Stratégie d`investissement Janvier 2016

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Stratégie d`investissement Janvier 2016
Stratégie d’investissement
Janvier 2016
2015 : pas si mal que çà, finalement ?
L’année 2015 aura été marquée par une croissance mondiale plutôt sage, autour de +3%, avec une économie américaine
en vitesse de croisière, des pays émergents en ralentissement, et, ce que l’on attendait depuis longtemps, une Europe qui
redémarre. Qui redémarre lentement, mais sûrement, avec un vrai retour de la confiance, c’est-à-dire une propension
renouvelée à consommer et, bientôt, en tous cas on l’espère, à investir.
Derrière ces chiffres globaux sans reliefs, on trouve toutefois des évolutions très contrastées en fait : une forte baisse des
matières premières, le pétrole en tête (-35% sur un an), un net recul de l’Euro par rapport au Dollar (-10%), et des taux
d’intérêts très faibles voire négatifs en zone Euro (taux français à 10 ans : 1% ; taux au jour le jour -0,24%).
Et on a assisté par ailleurs à des changements importants :
le début d’une nouvelle mutation de l’économie chinoise, un
revirement (in extremis) de la politique monétaire aux EtatsUnis, et la désinflation, plutôt que l’inflation, devenue un
vrai sujet de préoccupation.
Bref : autant de faits pour expliquer la volatilité certaine
des marchés financiers, et aussi la bonne performance des
marchés actions de la zone Euro sur l’année passée. Un
contexte un peu compliqué dans lequel les fonds Promepar
Asset Management ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu :
des rendements positifs pour les fonds de trésorerie
(Promepar Obli Court Terme : +0,92% sur l’année), de
bonnes performances relatives, grâce à une prise de risque
disciplinée, pour les fonds obligataires (Promepar Obli
Opportunités : +2,58%) et les fonds diversifiés (Promepar
Proactif Dynamique : +6,54%), et, pour la gestion Actions, un
bon positionnement sur le segment des Mid & Small Caps,
de loin le plus porteur en 2015, et le plus résistant en fin
d’année, sur les marchés de la zone Euro (Promepar PME
Régions : +29,8%).
2016 : de bonnes raisons pour y croire
L’environnement économique de fin 2015, par ailleurs, contient nombre de défis pour 2016 : les taux d’intérêts, l’Euro, le
pétrole, vont-ils, ou peuvent-ils, rester à ces niveaux ? Des niveaux qui sont favorables à la zone Euro, qui devrait confirmer
sa reprise, alors que, par ailleurs, l’économie américaine pourrait se stabiliser au bon niveau actuel, et les incertitudes sur les
autres régions, le Japon et la Chine notamment, s’atténuer avec les premiers effets visibles des nouvelles politiques
économiques.
On peut d’autant plus croire en un scénario positif pour la conjoncture et les marchés que les Banques Centrales, toujours
imprévisibles, et donc un peu redoutables pour les investisseurs, semblent vouloir s’en tenir à des politiques accommodantes,
soit une remontée graduelle de l’objectif de taux court terme par la Fed et un interventionnisme toujours résolu de la BCE
sur le marché obligataire européen.
Par ailleurs, l’environnement de taux bas est toujours favorable aux actifs risqués procurant de meilleurs rendements : les
actions devraient rester bien orientées, avec des bénéfices toujours attendus en hausse, et, vraisemblablement, une année
toujours soutenue pour les fusions-acquisitions.
Bien sûr, quelque chose peut toujours faire dérailler ce scénario positif : un retournement du cycle économique aux USA
après six années d’expansion, une reprise avortée (une fois de plus) en Europe, une nouvelle chute du Japon dans la déflation,
un virage structurel plus difficile que prévu en Chine, des politiques inefficaces, voire contre-productives des banques
centrales, une remontée brutale des taux d’intérêts, une grosse faillite de société minière ou para-pétrolière, un défaut de
dette souveraine, et, pour finir, un problème géopolitique de première grandeur.
Gérer la volatilité
Autant de questions, donc, qui conditionnent les choix d’allocation stratégique entre les différentes classes d’actifs :
actions, obligations, monétaire,... par zones géographiques (toujours en fonction de la typologie de votre mandat). Et de
questions qui conditionnent aussi l’allocation tactique entre les titres : si l’on souscrit toujours à un scénario positif pour
l’économie européenne, ne faut-il pas pour autant revenir un peu sur des compartiments délaissés de la cote, tels les valeurs
de rendement, les valeurs liées aux matières premières, les valeurs liées aux pays émergents, les valeurs "value" etc…. ? Et
alléger un peu les valeurs de croissance, dont la bonne visibilité semble à présent correctement valorisée ?
Une seule chose semble sûre, en fait : si la plupart des actifs financiers ont progressé à l’unisson ces dernières années, la
performance dépendra encore plus à l’avenir des choix spécifiques et de la capacité à gérer la volatilité dans cet
environnement toujours favorable aux actifs risqués. Autrement dit, dans un contexte de faibles rendements obligataires, la
construction des portefeuilles doit intégrer des sources de performance complémentaire, avec un risque maîtrisé.
Autrement dit, encore, nous pensons que les fortes
disparités entre les pays et les secteurs observées en 2015
pourraient perdurer en 2016, et qu’il faudra donc être très
discriminant dans ses investissements, privilégier une
allocation flexible et non-benchmarkée, et être bien
diversifié en cas de recul de la liquidité sur le marché.
Nous pensons aussi que des opportunités apparaîtront en
2016 sur les actifs massacrés en 2015 (pays émergents,
matières premières, high yield US), mais qu’il faut aussi tenir
compte du momentum, et qu’il est donc encore trop tôt pour
revenir dessus.
Les équipes de gestion de Promepar AM abordent ces
problématiques avec un processus d’investissement
discipliné, qui combine analyse fondamentale et boursière,
et contrôle du risque. Et elles s’attachent à construire les
solutions adaptées à ce nouvel environnement, avec
notamment le lancement récent du fonds Promepar
Absolute Return.
Le présent document a un caractère purement informatif. Il ne saurait constituer un conseil en investissement ni une
quelconque recommandation personnalisée. La responsabilité de Promepar Asset Management ne saurait être engagée à
quelque titre que ce soit en raison des informations contenues dans le présent document. Promepar Asset Management attire
l’attention des investisseurs sur le fait que tout investissement comporte des risques, notamment des risques de perte en
capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et la valeur des investissements peut varier à
la hausse comme à la baisse, selon l’évolution des marchés.