Le réseau se prépare à la réforme des collectivités
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Le réseau se prépare à la réforme des collectivités
dossier par Violette Queuniet COORDINATION Louis Schweitzer, président d’Initiative France (au centre) lors de la cérémonie de fusion entre les coordinations régionales de Basse et Haute-Normandie pour former Initiative Normandie, le 26 mai dernier. Le réseau se prépare à la réforme des collectivités Acteurs majeurs du développement économique local, les plateformes Initiative sont des partenaires incontournables des collectivités. À l’heure où des réformes d’ampleur vont modifier les frontières et les compétences des différents échelons territoriaux, le réseau s’adapte pour accompagner ces changements. D ix-sept régions (dont quatre en Outre-mer), douze nouvelles métropoles, des intercommunalités moins n o m b re u s e s m a i s p l u s importantes, des com pétences économiques redistribuées : au 1er janvier 2016, le paysage des collectivités territoriales en France aura beaucoup évolué. Désormais, c’est la région qui définira les aides aux entreprises. « …le conseil régional est seul compétent pour définir les régimes d’aides et pour décider de l’octroi des aides aux entreprises dans la région », dit la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles du 27 janvier 2014. Les financements européens se négocient à l’échelle régionale. Le dispositif Nacre (sur sa partie « accompagnement ») devrait être trans- 4 l no 207 l juillet 2015 féré aux régions en 2017. Les intercommunalités devront négocier avec les régions le cadre de leurs interventions économiques, aux termes de la loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République, dite NOTRe, en discussion au Sénat (1). Les départements, qui vont perdre la compétence économique, sont confortés dans leur rôle de garant de la solidarité territoriale et humaine. Ces réformes territoriales ont un impact direct sur le réseau Initiative France. Les plateformes Initiative sont, en effet, les seuls acteurs du financement de l’entrepreneuriat qui comptent des collectivités locales dans chacun de leur conseil d’administration. « La marque de fabrique des plateformes Initiative, c’est la place des collectivités dans la gouvernance. L’intervention des collectivités locales n’est pas que financière, elle est aussi stratégique. C’est ainsi que les plateformes font la passerelle entre les collectivités et les acteurs du développement économique du territoire », explique Sabine Hamot, directrice du développement à Initiative France. Face à la fusion des régions, les coordinations régionales d’Initiative France vont elles-mêmes fusionner à la même échelle, pour aboutir à quatorze coordinations (treize en métropole et une en Outre-mer) d’ici la fin de l’année. Toutes ont largement entamé leurs travaux pour y parvenir (voir encadré). Une première fusion a déjà eu lieu, le 26 mai dernier, entre les coordinations de Basse et Haute-Normandie. Au niveau des plateformes, l’enjeu est de nouer des partenariats avec l’ensemble des intercommunalités à compétence économique de leur territoire. Alors que, aujourd’hui, toutes les intercommunalités peuvent attribuer des aides pour la création et le développement des entreprises, demain seules celles dont l’intervention sera inscrite dans le schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII), le pourraient. Aujourd’hui, les choses ne sont pas stabilisées : la bataille des amendements a commencé au Sénat pour préserver les compétences en matière économiques des intercommunalités ; les seuils de fusion des intercommunalités ne sont pas définitifs. Mais les plateformes se préparent déjà au changement. Partenaires historiques des collectivités locales, elles ont vécu d’autres réformes auxquelles elles ont su s’adapter. Elles leur ont été souvent profitables, comme le souligne Véronique Pince, directrice d’Initiative Nice Métropole. « À l’origine, la plateforme relevait de la ville de Nice. Quand Nice est devenue métropole – la première de France -, cela a contribué à notre essor parce que les services économiques sont devenus nos interlocuteurs. Nous sommes passés à un autre échelon territorial et nous avons suivi l’accroissement de notre territoire ». L’inquiétude provient davantage de l’impact des baisses budgétaires déjà actées. « Le modèle économique des plateformes, qui est la gratuité des services et du prêt, impose un financement public majoritaire. Quand le budget de l’agglomération diminue de 6 M€, on peut être inquiet, même s’il faut montrer aux élus que l’on est combatif », estime Brice Burdin, directeur d’Initiative Grand Annecy. Plateformes et intercommunalités partagent en tout cas le même objectif : soutenir les TPE, sources de développement économique local, et porter leur voix jusqu’au niveau régional. Comment les plateformes s’adaptent-elles sur le terrain aux besoins des collectivités ? Comment se positionnent-elles face aux changements à venir ? Exemples avec quatre plateformes implantées dans des territoires très divers. FAIRE ÉQUIPE AVEC LES ANIMATEURS ÉCONOMIQUES DES INTERCOS Plateforme départementale, Initiative Mayenne a tissé un partenariat étroit avec les dix intercommunalités de son territoire. L’accueil des créateurs d’entreprise et le montage des dossiers sont réalisés par les animateurs économiques de chaque intercommunalité. L’instruction des dossiers de prêts d’honneur se fait en commun avec la plateforme et chaque animateur économique anime un comité d’agrément local. Une organisation qui permet à Initiative Mayenne, avec seulement trois salariés, de couvrir au mieux l’ensemble des départements, puisqu’une création sur quatre, en Mayenne, est financée par la plateforme (son taux de pénétration s’élève à 35,9 %). Les chargés de mission sont systématiquement associés à la vie de la plateforme. Ils participent aux séminaires organisés par la coordination régionale Initiative Pays de la Loire, et bénéficient des formations proposées par Initiative France. Au quotidien, la plateforme veille à la circulation de l’information : tous les mois, un état de la situation est envoyé à chaque intercommunalité. « Ils font partie de l’équipe, je les considère comme des collègues. Inversement, les élus considèrent aujourd’hui que la plateforme fait partie intégrante de leurs outils », indique Carine Fortin, directrice d’Initiative Mayenne. Grâce à ce partenariat noué avec les intercommunalités, la plateforme a gagné une visibilité régionale. Lorsque la région Pays de la Loire a souhaité créer un réseau régional des développeurs économiques, elle a fait appel à Initiative Mayenne et à Mayenne Expansion (agence économique du département), pour animer ce réseau au niveau départemental. L’arrivée d’un nouveau président a été l’occasion de refaire le tour des élus pour réexpliquer le métier de la plateforme… et demander une augmentation substantielle de leur cotisation. Mission réussie : « Nous avions l’obligation de motiver notre demande et de démontrer notre utilité. Ils ont été unanimes à reconnaître que nous étions incontournables sur leur territoire », rapporte Jacky Deseigne, président d’Initiative Mayenne. Point plus délicat : la disparition de la compétence économique du conseil régional, la plateforme étant adossée à l’agence économique du département. Le président a été assuré que la plateforme continuerait à avoir les moyens humains et matériels nécessaires à sa mission. Il s’emploie toutefois à diversifier ses ressources auprès des partenaires privés et auprès des anciens bénéficiaires, « un impératif pour acquérir son indépendance ». ÉLABORER UNE OFFRE EN PHASE AVEC LE TERRITOIRE Vaste zone d’intervention que celle couverte par Initiative Melun Val de Seine & Sud Seine-et-Marne : les trois quarts du sud de la Seine-et-Marne (un département qui constitue, à lui seul, la moitié de la superficie de l’Île-de-France), 270 communes, 22 EPCI (établissements publics de coopération intercommunale). Une part importante de l’économie repose focus Initiative France développe son partenariat avec l’Assemblée des Communautés de France À l’occasion de l’anniversaire de ses trente ans, le 21 mai dernier, Initiative France a sollicité l’intervention de Charles-Eric Lemaignen, président de l’Assemblée des Communautés de France (AdCF) à sa tableronde intitulée « La création d’entrepris es, l’affaire de tous », au cours de laquelle il a rappelé le rôle clé des intercommunalités comme « opérateurs de proximité » pour les entreprises, susceptibles de leur apporter l’ensemble des services supports dont elles ont besoin lors de leur implantation ou de leur développement. L’AdCF a, quant à elle, convié Initiative France et Initiative Vallée de la Drôme Diois à présenter l’action du réseau Initiative France, lors de sa commission développement économique et emploi du 27 mai dernier, en vue de renforcer les partenariats entre les 228 plateformes et les intercommunalités. Courant 2015, d’autres actions partenariales vont être engagées et feront l’objet d’une convention de partenariat. juillet 2015 l no 207 l 5 dossier Le réseau se prépare à la réforme des collectivités sur l’agriculture. C’est pourquoi la plateforme est la seule d’Ile-de-France à avoir expérimenté le prêt d’honneur agricole en 2013. Elle a notamment financé plusieurs centres équestres, nombreux dans cette partie du département. Lorsque la plus importante communauté d’agglomérations du périmètre de la plateforme, Melun Val de Seine, a décidé de créer et développer la filière « Nutrition du 21e siècle » pour faire venir sur son territoire des start-up innovantes en matière d’alimentation, la plateforme a mobilisé à nouveau ce prêt, élargissant ainsi son champ initial – l’agri-rural – à l’agro-alimentaire. Elle est désormais en alerte pour déceler les projets pouvant s’inscrire dans cette filière. Ainsi, elle a financé Happycrulture, une start-up spécialisée dans la cuisine crue, qui a reçu le premier prêt d’honneur Initiative remarquable d’Ile-de-France. « Il y a deux ans, nous n’étions pas connus pour financer des projets dans l’agriculture. Aujourd’hui, 10 % de notre activité de prêts d’honneur concerne ce secteur. Entre-temps, nous avons fait connaître notre offre à nos EPCI et aux partenaires bancaires du monde agricole. Il faut savoir s’adapter à la demande et aller sur le terrain pour se faire connaître », souligne Martine Huet, directrice d’Initiative Melun Val de Seine & Sud Seine-et-Marne. Autre exemple de réponse qu’apporte la plateforme aux besoins de son territoire, tout en étant en adéquation avec la politique d’une intercommunalité : l’élaboration d’une action appelée « Cœur de ville » dédiée à la revitalisation des centres-villes des communes de taille moyenne. Mise en place initialement à la demande du maire de Montereau, Yves Jego, elle va être dupliquée dans d’autres communes. Le futur paysage territorial est encore loin d’être dessiné, tout en risquant de beaucoup bouger ERRATUM Une erreur s’est glissée, page 37 de notre rapport d’activité 2014, concernant Jean-Pierre Worms, vice-président et fondateur de France Initiative. Ci-dessous, sa biographie corrigée. 1977 : Conseiller municipal de Mâcon (Saône-et-Loire). 1979 : Conseiller général de Saône-et-Loire, président du comité départemental d’expansion. 1980 : Invente le concept de prêt d’honneur. 1981 : Président du Comité régional d’expansion de Bourgogne. Première élection en tant que député de Saône-et-Loire. 1989 – 1993 : Membre de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. 1989, 1998 et 2010 : Président de France Initiative. 6 l no 207 l juillet 2015 SAINS, BIO ET NOVATEURS Créée par Camila Prioli, Happycrulture, spécialisée dans la production et la vente d’aliments sains, bio et novateurs, a bénéficié du soutien d’Initiative Melun Val de Seine et Sud Seine-et-Marne. (rattachements au futur Grand Paris, regroupements d’intercommunalités, etc.). Comme ses partenaires EPCI, la plateforme attend d’avoir une meilleure visibilité, pour entreprendre des actions adaptées au nouveau territoire. COMMUNIQUER ET ANTICIPER Une communauté d’agglomération, six communautés de communes : le territoire couvert par Initiative Grand Annecy (un tiers de la Haute-Savoie, 230 000 habitants) se caractérise par une grande variété. Comment répondre en même temps aux préoccupations des élus de l’agglomérat ion d’Annecy, qui misent sur les projets innovants et à celles d’un élu rural dont la priorité est de conserver l’épicerie du village ? En les rencontrant régulièrement, et pas seulement lors du conseil d’administration. Une fois par an, le directeur et le président de la plateforme ont un rendez-vous approfondi avec chacune des intercommunalités liées par une convention avec Initiative Grand Annecy. Avec un message : « C’est votre plateforme, votre outil, et son bilan est aussi votre réussite ». « Nous souhaitons qu’ils se l’approprient et, dans ce but, nous venons avec du concret : des réussites, des belles histoires de projets d’entreprise qui se sont réalisées sur leur territoire. Ils ont besoin de savoir où ils placent leur argent », explique Brice Burdin, directeur d’Initiative Grand Annecy. Pour chaque intercommunalité, sont mis en avant des projets en phase avec leur politique économique. Au-delà de ces rencontres, la plateforme mise sur la communication. Lors du trentième anniversaire d’Initiative France, un dirigeant soutenu par la plateforme faisait partie des créateurs d’entreprise qui ont dialogué avec François Hollande… L’élaboration du plan stratégique de plateforme a été une nouvelle occasion de recueillir les besoins des élus. Brice Burdin a constaté une réelle demande d’expertise sur les projets d’entrepreneuriat qui, estime-t-il, pourrait conduire à faire évoluer le modèle économique de la plateforme. « À part les grandes agglomérations, les intercommunalités ne disposent pas d’experts pour monter des projets, les valider, les financer et les accompagner. Grâce à notre proximité, nous pouvons être cette ressource, en co-construisant, en amont, le cahier des charges, et en orientant les candidats à la création vers leur territoire ». Une piste pour réaliser les objectifs de croissance de la plateforme et trouver d’autres ressources face à la baisse prévisible des dotations. Même si l’agglomération du grand Annecy a envoyé un message fort : cette année, la plateforme a été la seule association dont la subvention est restée stable. DÉVELOPPER LES SYNERGIES AVEC LES INTERCOMMUNALITÉS Initiative Brenne fait partie des premières plateformes à avoir expérimenté « Mon projet stratégique de plateforme », en 2012-2013. Un exercice largement nourri par les rencontres avec les élus de quatre des six intercommunalités situées dans le parc régional naturel de la Brenne, au sud-ouest de l’Indre, territoire d’action de la plateforme. Ils ont ainsi pu exprimer leurs besoins et leurs attentes. La créa- focus Fusion des coordinations : la méthode Auvergne Rhône-Alpes Les coordinations régionales confrontées à la fusion de leur région ont commencé leurs travaux dès le début de l’année pour fusionner elles-mêmes d’ici fin 2015. Cécile Gagnot, directrice d’Initiative Brenne lors d’un séminaire sur « mon projet stratégique de plateforme ». tion et la sauvegarde d’emplois et de service sur ce territoire rural faisaient partie des attentes fortes, ainsi qu’un besoin de mieux connaître l’action de la plateforme pour mieux la soutenir. Initiative Brenne en a tenu compte en dégageant ses trois axes stratégiques : maintenir l’activité création (déjà au maximum avec 70 % de taux de pénétration), et développer l’appui à la reprise ; devenir un pôle d’appui au développement des entreprises créatrices d’emplois, de service, d’innovation et de développement durable et renforcer l’ancrage territorial en accentuant la visibilité de la plateforme et l’efficience des partenariats. « Mieux se connaître mutuellement est essentiel pour bien travailler ensemble. Chacun sous-utilisait les services de l’autre. Une communauté de communes est un super-outil de communication et une mine d’informations pour notre plateforme avec beaucoup d’élus qui sont autant de prescripteurs et de parrains potentiels ! », constate Cécile Gagnot, directrice d’Initiative Brenne. Peu à peu, les synergies se développent : chacun redirige le porteur de projet vers l’autre structure (la plateforme vers une intercommunalité qui aurait un hôtel d’entreprises, par exemple ; l’intercommunalité vers la plateforme), la plateforme a pris l’habitude d’informer les intercommunalités sur ses activités, des relations de travail se sont nouées avec les techniciens du développement économique. Certains sont invités aux comités d’agrément et aux célébrations des décaissements de prêts. (1) Au moment où nous bouclons (15 juin), la loi NOTRe est en seconde lecture au Sénat. Plusieurs amendements ont été déposés à propos de la place des intercommunalités dans la concertation pour l’élaboration des SRDEII @ Pour en savoir plus : www.gouvernement.fr/ action/la-reforme-territoriale Les coordinations régionales confrontées à la fusion de leur région ont commencé leurs travaux dès le début de l’année, pour fusionner elles-mêmes d’ici fin 2015. Parmi elles, les coordinations Initiative Auvergne et Rhône-Alpes. Elles ont adopté une démarche méthodique qui consiste à faire l’inventaire de leurs fonctionnements respectifs, à pointer les similitudes et les différences et à travailler prioritairement les points présentant le plus de divergences. Parmi les points très complexes : la gouvernance des plateformes. En Auvergne, le réseau est historiquement adossé aux chambres de commerce et d’industrie (CCI) d’Auvergne, neuf plateformes sur douze étant adossées au réseau des CCI. Ce n’est pas le cas en Rhône-Alpes. Autre sujet : le financement des entreprises innovantes par le réseau est organisé de façon très différente : avec une plateforme spécialisée innovation, qui fait l’accompagnement en Auvergne à travers un fonds de prêt régional, mais un accompagnement par les plateformes locales en Rhône-Alpes. Un groupe de travail « innovation » est chargé de conduire la réflexion à ce sujet. Les deux coordinations sont, en ce moment, en train de définir la future organisation, ses structures juridiques et son budget. Régulièrement, elles informent leurs interlocuteurs régionaux respectifs de l’avancement de leurs travaux. Face au futur conseil régional, les deux coordinations entendent bien ne pas jouer « les suiveurs ». « Avec nos travaux, nous sommes en capacité d’anticiper sur les choix futurs de la région et d’être une force de propositions », estime Jean-Louis Di Bisceglie, directeur de la coordination Initiative Rhône-Alpes. Concernant l’innovation, par exemple, l’objectif n’est pas de privilégier une solution à une autre, mais de bien maîtriser les deux modèles pour ensuite interpeller les élus. « L’enjeu est d’adopter une position commune vis-à-vis de nos financeurs et de leur tenir le même discours », souligne Pascal Challet, directeur de la coordination Initiative Auvergne. En dehors des réunions dédiées à la préparation de la fusion, les équipes commencent déjà à travailler ensemble. Un groupe de travail rassemble les plateformes rhônalpines et auvergnates ayant répondu à l’appel à projet national de Pôle emploi. Le directeur de la coordination Initiative Auvergne assiste désormais à la réunion bimestrielle régionale des animateurs des 27 plateformes de RhôneAlpes. Prochaine étape : le 13 novembre, date de l’université régionale, préalable à la fusion officielle des deux coordinations. « Il y a une volonté commune d’arriver à un fonctionnement cohérent et harmonisé. Nous avons l’intention, des deux côtés, d’être un ensemble unique au 1er janvier 2016 », affirme Jean-Jacques Martin, président d’Initiative Rhône-Alpes. SYSTÈMES INTELLIGENTS En 2014, Valentin Honoré, Rémi Thomas et Pierre-François Tissot ont fondé In&Motion. L’entreprise développe des systèmes intégrés et intelligents destinés à la protection des hommes et des équipements, avec le soutien d’Initiative Grand Annecy. juillet 2015 l no 207 l 7