Béatrice, notre Béa, ma Béa comme aime à le dire Didier son époux

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Béatrice, notre Béa, ma Béa comme aime à le dire Didier son époux
Béatrice, notre Béa, ma Béa comme aime à le dire Didier son époux
Comment décrire une vie sur cette page blanche en si peu de temps. Comment relater les meilleurs moments vécus
auprès des tiens, Béa, notre Béa, sans aucune prétention je souhaite avec la famille te rendre cet hommage. Je
regarde ton portrait pour m’inspirer, pour me souvenir, tu es là, tu me suggères les phrases que tu n’as pu exprimer
en adieu pour nous et que voici :
Je vous confie mon mari Didier que j’admirais pour ses multiples qualités.
Soit rassuré nous ne le lâcherons jamais, à quoi servirait une famille si nous étions absents, si nous étions
indifférents, c’est inconcevable pour nous.
Je laisse derrière moi mes enfants, mes beaux enfants, ma petite Léna que je ne verrai pas grandir.
Soit tranquille, Didier sera à la hauteur de la tâche que tu lui confies, nous les proches nous nous portons garant
pour les écouter, les conseiller, les choyer.
Je laisse derrière moi mon père chéri que j’aimais tant.
Nous mesurons la douleur immense qu’il peut avoir dans cette difficile épreuve, la famille sera présente pour le
soutenir.
Je laisse derrière moi mes frères.
Une plaie qui ne se refermera jamais, les souvenirs d’enfance qu’ils échangeront adouciront le goût amer de ces
derniers jours.
Je laisse derrière moi mes beaux parents, mes belles sœurs et beaux frères, cette grande famille qui m’a tant
aimé.
Cette famille qui t’a accueillie les bras ouverts, ta présence leur manquera énormément.
Je laisse derrière moi une personne complice, très complice.
Blandine, tu étais la sœur qu’elle n’a jamais eue, un immense vide se présente désormais devant elle, une lourde
tâche pour moi son mari je vais la soutenir, encore une fois la famille sera présente j’en suis certain pour nous
assister.
Je laisse derrière moi toute ma grande famille, mes amis et collègues de travail. On a parfois des blessures dans
l’âme qu’on ne guérit pas… Dans le cœur nos blessures peuvent nous forcer à prendre conscience que la vie est
courte…
Je vous laisse, mais ne vous abandonne pas. Maintenant, j’ai du temps pour vous, vous soutenir, vous guider, je suis
votre ombre maintenant, soyez rassurés vous avez œuvré pour me faire une place au paradis, une nouvelle étoile
brille maintenant grâce à vous, merci.
Béa ta principale qualité, rendre service aux autres sans compter, sans mesurer tes efforts, têtu souvent, toujours
pour la bonne cause. Quand tu invitais ta famille, tes amis, il fallait absolument qu’ils ne manquent de rien, nous
aurions pu festoyer plusieurs jours, c’était ton coté généreux.
Le temps, le temps a bon dos, on entend souvent dire avec le temps la douleur passera, le temps est vicieux il passe
trop vite. Moi je t’assure que le temps ne prendra pas le dessus, tu seras toujours présente, présente comme tu la
toujours été par ton charisme, ton courage face à cette maudite maladie, nous serons se contre temps.
Ton empreinte en nos cœurs ne s’effacera jamais, tu nous manques déjà, pour nous tu es simplement de l’autre coté
de la porte à nous attendre, cette porte que tu gardes entrouverte afin d’avoir un œil vigilant sur tes proches, sur
Didier et sur tes enfants qui en auront beaucoup besoin.
Je te connais, nous te connaissions, pour ton dynamisme tu savais gérer rapidement les soucis de la vie. Jusqu’au
bout tu disais non à cette fin, tu voulais te battre mais pour une fois ce n’est pas toi qui a eu le dernier mot.
« La mort ne t’emporte pas, elle multiplie ta vie dans chacun de nos bras… »