Diagnostic PLU – Sceaux - Association des Riverains du Parc de

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Diagnostic PLU – Sceaux - Association des Riverains du Parc de
Diagnostic PLU – Sceaux
Lotissement du Parc de Sceaux
1. Présentation du lotissement
a. Situation géographique
b. Réglementation
2. Historique du lotissement
3. Patrimoine architectural et végétal
a. Inventaire
b. Nécessité du maintien du cahier des charges
c. Maintien impératif du COS actuel
d. Mesures à prendre dans le PLU
4. Traitement de l’espace public
a. Mesures générales
b. Mesures spécifiques
5. Environnement immédiat du lotissement
a. Allée d’honneur
b. Av Claude Perrault
c. Lycée Lakanal
d. RD 920
6. Transports
a. Paladin
b. Piste cyclable
c. RER B
7. Conclusion
8. Annexe diagnostic
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1. Présentation du lotissement
a. Situation géographique
Le lotissement est situé au sud-est de la commune de Sceaux entre le parc et la
RD920. Les bandes de terrain qui jouxtent le parc, rue Paul Couderc et l’avenue
Franklin Roosevelt en font également partie. Le lotissement s’étend sur une
superficie de 29 hectares. Hormis la bordure qui jouxte la RD920 (zone UCb),
c’est un secteur pavillonnaire doté d’un cahier des charges, caractérisé par
l’habitation individuelle.
b. Réglementation
Le lotissement est régi par un cahier des charges, établi par le département de la
Seine et approuvé par le Conseil Général le 29 décembre 1928 en vue de préserver
les abords du château de Sceaux, devenu musée de l’Ile de France. Ce qui lui
confère un caractère particulier tant au point de vue historique qu’architectural.
Par ailleurs, le cahier des charges, maintenu au titre de la loi du 6 janvier 1986, est
annexé au POS de Sceaux et au PLU d’Antony.
Dans sa version actuelle le POS de Sceaux a repris les clauses du texte du cahier
des charges.
2. Historique du lotissement
A partir de 1670, Jean-Baptiste Colbert achète de nombreux terrains constituant
une partie de l’actuel Parc de Sceaux
Après sa mort, son fils le marquis de Seignelay agrandit considérablement le
domaine qui correspond alors approximativement à l’ensemble de l’actuel Parc
de Sceaux et du lotissement.
Le marquis de Seignelay meurt en 1690 et ses héritiers vendent en 1699 le
domaine au duc du Maine (fils légitimé de Louis XIV et de Madame de
Montespan). Le duc et la duchesse du Maine, leurs héritiers et le duc de
Penthièvre en sont successivement propriétaires jusqu’à la révolution.
Le domaine étant vendu comme bien national, l’acquéreur, M. Lecomte, fait
démolir le château et transforme le parc en exploitation agricole. Quelques
années plus tard, sa fille épouse le duc de Trévise. Un nouveau château est
construit en 1856 à l’emplacement de celui de Colbert.
La guerre de 1870 abîme le domaine. Le parc est laissé à l’abandon.
Grâce à l’action de Bergeret de Frouville, maire de Sceaux, le Conseil Général
de la Seine achète les 227 hectares du Domaine qui s’étend sur Antony et
Sceaux, à la princesse de Cystria le 11 juillet 1923.
Désirant sauvegarder ce lieu unique tout en lotissant ses abords, le département
de la Seine élabore « un cahier de charges, clauses et conditions pour la vente
des terrains à lotir en bordure du Parc de Sceaux », cahier des charges qui est
approuvé par le Conseil général le 29 décembre 1928.
Le 19 mars 1930, Maîtres Bézin et Bonnel, notaires du département, dressent
l’acte notarié qui est enregistré aux hypothèques de la Seine le 19 juillet 1930.
A partir de cette date, le département vend les parcelles du lotissement.
Le 4 septembre 1930 est fondée l’association des Riverains du Parc de Sceaux,
chargé de faire respecter les clauses du Cahier des charges du lotissement.
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3. Patrimoine architectural et végétal
a) Inventaire
Le lotissement est constitué (en dehors des immeubles le long de la RD 920) de villas et de
propriétés dont l’ensemble, homogène, présente des caractéristiques remarquables, voulues,
dès l’origine, par ses créateurs.
Ce caractère original provient à la fois :
• de dispositions s’imposant à tous, telles que la surface des lots et surtout une
réglementation commune (cahier des charges et POS successifs),
• d’une grande variété architecturale ne présentant cependant pas de faiblesses
individuelles,
• d’une heureuse disposition du réseau de rues et d’avenues qui parcourent le
lotissement en utilisant les lignes de pente naturelles du terrain,
• et de la proximité immédiate du parc de Sceaux.
L’ensemble présente un cadre et une qualité de vie auxquels tous les habitants sans
exception sont fondamentalement attachés.
Dans ce contexte, dès le début des années 1930, quelques propriétaires conscients de la
qualité des lieux, firent appel à des architectes de renom pour la construction et
l’aménagement de leur propriété.
Nous pouvons citer quelques exemples de villas qui ont marqué cette époque (voir dossier
photos en annexe) :
-
5 av Le Nôtre (1932) - architecte : Robert Mallet-Stevens
46 av Jean Racine (1934) – architecte : Auguste Perret
53 av Le Nôtre (1935) – architecte : Pol Abraham
13 av Franklin Roosevelt (1930) – architecte : Bruno Elkouken
19 av Le Nôtre (1933) – architecte : Julien Polti
45 av Franklin Roosevelt (1933) – architecte : Henri Bertrand Arnoux
21 – 25 – 35 rue Paul Couderc (1948/1951) – architecte : André Lurçat
1 av de la Duchesse du Maine - architecte : Pierre Prunet
14 – 20 – 24 av Rose de Launay - architecte : Henri Colboc
4 – 40 av Le Nôtre - architecte : Henri Colboc
40 bis av Le Nôtre – architecte : Arretche
D’autres architectes, de moindre renom, ont réalisé des maisons aussi intéressantes :
Messieurs Lacombe, Loiseau et Petit.
NB : parmi ces villas, certaines ont été construites pour l’habitation personnelle des
architectes.
Par ailleurs, ces propriétés sont souvent agrémentées d’une végétation luxuriante et d’arbres
qualifiés remarquables par le Conseil Général des Hauts de Seine. Elles constituent à elles
seules un cadre visuel unique pour le voyageur arrivant de la station RER Parc de Sceaux ou
se promenant dans les avenues Franklin Roosevelt ou Paul Couderc.
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Inconsciemment, le lotissement prépare le visiteur à la découverte du magnifique Parc de
Sceaux et contribue ainsi, indirectement, à la préservation de la qualité du site.
L’harmonie du lotissement dans son ensemble et la qualité de ses éléments constituent
objectivement un patrimoine architectural et végétal remarquable qu’il est
particulièrement important de pérenniser voire d’améliorer.
En attestent, si besoin était, les visites organisées lors de la journée du patrimoine et le grand
nombre de personnes qui, dans les beaux jours, se promènent dans le lotissement.
b. Maintien impératif du cahier des charges
Il est donc absolument impératif de reconduire à l’identique le cahier des charges du
lotissement (car c’est ce cahier des charges qui a « porté » le lotissement pendant ses
quelque 80 années d’existence) dans le futur PLU par une annotation figurant en entête
dans la réglementation de zone UE.
c. Maintien impératif du COS actuel
Les règles limitant l’ampleur des constructions peuvent être de plusieurs sortes : COS, limites
d’emprise au sol, hauteur des constructions, etc. … Le choix de la procédure optimale doit
être adapté à la zone concernée.
La valeur des terrains peut conduire les promoteurs et propriétaires à exploiter au maximum
les possibilités de construction offertes par les règles d’urbanisme. Chaque type de règle peut
donc inciter à un style de construction. Une limite fixée uniquement en surface de terrain
constructible et en hauteur maximum est un encouragement à construire des maisons de forme
très cubiques. A l’inverse une réglementation uniquement en COS peut aboutir à un habitat
tout en hauteur avec une emprise au sol réduite ou, au contraire, tout étalé au sol sur une
faible hauteur. Toutes ces solutions prises individuellement peuvent s’avérer particulièrement
inesthétiques.
Ainsi, le caractère remarquable des constructions actuelles résulte notamment de la
combinaison des réglementations qui s’appliquent au lotissement : cahier des charges,
complété ensuite par le POS. Le caractère généreux des possibilités d’emprise au sol et de
hauteur a été tempéré par des obligations sur l’ampleur des constructions : maisons
individuelles exigées par le cahier des charges et COS maximum imposé par le POS. Ces
dispositions ont ainsi encouragé la diversité architecturale que l’on observe aujourd’hui dans
ce quartier. Car aucune des règles citées ci-dessus ne se suffit à elle-même.
Le maintien de l’ensemble réglementaire actuel, dans sa globalité, et en particulier du
COS est indispensable à la sauvegarde de la nature et de l’esthétique de ce quartier.
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d. Mesures à prendre dans le PLU
Nous voulons que soient poursuivies et renforcées les clauses du cahier des
charges par les mesures suivantes :
Comme cela a été imaginé dès l’origine, les fonds de parcelles (lots) doivent être
maintenus en jardins d’agrément plantés d’arbres de hautes tiges, afin de préserver les
vues des visiteurs sur les propriétés.
Pour permettre cette vue, et afin de garder le caractère pavillonnaire très marqué du
lotissement, nous demandons un abaissement de la hauteur du faîtage de 15m à 12m.
A noter que la plupart des pavillons existants sont inscrits dans cette hauteur. En outre,
cette mesure serait équivalente aux règles des zones UEa, UEc, du POS de Sceaux.
Les clôtures et les portails participent également à la qualité de l’espace urbain ainsi
qu’à la vue sur les jardins. A ce titre, il faut imposer des clôtures à claire-voie.
Dans le même esprit, concernant les espaces libres et les plantations, nous considérons
qu’au moins 50% de la superficie du terrain doit être aménagée en espace vert et
plantée au minimum d’un arbre à haute tige par 200m2 de terrain. La marge non
aedificandi de 5m sur façade rue doit être également aménagée en jardin d’agrément.
Enfin, il faudrait encourager les riverains à planter des arbres d’essences rares.
Il ne faut pas transformer les jardins, en aires de stationnement pour les voitures. : ceci
serait en contradiction avec les propositions précédentes.
En effet, qui aimerait flâner dans des rues aux trottoirs inaccessibles encombrés de voitures,
entre des fronts de façade de 15m de haut, encadré de hautes clôtures métalliques aveugles ?
Nous voulons également que la réglementation imposée dans le POS soit
conservée, et plus particulièrement :
Le morcellement des lots existants est interdit sauf retour aux lots d’origine.
L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives doit être reprise
intégralement telle qu’existant à ce jour.
L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même
propriété doit être conservée.
L’emprise au sol des constructions principales doit être reconduite à l’identique.
Les constructions devront présenter une architecture de caractère pavillonnaire, en
harmonie avec le bâti environnant.
Des aires de stationnement doivent être réalisées sur les propriétés dans les conditions
existant actuellement. Toutefois, nous sommes opposés au principe qui consiste à
verser une participation afin de s’affranchir de la réalisation d’aires de
stationnement.
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Nous demandons à ce que soient intégrées les nouvelles mesures
Les panneaux solaires doivent être intégrés dans la composition architecturale
d’ensemble de la construction
Par contre nous sommes opposés à l’installation d’éoliennes, outre la pollution
visuelle, sonore et écologique (support de béton intransportable en cas de
démantèlement), le rendement global de l’aérogénérateur est faible. Ceci est dû au
vent, souvent absent dans nos régions, et à la faible puissance du générateur.
4. Traitement de l’espace public
a. Mesures générales
•
stationnement : il devient progressivement impossible dans les avenues du
lotissement. Ceci est principalement dû :
-
-
A la négligence des riverains qui ne rentrent plus leur véhicule dans leur garage.
Aux transformations des garages en pièce habitable en contradiction avec les
règles du POS. La disponibilité de stationnement sur la voie publique s’en trouve
réduite d’autant.
Au manque chronique de place pour les visiteurs.
Ceci engendre un stationnement sauvage sur les trottoirs, passages cloutés, entrées de garage,
au mépris de la sécurité des piétons, de la pérennité des arbres et tout simplement de la liberté
de circuler*.
Il faut absolument mettre un terme à cette pratique par des plots anti-stationnement.
Il est impératif de développer un mode de stationnement par marquage au sol à l’aide de
bandes de résine conforme à celles qui existent déjà dans certaines rues (avenue Rose de
Launay).
Il est impératif également de mettre en œuvre toute mesure de nature à réduire la vitesse.
* voir dossier photos « stationnement anarchique » lors des affluences des visiteurs du
domaine
• enfouissement des réseaux, branchements :
Nous sommes favorables à la poursuite de l’enfouissement des réseaux de distribution
électrique, téléphonique et câbles divers. Les raccordements doivent être harmonieusement
intégrés aux clôtures de rue.
•
points complémentaires :
- Les panneaux publicitaires sont à proscrire
- Les passages piétonniers des rues doivent être équipés de rampes permettant un
accès aux trottoirs : ceci est indispensable pour les handicapés, mais aussi pour les
poussettes, chariots, valises à roulettes, etc.…
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b. Mesures spécifiques
o Avenue Le Nôtre : elle est bordée de tilleuls récemment plantés, qui mettent en valeur
les trottoirs et qui constitue une transition entre le lotissement et le parc. Des travaux,
programmés pour 2009, permettront d’instaurer une zone 30 conformément au reste du
lotissement.
o Avenue Puget : le compactage régulier dû au stationnement intensif des véhicules
défonce les trottoirs qui sont en très mauvais état. Les troncs d’arbres servent encore de
butée aux pare-chocs des voitures.
o Avenue Rose de Launay : elle est magnifiquement arborée par des cerisiers à fleurs.
Afin de préserver ces arbres du stationnement sauvage il est impératif d’intercaler des
plots de bois anti-stationnement.
o Avenue Duchesse du Maine/Arouet : il faut conserver le gabarit des trottoirs
majestueux, voulus dès l’origine. Le stationnement sur les trottoirs de l’avenue Arouet
doit être interdit comme ailleurs. Bien que faisant partie du même lotissement, ces
avenues sont situées à la limite des deux communes. Compte tenu de cette particularité,
nous demandons que la taille des frênes soit réalisée par une seule et même entreprise
o Avenue de Touraine : aujourd’hui, l’avenue de Touraine est en impasse, mais ça ne
gène en rien la parfaite desserte des quatre rues de cette partie du lotissement à la
satisfaction de l’ensemble de ses habitants. Par ailleurs, elle permet l’accès facile à
l’école pour tous les élèves qui habitent au sud.
De même l’allée de Trévise permet la desserte du quartier et l’accès à l’école au nord.
Nous voulons conserver l’avenue de Touraine en impasse, car la création d’un flux de
voiture entre les deux quartiers ne peut qu’apporter un trafic de transit à proximité
immédiate de l’école ce qui serait une source d’insécurité pour les élèves.
5. Environnement immédiat du lotissement
o L’Allée d’Honneur : c’est la plus belle perspective arborée de la banlieue sud de Paris :
alignement de tilleuls, régulièrement et magnifiquement taillés, agrémentée de parterres
gazonnés sur les contre-allées. Cela constitue un ensemble paysagé homogène dont il
faut assurer la pérennité.
Il faudrait matérialiser par une grille ou un fronton les entrées du domaine de Sceaux.
o Avenue Claude Perrault : située sur la façade ouest du Lycée Lakanal, elle se dégrade
lentement : harcèlement régulier des pare-chocs sur le tronc des tilleuls, branches basses
cassées par les camions du marché, trottoirs défoncés.
Très atteints, ces arbres sont condamnés à disparaître totalement.
Il faut absolument adopter un mode de stationnement définitif préservant les trottoirs et
surtout les nouveaux tilleuls.
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o Le Lycée Lakanal : imaginé dès 1881, ce lycée « à la campagne » est construit sur un
domaine de 9,8 ha, largement boisé. La réalisation fut confiée à l’architecte Anatole de
Baudot, disciple de Viollet Le Duc. Actuellement, c’est un lycée prestigieux qui vit en
harmonie avec la nature, grâce à son parc boisé et classé qui participe à la perspective
visuelle du château quand on arrive par l’Allée d’Honneur.
L’idée de déclasser ce magnifique parc aux grands arbres d’essences rares nous apparaît
intolérable. C’est pourquoi nous voulons conserver et préserver dans son intégralité
actuelle le parc du lycée.
o RD 920 :
La situation actuelle : elle est caractérisée par les points suivants :
• Un déséquilibre entre les différents moyens de déplacement (au détriment des piétons et
des cyclistes).
• Un aménagement qui donne l’impression aux automobilistes de pouvoir aller vite et
regagner le temps perdu ailleurs. C’est une impression trompeuse vu la faible longueur de
voirie dégagée, mais qui peut inciter à une vitesse excessive.
• Des feux tricolores non coordonnés, en particulier les feux piétons quand ils ont un
rythme indépendant de ceux du carrefour voisin. Ceci génère aléatoirement des arrêts de
voitures bien plus nombreux que nécessaire. Au surplus, c’est une source de pollution
inutile et une incitation à l’excès de vitesse dans l’espoir de passer au prochain feu vert.
Les changements qui nous paraissent souhaitables :
• Conserver ou restaurer un trottoir de largeur suffisante devant les habitations et les
éventuels commerces, à l’abri d’un débordement de la circulation des vélos ou des
véhicules motorisés.
• Prévoir des pistes cyclables.
Sur ces deux derniers points, il ne nous paraît pas possible de mettre à la fois trottoir et
piste cyclable entre les arbres et les maisons, sans trop rétrécir les trottoirs et sans créer des
risques de collision entre piétons et cyclistes.
• Prévoir des feux de la circulation coordonnés, pour inciter à une circulation à vitesse
raisonnable mais régulière.
• Compte tenu des différences de capacité, et de vitesse, le RER est adapté pour des trajets
du type Sceaux-Paris, et le bus (197) pour des plus courtes distances. Comme indiqué à la
rubrique « transport » la priorité nous paraît devoir aller à un rétablissement d’un
fonctionnement normal du RER. Les transports sur plus courte distance actuellement
assurés par les bus ne nous semblent pas nécessiter la réservation d’un site propre, qui nous
paraît difficilement compatible avec pistes cyclables, trottoirs suffisants, et maintien d’un
minimum pour les voitures et petits utilitaires.
6. Transport
Paladin : les minibus sont régulièrement vides depuis leur mise en circulation. Cette
situation, pour le moins choquante, va-t-elle perdurer ?
Piste cyclable : nous sommes favorables au développement de pistes cyclables, ce qui
éviterait également aux vélos de circuler sur les trottoirs.
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RER B : la station RER « Parc de Sceaux » est desservie par les rames omnibus Massy –
Bourg la Reine. Pendant de très nombreuses années, le RER a fonctionné normalement avec 4
types de trains par tranche de 12 minutes aux heures de pointe.
Mais la situation se dégrade régulièrement depuis quelques années et plus particulièrement
depuis septembre. De nombreux trains sont supprimés ce qui sature les suivants et entraîne
d’importants retards pour les voyageurs. Pourtant, il y a des jours où le fonctionnement est
normal : cela montre que c’est du domaine du possible.
Par ailleurs, concernant l’implantation sur la RD 920 d’un bus en site propre, voire d’un
tramway, les statistiques démontrent que leur capacité ne peut en aucun cas, délester
significativement le flux de la ligne B :
- Capacité de la ligne B : 1700 voyageurs toutes les 3 mn aux heures de pointe
- Capacité d’un tramway (T3) : 304 voyageurs toutes les 4 mn. Sa vitesse moyenne est la
moitié de celle d’une rame de RER compte tenu des nombreux arrêts.
Nb : source des données RATP – STIF – ville de Paris
Dans ces conditions le projet d’un bus en site propre voire d’un tramway sur la RD920 « pour
décharger le RER » nous paraît complètement inapproprié engendrant une dépense inutile.
Par conséquent, rétablir dès que possible le fonctionnement normal de la ligne B nous semble
plus réaliste et immédiat.
7. Conclusion
Chaque élément de ce diagnostic a été soigneusement réfléchi et sa formulation pesée, de
sorte que, nous semble-t-il, l’ensemble est cohérent et complet dans la description de la vision
que nous avons de l’avenir de notre quartier. Nous répétons cependant que la clé de voûte en
est le cahier des charges du lotissement et le maintien du COS actuel. Nous ne sommes
opposés ni aux énergies propres, ni aux architectures modernes, nous voulons seulement
proroger ce qui a fait les qualités remarquables du site que nous habitons et qui d’ailleurs
participe à la réputation de la ville de Sceaux, et nous citons en complément les quelques
points très concrets et raisonnables qu’il s’agit de redresser.
En tant qu’habitants, électeurs et contribuables nous nous sentons concernés par le devenir de
la ville de Sceaux dans son ensemble et donc par les évolutions éventuelles proposées dans les
autres quartiers (centre ville historique et commerçant, circulation automobile, piétonnière et à
vélo, facilités de stationnement, espaces verts, transport public intra-urbain, etc…)
Ce diagnostic est établi pour fin 2008 comme il a été demandé. Nous souhaitons vivement
participer activement aux suites qui seront données en début d’année 2009, dans les
discussions des diverses propositions comme dans la rédaction finale du PLU, tant pour ce qui
concerne notre quartier que pour les questions portant conséquences sur l’ensemble de la
ville.
Nous attendons évidemment une démarche participative similaire pour l’établissement du
PADD.
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Annexe diagnostic
- un plan du lotissement
- un répertoire des avenues
- le cahier des charges du lotissement
- des photos de maisons remarquables
- des photos de stationnement « anarchique »
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