LICENCE 1ère ANNEE 1er SEMESTRE Droit Civil div. A Nous
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LICENCE 1ère ANNEE 1er SEMESTRE Droit Civil div. A Nous
LICENCE 1ère ANNEE 1er SEMESTRE Droit Civil div. A Nous sommes tous des citoyens, des justiciables ou des contribuables, mais au regard du droit civil nous sommes des personnes : tous les êtres humains sont, en principe, des personnes, et ce qui n'est pas une personne doit être qualifié de chose. Cependant, toutes les personnes que reconnaît le droit civil ne sont pas des être humains. Quand il classifie ses sujets, le droit civil fait une distinction extrêmement importante : il reconnaît chaque individu comme personne physique, mais il reconnaît également la qualité de personne juridique, appelées personnes morales par opposition aux précédentes, à certains groupements qui les sociétés, les associations et les syndicats. Il existe donc dans le monde juridique tel que le conçoit le droit civil deux catégories de personnes, deux espèces de sujets de droits : les personnes physiques et les personnes morales. La summa divisio qui fait des personnes par opposition aux choses l'une des plus grandes divisions du droit remonte au droit romain. On la trouve au II siècle ap. J.-C. dans les Institutes de Gaius. Dans ce manuel, l'auteur adopte un plan tripartite : personnes, biens, actions, car "tout le droit dont on use concerne soit les personnes, soit les biens, soit les actions". Adopté au 6e siècle par les Institutes de Justinien, ce plan connaîtra un grand succès chez les juristes français d'Ancien Régime, notamment Loisel au 16e siècle. C'est donc assez naturellement qu'il sera suivi par les rédacteurs du C.civ. qui ont réparti les matières traitées en 3 livres : "Des personnes" (L. I), "Des biens et des différentes modifications de la propriété" (L. II), et enfin le Livre III : "Des différentes manières dont on acquiert la propriété". C'est là l'origine de la classification qui reste fondamentale dans notre droit contemporain. Mais le concept de personne a beaucoup évolué. Le terme de "personne" ne revêtait pas en droit romain le sens juridique précis que nous lui donnons. Ainsi, le terme latin Persona sera utilisé par les juristes romains tantôt pour désigner l'homme en général : c'est ainsi que Gaius fera figurer les esclaves qui juridiquement sont des choses ; tantôt dans un sens plus restreint d'acteur de la vie juridique bénéficiant, en fonction du rôle qui lui est attribué, d'un certain nombre de droits. Acteur et par là sujet de droits, la personne est définie par la ou les fonctions qu'elle remplit. Partant de là, la notion de personne va connaître une évolution consistant dans une adéquation entre homme et personne, c'est-à-dire dans la reconnaissance dans tout être humain d'une personne au sens juridique du terme. Cette adéquation conduira au subjectivisme qui fera de tout homme un sujet de droits, sujet et par conséquent acteur. Cette évolution est le trait dominant des personnes physiques. Aix div. B Le cours de droit civil a pour objet de traiter des personnes en droit, de leur identification et de leur capacité D’une part, il s’agit d’envisager la notion et le régime juridique de la personne. Seront dont étudiées les questions de l’attribution de la personnalité juridique et ses conséquences, pour les personnes morales ainsi que pour les personnes physiques (pour ces dernières : les droits de l’homme, les divers droits de la personnalité protégeant l’intégrité physique –principes d’inviolabilité et d’indisponibilité du corps humain et implications pratiques de ces principes : dons et utilisation des éléments et produits du corps humain, examen des caractéristiques génétiques- et morale (droits à l’honneur, au respect de la présomption d’innocence, au respect de la vie privée et de son intimité, à l’image) de la personne physique). Les personnes physiques sont individualisées grâce à divers éléments composant l’Etat de la personne. Nombre d’entre eux sont relatés dans les actes d’état civil qui permettent d’identifier la personne. Après l’étude du fonctionnement et du rôle des actes d’état civil, seront étudiés en particulier les éléments primordiaux relevant de l’Etat de la personne : nom, prénom, sexe, domicile. D’autre part, la capacité des personnes est envisagée en distinguant la situation juridique des personnes mineures de celle des personnes majeures. Tout d’abord concernant les mineurs, sera étudiée la situation juridique du mineur émancipé puis celle du mineur non émancipé. Ensuite, quant aux majeurs protégés, c’est la protection ponctuelle de certains majeurs qui est étudiée à travers : le régime des faits et des actes juridiques passés par des majeurs non protégés et à travers le mandat de protection future, créé par la loi du 5 mars 2007 réformant la protection des majeurs. Est enfin examinée la protection prolongée dont bénéficient certains majeurs placés sous sauvegarde de justice, curatelle ou tutelle. Droit Constitutionnel Le cours de droit constitutionnel s’étend sur les deux semestres de la première année de Licence, auxquels s’ajoute désormais un troisième semestre en deuxième année. Le premier semestre est consacré à une étude approfondie de l’histoire constitutionnelle française ainsi qu’à l’analyse, d’un point de vue institutionnel, du régime de la Vè République, analyse largement axée sur les rapports entre pouvoirs exécutif et législatif. Le second semestre élargit quant à lui le champ de réflexion, en ouvrant des perspectives sur le droit comparé autour de deux principaux axes. Le premier axe concerne la fonction et les modalités de la justice constitutionnelle en France et à l’étranger, le second touchant quant à lui à la séparation dite « horizontale » des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire au sein des deux modèles classiques que sont les États-Unis et la Grande-Bretagne. Introduction au droit (ex : Méthodologie juridique et introduction au droit) Div. A "Le cours vise à une présentation générale des problèmes relatifs à la définition du droit, des grandes notions juridiques et règles juridiques générales du droit français, ainsi que des principaux courants de la pensée juridique, et propose une introduction aux règles et principes de la méthodologie juridique". Div. B : le droit objectif Approche théorique du droit : La définition du droit, les catégories du droit Aspects pratiques du droit : les sources du droit, la méthodologie du droit 2ème partie : les droits subjectifs L’existence des droits subjectifs : la classification des droit subjectifs, les sources des droits subjectifs, La preuve des droits subjectifs : la charge de la preuve, les modes de preuve Société et vie politique (ex : sociologie politique Div. A Le cours est destiné à une découverte du monde politique , économique et social et de ses dimensions religieuses et culturelles . Il permet un véritable apprentissage des concepts essentiels de la science politique : Etat , pouvoir , peuple , démocratie , liberté , responsabilité , médias , laïcité , construction européenne , mondialisation . Il montre également le lien entre science politique et science juridique . Il est indispensable pour la préparation aux concours et notamment pour le concours d’entrée aux IEP. Div. B Rappel de la notion et des éléments constitutifs de la vie politique Titre I ˇ Les idées L'héritage antique ; Les grands axes de la pensée révolutionnaire ; Le Libéralisme ; Le socialisme ; Nation et socialisme ; A propos des " droits de l'homme " Titre II ˇ Les cadres politiques Les cadres géographiques : les facteurs géographiques, démographiques culturels et religieux Les cadres institutionnels : structures d'intégration des antagonismes : Analyse des antagonismes individuels et collectifs ; L'Etat ˇ " institution suprême " d'intégration. Titre III ˇ Les acteurs politiques Les partis politiques : Notion, Fonctions, Typologie Les groupes de pression : Définition et fonctions ; Classification ; Action des groupes de pression 2ème SEMESTRE Droit civil Aix div. A B Le cours de droit de la famille dispensé en première année de licence porte sur deux thèmes principaux : l'union et la filiation. L'union couvre le droit du mariage (formation, effets et dissolution i.e. divorce) ainsi que l'étude du concubinage (avec ou sans pacte civil de solidarité). L'étude de la filiation vise celle qui résulte d'un lien de sang (légitime ou naturelle) ainsi que celle qui résulte de la volonté, c'est-à-dire l'adoption. Aix div. B Ce cours est un cours de droit de la famille. Il est destiné à présenter les règles régissant les rapports de couples (1° Partie), puis celles applicables aux relations parents/enfants (2° partie). La première partie expose tout d'abord les règles relatives au mariage, modèle de référence des couples. Sont étudiées les conditions de formation du mariage (fond et forme), puis les effets juridiques produits (personnels et patrimoniaux),et enfin les règles organisant la rupture du lien conjugal (avec notamment la loi du 26 mai 2004 portant réforme du divorce). Dans cette partie, sont ensuite étudiés le Pacte civil de solidarité (contrat d'union civile, entre personnes du même sexe ou de sexes différents) et le concubinage. La seconde partie, consacrée aux relations parents/enfants s'articule autour des règles de filiation (prenant en compte la réforme opérée en Juillet 2005), puis des effets de ce lien juridique: autorité parentale et obligations alimentaires. Droit constitutionnel Le cours de droit constitutionnel s’étend sur les deux semestres de la première année de Licence, auxquels s’ajoute désormais un troisième semestre en deuxième année. Le premier semestre est consacré à une étude approfondie de l’histoire constitutionnelle française ainsi qu’à l’analyse, d’un point de vue institutionnel, du régime de la Vè République, analyse largement axée sur les rapports entre pouvoirs exécutif et législatif. Le second semestre élargit quant à lui le champ de réflexion, en ouvrant des perspectives sur le droit comparé autour de deux principaux axes. Le premier axe concerne la fonction et les modalités de la justice constitutionnelle en France et à l’étranger, le second touchant quant à lui à la séparation dite « horizontale » des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire au sein des deux modèles classiques que sont les États-Unis et la Grande-Bretagne. Histoire du droit et des institutions (ex : histoire du droit)* Div. A et B Cet enseignement porte sur le développement historique du droit français depuis le XVI° siècle. Aux Temps Modernes et surtout après les guerres de religion, la puissance française s’affirme. Ses manifestations en sont diverses : politiques et militaires bien sûr, culturelles et linguistiques aussi : du Bellay le premier proclama l’excellence de la langue française et, deux cents ans plus tard, Rivarol célébrait déjà son universalité. Le cours est axé sur les aspects juridiques. La notion de droit français, apparue au XVI° siècle, n’était initialement qu’une pure vue de l’esprit. L’Ancien Régime va lui donner un commencement de consistance interne. Avec cette affirmation, la nationalisation du droit s’amorce. Encore un peu et l’abbé Claude Fleury s’essaiera à la publication d’une Histoire du droit françois (1674), la première du genre, et Louis XIV introduira un enseignement de droit français à l’Université de Paris (1679). Clôturant l’expérience révolutionnaire (1789-1799), le Consulat et l’Empire opéreront les conceptualisations décisives et porteront le modèle juridique français à son apogée. Relations internationales et géopolitiques. Div. A et Div. B Le cours privilégie la dimension institutionnelle en mettant l’accent sur les acteurs du système international. Après une introduction visant à rappeler l’objet et les théories des relations internationales, une première partie présente le rôle premier de l’Etat (la société internationale désarticulée), une deuxième partie met ensuite l’accent sur le rôle complémentaire des organisations internationales (la société internationale institutionnalisée) ; enfin, une troisième partie aborde la question des nouveaux acteurs – Organisations non gouvernementales, sociétés transnationales- (la société internationale mondialisée). Dernière mise à jour le 29 mars 2010 LICENCE 2ème ANNEE 1er SEMESTRE Droit administratif div. A L'introduction présente le droit administratif français sous un double angle d'approche. Le droit administratif est un produit de l'histoire, une histoire qui ne commence pas à la Révolution, même si celle-ci va être essentielle en posant un certain nombre de grandsprincipes, repris et confortés par les régimes suivants. Le droit administratif est un droit original, et cela, à un double titre. C'est d'abord un droit qui, dans son élaboration, est largement prétorien, même si, aujourd'hui, les sources écrites de ce droit, et notamment législatives, sont de plus en plus importantes. C'est ensuite un droit autonome, le droit administratif s'étant affirmé contre le droit privé. Cette autonomie doit être aujourd'hui relativisée, un autre phénomène étant la « concurrence » des autres droits et des autres juges, notamment communautaire et européen. Le semestre est organisé autour de deux parties, la première consacrée au principe de juridicité, la seconde aux missions de l'administration. Dans le principe de juridicité, deux chapitres sont traités. Le premier est relatif aux sources de la juridicité. Celles-ci sont constituées des sources de rang constitutionnel, qui comprennent non seulement la Constitution stricto sensu mais aussi les autres normes de nature constitutionnelle. Les sources comportent ensuite les traités internationaux, avec les très nombreux problèmes juridiques qu'ils soulèvent, et le cas particulier des normes communautaires, qui ne peuvent pas être considérées comme des normes externes. Outre les lois, les sources comprennent également la jurisprudence administrative, si importante, encore aujourd'hui, en droit administratif. Dans le principe de juridicité, un second chapitre est consacré aux atténuations à ce principe avec, d'une part, cette catégorie très particulière d'actes que l'on appelle les actes de gouvernement et d'autre part, la théorie des circonstances exceptionnelles. La seconde partie du cours du semestre porte sur les missions de l'administration. Un premier chapitre est relatif à l'analyse et à la présentation des services publics, qui occupent une place centrale en droit administratif. Dans ce chapitre sont étudiés, d'abord la notion de service public, ensuite le régime juridique des services publics (avec la distinction service public administratif - service public à caractère industriel et commercial), enfin les principes qui régissent les services publics. Un second chapitre est relatif à ce qu'il est convenu d'appeler, en droit, la police administrative, avec l'étude successive de la notion de police administrative et du pouvoir de police. div. B Le cours de Droit administratif général de Licence 2ème année a pour finalité de présenter les règles fondamentales du droit spécifique qui s'applique aux autorités administratives. C'est ainsi que durant le 1er semestre sont analysés les principes de la soumission de l'administration au droit notamment sous l'angle de la hiérarchie des normes, du principe de légalité ou du principe de responsabilité. Tandis qu'au 2ème semestre est étudié l'action administrative à travers les actes de l'administration (actes unilatéraux et contrats) et les activités de l'administration (service public et police administrative) Droit civil (ex : droit civil des obligations contractuelles) div. A C'est une offre de formation particulièrement pertinente que présente ce cours de droit civil L2.Le 1er semestre est consacré aux relations contractuelles et au contentieux dont elles sont quelque part l'occasion. div. B Cours de Droit des contrats Une fois la notion juridique de contrat définie, l'étude de la théorie générale des contrats se fait en trois temps. Premier temps. Comment se forment les contrats ? Autrement dit : quelles sont les conditions d'une bonne formation des contrats ? Et, en contrepoint, quelles sont les sanctions d'une mauvaise formation des contrats ? Deuxième temps. Quel est le contenu des contrats ? Autrement dit : comment déterminer le contenu des contrats ? Qui détermine le contenu des contrats ? Quelle valeur juridique a le contenu des contrats ? Troisième temps. Comment s'exécute le contrat ? Autrement dit : comment obtenir l'exécution du contrat ? Que risque celui qui n'exécute pas le contrat ? Droit pénal et sciences criminelles div. A Le droit pénal général est la branche du droit qui étudie la réaction de la société aux comportements les plus attentatoires à l'ordre social, qualifiés infraction. Le cours de droit pénal général présente les règles générales du droit pénal, en deux semestres. Dans le cadre du premier semestre, il s'agit d'abord de présenter, dans le cadre d'une introduction commune aux deux semestres, le phénomène criminel, et la notion même de droit pénal. Ensuite, ce cours se propose d'étudier l'infraction, c'est-à-dire la violation d'une interdiction ou d'une obligation édictée par le législateur. A cette fin, sont envisagés successivement le principe de légalité criminelle et les éléments de l'infraction (matérialité et culpabilité). Cet enseignement se prolonge au second semestre avec l'étude de la responsabilité pénale. div. B Après une introduction commune aux deux semestres de droit pénal général en licence 2, le cours du 1er semestre est consacré à l'infraction pénale. L'étude de la définition légale de l'incrimination (1ère partie) qui suppose, en application du principe de légalité, l'existence d'une norme pénale régulière en termes de validité comme d'applicabilité dans le temps et l'espace, apparaît comme un préalable à celle de la commission de l'infraction (2ème partie) dans ses trois éléments constitutifs : légal, matériel et moral. 2ème SEMESTRE Droit administratif div. A Le programme du second semestre de droit administratif porte sur les procédés de l'action administrative et sur un aspect du contrôle de l'administration représenté par la responsabilité. Les procédés de l'action administrative sont marqués par la spécificité de l'administration, ls sont représentés par les actes unilatéraux pris par les autorités administratives et par les contrats conclus par l'administration. Les actes unilatéraux représentent au plus haut degré la particularité des actes édictés par les autorités administratives. On s'interroge d'abord sur la notion d'acte administratif unilatéral. C'est une atégorie hétérogène, qui regroupe des actes de nature et de portée très différentes. Certaines mesures sont dites d'ordre intérieur, parce qu'elles n'intéressent pas, normalement, les citoyens, elles n'ont qu'une portée interne. Mais c'est une catégorie évolutive, l'évolution allant vers une réduction des actes relevant de cette catégorie. Les décisions exécutoires sont l'expression des prérogatives de puissance publique de l'administration, et différentes classifications peuvent en être présentées. Le pouvoir réglementaire est l'illustration même de ce pouvoir exorbitant de l'administration. Le régime juridique des actes administratifs unilatéraux est complexe, car il faut distinguer l'édiction des actes (avec les exigences relatives à la forme de l'acte, les règles de compétence, etc.) et la force juridique de ces actes (avec les effets dans le temps et la question de l'autorité des actes administratifs). Les contrats sont une seconde catégorie de procédés de l'action administrative. Et si l'administration peut, dans certains cas, recourir à des contrats de droit privé, souvent les contrats qu'elle passe seront des contrats administratifs. La première question qui se pose est donc de savoir quand on se trouve face à un contrat administratif, et ce qu'est un contrat administratif. Si la loi qualifie quelquefois les contrats, le plus souvent, cette qualification est opérée par le juge à l'occasion d'un litige, et un certain nombre de critères semblent découler de cette jurisprudence. Lorsque l'on sait ce qu'est un contrat administratif, on constate qu'il existe une très grande diversité de contrats, l'une des catégories les plus importantes, qui donne lieu à une abondante production législative et jurisprudentielle, est celle des marchés publics. Il faut également connaître le régime juridique applicable à ces contrats, régime qui présente des particularités notables tant en ce qui concerne la formation des contrats que leur exécution. La seconde partie du cours porte sur la responsabilité administrative, laquelle est une conséquence de l'État de Droit. Mais elle présente des particularités en droit administratif, ne serait-ce que parce qu'elle est, dans ses origines, et demeure largement, aujourd'hui, une responsabilité définie par le juge. Il convient donc d'examiner d'abord les cas jurisprudentiels d'engagement de responsabilité. La responsabilité pour faute, classique, demeure le principe, encore qu'il faille toujours distinguer la faute lourde de la faute simple, mais le plus remarquable est le développement d'une responsabilité sans faute à prouver, fondée tantôt sur l'idée de risque et tantôt sur l'idée d'égalité devant les charges publiques. La question de l'imputabilité est similaire dans les deux régimes de responsabilité. Un problème essentiel est celui de la réparation du préjudice. Des exigences sont posées, tantôt par le législateur, tantôt par le juge lui-même, sur la réparation du préjudice, certains préjudices étant irréparables. Ces exigences portent sur les caractères du préjudice comme sur les caractères de la réparation. Il faut également savoir quel est le débiteur de l'indemnité, ce qui implique, d'une part, de déterminer la personne publique responsable et, d'autre part, de régler le partage de responsabilité entre l'administration et son agent. Il faut enfin faire la part des régimes spéciaux de responsabilité. Cette responsabilité est celle de l'État à raison de certaines fonctions de souveraineté, elle concerne ce que l'on appelle l'État-législateur et l'État-juge. Il faut ajouter à cela des cas particuliers de responsabilité, certains régimes aggravant la responsabilité de la puissance publique, d'autres l'atténuant voire l'anéantissant. div. B Le cours de Droit administratif général de Licence 2ème année a pour finalité de présenter les règles fondamentales du droit spécifique qui s'applique aux autorités administratives. C'est ainsi que durant le 1er semestre sont analysés les principes de la soumission de l'administration au droit notamment sous l'angle de la hiérarchie des normes, du principe de légalité ou du principe de responsabilité. Tandis qu'au 2ème semestre est étudié l'action administrative à travers les actes de l'administration (actes unilatéraux et contrats) et les activités de l'administration (service public et police administrative) Droit civil (ex : droit des obligations extra-contractuelles et régime général) Le cours a pour objet les sources non-contractuelles des obligations civiles et le régime commun aux obligations civiles, quelle que soit leur source. 1ère partie : Sources extra-contractuelles des obligations Titre I : la responsabilité civile extracontractuelle (délits et quasi-délits civils) Chapitre I : Conditions de la responsabilité Chapitre II : Mise en œuvre de la responsabilité Titre II : Les quasi-contrats Chapitre I : Gestion d’affaires Chapitre II : Paiement de l’indu chapitre III : Enrichissement sans cause 2ème partie : Règles communes à l’ensemble des obligations, quelle que soit leur source Chapitre I : Modalités des obligations Chapitre II : Transmission Chapitre III : Extinction Droit de l’Union européenne (Ex : Droit institutionnel de l’Union européenne, ex droit européen) div. A Partie 1. Les bases politiques et institutionnelles de l'Union Titre 1. L'intégration normative Titre 2. Le système des compétences de l'Union Titre 3. Le cadre institutionnel de l'Union Partie 2. Le système normatif et juridictionnel de l'Union Titre 1. Les actes des institutions de l'Union et les accords internationaux des Communautés Titre 2. Le système juridictionnel ˇ Les voies de droit devant la Cour de justice Div. B Ce cours vise à retracer l’ensemble des règles qui régissent l’organisation et le fonctionnement de l’Union européenne. Après un aperçu de l’évolution historique communautaire, chaque institution fait l’objet d’une étude approfondie. Puis, est analysé le système normatif c’est à dire les différentes catégories d’actes et leurs rapports avec les droits nationaux. Enfin, les voies de droit visant à assurer la primauté et l’application du droit issu des traités font l’objet d’un ultime chapitre, qui insiste d’ailleurs sur le rôle fondamental de la Cour de justice européenne. Droit pénal et sciences criminelles (ex : sciences criminelles) div. A Le cours de droit pénal et des sciences criminelles au 2ème semestre fait suite à l'étude du phénomène criminel et de la loi pénale au 1er semestre. Dans le cadre du 2ème semestre, il s'agit de poursuivre l'étude des règles fondamentales du droit pénal, et plus précisément de présenter les règles relatives à l'infraction (éléments matériel et moral, tentative, ...) et à la responsabilité pénale (complicité, responsabilité pénale des personnes morales...). Il s'agit aussi de donner un aperçu des règles qui dominent le droit de la sanction pénale, cette matière étant étudiée plus en détail ultérieurement dans le cursus. div. B Le cours du second semestre est consacré à la responsabilité pénale La détermination de la personne pénalement responsable (1ère partie) résulte à la fois de conditions communes et de règles spécifiques d'imputation aux personnes physiques et aux personnes morales. Certaines personnes peuvent toutefois bénéficier de causes objectives ou subjectives d'irresponsabilité ou d'atténuation de la responsabilité pénale (2ème partie). Economie de la mondialisation (ex : Economie et finances internationales) Div. A et B Ce cours vise à présenter et examiner la nature et le fonctionnement des systèmes monétaires et financiers. Il retrace l’évolution historique des constitutions monétaires et de l’activité bancaire, et décrit les principaux aspects institutionnels utiles à la compréhension de la politique monétaire contemporaine. Sont mis en relief l’intermédiation financière, le rôle des marchés monétaire et financier ainsi que les mécanismes de transmission de la politique monétaire. Une vue d’ensemble des modes opérationnels de la BCE (objectifs et instruments) et de l’Eurosystème est également offerte. Grands problèmes politiques et sociaux contemporains Div. A et B Ce cours est destiné à un approfondissement des connaissances dans le domaine politique , économique , social et religieux . Il s’attache à quelques grands problèmes contemporains : complexité de l’univers politique , redéfinition de l’attitude scientifique et du principe de responsabilité ; bioéthique et transformation des mœurs , crise de l’ Etat providence , coexistence religieuse , construction européenne , nouvelles relations internationales . Il est indispensable pour affronter dans de bonnes conditions tous les concours d’entrée dans la Fonction publique nationale et territoriale ainsi que dans les grandes écoles . Théorie générale des libertés fondamentales (ex : Droit de la convention européenne des droits de l’homme, ex : Droit européen des libertés fondamentales) Div. A et B Le dispositif issu de la Convention CEDH constitue l'un des principaux facteurs d'évolution des droits nationaux en Europe depuis le milieu du siècle dernier. Le cours analyse d'abord le système conventionnel de protection, ses principes d'organisation (effectivité, recherche d'équilibre) et mécanismes de protection (organisation de la Cour CEDH, recours individuel) en soulignant les modalités de son influence sur l'ordre juridique interne. Les droits garantis par la Convention sont ensuite abordés autour de trois thèmes : Droits et libertés de la personne, droits du justiciable et au procès équitable et problématique des droits économiques et sociaux. Il s'agit de mettre ainsi l'accent sur les spécificités et le patrimoine commun de l'Europe à l'heure de la mondialisation des droits. LICENCE 3ème ANNEE 1er SEMESTRE Droit international public Div. A Le cours de Droit international public de 3ème année de licence présente la matière comme une discipline technique exigeante. Au cours du premier semestre, sont étudiés les différents modes de formation du droit international. Lors du second semestre, le cours envisage les sujets principaux sujets de droit (à savoir l'Etat et l'organisation internationale mais aussi la condition internationale des particuliers) ; ainsi que les mécanismes de la responsabilité internationale et les modes de règlement pacifique des différends. Première partie : Les modes de formation du droit international - Titre 1 - Les traités et les instruments concertés non conventionnels - Titre 2 - La coutume - Titre 3 - Les principes généraux de droit - Titre 4 - Les actes unilatéraux - Titre 5 - Les moyens auxiliaires de détermination des règles de droit Div. B Deuxième Partie Les Sujets du Droit International Titre 1 - L 'Etat Titre 2 - Les organisations internationales Titre 3 - L'individu Troisième Partie - La Responsabilité Internationale Titre 1 - Les conditions de la responsabilité Titre 2 - La mise en oeuvre de la responsabilité Titre 3 - Les effets de la responsabilité Quatrième Partie - Le Règlement Pacifique des Différends Titre 1 - Le règlement politique Titre 2 - Le règlement juridictionnel 2eme SEMESTRE Droit du marché intérieur de l'Union européenne* (ex : Droit communautaire matériel) div. A Dans une première partie sont abordées les règles applicables au marché intérieur : - libre circulation des marchandises, services et capitaux - règles de concurrence applicables aux entreprises et aux Etats La seconde partie du cours présente les principales politiques communautaires : politique agricole commune, politique de cohésion économique et socialeLe cours de droit communautaire matériel a pour objet d’appréhender le droit substantiel de la Communauté européenne. Pour l’essentiel il s’agit de travailler sur la création d’un espace unique européen au sein duquel quatre grandes libertés de circulation sont désormais reconnues : - liberté de circulation des marchandises - liberté de circulation des personnes - liberté de circulation des capitaux - liberté de circulation des services. Le marché unique européen est également abordé à travers les règles de sa régulation qui sont posées par le traité pour une concurrence non faussée. div. B Dans une première partie sont abordées les règles applicables au marché intérieur : - libre circulation des marchandises, services et capitaux - règles de concurrence applicables aux entreprises et aux Etats La seconde partie du cours présente les principales politiques communautaires : politique agricole commune, politique de cohésion économique et sociale Droit européen et international des libertés fondamentales* (ex : Droit des libertés fondamentales) div. A L'analyse des droits et libertés fondamentaux constitue un élément premier d'évaluation des systèmes juridiques contemporains en raison de leur emprise croissante sur l'ensemble des branches du droit.Seront ainsi étudiés dans le cadre de ce cours, les différentes catégories de droits protégés, tant dans la dimension constitutionnelle nationale que dans les deux dimensions européennes, de la Convention européenne des droits de l'homme et de l'Union européenne.Au-delà des fondements et garanties spécifiques de protection, l'accent sera mis, dans une perspective comparative, sur la question de l'effectivité des droits fondamentaux, libertés individuelles, droits économiques et sociaux ou droits fondamentaux de procédure. div. B Introduction : Historique : la crise permanente des libertés - Définition des libertés " fondamentales " : identification au regard d'autres notions juridiques voisines. 1ère partie : Proclamation des libertés fondamentales - Echelon national : Etats-Unis - RFA - Etats-Unis - Echelon international : 1948 : DUOH ; 1950 : CEOH 2ème partie : Organisation des libertés fondamentales (en Etats-Unis) - Autorités compétentes en la matière - Modalités d'organisation 3ème partie : Protection des libertés fondamentales (en EtatsUnis) (les protections institutionnelles) - par le parlement - par l'administration : les A.A.I. - ex : la CNIL - par les juges : judiciaire ; constitutionnel ; administratif