Rapport spécial Forest Watch - Durban voulait sauver le marché et
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Rapport spécial Forest Watch - Durban voulait sauver le marché et
EU Forest Watch janvier 2012 www.fern.org Rapport spécial Forest Watch - Durban voulait sauver le marché et non pas le climat Par Kate Dooley (FERN) et Kate Horner (Amis de la Terre, États-Unis) La 17e Conférence des Parties (CdP17) à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) s’est tenue à Durban, en Afrique du Sud, du 28 novembre au 10 décembre 2011. Le G771 avait appelé la conférence de Durban sur le climat à confirmer une seconde période d’engagement pour le protocole de Kyoto, mais aucun accord n’a été entériné dans ce sens. Au lieu de cela, les discussions sur les règles applicables à une seconde période doivent se poursuivre jusqu’à leur conclusion lors de la CdP 18 en 2012.2 Le sommet de Durban a également convenu de lancer un nouveau cycle de négociations (la Plateforme de Durban pour une action renforcée)3 afin d’obtenir un nouveau traité mondial d’ici 2015 dont l’entrée en vigueur devrait intervenir en 2020. Cette nouvelle plateforme risque non seulement de remplacer le protocole de Kyoto mais également la convention elle-même, réduisant ainsi à néant les principes cruciaux d’équité et de responsabilités communes mais différenciées qui constituent le fondement des négociations sur le climat. Ces principes reflètent la nécessité de faire assumer aux pays industrialisés la responsabilité historique de leur contribution disproportionnée aux changements climatiques d’origine humaine liés à l’utilisation historique des énergies fossiles. Cependant, comme à Copenhague et à Cancún, les pays industrialisés ont œuvré au remplacement de ces principes par l’action volontaire et le développement des mécanismes du marché du carbone, déplaçant ainsi le fardeau vers les pays en voie de développement. Au cours de la dernière séance, plus de vingt-quatre heures après le terme officiel de la conférence, des représentants des pays en voie de développement, dont l’Inde, la Bolivie, le Venezuela, le Nicaragua et la Malaisie, ont prononcé des discours émouvants sur la nécessité fondamentale d’adhérer à ces principes et de les respecter. Bien qu’aucun accord juridique n’ait été conclu sur le protocole de Kyoto lui-même, il est révélateur qu’il existe déjà un accord visant à poursuivre et à développer le Mécanisme de développement propre (principal mécanisme de compensation du protocole). Le développement des mécanismes de marché peut être observé dans de nombreux domaines des négociations, y compris en matière de politique forestière. Des représentants réunis pour la journée de la forêt,4 le 4 décembre, ont entendu la secrétaire exécutive de la CCNUCC, Christiana Figueres, déclarer que « les gouvernements du monde entier sont en train de rédiger un plan d’action mondial pour la planète, [...] et [la Réduction des Émissions résultant de la Déforestation et de la Dégradation des forêts] et [que] REDD+ est au cœur de ce projet. »5 La création de la plateforme de Durban entraîne également la disparition du groupe de travail spécial sur le Plan d’action de Bali,6 ce qui a pour effet de rouvrir à la négociation des décisions déjà entérinées relatives à l’équité, au financement, à l’adaptation et aux transferts de technologie avec un risque très élevé de provoquer la perte des principes et des protections qui garantissent les intérêts des pays en voie de développement et des populations qui vivent dans la pauvreté dans le monde entier. Alors que l’Union européenne (UE) célébrait les résultats des négociations de Durban en les présentant comme un succès de la diplomatie européenne, un récent éditorial publié dans Nature déclarait ce qui suit : « L’accord de Durban peut constituer un succès pour le processus politique visant à lutter contre le changement climatique mais en ce qui concerne le climat à proprement parler, c’est un désastre inqualifiable. »7 Les mouvements de lutte pour la justice climatique soutiennent que le désastre concerne également le processus politique dans la mesure où la plateforme de Durban dispense officiellement les pays industrialisés d’assumer leurs responsabilités en matière d’émissions historiques. Durban ou la fragilisation des garanties Lorsque les débats de l’ONU sur le programme REDD+ en sont venus aux aspects concrets en abordant les problématiques essentielles du financement et des garanties, les failles sont apparues au grand jour. Les mouvements de pression militant pour un mécanisme de marché et ceux qui s’y opposent se sont renforcés parallèlement à une tendance alarmante visant à affaiblir les règles Rapport spécial Forest Watch - Négociations de Durban sur le climat janvier 2012 destinées à garantir l’intégrité sociale et environnementale. Après d’intenses négociations, l’Organe subsidiaire chargé des avis scientifiques et technologiques (OSAST) a adopté une décision8 sur les problématiques liées à la mise en place de niveaux de référence et aux comptes rendus relatifs à la mise en œuvre des garanties destinées à protéger les populations et l’environnement. La décision est parsemée de termes tels que « le cas échéant » et « circonstances nationales », laissant ainsi les gouvernements libres de décider de la manière de rendre compte de l’application de ces garanties. Ceci constitue un net retour un arrière par rapport aux garanties adoptées lors des accords de Cancún pour lesquelles les populations autochtones et la société civile avaient livré un âpre combat à Copenhague.9 De plus, bien que les négociations de Cancún sur le climat aient mandaté l’OSAST pour l’élaboration de directives relatives à un système d’information permettant de rendre compte de la prise en compte et du respect des garanties, une vive opposition à l’élaboration d’autres directives s’est manifestée à Durban. Finalement, la décision relative aux garanties consiste à envisager « la nécessité » de mettre en œuvre d’autres directives lors de la session de l’OSAST prévue à Bonn en mai 2012. Bien que les accords de Cancún et la décision de l’OSAST fassent référence à l’importance des obligations et des accords internationaux, les parties ne sont pas parvenues à convenir du développement de directives internationales comme l’exige le système des droits de l’homme de l’ONU.10 Il semble que les pays soient peu disposés à faire preuve d’une adhésion solide aux normes internationales en termes de versement des fonds destinés au programme REDD+. Reconnaissance de la nécessité de rehausser les niveaux de référence... La décision de l’OSAST relative à la définition de niveaux de référence visant à quantifier les réductions des émissions issues des activités REDD+ formalise la notion erronée selon laquelle les flux de carbone forestier peuvent être mesurés et surveillés avec la précision requise. La décision qui a été adoptée permet d’augmenter les niveaux de référence et d’effectuer des ajustements en fonction des circonstances nationales, ce qui peut dissimuler des augmentations d’émissions tout en permettant aux pays concernés de réclamer des crédits au titre du programme REDD+. Les négociations ont mis en évidence d’autres éléments démontrant qu’il est invraisemblable d’envisager la diminution www.fern.org du recul de la forêt par la quantification des flux de carbone forestier. La décision de l’OSAST a également laissé la porte ouverte à des niveaux de référence infranationaux pour une période « transitoire», sans pour autant définir le sens exact du terme transitoire ni les limites des zones infranationales. Des directives seront élaborées au cours de la prochaine réunion de l’OSAST afin d’évaluer les prochaines propositions en matière de niveaux de référence, y compris les justifications de ces ajustements. Il semble que cette approche constitue une stratégie peu fiable pour continuer à négocier des nuances relatives aux règles de comptabilisation du carbone forestier alors qu’il n’existe aucun moyen de contrecarrer l’effet désastreux de la confusion des rôles joués par le carbone terrestre et par le carbone fossile dans l’altération du climat. Malgré des affirmations répétées vantant des progrès scientifiques dans ce domaine, la question de l’obtention de mesures suffisamment fiables du carbone terrestre reste en suspens.11 La décision de l’OSAST appelle les parties et les observateurs à soumettre des propositions d’ici le 28 février 2012 en vue d’alimenter les discussions de Bonn en mai 2012. Les propositions doivent prendre en considération les facteurs de déforestation et de dégradation des forêts, les questions liées aux régimes fonciers, les questions de gouvernance des forêts, la question de la parité, ainsi que les garanties. La combinaison de garanties fragiles et de niveaux de référence rehaussés rend de plus en plus évident le fait que le programme REDD+ ne respectera pas les droits des populations des forêts et ne réduira pas les émissions de carbone. Les divisions sur les financements persistent La problématique du financement à long terme du programme REDD+ a été évoquée par un groupe informel animé par le Philippin Tony La Viña. Des débats intenses et controversés ont opposé les partisans de l’échange de droits d’émission de carbone aux partisans d’une approche interdisant cet échange afin de financer le programme REDD+ ; ils ont également porté sur l’utilisation potentielle de mécanismes de compensation ainsi que sur la nécessité d’examiner les impacts des différentes sources de financement et de prendre en compte des paramètres d’évaluation allant au-delà du simple critère du carbone. Rapport spécial Forest Watch - Négociations de Durban sur le climat janvier 2012 Qu’est-ce qu’un marché « approprié » ? En réponse à un document officieux12 de La Viña, de nombreuses parties ont souligné la nécessité de disposer de sources de financement flexibles permettant à chaque partie de sélectionner la source de financement à utiliser. Le Brésil a clairement indiqué qu’il ne pensait pas que toutes les approches liées au marché étaient acceptables et a proposé que toute mention spécifique aux sources de financement liées ou non au marché soit référencée dans le texte à l’aide d’une note de bas de page expliquant que le terme « approprié » est synonyme d’exclusion des mécanismes de compensation et/ ou des marchés du carbone. Cette proposition a été soutenue par le Tuvalu, la Tanzanie, la Bolivie et l’Équateur mais les autres parties ont manifesté une vive opposition, ce qui a incité le Brésil et la Papouasie Nouvelle-Guinée à rédiger un texte de compromis, deux jours avant la fin des négociations, lequel a constitué la base du texte définitif qui considère, « au vu de l’expérience acquise au cours des activités de démonstration en cours et à venir, que des approches appropriées fondées sur le marché peuvent être élaborées par la CdP afin de soutenir des actions des pays en voie de développement axées sur les résultats . »13 L’Australie, soutenue par le Japon, la Norvège et les Etats-Unis, a tenté de procéder à un ajout de dernière minute permettant le développement en dehors de la CCNUCC de certaines approches du programme REDD+ liées au marché. Sous la pression de la société civile, de l’UE, du Nicaragua et de l’Équateur, l’Australie a retiré cette proposition. D’une manière générale, le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis souhaitent voir les crédits de compensation générés par les marchés extérieurs à la CCNUCC pris en compte pour leurs engagements en matière de réduction des émissions. Ces mécanismes de marché bilatéraux ou unilatéraux n’ont pas été établis formellement à Durban mais constituent toujours un réel danger dans la mesure où ils doivent être évoqués au cours de l’année 2012. Une définition élargie de la performance La nécessité d’étudier de manière plus approfondie l’impact et le caractère approprié des différentes sources de financement des activités du programme REDD+ constituait un autre point essentiel des discussions. La Bolivie a soumis une proposition visant à développer un mécanisme conjoint d’adaptation et de réduction des émissions qui ne soit pas basé sur le marché et qui nécessiterait des indications méthodologiques allant au-delà des niveaux de référence du carbone et qui se focaliserait sur les différentes valeurs et fonctions des forêts.14 www.fern.org La Viña a proposé que le secrétariat élabore un document technique analysant les différentes sources de financement appropriées aux différentes activités du programme REDD+. Cette proposition a été soutenue par l’UE, le Brésil, la Bolivie et les Philippines tandis que la Guyane, le Ghana ainsi que d’autres pays en voie de développement craignaient un ralentissement du versement des financements destinés au programme REDD+ en cas de prolongement des discussions. L’Australie et la Chine ont exprimé leur inquiétude en avançant que seules les caractéristiques, et non le caractère approprié, des options financières devraient être étudiées et que les discussions devraient être basées sur des propositions émanant des parties plutôt que sur un document du secrétariat. La décision finale invite les parties et les observateurs à soumettre leur avis sur les modalités et les procédures de financement des actions axées sur les résultats d’ici le 5 mars 2012. Le secrétariat élaborera ensuite un document technique et, si les ressources sont disponibles, organisera un atelier afin de permettre la tenue de discussions complémentaires sur le caractère approprié des options de financement. Ce document et ces discussions constitueront alors le fondement de la recommandation pour la CdP18. Pas de marché du carbone forestier à l’horizon Il est important de remarquer que la décision de Durban sur le programme REDD+ n’a pas créé de marché du carbone forestier. En effet, le décollage du marché du carbone est de plus en plus improbable en raison de l’absence d’accord sur une seconde période d’engagement pour le protocole de Kyoto, de l’effondrement des prix du carbone15 et d’une reconnaissance croissante, parmi les courtiers et les investisseurs du marché du carbone, des caprices d’un marché dépendant des réglementations nationales. Les intervenants du marché du carbone font remarquer que « les discussions sur le marché du carbone et les discussions sur le changement climatique sont assez éloignées les unes des autres, vaguement liées entre elles et qu’elles communiquent à peine entre elles ».16 Néanmoins, les discussions de Durban sur le programme REDD+ se poursuivent comme si le marché du carbone prospérait et que les nombreux problèmes identifiés en matière de commerce du carbone forestier étaient sur le point d’être résolus.17 En réalité, la quantification du carbone forestier est un sujet aussi controversé qu’il l’était lors de la première évocation de l’intégration des forêts aux marchés du carbone au cours des dernières phases de négociation du protocole de Kyoto. Rapport spécial Forest Watch - Négociations de Durban sur le climat janvier 2012 Conclusion Les discussions sur le programme REDD+ qui ont eu lieu au cours des pourparlers de Durban ont semblé marquer une étape décisive jusqu’à ce que la controverse et l’absence d’accord sur les sources de financement du programme REDD+ deviennent évidentes. De nombreux gouvernements sont clairement opposés au financement du programme REDD+ par les mécanismes de compensation du carbone, mais d’autres gouvernements, soutenus par des acteurs du secteur privé, insistent vigoureusement en faveur de cette option de financement. Une discussion essentielle a émergé pour évoquer la nécessité de redéfinir l’évaluation des résultats du programme REDD+ en cessant de baser les résultats sur la quantification des émissions de carbone et en favorisant une approche axée sur les droits qui fournirait une évaluation de la performance plus transparente en fonction des objectifs de réduction de la déforestation.18 Ces développements positifs sont toutefois minimisés par l’adoption de garanties fragiles et des niveaux de référence projetés à Durban, ainsi que par le maintien des possibilités de financement du programme REDD+ par des mécanismes de compensation. Afin de progresser dans la lutte visant à stopper le recul des forêts, les négociateurs des discussions portant sur le climat, qu’ils soient issus de pays donateurs ou de pays bénéficiaires, doivent faire converger leurs intérêts. Il est possible d’élaborer des modèles plus simples de contrôle des résultats et de mettre en œuvre des moyens plus directs pour atteindre les objectifs ainsi qu’un changement d’orientation des négociations en faveur www.fern.org d‘options qui ne prônent pas la quantification du carbone forestier. Pendant les derniers jours de la conférence de Durban, l’Alliance mondiale des peuples indigènes et des Communautés locales opposés au programme REDD+ et favorables à la vie ont réclamé un moratoire sur le programme REDD+19 jusqu’à la protection complète des droits et jusqu’à ce qu’il soit clairement établi que les financements du programme REDD+ n’entraîneront pas une compensation du carbone. La transparence de cette éventuelle source de financement est primordiale, comme l’a fait remarquer l’ancien directeur économique de la Banque mondiale, Joseph Stiglitz, en 2009 : « Dans une société basée sur les résultats, ce que nous mesurons détermine ce que nous faisons et si nos mesures sont erronées, nos actions sont faussées. »20 Par conséquent, concernant l’accord sur les forêts et le climat, la décision relative aux paramètres à utiliser pour mesurer les résultats définira le cadre auquel les pays devront se conformer afin d’accéder au financement prévu et, par conséquent, les actions à mener. Le déclin progressif des marchés du carbone offre une chance de refocaliser les discussions internationales sur le traitement des causes sous-jacentes du recul de la forêt ainsi que sur le soutien et l’investissement nécessaires au renforcement des capacités des gouvernements et de la société civile à y remédier. Si l’objectif des négociations est de réduire la déforestation, leur succès doit être mesuré à l’aune de la contribution des activités financées au renforcement des droits fonciers, à l’amélioration de la gouvernance dans le domaine forestier et à la réduction de la pression exercée sur les forêts par un mode de consommation non durable. ENDNOTES 1. http://www.g77.org/doc/ 2. Résultats de l’AWG-KP : http://unfccc.int/files/meetings/durban_nov_2011/decisions/application/pdf/awgkp_outcome.pdf 3. Création d’un groupe de travail ad hoc sur la plateforme de Durban pour une action renforcée : http://unfccc.int/files/meetings/durban_nov_2011/decisions/application/ pdf/cop17_durbanplatform.pdf 4. Cinquième journée de la Forêt organisée par le CIFOR: http://www.forestsclimatechange.org/events.html 5. Communiqué de presse du Caucus d’Accra sur les forêts et le changement climatique, à Durban, en Afrique du Sud, en 2011, intitulé : « Durban climate talks put forests at risk. » http://www.fern.org/sites/fern.org/files/Durban%20climate%20talks%20put%20forests%20at%20risk.pdf 6. Décision 1/CP.13 : http://unfccc.int/resource/docs/2007/cop13/eng/06a01.pdf 7. Nature (2011) : « The Mask Slips » Vol. 480, 15 décembre, p.292. http://www.nature.com/nature/journal/v480/n7377/pdf/480292a.pdf 8. Garanties REDD+ et niveaux de référence (FCCC/SBSTA/2011/L.25/ Add.1) http://unfccc.int/files/meetings/durban_nov_2011/decisions/application/pdf/cop17_safeguards.pdf 9. Cf. le rapport spécial Forest Watch FW sur Copenhague : http://www.fern.org/sites/fern.org/files/Copenhagen%20update.pdf 10. Cf. : CEIL (2011) : « The reporting Process under the UN Human Rights system.» http://ciel.org/Climate_Change/Forests.html 11. Il existe une grande quantité de documents scientifiques sur le sujet, consulter à titre d’exemple : Pelletier J., et al. 2011. : « Diagnosing the uncertainty and detectability of emission reductions for REDD+ under current capabilities: an example for Panama. » Environmental Research Letters 6 (2011) 12. Un document officieux est un document présenté par un président ou animateur de groupe, ce document n’étant officiellement approuvé par aucune des parties concernées. 13. Cf. le texte de décision du groupe LCA, paragraphe 66 : http://unfccc.int/files/meetings/durban_nov_2011/decisions/application/pdf/cop17_lcaoutcome.pdf 14. Cf. le document « Joint Mitigation and Adaptation Mechanism: Sustainable Forest Life » rédigé par la Bolivie. http://unfccc.int/files/meetings/ad_hoc_working_groups/ lca/application/pdf/submission_bolivia_redd.pdf 15. Cf., entre autres : Point Carbone de McGarrity : « Les CER atteignent leur niveau le plus bas, les quotas communautaires chutent de 2 pour cent », du 6 janvier 2012, et Szabo et Coelho : « Les quotas communautaires peuvent descendre jusqu’à 3 euros l’année prochaine » d’après le Point Carbone d’UBS du 18 novembre 2011. www.pointcarbon.com 16. Trevor Sikorski, Barclays Capital. Rubrique Durban guest blog du 30 novembre intitulée : « Two cent’s worth.» http://www.carbon-financeonline.com/index.cfm?section =lead&action=view&id=14109&linkref=cnews 17. Cf., entre autres, les échanges entre le TMP et la CMIA sur le rôle des marchés du carbone dans la protection de la forêt qui sont rapportés sur le portail REDD Monitor : http://www.redd-monitor.org/2011/12/15/the-munden-project-investing-in-communities-is-the-most-effective-way-of-reducing-deforestation/#more-10751 18. Karsenty et Ongolo (2011) : « Can “fragile states” decide to reduce their deforestation? The inappropriate use of the theory of incentives with respect to the REDD mechanism.’» Forest Policy and Economics. 19. Les Peuples indigènes et leurs alliés appellent à un moratoire sur le programme REDD+ : http://climate-connections.org/2011/12/06/indigenous-peoples-and-allies-call-for-a-moratorium-on-redd/ 20. http://www.youtube.com/watch?v=rNMm3_0cdZ4, entretien avec Joseph Stiglitz à Pittsburgh le 23 septembre 2009 ; 1:30 min