bien-etre, sante publique et famille
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bien-etre, sante publique et famille
Note d’orientation 2009 - 2014 BIEN-ETRE, SANTE PUBLIQUE ET FAMILLE Jo Vandeurzen Ministre flamand du Bien-être, de la Santé publique et de la Famille Mise en page : Département des Services pour la Politique générale du Gouvernement Division de la Communication © novembre 2009 – Autorité flamande Résumé destiné au management “Cinq ans d’investissements dans l’Aide sociale, la Santé publique et la Famille” En tant que Ministre flamand du Bien-Etre, de la Santé publique et de la Famille, je souhaite investir pleinement, pendant cette législature, dans une société chaleureuse et solidaire. Nous voulons que chaque Flamand et chaque Flamand bruxellois puisse se développer pleinement et puisse participer à part entière à la société. En même temps, nous faisons appel au sens de la responsabilité et à la collaboration de chaque citoyen. La gestion publique ne peut en effet être que complémentaire au civisme, aux soins et à la solidarité dont nous faisons preuve conjointement. Au lieu d’être une notion vide, la solidarité doit constituer un verbe. Pendant la législature précédente, le Bien-Etre, la Santé publique et la Famille (WVG) ont obtenu plus de ressources, et surtout le domaine des soins a été renouvelé. Nous voulons suivre la voie prise par les prédécesseurs. En vue de concrétiser ces ambitions, j’ai analysé, ensemble avec mon administration, les tendances majeures pertinentes au niveau de la gestion, dans les domaines du bien-être, de la santé publique et de la famille. En combinaison avec les conventions de l’accord de gouvernement de cette législature, ces tendances constituent la base des objectifs stratégiques et opérationnels qui dirigeront la politique au cours des cinq années suivantes. 2 Nous optons pour un cadre avec six objectifs stratégiques. Ils représentent les lignes directrices sur lesquelles on veut se concentrer dans tous nos domaines politiques. Chaque secteur les traduira de manière concrète en des objectifs opérationnels, qui concrétisent les lignes directrices de la politique à mener, en reprenant les effets qu’on envisage de réaliser. Malgré tous les efforts, nous avons constaté que l’offre ne peut pas suivre la demande, parce que plusieurs types d’offre ont vu le jour et parce que la demande de soins augmente dans notre société. Par exemple, les gens vivent plus longtemps, ce qui résulte en une demande de soins accrue. On revient donc au vieillissement souvent cité. Nous constatons également une augmentation des demandes de soins parmi les jeunes personnes, telles que les jeunes handicapés et les jeunes qui se trouvent dans une situation problématique. En même temps, la dénatalité se fait sentir en Flandre, à l’exception de Bruxelles, ce qui implique une diminution des nombres de jeunes. Une troisième image claire de la société est la multiculturalité. Au sein de WVG, nous pouvons également tenir compte de la multiculturalité, tant dans l’offre que dans notre gestion du personnel. L’objectif est de faire correspondre parfaitement l’offre à la demande. Il est vrai que cette politique doit être menée dans un contexte de réduction et limitation des moyens publics. L’économie sera de rigueur dans le domaine politique de l’aide sociale, de la santé publique et de la famille, tout comme dans les autres domaines politiques. Nous devrons trouver un bon équilibre entre les moyens disponibles, la protection de base pour tous et la priorité aux personnes les plus vulnérables, nécessitant le plus de soins. En dépit des ressources financières restreintes, le Gouvernement a décidé de non seulement renforcer des initiatives existantes mais également de prendre de nouvelles initiatives de manière échelonnée. Une utilisation plus efficace et effective nous permettra de réaliser plus avec le même budget. A cet effet, nous poursuivrons une politique innovatrice et durable, basée sur des connaissances scientifiques et plus particulièrement sur les résultats du programme de recherche pluriannuel considérable du “Steunpunt Welzijn, Volksgezondheid en Gezin” (Service d’Appui Aide sociale, Santé publique et Famille). Une collaboration renforcée entre les différents domaines politiques et niveaux politiques s’impose. Toutes les initiatives que nous prenons, sont soumises à trois intentions explicites. • Nous souhaitons renforcer et apprécier l’autonomie des gens et les stimuler à assumer leur propre responsabilité ou la responsabilité des personnes de leur entourage (réseau social) ; • Nous donnons la priorité aux personnes les plus vulnérables et aux personnes nécessistant le plus de soins ; • Nous soutenons tout ceux qui demandent de l’aide et des soins afin de leur permettre de rester le plus longtemps et le plus indépendamment que possible dans leur environnement familial habituel. Les mots-clés de notre politique sont la détection adéquate des problèmes et la précision de la demande, le renouvellement et le renforcement des aides et services qualitatifs et orientés sur le résultat et le client, la coopération suprasectorielle et le décloisonnement. Nos piliers à cet effet sont des partenaires forts, efficaces et effectifs dans les soins de proximité, le bénévolat, le terrain et les autorités. Dans ce contexte, nous entrerons également en concertation avec les employeurs et les travailleurs en vue d’un nouvel accord intersectoriel à partir de 2011. Le résultat qu’on souhaite obtenir est une offre qualitative d’aide et de soins, disponible et accessible à tous les Flamands, à quelque moment que ce soit dans leur vie qu’ils en font la demande. Par conséquent, nous devons nous orienter prioritairement vers les personnes les plus faibles et vulnérables de notre société, sans toutefois perdre de vue le Flamand moyen et sa famille, de quelque composition que ce soit. Ainsi nous pouvons obtenir une société qui offre une protection sociale de base solide à toute la population. En même temps, nous souhaitons porter une attention particulière aux personnes les plus vulnérables et nécessitant le plus de soins, et prendre des initiatives à leur égard. Nous espérons que cette législature entrera dans l’histoire comme le moment du “décloisonnement”, de la collaboration suprasectorielle et de l’intégration et du renforcement de notre capital social. Bref, nous devons avoir l’ambition d’améliorer la santé et le bien-être de la population. A cet effet, nous fournirons des soins qualitatifs nécessaires qui sont accessibles à tous. C’est une responsabilité qui incombe à chacun d’entre nous de maintenir et renforcer la solidarité requise à cette fin. 3