Smoke on the water
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Smoke on the water
1020-33 Smoke on the water : bilan et perspectives Question de Monsieur le Conseiller Luc Parmentier Le 05 septembre dernier se déroulait un grand événement à Charleroi : Smoke on the water. Cet événement de la ville organisé par l’Ancre dans le cadre de Mons 2015 en partenariat avec Dirty Monitor, le Rockerill, Charleroi Centre-Ville a été nous pouvons le dire un franc succès. Le spectacle était au rendez-vous et les commentaires pendant et après l’événement était clairement positifs. Madame l’Echevine, pourriez-vous m’informer du bilan chiffré que vous tirez de cette édition ? Quel en a été le coût ? Des retombées économiques ont-elles pu être mesurées ? Est-ce-qu’une nouvelle édition est d’ores et déjà en préparation ? Dans l’affirmative, pourriez-vous déjà nous en dire un peu plus ? Si non, y pensez-vous ? Quel sera l’avenir d’un événement qui a été unanimement apprécié ? Réponse de Madame l’échevine déléguée et Monsieur Paul Magnette Smoke on the Water a été un franc succès. Cet événement a été organisé dans le cadre de Mons 2015 et représentait l’implication de la Ville dans ce cadre européen. Près de 8000 personnes se sont pressées sur les Quais. Outre le BPS 22, Charleroi-Danses et le Musée de la Photographie soutenus financièrement par la Fondation, Smoke on the Water s’intégrait dans la programmation officielle de cet événement européen majeur. L’initiative a été coordonnée par le Théâtre de l’Ancre. Les Dirty Monitor et le Rockerill sont venus se greffer artistiquement à l’ensemble. L’ambition affichée était de mettre en avant les talents carolos. Le budget global était de 290 000 € ventilé comme suit : Mons 2015 : 200 000 € Ville de Charleroi : 75 000 € Ministre-Présidence de la Fédération Wallonie-Bruxelles : 15 000 € Outre les frais inhérents à la sécurité, la Ville a pris en charge les frais de la Croix Rouge (1562 €) et d’Ores (1500 €). L’asbl Charleroi-Centre-Ville a étroitement collaboré au développement de la manifestation. En marge des concerts, des menus spéciaux étaient proposés au sein de 7 établissements horéca (Au trou Normand, Au Provençal, l’Asia, Papille et pupille, Sardines et confitures, L’Oasis et Saveurs d’Asie) situés à proximité du site en proposant un menu spécial « Smoke on the Water ». Le Nautilus s’est chargé de la gestion de l’ensemble des 3 bars sur les Quais. Trois food trucks étaient aussi présents. Tous ces intermédiaires horéca ont été comblés et convaincus de s’associer à cette entreprise culturelle. Les différents fournisseurs étaient également carolos : Hôtel Ibis, Panthers Sécurity, l’ensemble du catering (Atelier Pitch). Il est évident qu’une telle réussite a généré de nombreux retours élogieux de la part de la presse et du public. Cet événement a marqué durablement les esprits et a suscité une réelle envie de suite. La Ville a fait la démonstration de sa capacité à gérer des organisations culturelles d’envergure. Ce projet est le résultat de 8 mois d’un travail acharné. Pour mener à bon port cette démarche artistique grand public, il est impérieux de tenir compte de l’impact budgétaire et de l’investissement humain. Dans le même temps, 2016 marquera le 350ème anniversaire de la Ville et dans ce cadre, différentes initiatives sont à l’étude dans ce prolongement, sans pour autant verser dans le « réchauffé ».