festival belles latinas

festival belles latinas
Dans le cadre du 7e Festival Belles Latinas - www.espaces-latinos.org
Lectures
Lectures de textes par la comédienne Marie Oury
Performance du peintre-sculpteur Aaron Hinojosa Expo à l’Amphi du 8 au 18 octobre.
Au piano : Cynthia Caubisens
mercredi 8
Textes de Pablo Neruda
(Chili, 1904-1973)
l’amphi à midi
octobre 2008
me. 8 et ve. 10, 12h30
vendredi 10
Textes d’Alejo Carpentier
(Cuba, 1904-1980)
Né de la revue Espace Latinos et se déroulant dans une
douzaine de villes, le festival propose des rencontres
avec des écrivains et leurs œuvres. Faire connaître et
diffuser les littératures contemporaines d’Amérique
latine, tel est l’enjeu du festival belles latinas. Un espace
culturel prolonge le dialogue (rencontres, ateliers,
cours, etc.) : espace latinos, 4 rue diderot, Lyon 1er.
Marie Oury, comédienne
Comédienne, Marie Oury a travaillé avec les metteurs en scène
Philippe Labaune, Dominique Lardenois, Sylvie Mongin, Françoise
Maimone, Carine Pauchon, Florence Meier, Eric Vautrin... et les
réalisateurs Claude Chabrol, Bruno Bontzolakis, Fabrice Cazeneuve... Elle donne aussi des cours de théâtre et utilise sa voix pour
des doublages et des publicités. Elle participe à Belles Latinas
depuis sa création.
Cynthia Caubisens, piano
Après des études aux conservatoires de Rambouillet, Versailles, Paris, Bruxelles et Lyon, Cynthia Caubisens s’investit dans la création,
l’improvisation et la pédagogie. Elle joue au sein du Triohumara et
de l’Orchestre Atelier XX-21. Elle enseigne au Centre de formation
professionnelle de la musique de Lyon et au Conservatoire de Rambouillet, se produit en récital, en formation de musique de chambre
et aux côtés de comédiens.
Aaron Hinojosa, peintre, sculpteur
Né au Mexique et après un parcours hors du commun, Aaron
Hinojosa pose ses valises à Lyon. Ses œuvres sont à l’image de
sa personnalité, à la fois simple et complexe. Dans son atelier,
entouré de ses amis et de ses enfants qui l’inspirent, on retrouve
la chaleur des couleurs de son pays natal et ce style naïf caractéristique d’une partie de l’artisanat d’Amérique centrale. Cette performance retranscrit le mélange des matières picturales, sonores
et poétiques.
PABLO NERUDA (Chili 1904-1973)
Destin exceptionnel de cet homme
qui n’a cessé d’écrire pendant sa
vie marquée de voyages, d’errance
et d’exil.
A partir de 1927 il occupe des postes consulaires dans beaucoup de
pays. Sénateur au Chili en 1945,
il doit fuir plusieurs années. Ambassadeur sous la présidence Allende,
il reçoit le prix Nobel de littérature
en 1971 et renonce à un poste à
Paris pour participer aux élections
de mars 1973 où il fustige les
“politicards“ et les “larrons“. Le 11
septembre, un putsch militaire renverse le gouvernement. Allende est
assasiné. Le 24 septembre, alors en
résidence surveillée, Neruda meurt
à Santiago : sa poésie jaillit de la
foule à ses obsèques.
ALEJO CARPENTIER
(Cuba 1904- Paris 1980)
Alejo Carpentier est considéré
comme le maître du “réalisme
merveilleux“ du nouveau roman
hispano-américain. Il naît à La Havanne d’un père architecte français,
et d’une mère russe. Toute sa vie,
marquée par ses séjours en France,
sera orientée vers un dialogue
incessant et fécond entre les continents et leurs cultures. Il est l’auteur
du Partage des eaux (1955), de
Chasse à l’homme (1958) et du
Siècle de lumières (1958).