le service de promotion de la sante et faveur des eleves

Transcription

le service de promotion de la sante et faveur des eleves
LE SERVICE DE PROMOTION DE LA SANTE EN FAVEUR DES ELEVES
Année scolaire 2005-2006
La mission de promotions de la santé en faveur des élèves, définie par le B.O. n° 1 du 21/01/2001, a pour
objectif essentiel et spécifique de veiller à leur bien-être, de contribuer à leur réussite et de les accompagner dans
la construction de leur personnalité individuelle et collective.
Elle vise à :
 favoriser l’équilibre et le bien-être physique et social des élèves
 détecter précocement les difficultés susceptibles d’entraver la scolarité
 accueillir et accompagner tous les élèves, leur faciliter l’accès aux soins
 développer une dynamique d’éducation à la santé et à la sexualité et de prévention des conduites à
risque.
Elle développe d’autre part des objectifs spécifiques en faveur d’élèves ou de groupes d’élèves (élèves en
difficulté, de ZEP et des zones rurales, de l’enseignement professionnel, contribution à la protection de l’enfance en
danger, intégration des enfants et adolescents atteints d’un handicap ou d’une maladie chronique).
Les médecins et infirmiers en tant que professionnels de santé, ont un rôle particulier de conseil auprès
des directeurs d'école et des chefs d'établissement.
A - Dépistages infirmiers approfondis (DI)
Ils sont effectués entre les bilans de santé médicaux. Les élèves de CE2 et de 6ème bénéficient d'un DI
systématique. Ainsi, au niveau départemental, 91,45 % des CE2 ont été vus en DI et presque 100 % des 6ème.
De plus les infirmières scolaires effectuent des DI sur les autres niveaux pour les motifs suivants :
 pas de retour d'avis effectué l'année précédente
 suite à l'étude du dossier médical, l'enfant présente un problème de santé, de comportement social
 à la demande des enseignants
 à la demande des parents
 pour des élèves non vus (pas de bilan de santé médical en PMI, ni en GS ou CP)
8742 élèves ont bénéficié d'un dépistage infirmier approfondi
Lycée-LP-EREA 15,10%
Ecoles primaires 46,84%
Collèges 38,06%
Les anomalies repérées donnent lieu à un avis écrit aux familles les invitant à consulter le médecin traitant,
l'ophtalmologiste ou le dentiste.
Répartition des anomalies repérées par les
2 499 avis infirmiers donné en 2005/2006
Pds taille 13,94%
Comportement 9,43%
Vaccination 17,39%
Bucco-dentaire 20,10%
Statique 6,80%
sur 100 dépistages infirmiers
- 26 avis ont été donnés dans le
premier degré
- 26 en collège
- 122 en EREA
- 14 en lycée
− 49 en LP
NB : un seul dépistage
infirmier peut faire l'objet de
plusieurs avis pour un
même élève.
Audition 4,51%
Hygiène de vie 12,55%
Acuité visuelle 15,27%
Le retour des avis infirmiers se fait à 38,2 %, soit 12% d'augmentation de retour par rapport à l'an
dernier. Néanmoins ce taux de retour reste trop faible.
B - Passages à l'infirmerie
79416 élèves ont consulté l'infirmier(e) soit :
 4212 pour le premier degré, qui correspondent pour l'essentiel aux dépistages infirmiers. Les liaisons
engagées le sont surtout en direction des familles (4212) et des enseignants (872) puis des médecins, scolaires,
traitants, spécialistes (273), enfin les services sociaux du département (48).
1 liaison SAMU avec hospitalisation d'un enfant.
 75204 pour le second degré, pour les motifs suivants :
Dépistages infirmiers 6,75%
Accidents 3,06%
Dispenses 3,12%
Conseils en santé 4,53%
La contraception d'urgence
à été demandée 72 fois aux infirmier(e)s
et administrée par ceux/celles-ci 63 fois.
Ecoute 5,55%
Renseignements 7,11%
Soins et traitements 69,87%
Les consultations infirmier(e)s ont duré dans 20 % des cas plus de 15 minutes (essentiellement pour l'écoute et la
relation d'aide, les dépistages infirmiers et lors d'accidents graves).
Elles ont été à l'origine de 28358 liaisons :
Vie scolaire
Famille
Médecin généraliste, Assistante sociale
spécialiste, scolaire
Appel du 15
18158
6117
2580
164
1339
Les familles contactent de plus en plus facilement l'infirmier(e) pour des conseils notamment pour leurs enfants
adolescents. Elle est identifiée par les parents comme personnel de santé ayant un rôle d'écoute important.
Si l'écoute, la relation d'aide suffisent à régler un grand nombre de situations liées à des difficultés transitoires,
d'autres nécessitent une prise en charge spécialisée (CMPP, CMP, CHS...).
C - Education à la santé
De nombreuses actions d'éducation à la santé, dans le cadre des CESC, ont été menées en fonction des
plans nationaux (Plan National Nutrition Santé, plan de prévention des conduites addictives), des priorités
académiques et départementales et l'évaluation des besoins et des demandes dans les EPLE.
Dans le cadre du PNNS par exemple les infirmier(e)s et les professeurs de SVT ont mis en place des
séances sur la nutrition auprès des élèves de 5ème , en lien avec la diffusion du livret « Manger bien, bouger bien ».
Dans le 1er degré, l'accent a été mis sur la prévention des maltraitances et abus sexuels et la prévention de
l’obésité, notamment par l’animation de conférences-débats en direction des familles sur la suppression de la
collation.
Nombre de séances conduites par les infirmier(e)s dans le 1er et le second degré
400
350
300
250
200
150
2005/2006
2003/2004
100
50
0
On constate, si l’on compare les données chiffrées avec celles de 2003/2004 une augmentation
significative :
1 - du nombre d’actions de prévention des conduites addictives. Certaines fois, la prévention se
fera avec une approche par produit (29 séances sur l’alcool, 114 sur le tabac, 41 sur le cannabis),
d’autres fois par les conduites addictives dans leur globalité (207 séances).
Les actions ont lieu essentiellement dans le second degré. Elles sont très fréquemment accompagnées
d’une soirée d’information en direction des parents d’élèves.
Plusieurs lycées se sont engagés dans le programme « lycée non-fumeur » en lien avec le plan cancer.
2 - du nombre d’actions d’éducation nutritionnelle (22 dans le 1er degré, 101 en collège, 11 en
lycée-LP-EREA).
3 - du nombre de séances d’éducation à la sexualité.
L’éducation à la sexualité (comprenant la prévention des IST notamment SIDA et hépatite C)
particulièrement développée dans les collèges a comme effets positifs, un recours facilité des jeunes
filles à la contraception d'urgence, au dépistage précoce des grossesses et à l’expression des
souffrances et violences sexuelles subies.
D - SST - AFPS – APS.
Nombre d’élèves et personnels formés au secourisme
par les personnels E.N. et les partenaires
112
77
84
64
0
370
63
2005/2006
SST élèves
AFPS élèves
APS enseignants
APS élèves
125
48
AFPS
personnels
260
346
2003/2004
SST personnels
263
L'apprentissage des gestes qui sauvent continue à se développer en direction des élèves mais aussi des
personnels.
En conclusion, un fort investissement des infirmier(e)s dans tous les domaines qui touchent de près ou
de loin à la santé des élèves.
Si vous souhaitez plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec
l'infirmière conseillère technique départementale :
Mme Brigitte MONNET : 03.84.87.27.07 courriel : [email protected]