Une heure en état de grâce

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Une heure en état de grâce
SPECTACLES | SPECTACLES
DOM LA NENA
Une heure en état de grâce
CÉDRIC BÉLANGER @
JOURNAL DE QUÉBEC, PUBLIÉ LE: SAMEDI 06 JUILLET 2013, 24H23 | MISE À JOUR: SAMEDI 06 JUILLET 2013, 24H35
PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈRE
Dom la Nena a charmé la foule hier.
Que de talent, de délicatesse et d’entregent chez cette Dom la Nena, qui a conquis le cœur du public du Cercle avec sa folk angélique, en début de soirée vendredi.
La Brésilienne dans la jeune vingtaine, établie à Paris, se présentait avec une jolie carte de visite, Ela, premier album rempli de belles promesses paru en début d’année.
Sur scène, même coup de cœur. Dominique Pinto (c’est son vrai nom) a vite fait mouche grâce à sa candeur et à sa virtuosité. Même si elle est toute jeune, les années
d’expérience sont palpables, surtout quand elle chatouille son violoncelle. Elle s’en sert d’ailleurs pour créer des boucles sonores, à la manière d’une Imogen Heap, ce qui lui
permet tantôt de s’accompagner d’un clavier, tantôt de taper sur un tambour ou d’actionner un tambourin.
Sa voix est douce et assurée pour quelqu’un qui ne s’est mis au chant que tout récemment. Elle chante en portugais, en espagnol, en français et en anglais. Souriante et joviale,
elle a vite noué des liens avec la foule, qui ne se faisait pas prier pour fredonner avec elle.
Vertigineuse interprétation
En plus d’offrir les compositions d’Ela, elle avait trois reprises dans sa besace, dont une version épurée de Con Toda Palabra, empruntée à la défunte Lhasa, et une vertigineuse
interprétation de Start a War, de The National.
Après un peu plus d’une heure en état de grâce, elle nous a quittés avec promesse de revenir bientôt. On se reverra, c’est certain.
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