Un projet de reprise en sous-œuvre

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Un projet de reprise en sous-œuvre
ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
Les reprises en sous-œuvre…
Présentation rapide en introduction des débats
Henri de Lépinay, architecte DPLG-ingénieur
Expert près la Cour d’appel de Paris
Mercredi 6 avril 2011
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ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
Les reprises en sous-œuvre…
Quand faut-il une reprise en sous-œuvre ?
Quels types de reprises en sous-œuvre ?
Qui suscite le projet de reprise en sous-œuvre ?
Qui fait le projet ?
Quelle ampleur doit avoir le projet ?
Quelles sont les responsabilités ?
Henri de Lépinay, architecte DPLG-ingénieur
Expert près la Cour d’appel de Paris
Mercredi 6 avril 2011
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ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
Quand faut-il une reprise en sous-œuvre ?
Quand on construit à côté d’un ouvrage existant
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Expert près la Cour d’appel de Paris
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ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
Quand faut-il une reprise en sous-œuvre ?
Quand on crée des sous-sols
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Expert près la Cour d’appel de Paris
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ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
Quand faut-il une reprise en sous-œuvre ?
En renfort après des modifications des caractéristiques de sols d’assise
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ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
La reprise peut être :
(liste non exhaustive)
En maçonnerie de moellons ou en béton
En général, en pavillon, on ne dépasse pas 2,50 m de profondeur compte tenu des difficultés
d’intervention.
Henri de Lépinay, architecte DPLG-ingénieur
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ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
La reprise peut être :
(liste non exhaustive)
Par micropieux de fondation
Les micropieux sont des colonnes de béton avec armatures souvent tubulaires
créées par forage dans les sols. La tenue d’un micropieux se fait par frottement
dans les sols, ce qui impose d’atteindre des sols capables de reprendre des
efforts. L’effet de pointe est négligé.
Attention, un micropieux transfère les charges qu’il supporte par frottement : il
existe l’effet inverse, notamment dans des sols argileux susceptibles de
gonflements, entrainant un arrachement du micropieux (dans ce cas, il faut
tuber le micropieux dans la hauteur des terrains non désirables).
Un micropieu peut atteindre 12 à 15 m de profondeur, voire plus.
Classiquement, ils peuvent supporter 35 à 40 tonnes. Cela étant, en général,
compte tenu de la configuration des bâtiments à reprendre, les micropieux sont
nettement moins chargés.
Certains micropieux peuvent être foncés, c’est-à-dire que l’on exerce un effort
pour les enfoncer. Attention alors aux faux refus.
Enfin, il existe des pieux vissés dans les sols.
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Expert près la Cour d’appel de Paris
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ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
La reprise peut être :
(liste non exhaustive)
Par micropieux de fondation
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ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
On peut aussi traiter les sols pour leur restituer les
caractéristiques qu’ils ont perdu !
Procédé URETEK ou Solinjection, ou en béton
Attention au claquage des maçonneries de
fondation ainsi qu’aux circulations d’eaux dans
les sols.
Le procédé est surtout valable pour les dallages.
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ATELIER-DÉBAT : LES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE
Un projet de reprise en sous-œuvre (1)
Une vérification de l’assise
Études géotechniques
Vérification des caractéristiques géométriques des ouvrages de fondation
Vérification de l’étanchéité et du bon fonctionnement des réseaux
Recensement de la végétation environnante
Un examen du fonctionnement structurel du bâtiment
Analyse du dispositif de fondation
Analyse du plan du bâtiment
Analyse des dispositifs de chainages en superstructure
Une recherche des causes
Attention ! L’existence d’un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (mouvements de
terrain différentiels consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols) n’est pas un élément
technique. Il ne fait qu’offrir l’ouverture d’un droit à la garantie des assurés contre les effets des
catastrophes naturelles sur les biens faisant l’objet d’un contrat d’assurances, sous réserve que les
dommages matériels directs qui en résultent on eu pour cause déterminante l’effet de cet agent naturel et
que les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance
ou n’ont pu être prises.
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Un projet de reprise en sous-œuvre (2)
Un maître d’œuvre
L’expert judiciairement nommé ne doit pas se mettre en position de maître d’œuvre, c’est-àdire de constructeur au sens de la loi du 3 janvier 1978 (Loi Spinetta)
Code civil
Article 1792. - Tout constructeur d'un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l'acquéreur de l'ouvrage, des
dommages, même résultant d'un vice du sol, qui compromettent la solidité de l'ouvrage ou qui, l'affectant dans l'un de ses
éléments constitutifs ou l'un de ses éléments d'équipement, le rendent impropre à sa destination.
Une assurance Dommages ouvrage (obligatoire)
L’expert doit retenir un projet :
• qu’il a suscité,
• qui lui est proposé par un maître d’œuvre qui a une vision généraliste (infrastructure et
superstructure),
• qui est suffisant et suffisamment durable…
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