Les salaires au Luxembourg – ce que suggère l
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Les salaires au Luxembourg – ce que suggère l
Robert Walters : Les salaires au Luxembourg – ce que suggère l'enquête Face à la lenteur de la reprise, l'un des moyens dont disposent les entreprises pour limiter les coûts est de geler les salaires. Le Luxembourg est pourtant l'un des rares pays européens à enregistrer une croissance économique. Les indicateurs de la division L'enquête annuelle de Robert Walters sur les salaires prédit un avenir incertain dans l'ensemble des secteurs financiers. En raison de la croissance dans certains domaines financiers, les salaires demeurent élevés. Le Luxembourg est le pays européen qui présente le salaire par tête le plus élevé et ce chiffre continue d'augmenter. La situation n'est toutefois pas comparable d'une discipline à l'autre : ces hausses ne concernent que certaines fonctions et certains secteurs. Ce phénomène s'observe malgré une montée du chômage: les domaines qui, au Luxembourg, rencontrent apparemment des difficultés sont les ressources humaines et les services bancaires de détail où le niveau d'embauche est faible. En ce qui concerne la Banque Privée, les affaires se portent bien. Une longueur d'avance La majorité des candidats parle couramment au moins deux langues. Si le français est toujours considéré comme la langue essentielle, l'anglais et allemand arrivent très vite derrière. Cela dit, le Luxembourg devenant un pôle européen majeur, l'importance de l'italien et des langues scandinaves gagne également du terrain. Armés d'un bon profil, les candidats sont bien placés pour négocier une rémunération à la hausse. Ainsi, un professionnel fort d'une expérience raisonnable, mais pas très étendue, dans le domaine de la propriété intellectuelle peut facilement prétendre à une rémunération de 80 000 € par an pour la simple raison qu'il pourrait intéresser un certain nombre d'employeurs potentiels. Salaires contre avantages sociaux Robert Walters a observé une hausse significative des salaires dans les secteurs de l'immobilier, du Private Equity, de la comptabilité et des fonds. Les fiscalistes sont en forte demande, mais le Luxembourg semble avoir du mal à attirer les bons profils dans ce domaine. En dehors du secteur de la propriété intellectuelle, des Holdings, des secteurs de la réglementation et de la compliance, il devient de plus en plus difficile de négocier une rémunération compétitive, car les organismes de réglementation établissent de nouvelles règles suite à la crise et exigent davantage de procédures. Les candidats à l'embauche peuvent accepter une rémunération plus basse en échange d'avantages: primes, plans de participation en actions, période garantie de promotion et d'indexation pendant les périodes plus propices. Mais les candidats chevronnés restent difficiles à trouver et encore plus difficiles à garder. Cette « perception » reste l'atout le plus précieux des candidats.