Le SOS des pisciculteurs lancé vers Frédéric Nihous et Marc Laffineur

Transcription

Le SOS des pisciculteurs lancé vers Frédéric Nihous et Marc Laffineur
Le SOS des pisciculteurs lancé
vers Frédéric Nihous et Marc Laffineur
nr
i
iT
fi
..':I
hlI
lN-,
jeudi 12féurier. Frédéric Nihous et Morc Lalfineur ont rencontré
les pisciculteurs du Maine-et-Loire et visiter I'exploitation de Michel Bigot.
Miré,
" Quelle place on veut donner à la
pisticulture en Fronce 7 " C'est ia
question qu'a posée, jeudi 1 2 février dans le Maine-et-Loire, Frédéric Nihous. Le président natio-
emplois directs. La production a
eté de 7 000 ionnes de poissons
d'étang pour un chiffre d'affaires
nal de CPNT (Chasse pêche nature
et tradition) s'est rendu dans I'exploitation de pisciculture de Mi-
Parallèlement, la population de
cormoran est passée de 4 000 oi-
chel Bigot à Miré pour écouter le
désarroi de ce secteur d'activité.
ii
y'
a rrtrouvé ltr{arc Laffineur, dé-
pute de Maine-et-Loire, président
du groupe chasse UMP à l'Assemblée nationale. Ce dernier a regretié qu' . on importe du poisson alors
que nous pourrions être outosuffisants et même exportoteurs. Les deux personnalités politiques
ont rencontré les pisciculteurs du
Maine-et-Loire qui n'en peuvent
plus de voir leur travail saccagé
par le cormoran qui pille en toute
de 17,5 millions d'euros. C'est une
baisse de 5 000 tonnes en dix ans.
seaux migrateurs dans les années
1970 à près de 200 000 aujourd'hui, dont au moins 3 000 dans la
région. Chaque oiseau est responsable d'une " destrudion moyenne
quotidienne de 1 kq de poisson ", estime, Ie, CPNT de Maine-et-Loire
qui estime qu'« entre 3 et 6 tonnes
de poissons " disparaissent chaque
jour dans la région, soit une perte
évaluée . entre 6 et 1 1 millions d'euros par on ".
Pour pouvoir continuer à vivre et
alors que des perspectives de développement existent, Ies piscicul-
priétaires d'étangs, une centaine
teurs réclament notamment de
pouvoir " réguler les cormorans ",
par la destruction des æufs et Ie
tir. Ils souhaitent auss! que leur
ministère de tutelle soit celui de
I'agriculture et non plus celui de
d'exploitations représentant 300
l'environ nem ent.
impunité, fleuve, rivières, étangs et
plans d'eau : " La Jilière est en voie
de disparition si rien n'estfait rapidement ". En 2014 au plan national,
la filière représente 50 000 pro-

Documents pareils