Full Text-1 - African Index Medicus
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L'EFFICACITE DE LA CHIMIOTHERAPIE DANS LA MALADIE DE BURKITT EN 37 ANS DE TRAITEMENT (1965-2002) HARDING M.B.1, OUATTARA B.1, AKA GBLANH K.F.P.1, CREZOIT G.E.2, ANGOH Y.J.J.1, KOUAKOU K.R.1, MAREGA F.A.B.1, BILE A.1, GADEGBEKU S 1. 1- Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale CHU de Cocody 2- Service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale, CHU de Bouaké (Côte d'Ivoire) Correspondance : Dr HARDING-KABA Mouan Béatrice Tel : 22 44 91 Cel : 05 95 16 15 06 BP 6024 Abidjan 06 (Côte d'Ivoire) [email protected] RESUME Introduction : Hématosarcome de type lymphoblastique, la maladie de BURKITT est la plus fréquente des tumeurs malignes de l'enfant africain (40 à 70%). Malgré les progrès thérapeutiques, il n'existe pas de protocole thérapeutique universellement adopté. Notre étude se propose de faire le point sur les traitements administrés aux patients pris en charge dans notre service et leurs résultats. Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective, de 1965 à 2002, effectuée dans le service de Stomatologie et Chirurgie maxillofaciale du CHU de Cocody à Abidjan (Côte d'Ivoire) qui a porté sur 270 patients atteints de lymphome de BURKITT avec localisation maxillo-faciale. Les patients surtout de sexe masculin (sex ratio : 2,36), âgés de 8 ans en moyenne (extrêmes de 3 ans et 25 ans), ont été classés en 5 groupes selon les années et les changements de protocoles thérapeutiques. Résultats : Le 1er groupe a été traité par radiothérapie conventionnelle ; le 2ème groupe a été traité par monochimiothérapie au Cyclophosphamide et radiothérapie. Les 3 ème , 4 ème et 5ème groupes ont reçu une polychimiothérapie exclusive selon des protocoles divers (cyclophosphamide - méthotrexate, CHOP, BOIRON). On a noté 22,22% de décès, 17,41% patients perdus de vue et 60,37% de rémissions suivis sur une période allant de 6 mois à 15 ans. Discussion : La chimiothérapie exclusive a permis l'amélioration du pronostic. Le protocole Cyclophosphamide - Méthotrexate continue de prouver son efficacité associé à une bonne réanimation du malade. Le taux de décès s'explique par un retard aux consultations. Des patients revus après 5 à 15 ans en bonne santé autorisent à parler de guérisons. MOTS- CLÉS : MALADIE DE BURKITT, CHIMIOTHÉRAPIE, CYCLOPHOSPHAMIDE, MÉTHOTREXATE, RÉMISSION SUMMARY BURKITT's lymphoma affects principally African children (40 to 70 per cent). Therapy improved but there are many treatments. This work concerns 270 patients affected by BURKITT's lymphoma with maxillo-facial localizations treated in CHU de Cocody in Abidjan (Côte d'Ivoire). Patients were boys, aged of 8 years. They are divided in 5 groups. The groups of patients received varied treatments: radiotherapy, different chemotherapy. 22 per cent of patients died, 60,37 percent lived. We didn't see again the other patients. Chemotherapy is the better treatment of BURKITT's lymphoma. Cyclophosphamid and methotrexate in association are efficient and less expensive. We can speak of recovery. KEY WORDS : BURKITT’ S LYMPHOMA ,CHEMOTHERAPY - CYCLOPHOSPHAMID, METHOTREXATE, RECOVERY Rev. Col. Odonto-Stomatol. Afr. Chir. Maxillo-fac., Vol. 13, n° 2, 2006, pp. 41-45 HARDING M.B., OUATTARA B., AKA GBLANH K.F.P., CREZOIT G.E., ANGOH Y.J.J., KOUAKOU K.R., MAREGA F.A.B., BILE A., GADEGBEKU S. INTRODUCTION Le lymphome de BURKITT est un lymphosarcome lymphoblastique à cellules B, décrit par le chirurgien anglais Denis BURKITT en 1958 1. On distingue deux formes. Le lymphome de BURKITT endémique a été décrit en Afrique sur des arguments épidémiologiques et fera l'objet de nos propos. La forme non endémique est observée ailleurs, sans répartition géographique privilégiée. Ce lymphome a joué un grand rôle dans la reconnaissance d'un virus à l'origine de cancers humains. Il a permis de découvrir le virus d'Epstein-Barr (EBV), responsable d'une maladie infectieuse bénigne, la mononucléose infectieuse. En Côte d’Ivoire cependant, dès 1952, le Professeur VILASCO [2] à Abidjan avait observé chez les enfants ivoiriens de curieuses tumeurs maxillo-orbitaires qui, après prélèvements biopsiques pour examen anatomo-pathologique, avaient été diagnostiquées comme "lymphosarcomes-lymphoblastiques". En 1965, un nouvel examen des biopsies a permis de les classer dans le cadre nosologique de la maladie de BURKITT. Le lymphome de BURKITT s'observe préférentiellement en Afrique dans une aire géographique, située autour de l'équateur, caractérisée par son taux d'humidité, son altitude et la présence de paludisme (par les moustiques)3. C'est la plus fréquente des tumeurs malignes de l'enfant africain (40 à 70%)4. Trois fois plus fréquent chez les garçons que chez les fille s avec un pic de fréquence autour de 7 ans, le lymphome de BURKITT peut se voir chez des enfants plus jeunes et même chez l'adulte (parfois associé à une infection par VIH) 5. Le diagnostic de cette tumeur chimiosensible est effectué par l'examen anatomo-pathologique. Malgré les progrès thérapeutiques, il n'existe pas de protocole thérapeutique universellement adopté. Notre étude se propose de faire le point sur les traitements administrés aux patients pris en charge dans notre service et sur les résultats de ces traitements. I - PATIENTS ET METHODE Il s'agit d'une étude rétrospective s'étendant de 1965 à 2002, effectuée dans le service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale du CHU de Cocody à Abidjan (Côte d'Ivoire). Cette étude a porté sur 270 patients atteints de lymphome de BURKITT avec localisation maxillo-faciale, et ayant été traités et suivis dans le service. © EDUCI 2006 Le diagnostic positif a été confirmé par l'anatomo-pathologie à partir des biopsies. Les patients avaient une moyenne d'âge de 8 ans avec des extrêmes de 3 ans et 25 ans. Le sexe masculin était prédominant avec un sex ratio de 2,36. Le bilan pré-thérapeutique comprenait : - une NFS-VS, - une glycémie, - une créatininémie, - une urémie, - le dosage des transaminases, - la recherche d'albumine et de sucre dans les urines, - une protidémie, - un ionogramme sanguin, - une radiographie pulmonaire. Les patients ont été classés en 5 groupes : - le 1 er groupe concernait les patients traités avant 1965 alors que le service d'hospitalisation n'était pas encore ouvert ; - le 2 ème groupe comprenait les patients traités de 1965 à 1968 ; - le 3è m e groupe intéressait les patients traités de 1969 à 1973. Les patients de ce groupe ont été divisés en 2 lots : 18 cas en 1969 et 30 cas de 1970 à 1973 ; - le 4ème groupe concernait les patients de février 1973 à 1988 ; - le 5ème groupe incluait les patients de 1989 à 2002. Il faut noter cependant une interruption des activités du service qui était en réfection de 1996 à 1997. II - RESULTATS 2-1 EFFECTIFS 1er groupe (avant 1965) 14 patients 2ème groupe (1965-1968) 46 3ème groupe (1969-1973) 48 4ème groupe (1973-1988) 103 5ème groupe (1989-1993) 59 (1998-2002). 2-2 TRAITEMENTS 1 er groupe : Radiothérapie conventionnelle : 150 Erg par semaine pour une dose totale théorique de 5000 à 6000 Erg. En réalité, aucun patient n'a reçu plus de 3000 Erg. 2ème groupe : Monochimio thérapie au Cyclophosphamide à la dose de 1mg/kg/jour pendant 3 semaines + Radiothérapie complémentaire à des doses identiques à celles du 1er groupe. 3ème groupe : Le 1er lot de 18 patients a reçu une monochimiothérapie à base de Cyclophosphamide -42- L’efficacité de la chimiothérapie dans la maladie de BURKITT en 37 ans de traitement (1965-2002). à la posologie de 40 mg/kg /semaine pour des cures de 6 à 8 semaines. Le 2 ème lot comprenant 30 patients a bénéficié de plusieurs protocoles thérapeutiques : 1er protocole : Cyclophosphamide : 40 mg/kg/ semaine + Méthotrexate : 1mg/kg/semaine Les cures s'étendent sur 6 à 8 semaines. Parmi ces malades, 14 ayant une localisation méningée ont reçu du Méthotrexate en intrathécal à raison de 0,3 mg/kg/2 fois par semaine pour une cure de 6 à 8 injections. 2 patients n'ayant pas répondu positivement au Méthotrexate, ont reçu de la Cystosine arabinoside en intrathécal à la dose de 50 mg/m 2. 2ème protocole : Vincristine 1,4 mg/m 2 e n intraveineuse à J1+ Méthotrexate en per os : 20 mg/m 2 à J1 et J4. Il concernait 5 malades ayant présenté une résistance au 1er protocole. Le nombre de cures était variable, selon les résultats. 3ème protocole : Asparginase 1000 à 2000 unités/kg/J pendant 5 jours Cérubidine 2 mg/ kg/J pendant 10 jours. Il concernait 5 malades 4ème protocole : Une immunothérapie non spécifique par BCG frais a été pratiquée comme traitement de consolidation sur 7 malades ayant déjà subi 6 cures de l'association Cyclophosphamide-Méthotrexate. 4 ème groupe : Cyclophosphamide : 40-60 mg/ kg/semaine + Méthotrexate : 1 mg/kg/ semaine pour 6 cures. 5ème groupe : 3 protocoles ont été utilisés · Cyclophosphamide + Méthotrexate - Protocole BOIRON pour 4 patients Cyclophosphamide : 60 mg/m 2 IV Oncovin : 1,4 mg/m 2 IV Méthotrexate : 30 mg/m2 IV Adriblastine : 40 mg/m2 IV (toutes les 3 semaines) - Protocole CHOP pour 2 patients Cyclophosphamide : 750 mg/m 2 IV à J1 et J22 Doxorubicine : 50 mg/m 2 IV J1 et J22 Vincristine (Oncovin) : 1,5 mg/m 2 IV J1 Prednisone : 40 mg/m 2 per os. Le traitement adjuvant associait une antibiothérapie systématique, une rééquilibration hydroélectrolytique, un traitement martial. 2-3 EVOLUTION SOUS TRAITEMENT 1 er groupe : Tous les patients sont décédés 2 ème groupe : 10 patients, soit 21,74%, sont décédés. 27 (58,70%) ont été perdus de vue. 9 rémissions (19,56%) ont été observées. Les patients perdus de vue sont sortis à l'insu du personnel médical ou contre avis médical, en cours de traitement. Les rémissions étaient partielles. Les patients en rémission partielle ont tous été perdus de vue secondairement. 3 ème groupe : 1° lot (18 patients) : 3 patients sont décédés (16,67%). 2 patients ont été perdus de vue : 11,11%. 13 rémissions ont été observées : 72,22%. Les rémissions étaient satisfaisantes. 1 patient a été revu pendant 3 ans à l'issu desquels il y a eu une reprise de la maladie. Il n'est plus revenu à l'hôpital. 2° lot (30 patients) : 6 patients sont décédés : 20%. 4 patients ont été perdus de vue : 13,33%. 20 rémissions ont été observées : 66,67%. 9 patients en rémission ont été suivis pendant 2 à 6 mois, puis secondairement perdus de vue. 4 ème groupe : 14 patients sont décédés 13,59%. 10 patients ont été perdus de vue : 9,71%. 79 rémissions ont été observées :76,70%. Parmi les rémissions, 33 ont été suivies pendant 18 mois en moyenne. 46 ont été perdues de vue secondairement. 5ème groupe : 13 patients sont décédés : 22,03%. 4 patients ont été perdus de vue : 6,78%. 42 rémissions ont été observées : 71,19%. 2 rémissions ont été suivis pendant 5 ans, 4 pendant 3 ans, et 3 pendant 1 an. Ces patients n'ont pas fait de rechute au cours du suivi. 2-3-1 Evolution globale (tableau I) SUIVI : Sur les 163 patients en rémissions, 54 soit 33,13% ont pu être suivis sur une période allant de 6 mois à 15 ans. 1 patient est décédé après 3 ans de rémission. Les 53 autres ont été suivis, revus régulièrement, puis perdus de vue : - 9 patients pendant 2 à 6 mois, - 3 patients pendant 1 an, - 33 patients pendant 18 mois, - 4 patients pendant 3 ans, - 2 patients pendant 5 ans, - 2 patients après 15 ans. Rev. Col. Odonto-Stomatol. Afr. Chir. Maxillo-fac., Vol. 13, n° 2, 2006, pp. 41-45 -43- HARDING M.B., OUATTARA B., AKA GBLANH K.F.P., CREZOIT G.E., ANGOH Y.J.J., KOUAKOU K.R., MAREGA F.A.B., BILE A., GADEGBEKU S. Tableau I : Evolution globale des patients Effectif Pourcentage (%) Décès 60 22,22 Pertes de vue 47 17,41 Rémissions 163 60,37 Total 270 100 III - COMMENTAIRES Evolution sous traitement : La maladie de Burkitt est une tumeur chimiosensible. Au cours des années, on note un changement dans les protocoles thérapeutiques. Alors que les premiers groupes étaient traités par radiothérapie, les protocoles des 3 derniers groupes n'incluaient pas ce type de traitement. Le 1er groupe traité par radiothérapie exclusivement a eu une évolution défavorable avec le décès de tous les patients. Dans le second groupe, une monochimiothérapie avec des doses infimes de Cyclophosphamide a été associée à la radiothérapie. On a noté alors une amélioration légère du pronostic avec 9 rémissions partielles, soit 19, 56% des patients. Avec la suppression totale de la radiothérapie et l'augmentation des doses de cyclophosphamide, on a observé une amélioration notable du pronostic avec des rémissions satisfaisantes atteignant les taux de 76,70%. KOFFI et Collaborateurs sont en accord avec nos résultats. Avec un protocole thérapeutique associant Cylophosphamide et Méthotrexate aux doses respectives de 40mg/kg et 1mg/kg administré de façon hebdomadaire sur un échantillon de 42 malades, ils ont observé un taux de 76% de rémissions complètes. La durée moyenne des rémissions était de 18 mois avec 66% de survie au-delà de 12 mois et des extrêmes allant à 3 ans 4. La chimiothérapie exclusive guérit 80% des cas. Les protocoles utilisés aujourd'hui sont variés avec des associations de plus en plus nombreuses d'antimitotiques . Actuellement, il existe des traitements associant alcaloïdes de la pervenche (Vincristine), Anthracyclines, Asparaginase. Ces protocoles plus lourds et plus onéreux devraient pouvoir être administrés en cas de résistance ou de rechutes. Cependant, leur coût élevé ne permet pas leur utilisation dans nos milieux. © EDUCI 2006 Le protocole Cyclophosphamide- Méthotrexate, moins coûteux, continue de prouver son efficacité. Le traitement d'attaque com prend 6 cures d'une durée de 6 semaines. Après l'obtention de la rémission clinique définie par une disparition du syndrome tumoral, des cures de consolidation sont effectuées d'abord mensuelles, puis trimestrielles, semestrielles et enfin annuelles4. L'augmentation du taux de rémissions avec les 2 derniers groupes de malades alors que le protocole thérapeutique restait identique associant Cyclophosphamide et Méthotrexate, est certainement dû à une amélioration de la préparation pré-thérapeutique, de la réanimation du malade, de son suivi. La prise en charge du lymphome de BURKITT doit se faire par une équipe pluridisciplinaire experte dans le traitement des cancers de l'enfant. Le nombre de décès ne diminue pas de façon significative. On observe même une augmentation relative dans le dernier groupe. Les décès sont importants en raison du mauvais état général des patients du à un retard aux consultations. Ce retard est lié aux croyances des populations qui passent d'abord chez le guérisseur traditionnel, n'arrivant à l'hôpital que lorsque le guérisseur a échoué dans tous ses traitements. Ces traitements peuvent être à l'origine de surinfections voire de septicémies. Le faible niveau socio-économique des patients qui doivent réunir la s o m m e nécessaire au bilan préthérapeutique et au traitement, retarde également la mise en route de ce traitement. La diminution du nombre de patients perdus de vue est due à l'amélioration du pronostic immédiat. Les parents des malades voient la tumeur "fondre comme neige au soleil" de façon spectaculaire lors de la première perfusion. Devant ce "miracle", les parents sont enclins à faire confiance au médecin. Pronostic : C e l y m p h o m e t r è s m a l i n spontanément voit son pronostic transformé par la chimiothérapie qui permet de le guérir sans séquelle dans la majorité des cas. DEBRIE estime que tout lymphome de BURKITT n'ayant pas récidivé dans les 12 mois suivant le diagnostic est guéri 6. Nos observations ne sont pas en accord avec cette affirmation. En effet, nous avons pu observer des rechutes jusqu'à 3 ans après des rémissions totales. En Europe, en 10 ans les résultats sont passés de 30 à 70% malgré un risque thérapeutique du -44- L’efficacité de la chimiothérapie dans la maladie de BURKITT en 37 ans de traitement (1965-2002). à des protocoles thérapeutiques lourds. Le traitement des rechutes a également beaucoup progressé grâce à l'utilisation de chimiothérapie massive suivie d'autogreffe de moelle. En revanche, en Afrique Noire la situation est différente : - plus de 40% des malades sont "perdus de vue", - les protocoles de polychimiothérapie sont trop coûteux.6 A Abidjan, en Côte d'Ivoire, on a pu observer 76% de rémissions complètes pour une durée moyenne de 18 mois, avec des extrêmes allant jusqu'à 15 ans. Le grand nombre de patients perdus de vue ne permet pas d'évaluer avec objectivité le pronostic à moyen et à long terme. Cependant, des patients revus après 5 à 15 ans en bomme santé autorisent à parler de guérisons. CONCLUSION Le lymphome de Burkitt reste d'actualité en Afrique. La chimiothérapie bien conduit permet aujourd'hui de parler de guérisons plus que de rémissions. L'association Cyclophosphamide-Méthotrexate avec une bonne réanimation du malade, continue d'être efficace avec des taux de rémission atteignant près de 80%. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 - TUBIANA M, TURSZ T. La maladie de BURKITT, Sem Hôp Paris 1987 ; 63 (28) : 2334-8. 2 - GADEGBEKU S, KOUTOUAN A, ANGOH Y, ASSA A, BOUILLET D.N., ADOU A, CREZOIT GE, AKA G, VILASCO J. La maladie de BURKITT en Côte d'Ivoire en 1988. Rev. Stomatol. Chir Maxillo-fac 1990 ; 91 (1) : 39-41. 3 - BONHOMME J, LOUBIERE R, BUREAU J-P, VILASCO J. Les tumeurs de BURKITT. Caractéristiques générales et remarques concernant la Côte d'Ivoire. Médecine d'Afrique Noire 1975 ; 22(7) : 509-15. 4 - KOFFI KG, BOSSON NM, AKA-ADJO MA, DIOP S, N'DHATZE E, AHMEDOU O, SANOGO I, SANGARE A. Résultats du traitement du lymphome de BURKITT africain. Expérience du Service d'Hématologie Clinique du CHU de opougon (Abidjan). 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