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REVUE DE
PRESSE
ESCAPADE AU THEATRE
JEUDI 15 ET VENDREDI 16 NOVEMBRE À 21 H
SAMEDI 17 NOVEMBRE À 18H ET 21H
UN P’TIT JARDIN SUS L’VENTRE
THEATRE DE
RUNGIS SAISON 2007 - 2008
Des textes aériens, un geste, une intonation suffisent pour évoquer la cocasserie de
l'atroce. Voici l'ennemi, (...) et toute la Grande Guerre comme si vous y étiez, avec
un humour noir et des dérapages oniriques qui interdisent l'indignation tout en donnant une force titanesque au propos : du rire contre l'horreur.
Télérama
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01 45 60 79 05
Parler de l’inhumain, et donc de l’indicible, est un exercice difficile. On frise le grotesque, le larmoyant déçoit, et finalement la vérité de ce genre d’histoires disparaît
souvent derrière des effets de style qui appauvrissent le récit au lieu de le porter.
La compagnie Le Crik a choisi, pour évoquer le quotidien des Poilus, d’aborder les
événements de la Première Guerre mondiale par le biais tout aussi délicat de l’humour. Pour le coup, le metteur en scène Jean-François Maurier a sorti la grosse artillerie. Les bombes pleuvent, les hommes éclatent, l’arrière ne suit pas, on manque de
tout sauf de boue et de poux - eux sont bien présents et, à l’image de cette pluie qui
n’en finit pas, sont plus réels que les slogans empreints d’un patriotisme qui a déserté
les esprits depuis bien longtemps. Comble au théâtre : c’est du grand cinéma, et l’on
en reste collé à son siège.
Evene.fr
NOVEMBRE A L’ESCAPADE
«
Brouillard en
NOVEMBRE
et l’hiver sera tendre
THEATRE DE
»
RUNGIS
MARDI 20, MERCREDI 21, JEUDI 22 ET VENDREDI 23 NOVEMBRE À 21 H
JEAN BÊTE À LA FOIRE
JEUDI 15 ET VENDREDI 16 NOVEMBRE À 21H
SAMEDI 17 NOVEMBRE À 18H ET 21H
THÉÂTRE
UN P’TIT JARDIN
SUS L’VENTRE
Gilles Berry - Jean François Maurier
MARDI 20, MERCREDI 21, JEUDI 22 ET
VENDREDI 23 NOVEMBRE À 21H
THÉÂTRE DE TRÉTEAUX
JEAN BÊTE À LA FOIRE
Beaumarchais - Brice Coupey
MARDI 27 NOVEMBRE À 14H30
JEUDI 29 ET VENDREDI 30 NOVEMBRE À 10H ET 14H30
CONTE MUSICAL JEUNE PUBLIC DÈS 5 ANS
LE PETIT ROCHER
Chantal Lavallée
LES MURS MURS
DE NOVEMBRE
EDITORIAL
Champ de bataille et champ de foire.
Un début de saison théâtrale sans Théâtre ?
La fin de saison dernière portait plein d’inquiétudes.
Devait-on rester un trimestre sur trois sans artistes et sans public ?
Impensable ! Il fallait trouver un refuge, une résidence secondaire provisoire.
Il ne fallait pas rompre ce lien patiemment tissé avec vous et donc surmonter
les multiples obstacles juridiques et administratifs, convaincre et enfin réaliser. Pour alléger ce challenge, nous avons imaginé d’en faire une escapade et
tout le monde s’y est mis : le personnel technique et administratif du Théâtre,
la Mairie et ses services techniques, les artistes enfin qui se sont pliés aux exigences des lieux. Et puis le premier spectacle a eu lieu et le public était là,
comme d’habitude, à peine désorienté et apparemment heureux d’y être.
Champ de bataille et champ de foire furent peut-être quelques temps l’impression donnée par cette Escapade en chantier mais ce sont surtout les deux
thèmes des spectacles de novembre : le Poilu des tranchées et le saltimbanque des foires du Moyen-Âge.
Deux acteurs, deux hommes, deux corps, deux performances.
Quelque soit l’endroit où il plante ses tréteaux, le théâtre permet à ces artistes de vous cueillir et de vous embarquer dans leur univers, par le bout du nez.
Jean-Jérôme Raclot
Directeur
Retrouvez votre Lettre mensuelle sur www.theatre-rungis.fr
A LA UNE
DÉDÉ LA BLAGUE CONTES DE TRANCHÉES
ESCAPADE AU THÉÂTRE
JEUDI 15 ET VENDREDI 16 NOVEMBRE A 21H
SAMEDI 17 NOVEMBRE A 18H ET 21H
THÉÂTRE
UN P’TIT JARDIN SUS L’VENTRE
Comme tous les Poilus, Dédé la blague s’est engagé dans une guerre qu'il pensait
courte, l'affaire de quelques mois seulement…
Quatre années de guerre : une de “mouvement” et trois autres de “position”.
C’est dans les tranchées que Dédé nous invite. Les anecdotes qu'il évoque sont à
peine imaginables… Alors, comment raconter ça ? Comment dire l'horreur des
tranchées, la vie incroyable que mènent les Poilus dans ces boyaux étroits ?
C’est par l’humour que Dédé prend la distance indispensable pour parler de ces
choses atroces. Sous les obus qui sifflent, le froid gèle les pieds, alors, on se
réchauffe en chantant, en buvant des tord-boyaux, en prisant du tabac… en attendant l'ordre de la charge.
Sa vie au front, c'est l'expérience de la vérité, de ce qui se passe sous ses yeux. Les
rares permissions mettent en relief d'une part, l'ignorance de la population qui vit
la guerre à l'abri, et d'autre part, la vérité incroyable que vivent les Poilus à « l'avant
de l'avant ».
Témoins de l'absurdité de cette guerre, ils nous ont laissé des lettres poignantes,
parfois drôles, pour raconter ce théâtre de la comédie humaine où ceux qui
envoient la jeunesse à l'abattoir récoltent les lauriers d'une guerre qu'ils n'ont vue
que de loin…
Dédé, lui, nous parle de cette vie, sincèrement et nous touche droit au cœur quand
il nous restitue les lettres authentiques, les chansons, l'argot de cette génération,
comme un bel hommage rendu aux Poilus.
Notre Escapade au Théâtre nous métamorphose en passe-murailles.
Des murs de l’Arc-en-Ciel à ceux de l’Escapade, le public trouve son chemin.
Du 10 octobre au 15 décembre, nos tréteaux s’implantent au 21 de la rue SainteGeneviève, juste derrière la Mairie et chaque soir de représentation, un bar et une
restauration légère y sont proposés dès 20 heures.
PORTRAIT
BEAUMARCHAIS
ESCAPADE AU THÉÂTRE
MARDI 20, MERCREDI 21, JEUDI 22 ET VENDREDI 23 NOVEMBRE À 21H
THÉÂTRE DE TRÉTEAUX
JEAN BÊTE À LA FOIRE
Pierre-Augustin Caron, fils d'horloger, vit sa vie
comme un roman picaresque. Tour à tour musicien, auteur dramatique, éditeur, courtisan, agent
secret, homme d'affaires ou trafiquant, il occupe
des charges à la cour, apprend les finances, se mêle
de politique étrangère. Dès 1756, il prend le nom
de Beaumarchais, emprunt à une terre de sa première épouse et publie des petites parades pour
des théâtres privés - Les Bottes de septs lieues,
Zirzabelle, Jean Bête à la foire – en jouant sur un
comique de mots et de corps proche de la farce.
Dans les années 1770, il se tourne vers ce nouveau
genre théâtral qu'est le drame bourgeois car, selon
lui, seul le drame sérieux peint avec exactitude la véritable nature des mœurs des
hommes. Il publie des pièces à succès telles Le Barbier de Séville (1775), Le Mariage
de Figaro (1784) qui eut d’ailleurs plus d’une centaine de représentations, ou
encore La Mère coupable (1792).
Il bâtit une véritable fortune sur des coups de poker, se ruine en publiant à Kehl
l'édition monumentale des œuvres de Voltaire (1783 - 1790), soutient les
Insurgents d’Amérique et embrasse la Révolution française. Il se bat sur tous les
fronts, intrépide, dénonçant çà et là les privilèges, toujours la plume à la main, instrument de combat, de séduction, qu'il manie avec éloquence et insolence.
La vie de Beaumarchais livre les quatre clés de son œuvre : ancrage dans la tradition du théâtre de foire, esprit de jouissance, ambitions morales et instinct polémique. Tous ses écrits peuvent être lus à travers l'un ou l'autre de ces filtres, et les plus
réussis sont sans doute ceux qui les combinent.
ANALYSE
UNE COURTE HISTOIRE DE MASQUES
ESCAPADE AU THÉÂTRE
LES 20, 21, 22 ET 23 NOVEMBRE À 21H
JEAN BÊTE À LA FOIRE
PARCOURS THÉÂTRE DE GLORIA PARIS
À PARTIR DU LUNDI 19 NOVEMBRE DE 20H À 23H
L'étymologie du mot fonde le théâtre sur le regard (theatron,
du verbe grec theomai se traduisant par voir en français).
En Occident, il trouve sans doute son origine en Grèce où les
représentations dramatiques (ou Dithyrambe) apparaissent
dans le culte de Dionysos, le dieu du vin et de la fête. Le théâtre serait né vers 550 av. J-C, lorsque Pisistrate, tyran régnant
à Athènes, associe au Dithyrambe un groupe de comédiens
qui passait d’un village à l’autre pour représenter les héros
grecs.
Le théâtre devient alors un genre littéraire et l'acteur (exclusivement masculin) acquiert un statut élevé dans l'échelle
sociale ; il n'a pourtant guère l'occasion de donner une impulsion personnelle à ce qu'il joue : il porte un masque à l'expression figée dans une grimace de douleur ou de rire.
Chez les Romains, les acteurs sont par contre fort méprisés.
Leurs pièces trouvent place dans les spectacles gratuits que
l’État offre au peuple. La forme la plus populaire est l’atellane,
farce burlesque, souvent obscène, jouée à la suite d’une pièce
tragique. On le considère aujourd’hui comme l’ébauche de la
Commedia dell’arte. Sont en scène quatre personnages stéréotypés et masqués : Maccus, le glouton, Bucco, l’imbécile
bavard, Pappus, le vieux gâteux et Dossennus, le bossu plein
de malice.
Depuis toujours, le jeu masqué est un art libérateur et créateur
qui permet à l’acteur de plonger à la source même du jeu
théâtral en abreuvant son imaginaire.
À la différence de la tragédie antique, qui dut attendre la
Renaissance pour être réinventée à l’opéra puis au théâtre, la
comédie et ses masques connurent une fortune moins illustre
mais ininterrompue de ses origines à nos jours.
LE CHEMIN EST COURT DU THÉÂTRE A L’ESCAPADE
Une signalétique facilitera votre parcours à pied ou en voiture.
ACTIONS CULTURELLES
LES PARCOURS DE SPECTATEURS
LUNDI 19 NOVEMBRE DE 20H A 23H PREMIÈRE SÉANCE
PARCOURS THÉÂTRE
animé par Gloria Paris - metteur en scène en résidence.
Le masque oblige à dire la vérité, parce qu’il efface l’instrument de mystification par
excellence, le visage, dont nous sommes si habiles à jouer. Une fois le visage effacé, on
est bien obligé de parler un langage sans stéréotypes : celui des mains, des bras, des
doigts. Personne n’est habitué à mentir avec son corps.
Gloria Paris
Ce parcours est gratuit pour les abonnés. Réservez vite votre masque !
Renseignements et inscriptions : Aurélie Duhem [email protected] – 01 45 60 79 03
PARCOURS PIETON DU THÉÂTRE A L’ESCAPADE

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