Audi R18 e-tron quattro

Audi Press Info
Audi
Vorsprung durch Technik
8 janvier 2014
A14/02F
La prochaine Audi R18 e-tron quattro :
une nouvelle technologie
pour les champions du monde
- Une nouvelle voiture de course LMP1 d’Audi pour la saison 2014
- La voiture de course la plus efficace jamais construite par Audi
Sport
- Des innovations techniques importantes pour les modèles
de série
- Audi étrennera une nouvelle technologie d’éclairage au Mans
Son nom reste inchangé, mais sa technologie est entièrement nouvelle : c’est
avec une voiture Le Mans Prototype repensée de A à Z qu’Audi va tenter de réaliser
la passe de trois durant la saison 2014 du championnat du monde d’endurance
de la FIA (WEC) et de s’adjuger une nouvelle victoire aux 24 Heures du Mans –
avec au rendez-vous, une fois de plus, des innovations techniques qui s’avèrent
importantes également pour les modèles de série de la marque aux quatre anneaux.
L’Audi R18 e-tron quattro année-modèle 2014 est la voiture de course la plus
complexe jamais construite par Audi. À première vue, cette nouvelle voiture de sport
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hybride apparaît comme une évolution de la voiture championne du monde et de la
gagnante du Mans de ces deux dernières années. Et pourtant, Audi Sport a en réalité
redessiné chaque pièce pour répondre aux exigences du nouveau règlement LMP1,
entré en vigueur en 2014.
« La prochaine Audi R18 e-tron quattro appartient à une toute nouvelle génération
de prototypes Le Mans », a déclaré le patron d’Audi Motorsport, le docteur Wolfgang
Ullrich. « Le règlement LMP1 a fondamentalement changé dans ses principes. Il s’agit
désormais de boucler des tours aussi rapides qu’auparavant, mais en consommant
beaucoup moins d’énergie. Faire plus avec moins : une approche d’avenir. »
Chris Reinke, patron du LMP chez Audi Sport, parle de « révolution conceptuelle ».
« Une approche fondamentale du sport automobile est abandonnée. Ce n’est plus
la puissance du moteur qui est limitée, mais l’énergie consommée. C’est dans l’air
du temps et cela offre aux ingénieurs de grandes libertés techniques. En 2014, nous
verrons une multitude de concepts différents sur la grille de départ au Mans. »
Dans le nouveau règlement technique, de nombreuses définitions de principe
concernant le moteur, les dimensions de la carrosserie, la sécurité et l’aérodynamisme
ont été complètement reformulées. Avec la nouvelle R18, Audi Sport parie sur
un concept similaire à ceux adoptés jusqu’à présent, avec toutefois des solutions
de détail innovantes et un système hybride supplémentaire. Les caractéristiques
principales :
- entraînement des roues arrière par un moteur central V6 TDI perfectionné
- système hybride e-tron quattro sur le train avant (ERS-K, pour « Energy Recovery
System Kinetic », un système qui permet de stocker l’énergie cinétique récupérée)
- système optimisé d’accumulation d’énergie via le volant d’inertie
- système hybride avec « e-turbocompresseur » utilisé dans les phases de
fonctionnement du moteur à combustion (ERS-H, pour « Energy Recovery System
Heat », un système qui stocke l’énergie obtenue par transformation de la chaleur)
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Nouvelles approches du moteur et de la gestion énergétique
Le moteur V6 TDI peaufiné de l’Audi R18 e-tron quattro contribue de manière décisive
à la conformité de la voiture avec les prescriptions strictes en matière énergétique
du règlement. La nouvelle R18 doit consommer jusqu’à 30% de carburant en moins
que sa devancière directe.
En plus du moteur à combustion, le concept d’entraînement intègre pour la première
fois deux systèmes hybrides. Comme autrefois, un module « moteur/génératrice » MGU
(pour « Motor-Generator Unit ») récupère l’énergie cinétique de la voiture au niveau
des roues avant dans les phases de freinage via un dispositif de stockage d’énergie
à volant d’inertie. Autre nouveauté, le turbocompresseur du moteur à combustion
est couplé avec un moteur électrique, ce qui permet de convertir l’énergie thermique
des gaz d’échappement en énergie électrique, par exemple lorsque la limite de la
pression de suralimentation est atteinte. Cette énergie est également dirigée vers
le dispositif de stockage d’énergie à volant d’inertie. Lorsque la voiture accélère,
l’énergie stockée peut être renvoyée soit vers le module « moteur/génératrice »,
sur le train avant, soit vers le nouveau « e-turbocompresseur », selon la stratégie
de fonctionnement.
Des conditions sensiblement différentes pour les aérodynamiciens
De nouvelles libertés accompagnées de restrictions plus importantes : voilà comment
peuvent être résumées les nouvelles conditions-cadres qui concernent l’aérodynamisme.
Quelques exemples : la carrosserie plus étroite de 10 cm de la nouvelle voiture de
sport LMP1 signifie que la surface frontale de la R18 est mathématiquement plus
petite, ce qui constitue un avantage. La carrosserie abrite des roues plus étroites
qui, à leur tour, réduisent la résistance aérodynamique. À cela s’opposent d’autres
nouveautés qui n’améliorent en rien l’aérodynamisme. Culminant à 1.050 mm, la
voiture de course doit maintenant être plus haute qu’auparavant de 20 mm, et un
poste de pilotage aux dimensions plus généreuses est également obligatoire, ce qui
s’avère moins avantageux sur le plan aérodynamique. Qui dit largeur totale réduite
dit aussi soubassement plus étroit. Ce dernier présente en outre une forme radicalement
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différente dans la zone des passages de roue avant, réduisant logiquement dans
la foulée la zone qui peut créer de la déportance. Les ingénieurs ont bénéficié de
libertés nouvelles pour le design de la partie avant. En lieu et place d’un diffuseur,
un véritable aileron avant doté d’un volet mobile peut être utilisé pour la première
fois. Cela promet des avantages aérodynamiques et des coûts réduits, dans la mesure
où cette partie de la carrosserie pourra plus facilement être adaptée aux différents
circuits visités. Jusqu’à présent, il fallait recourir à différents éléments de carrosserie.
En revanche, les libertés aérodynamiques accordées pour le design de la partie arrière
ont été plus limitées : l’utilisation des gaz d’échappement dans la zone du diffuseur
arrière, comme pratiquée sur l’Audi R18 e-tron quattro année-modèle 2013, est
désormais interdite.
Une sécurité encore renforcée
Dans le passé déjà, les prototypes LMP1 étaient considérés comme les voitures de
course parmi les plus sûres en raison de leur structure de cockpit fermée en PRFC.
Deux accidents graves de la R18 survenus durant l’édition 2011 des 24 Heures du
Mans se sont bien terminés pour les pilotes. Mais ce n’est pas une raison pour ne
plus progresser. Les responsables du règlement ont encore amélioré la sécurité des
voitures de la dernière génération en imposant de nombreuses exigences portant
sur des détails.
La monocoque doit par exemple résister à des charges plus élevées. Dans le même
temps, elle est renforcée à certains endroits par des couches de toile supplémentaires
qui sont difficilement traversables en cas d’impact violent, réduisant ainsi le risque
d’intrusion d’objets pointus lors d’accidents.
Pour la première fois sont obligatoires des câbles de retenue pour les roues qui relient
les sous-ensembles extérieurs des suspensions avant à la monocoque et ceux des
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roues arrière à la structure du châssis. Chacune des deux systèmes d’attache requis
par roue peut résister à une force de 90 KN, ce qui équivaut à un poids de 9 tonnes.
Également nouvelle, une structure en PRFC fait son apparition derrière la boîte de
vitesses. Baptisée « Crasher », elle a pour mission d’absorber l’énergie d’impact lors
d’une collision.
Ici aussi, les ingénieurs d’Audi ont été mis à rude épreuve, puisque toutes ces nouveautés
(auxquelles il faut ajouter le second système hybride) augmentent le poids de la voiture.
Si le prototype Le Mans précédent pesait 915 kg, sa remplaçante pourrait accuser
sur la balance un poids aussi bas que 870 kg, ce qui veut dire que la technologie
de construction ultralégère d’Audi a atteint une nouvelle dimension.
Sur le plan de la sécurité, la marque aux quatre anneaux disputera le championnat
du monde d’endurance (WEC) de la FIA et les 24 Heures du Mans avec des voitures
de sport dotées d’un équipement véritablement innovant : les phares à laser. Cette
nouvelle technologie d’éclairage complète les phares à DEL de la nouvelle Audi R18
e-tron quattro. Elle fait appel à un rayon laser bleu qui éclaire l’arrière d’une lentille
de cristal jaune au phosphore que traverse le faisceau lumineux. Cette nouvelle
source lumineuse génère un éclairage encore plus homogène de la route.
« En adoptant cette nouvelle technologie d’éclairage, Audi pose une fois encore un
jalon dans l’histoire du Mans », a déclaré le docteur Ulrich Hackenberg, membre du
directoire en charge du Développement technique chez AUDI AG. Et de poursuivre :
« L’éclairage par laser ouvre de toutes nouvelles perspectives également pour nos
modèles de série. Une fois de plus, le sport automobile sert de catalyseur pour un
nouveau développement technique à destination de nos clients. »
Un grand nombre d’autres innovations – par exemple en matière de vision et
d’ergonomie intérieure – caractérisent la nouvelle Audi R18 e-tron quattro, qui
connaîtra son baptême du feu en compétition lors des 6 Heures de Silverstone, en
Grande-Bretagne, le 20 avril 2014. Le point d’orgue de la saison du championnat
du monde d’endurance (WEC) de la FIA sera bien sûr les 24 Heures du Mans, qui
auront lieu les 14 et 15 juin 2014. L’objectif d’Audi est clair : conserver le statut de
leader en Sport-Prototypes qui est le sien depuis l’an 2000 avec 12 victoires aux
légendaires 24 Heures du Mans et faire une nouvelle fois le démonstration de son
« Avance par la Technologie » durant l’épreuve mancelle.
En partenariat avec des marques internationales
La nouvelle Audi R18 e-tron quattro entamera la saison 2014 avec le support
de partenaires forts. Pour la première fois, la société brésilienne Aethra Sistemas
Automotivos et le fabricant de montres suisse Oris aideront Audi à conserver son titre.
Les deux nouveaux venus ajoutent leur nom à une liste de partenaires internationaux
d’Audi Sport qui comprend déjà Akrapovic, Alpinestars, Bosch, Castrol, ITK Engineering,
Mahle, Michelin et OZ.
Le Groupe Audi emploie quelque 68.000 personnes dans le monde, parmi lesquelles
2.372 en Belgique et plus de 6.000 dans la recherche. En 2012, la marque aux quatre
anneaux a vendu 1.455.100 voitures neuves, dont 31.330 ont été immatriculées
en Belgique. Avec une part de marché record de 6,44%, Audi y occupe la tête des
marques d’exception pour la quatrième année consécutive.
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