FT 002 - Eco bioconstruction

FICHE TECHNIQUE
L’écobioconstruction
DÉFINITION.
ORIGINE //
Le terme d’écobioconstruction est assez récent dans le vocabulaire de l’architecture, il résulte de la contraction de
deux autre mots : l’éco-construction et la bio-construction.
Source : www.rfcp.fr
CONCEPT //
L’éco-construction désigne un concept lié au domaine de la construction et qui touche à tous ses aspects en
relation au respect de l’environnement. L’éco-construction s’intéresse à la question de l’impact de la construction
sur l’environnement : pollution, production de CO2, utilisation des ressources naturelles, pression des zones
urbanisées sur le milieu sauvage, …
La bio-construction, est concept nettement
moins connu qui prend de l’ampleur ces dernières
années. Il s’attache quant à lui au lien entre
construction et santé. C’est ici l’habitant qui est
au centre des préoccupations. On s’intéresse à
l’impact des matériaux sur la santé de l’homme :
radioactivité, émission de COV, qualité de l’air,
ondes électromagnétiques, confort
hygrothermique, …
POUR ALLER PLUS
LOIN //
Cluster eco-construction
www.ecoconstruction.be
Nature & Progrès
www.natpro.be
Forum de la construction
écologique
www.ecocc.eu
Source : www.claytec.be
Ces deux façons de voir la construction sont
finalement intimement liées et c’est donc naturellement que ces deux termes finissent par se rassembler en un
concept global. Les choix mis en place dans un objectif écologique sont souvent adéquats pour répondre aux
préoccupations liées à la santé de l’homme et inversement.
QUELQUES CONCEPTS //
Les concepts qui gravitent autour de l’écobioconstruction sont très nombreux et impossible à recenser de manière
exhaustive, en voici quelques exemples :
Eco-quartier : à l’échelle du quartier, les réflexions se portent sur les transports publics, la production centralisée
d’énergie, la gestion de l’eau (approvisionnement en eau et traitement des eaux usées) et des déchets.
Architecture bioclimatique : à l’échelle du bâtiment, c’est la façon dont le bâtiment s’implante par rapport à son
contexte immédiat qui va attirer l’attention du concepteur : orientation par rapport au soleil (apport gratuit de
chaleur), à la déclivité naturelle du terrain (minimiser les déblais), …
Choix des matériaux : le bois, la paille, le chanvre, l’argile et la chaux sont tous des matériaux issus de la nature
et peu transformés. Leur production et leur mise en œuvre nécessitent peu d’énergie et polluent peu. Ils sont
souvent recyclables ou compostables. Généralement, il n’impactent pas négativement la santé de l’homme.
Energie : l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas. La recherche première
vise donc à limité la quantité d’énergie nécessaire (bonne isolation, apports solaires gratuits, inertie thermique, …).
Si malgré tout il faut un apport d’énergie, le choix sera porté sur des technologies simples basées sur des
combustibles biosourcés.
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