DANS LE SECRET DU CONSEIL DES MINISTRES

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DANS LE SECRET DU CONSEIL DES MINISTRES
LA CASE DU SIÈCLE
À PARTIR DU 13 OCTOBRE 2013
LE DIMANCHE À 22.00
DANS LE SECRET DU
CONSEIL DES MINISTRES
SOIRÉES
DANS
LE SECRET DU CONSEIL DES MINISTRES
Président de la République, Premiers ministres, ministres,
anciens ou en exercice, ils racontent pour la première fois leurs
Conseils des ministres. Une lecture inédite de la Ve République,
signée par Bérengère Bonte et Ella Cerfontaine.
C’est sans doute le secret le mieux gardé de la Ve République. Depuis 1959, chaque mercredi, le président de la
République reçoit chez lui, en son palais de l’Elysée, les
membres du gouvernement pour le traditionnel Conseil
des ministres. Une réunion à huis clos à laquelle seuls
les ministres, le secrétaire général du gouvernement et
celui de l’Elysée sont conviés. L’unique lieu de la République où personne, directeurs de cabinet ou porteparole, ne peut se rendre à leur place. Durant une heure
et demie ou trois selon les époques, les portes du salon
Murat, au rez-de-chaussée du palais de l’Elysée, restent
closes sur les délibérations du Conseil : aucune image,
aucune parole ne doit filtrer, seul un compte rendu, écrit
à l’avance, en fait un récit parcellaire.
Alors, que se passe-t-il dans l’enceinte du Conseil ?
Que dit-on dans la plus haute sphère de l’exécutif en
France ? Qu’y fait-on ? A quoi ce rituel sert-il ? Qu’estce que cette pratique hebdomadaire du pouvoir révèle
de nos institutions ? La réalisatrice Ella Cerfontaine et
Bérengère Bonte, journaliste à Europe 1, ont interrogé
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une quarantaine de témoins qui ont participé à ces
Conseils depuis 1959 : président de la République, Premiers ministres, ministres, anciens ou en exercice, pour
qu’ils racontent de l’intérieur ce lieu de pouvoir unique.
PARMI LES INTERVENANTS…
François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Edouard Balladur,
Jacques Toubon, Pierre Joxe, Jack Lang, Jean-Pierre
Raffarin, Marylise Lebranchu, Cécile Duflot, François
Bayrou, Michèle Alliot-Marie, Jean-Pierre Chevènement,
Anicet Le Pors, Fadela Amara, Corinne Lepage, Yves
Cochet, Philippe Dechartre, Philippe Douste-Blazy,
Bernard Laporte, Roselyne Bachelot, Hervé Morin,
Frédéric Mitterrand, Edith Cresson, Xavier Darcos,
Claude Guéant, Alain Lambert, Jean-Louis Debré, Michel
Rocard, Laurent Fabius, Michel Sapin, Lionel Jospin…
SOIRÉES
DANS
LE SECRET DU CONSEIL DES MINISTRES
ENTRETIEN AVEC BÉRENGÈRE BONTE, COAUTEURE,
ET ELLA CERFONTAINE, COAUTEURE ET RÉALISATRICE
Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler sur
ce documentaire ?
Bérengère Bonte : Dans l’exercice du pouvoir, le Conseil
des ministres est un temps particulier. Ce rituel, secret
et un peu désuet, est un moment très fort pour ceux
qui ont, ou ont eu, le privilège d’y participer. Dans mon
livre*, j’ai voulu montrer ce qui se joue dans ce huis clos
où, formellement, il ne se passe pas grand-chose. Après
sa parution, c’est Bruce Toussaint, avec qui j’animais la
matinale d’Europe 1, qui m’a donné l’idée de lui consacrer un documentaire.
Ella Cerfontaine : La vision que j’en avais était celle d’un
rendez-vous hebdomadaire un peu mystérieux, dont on
ne donne à voir que la sortie des ministres dans la cour
d’honneur de l’Elysée. Il est bien plus que cela : comme
rituel républicain, il structure le planning de la vie politique française et réinstalle une fois par semaine le président dans sa fonction.
Comment avez-vous choisi vos intervenants ?
B. B. : Nous avons lancé de nombreuses demandes
d’inter­views et, même si mon livre rassurait, nous avons
dû convaincre chacun d’entre eux l’un après l’autre. Et
tous n’ont pas accepté, certains pour des raisons de
calendriers personnel, politique ou judiciaire, d’autres
par respect pour la règle du secret édictée par de Gaulle,
une règle non écrite, mais bien vivace !
E. C. : On a souhaité composer un panel le plus large
possible : des hommes et des femmes, des ministres
régaliens de « milieu de table » et des « intrus » de la
société civile et placés à ses extrémités, qui ont participé à des gouvernements différents au cours des
sept mandatures présidentielles depuis la création de
la Ve République.
Comment êtes-vous parvenues à filmer un Conseil
des ministres autour de François Hollande et JeanMarc Ayrault ?
E. C. : François Hollande était dans une volonté de se
rapprocher des citoyens et cela a été une chance pour
nous. L’Elysée ne nous a donné aucune directive et
nous avons pu filmer comme nous le voulions les premières minutes de l’un de ses Conseils des ministres.
Ce sont des images exceptionnelles, puisque les seules
qui existaient ont été tournées durant la présidence de
Georges Pompidou.
Est-ce qu’obtenir une parole libre de vos « témoins »
a été facile ?
B. B. : Avant de les interroger, nous avons minutieusement préparé nos entretiens à partir d’éléments puisés
dans les verbatim des Conseils déposés aux Archives
nationales et les récits livrés par d’autres que nous
avons recoupés. Avoir opté ensuite pour des entretiens longs les a ensuite certainement aidés à mieux
livrer leur ressenti.
Sur quel dispositif vous êtes-vous appuyées ?
E. C. : La principale difficulté a été de pallier l’absence
d’images du Conseil des ministres. Nous avons donc
obtenu de réaliser une modélisation du salon Murat
en 2D. Grâce au formidable travail de l’équipe de graphistes, les images de ce décor modélisé permettent
d’illustrer certains des échanges qui s’y sont déroulés
durant plus d’un demi-siècle. Le téléspectateur peut
ainsi visualiser un face-à-face, naviguer autour de la
table du Conseil ou aller d’une personnalité à l’autre.
Le tout avec la voix du narrateur, Guillaume Gallienne.
Que vouliez-vous montrer avec ces trois films ?
E. C. : En faisant une œuvre patrimoniale comme celleci, on souhaite accrocher – et pas seulement par des
anecdotes – des gens que n’intéresse pas forcément
la politique. De leur faire découvrir ce que ce moment
unique raconte in fine de nos institutions et de notre
histoire politique.
B. B. : Ces films, c’est aussi une occasion de rappeler
que ceux qui nous gouvernent sont avant tout des
hommes et des femmes, avec leurs problèmes personnels, leurs frustrations, leurs moments de grand
courage, de petites lâchetés et de cruauté à l’encontre
de leurs pairs. Il n’y a que lorsqu’ils sont réunis, sans
médias ni conseillers, en Conseil des ministres, que nos
­gouvernants peuvent réellement être libres et fidèles à
leurs convictions.
* Dans le secret du Conseil des ministres, Editions du
Moment (2011). Une nouvelle édition augmentée vient
de paraître.
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SOIRÉES
DANS
LE SECRET DU CONSEIL DES MINISTRES
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LES ÉPISODES
Le Fauteuil du roi
Quels sujets aborde-t-on le mercredi matin dans l’enceinte du Conseil ? Qui prend la parole et comment la
prend-on ? Qui décide ? Sur le fond, le dispositif n’a pas bougé d’une virgule depuis 1959. Même lieu, même heure
chaque semaine, un ordre du jour en trois parties, un président qui déclare : « Adopté ». Car Charles de Gaulle
n’a pas seulement inventé la Ve République, il a aussi posé les jalons du Conseil des ministres, en s’attribuant la
place centrale. Les présidents successifs, de gauche comme de droite, se sont glissés avec une certaine aisance
dans les chaussons du général. Petits ou grands secrets, tous livrent leurs souvenirs, leurs anecdotes sur le
Conseil des ministres et montrent comment le formalisme de cette institution réinstalle, une fois par semaine,
le président à la place du souverain.
La Cour du roi
Le Conseil des ministres est le seul moment de la semaine où les membres du gouvernement se retrouvent.
Il débute par un non moins traditionnel petit café dans la salle du rez-de-chaussée de l’Elysée qui jouxte
le salon Murat. Là, les ministres plaisantent, révisent leur intervention à venir ou se disputent. Une fois le
Conseil débuté, les blagues de potache ou les coups fourrés ne s’arrêtent pas pour autant… Une assemblée
secrète qui est aussi un lieu de jeux de pouvoir, souvent cruels.
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Les Grandes Heures
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Malgré sa rigueur, malgré son protocole, le salon Murat a traversé tout au long de la Ve République de grands
moments de tension, a résonné aussi de coups d’éclat. La démission en plein Conseil de Jacques Chirac en
1976, les délibérations autour du « printemps arabe » de l’équipe gouvernementale de Nicolas Sarkozy, la
défaite de Lionel Jospin en 2002, l’unique Conseil où François Mitterrand a demandé l’avis de ses ministres
pour les nationalisations en 1981 ou encore le dernier Conseil du général de Gaulle sont autant d’événements
qui donnent une lecture inédite de la Ve République.
La Case du siècle
Présentation
Fabrice d’Almeida
Dans le secret du Conseil des ministres
Série documentaire
Format
3 x 52 min
Auteures Bérengère Bonte et Ella Cerfontaine
Réalisation
Ella Cerfontaine
Narration
Guillaume Gallienne,
de la Comédie-Française
Une production
Caméra Subjective, avec la participation
de France Télévisions et de Planète+
Année
2013
Directrice de l’unité documentaires
de France 5
Caroline Behar
Directrice adjointe de l’unité
documentaires de France 5
Carole Wheatcroft
Conseillère de programmes
Sophie Poirier-Loubert
Directrice de la Communication
externe de France 5, des Actions
éducatives et des Développements
numériques de France Télévisions
Laurence Cadenat
01 56 22 92 33
[email protected]
Responsable du service de presse
de France 5 et des Actions éducatives
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01 56 22 92 51
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Contact presse
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01 56 22 75 27
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Edité par la direction de la Communication externe
et du Marketing image de France Télévisions – Septembre 2013
Directeur de la publication
Rémy Pflimlin
Directrice de la Communication externe de France 5,
des Actions éducatives et des Développements numériques
de France Télévisions
Laurence Cadenat
Réalisation
Studio France Télévisions
Directeur délégué
Eric Martinet
Responsable éditoriale
Isabelle Ducrocq
Entretien
Christine Guillemeau
Secrétariat de rédaction
Bénédicte Mielcarek
Iconographes
Catherine Hertel, Aline Songa
Graphisme
Gaëlle-Anne Molas
Crédits photo
Caméra Subjective
france5.fr
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