libero - Centre Culturel Italien
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libero - Centre Culturel Italien
Fiche artistique RENATO STEFANIA TOMMI VIOLA Synopsis KIM ROSSI STUART Kim Rossi Stuart Barbora Bobulova Alessandro Morace Marta Nobili Cinéma - comédien 2005 2004 2002 1998 Fiche technique Réalisation Scénario Musique composée, orchestrée et dirigée par Costumes Décors Montage Directeur de la photographie Directeur de production Une Production Produit par Kim Rossi Stuart Linda Ferri Federico Starnone Francesco Giammusso Kim Rossi Stuart BANDA OSIRIS Sonu Mishra Stefano Giambanco Marco Spoletini Stefano Falivene Erik Paoletti RAI CINEMA PALOMAR Carlo Degli Esposti Giorgio Magliulo Andrea Costantini 1995 1994 BARBORA BOBULOVA Cinéma 2005 2004 2003 2002 1999 1998 1997 1996 1993 1991 1988 Cuore Sacro - Ferzan Ozpetek Ovunque sei - Michele Placido Tartarughe sul dorso - Stefano Pasetto Il siero della vanità - Alex Infascelli La spectatrice - Paolo Franchi La regina degli scacchi - Claudio Florio Mirka - Rachid Benhadj Ecco fatto - Gabriele Muccino Eine kleine jazzmusik - Zusana Hojdova-Zemanova (Rep. Tchèque) Il principe di Homburg - Marco Bellocchio Nesmrtelna teta - Zdenek Zelenka (Rep. Tchèque) R.S.C. - M. Valent (Slovaquie) Vlakári - Juraj Lihosit (Slovaquie) 1989 1987 1974 Romanzo Criminale - Michele Placido Les clefs de la maison - Gianni Amelio Pinocchio - Roberto Benigni I giardini dell’Eden - Alessandro D’Alatri La ballata dei lavavetri - Peter Del Monte Par-delà les nuages - Michelangelo Antonioni et Wim Wenders Senza pelle - Alessandro D’Alatri Policier - Giulio Base L’otage - Umberto Marino Lo zio indegno - Franco Brusati Karate warrior - Fabrizio De Angelis La Grande bourgeoise - Mauro Bolognini Théâtre - comédien 2002 2000 1998 1996 1986 Macbeth / W. Shakespeare, mise en scène de Giancarlo Cobelli Hamlet / W. Shakespeare, mise en scène de Antonio Calenda Le visiteur / E. E. Schmitt , mise en scène de Antonio Calenda Le roi Lear / W. Shakespeare, mise en scène de Luca Ronconi Philoctète / Sophocle, mise en scène de Walter Pagliaro Tommi, 11 ans, vit avec sa grande soeur, Viola, et leur père Renato depuis que Stefania, mère instable et femme fragile, les a abandonnés. Malgré la précarité économique et les sautes d’humeur de Renato, la petite famille s’en sort et reste miraculeusement unie jusqu’au jour où Stéfania revient à la maison… LIBERO est son premier film en tant que metteur en scène. Théâtre 2000 1998 1997 1995 1992 La Douce / F. Dostoïevski, mise en scène de Gabriele Lavia Le Cerisaie / A. Tchekhov, mise en scène de M. Huba (Slovaquie) Morte di Galeazzo Ciano / E. Siciliano, mise en scène de Marco Tullio Giordana Noces de sang / F. G. Lorca mise en scène de J.Gombar (Slovaquie) Fernando Krapp m’a écrit cette lettre / T. Dorst, mise en scène de J.Gombar (Slovaquie) Romeo et Juliette / W. Shakespeare, mise en scène de R. Polak (Slovaquie) Libero raconte l’histoire d’une famille, avec ses erreurs, ses tâtonnements, ses vides impossibles à combler et ses sentiments intenses, incontrôlables, parfois violents. Il n’y a dans ce film ni bons ni méchants, seulement beaucoup d’humanité, des êtres qui, en raison de leurs inévitables fragilités et insuffisances, commettent des erreurs et blessent les autres mais qui, au fond, tentent toujours d’aimer de la meilleure façon… Distribution 55 rue Traversière - 75012 Paris tél: 01 44 67 30 80 - fax: 01 43 44 20 18 l i b e ro un film de Kim Rossi Stuart numéro vert exploitants 08 00 10 68 76 DIRECTION DE LA DISTRIBUTION Rahma Goubar tél: 01 44 67 30 80 [email protected] Stock copies et matériel publicitaire PROGRAMMATION / VENTES Thierry Dubourg tél: 01 44 67 30 45 [email protected] Région Ile-de-France Z.I. des Chanoux 97 rue Louis Ampère 93330 Neuilly-sur-Marne tél: 01 49 44 65 50 fax: 01 43 00 42 50 Yamina Bouabdelli tél: 01 44 67 30 87 [email protected] MARKETING / PARTENARIATS Vincent Mercier tél: 01 44 67 30 81 [email protected] Anne Careil tél: 01 44 67 30 82 [email protected] TECHNIQUE Laurence Grandvuillemin tél: 01 44 67 44 85 [email protected] COMPTABILITÉS SALLES Olivier Mouihi tél: 01 44 67 30 80 [email protected] FILMOR Région Lyon 46 rue Pierre Sémard 69007 Lyon tél: 04 37 28 65 65 fax: 04 37 28 65 66 Région Bordeaux Z.I. de Bersol 6 avenue Gustave Eiffel 33600 Pessac tél: 05 57 89 29 29 fax: 05 57 89 29 30 Région Marseille Z.I. Braye de Cau 80 avenue Rasclave 13400 Aubagne tél: 04 42 04 31 96 fax: 04 42 71 86 83 les photos et le dossier de presse du film s o n t t é l é c h a r g e a b l e s s u r w w w. m k 2 i m a g e s . c o m PRIX CICAE K Rai Cinema et Palomar présentent libero im Rossi Stuart était déjà le meilleur acteur de sa génération en Italie, tant au théâtre qu’au cinéma. Nous découvrons avec Libero (Anche libero va bene), qu’il a mis en scène, interprété et co-écrit, que c’est un excellent cinéaste, et qu’il a beaucoup appris des grands réalisateurs avec lesquels il a travaillé, notamment Michelangelo Antonioni et Gianni Amelio. un film de Kim Rossi Stuart Italie / 108 mn / Couleur / 1.85 / Dolby SRD sortie en salles le 8 novembre 2006 Distribution Mk2 Diffusion 55, rue traversière - 75012 paris tél : 01 44 67 30 80 / fax : 01 43 44 20 18 Presse Monica Donati 55, rue traversière - 75012 paris tél : 01 43 07 55 22 / fax : 01 43 07 17 97 [email protected] les photos du film et le dossier de presse sont téléchargeables sur www.mk2images.com Avec ce film sur l’enfance, émouvant, cruel et pudique, Kim Rossi Stuart signe la meilleure première œuvre cinématographique vue depuis longtemps en Italie, un pays dont l’industrie cinématographique, en crise depuis plusieurs années, continue heureusement de nous réserver de belles surprises, grâce à la résistance courageuse et au talent de ses auteurs. Kim Rossi Stuart est désormais l’un d’entre eux. Libero est la chronique de la vie de deux jeunes enfants élevés par leur père dans l’Italie en crise de ces dernières années. La caméra de Kim Rossi Stuart s’intéresse plus particulièrement à Tommi, le fils de onze ans, qui va chercher durant tout le film à trouver sa place dans cette famille troublée. À la question de son professeur d’anglais « where is the father ? », Antoine Doinel dans Les Quatre Cents Coups avait bien du mal à répondre, et pour cause puisqu’il apprenait plus tard que l’homme qui l’élevait n’était pas son père biologique. Le dilemme de Tommi est tout aussi douloureux mais d’une autre nature, car ici l’enfant refoule sciemment la douleur que provoque la question « dov’è la mamma ? », alors qu’il connaît pertinemment la réponse. Libero est un film réaliste, qui s’attache à décrire la lutte journalière d’une famille pour la survie de sa structure. La justesse des plans comme celle du jeu des acteurs évoquent le travail de Maurice Pialat, mais sont aussi un écho plus lointain du néo-réalisme italien. Pourtant la très grande réussite du film est d’entretenir un mystère au sein même d’un récit qui semble se dévoiler tout entier dans la simple narration du quotidien de la famille, alors que tous, Tommi, sa sœur Viola, et leur père Renato butent sur une même question insoluble : quels démons habitent la mère pour qu’elle les abandonne régulièrement au profit d’escapades sentimentales et sexuelles ? La rencontre entre le réalisme et le mystère est résumée dans cette magnifique séquence où Tommi voit en rêve sa mère se faire caresser par les mains de plusieurs hommes qui finissent par mettre à nu ses entrailles ; puis Tommi se réveille de son cauchemar, se lève et surprend sa mère dans la cuisine. L’étrangeté du comportement de la mère dans la réalité nocturne est presque plus inquiétante que le rêve lui-même et Tommi est renvoyé violemment à ce mystère féminin qui brouille les cartes de son existence. Libero est un film bouleversant, qui fait pleurer, mais qui ne cherche pas à faire pleurer. Dans la dernière séquence, Kim Rossi Stuart ne veut pas consoler, ni panser les plaies de Tommi dans un « happy end » qui sonnerait faux. L’émotion de la séquence est pure de toute sentimentalité ; le cinéaste se contente d’être attentif à l’énigme qui circule entre le visage de Tommi et les quelques mots mal griffonnés par sa mère pour nous laisser sur le sentiment déchirant du mystère de cet amour filial, qui nous renvoie inévitablement au mystère de l’amour en général. Maud Ameline et Olivier Père Membre du comité de sélection et délégué général de la Quinzaine des réalisateurs. Les personnages U ne fois atteint l’âge adulte, la vie devient pour beaucoup d’entre nous une expérience plus mentale et moins sensorielle. On ne vit plus les choses avec la plénitude magique de l’enfance, avec cette espèce de tridimensionnalité émotive. C’est d’ailleurs ce qui nous a poussés à parler de ce moment où se posent les bases de la vie. Au cours de la phase d’écriture, j’ai voulu regarder le monde qui nous entoure avec des yeux d’enfant. J’ai poursuivi ce voyage en me mettant à la recherche de ce regard-là. J’ai rencontré des centaines d’enfants. Chacune de ces rencontres a été singulière, souvent extraordinaire. Ainsi s’est renforcé et développé mon besoin de donner la parole à l’un d’entre eux, de lui confier le personnage pour qu’il nous montre la vie de son point de vue. Alessandro Morace était l’un des élèves d’une école de province. Au premier abord très « banal », profondément timide et introverti, Alessandro recélait une aura très particulière. Il se moquait d’apparaître. Je crois qu’il a accepté de participer au film uniquement parce que le jeu que nous avions fait pendant le bout d’essai, qui consistait à prêter ses propres émotions à Tommaso afin de faire émerger les siennes, lui avait plu. La rencontre avec Alessandro est la rencontre rare dont j’avais désespérément besoin. C’est celle que j’ai cherchée sans répit, allant même jusqu’à frapper aux portes des maisons et des écoles. Pour Tommi la préadolescence est une période très difficile, parsemée de difficultés émotives et familiales. Il tente de les dépasser en se construisant des outils appropriés, aussi bien de défense que d’attaque, pour ne pas se laisser écraser par les événements. Même si, parfois les adultes commettent d’énormes erreurs tout en les minimisant, les petits ont la capacité de les leur pardonner et de comprendre leurs souffrances, de manière désarmante. Kim Rossi Stuart. Tommi, l’enfant. Doté d’une grande sensibilité, il a su garder son esprit enfantin intact, son goût du jeu, de l’aventure tout en étant capable de raisonner comme un adulte, de planifier sa vie, ses déplacements, ses gestes afin d’éviter les réactions insupportables de nervosité de son père et de maintenir le précaire équilibre familial. En contrepartie, Tommi est introverti, il s’est construit une carapace qui risque de devenir trop épaisse au fil des ans. Mais sa sensibilité et sa douceur ne manquent pas d’émerger dans le film : par exemple lorsqu’il parvient à entrer en contact avec son camarade de classe qui est muet, ou son amitié avec Antonio ou bien encore sa tendre flamme pour Monica. La vie de Tommi ressemble à une tentative perpétuelle pour combler le vide qui lui coupe le souffle, pour maintenir cet équilibre précaire dans un monde d’adultes impossibles : comme ses balades sur le toit de son immeuble, son refuge, l’endroit où il se retrouve avec lui-même, un toit très haut, une réelle précarité, un vide tangible. Renato, le père. Agé de trente-huit ans, il travaille comme cameraman freelance. Depuis que sa femme Stefania est partie, il n’a pas su ou voulu donner à ses enfants un cocon familial accueillant et protecteur. Il a préféré les responsabiliser, en faire de petits adultes qui lavent, repassent, nettoient, participant à l’entretien de la maison. Renato est un homme difficile, caractériel, qui peut aussi bien être doux et compréhensif que verbalement violent, dur, pourvu d’un sarcasme tranchant et blessant. C’est un père qui n’accepte pas les faiblesses sans pour autant offrir beaucoup de repères. Stefania, la mère. C’est une femme fragile, privée d’équilibre, une enfant qui n’a jamais grandi. L’amour qu’elle essaie, de façon maladroite, de prodiguer à ses propres enfants et à son mari est infantile, incomplet, mais touchant, fruit d’un effort sincère et d’un élan pur. Viola, la sœur. C’est un personnage qui manque de maturité par rapport à celui de Tommi. Quand Stefania rentre à la maison, Viola est prête à la croire. C’est avec un enthousiasme presque aveugle qu’elle se précipite dans ce qui semble n’être qu’un jeu temporaire, comme la fin le confirmera. Mais pour Viola, le fait de croire est une question de survie, croire en un dénouement idéal des événements, en une famille qui n’existe pas. Ne pas voir, contrairement à Tommi, la pénible réalité des faits et chercher à la vivre et à l’accepter. C’est par réaction qu’elle s’est libérée de ses inhibitions, qu’elle laisse libre cours à ses fantasmes (notamment sexuels) alors que son frère choisit de s’isoler dans un monde qui est loin de la réalité mais profondément et nécessairement intime.