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Les faits!
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Alors que la chasse avait mauvaise presse dans les années 80-90, elle semble aujourd’hui
regagner ses lettres de noblesse. Les Québécois renouent avec leurs traditions ancestrales. Les
adeptes de la chasse se multiplient. La vente de permis de chasse explose. Les produits du terroir
sont revalorisés, la déco s’inspire de l’univers de la chasse. Familles et femmes se prêtent
volontiers à l’aventure. Et la peau d’ours autant que le panache regagnent en popularité. Le
Québec comptait ainsi, en 2008, un demi-million de chasseurs! Malgré ce lifting de bon aloi, la
chasse connaît encore son lot de détracteurs. Si les chasseurs se définissent généralement
comme des amants de la nature, les animalistes, pour leur part, les perçoivent davantage comme
de violents sanguinaires capables d’actes barbares.
Du pour, du contre
La chasse est noble
La chasse est cruelle
La chasse c’est une aventure, un défi, une
recherche d’équilibre, c’est un sport noble et
respectueux de l’environnement.
Il est anachronique aujourd’hui d’aller en forêt pour
chasser. C’est une tradition préhistorique qui
correspondait à nos besoins d’antan.
Inutile de critiquer la chasse telle qu’on la pratique
aujourd’hui. Elle est réglementée au quart de tour.
Des quotas sont établis et respectés.
La chasse c’est une industrie florissante, mais c’est
aussi un marché qui se fait sur le dos de la nature et
des animaux.
La chasse permet de manger bio. Mieux vaut la
chasse que l’élevage industriel.
Enlever la vie à un animal n’est justifiable que par
nécessité. Chasse sportive et chasse de subsistance
sont deux choses bien distinctes.
La chasse et les chasseurs permettent, par le biais
La chasse, c’est l’acte du prédateur qui tue pour
de leurs activités, de venir à la rescousse de la
manger - peut-être - mais aussi pour se vanter de
nature. Ils rétablissent l’équilibre des écosystèmes
son trophée de chasse.
en veillant à freiner la surpopulation d’une espèce ou
d’une autre.
L’industrie de la chasse amène des visiteurs,
engendre des retombées économiques, crée des
emplois et assure la prospérité des régions
concernées.
Même si des règles régissent la pratique, les
chasseurs appliquent souvent leurs propres lois une
fois dans la forêt. Nombreuses sont les dérives
annuelles.
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Saviez-vous que ?
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En 2008, 16 000 Québécois, dont 30 % sont mineurs, ont suivi le cours d’initiation à la chasse.
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De 1997 à 2001, il y a eu, bon an mal an, 10 000 apprentis chasseurs par année.
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La vente de permis de chasse a augmenté de 10 % en 10 ans.
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La FQF, principale porte-parole des chasseurs au Québec, regroupait, en 2001, approximativement
150 000 membres.
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En 2008, 541 705 permis de chasse ont été délivrés au Québec.