement Durable 2014 : www.orleans.fr
En décembre 2015, la France accueillera la
COP21 : Orléans est déjà mobilisée.
Contact Presse :
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