Réponse et plan d`action (résumé)
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Réponse et plan d`action (résumé)
Évaluation du rendement de la Société canadienne du sang Réponse et plan d’action de la SCS ___ Résumé Contexte En mai 2002, les membres de la SCS, soit les ministres provinciaux et territoriaux de la Santé, ont adjugé à PricewaterhouseCoopers Consulting, acquise récemment par IBM et renommée IBM Business Consulting Services, un contrat pour évaluer le rendement de la SCS. Cette évaluation comportait trois grands volets : - examen des finances et de l’étendue des activités; - évaluation du rendement; - examen de la gestion des risques. À la suite d’une réunion de lancement tenue avec la SCS le 8 mai 2002 à Ottawa, IBM Business Consulting Services a entrepris de nombreuses activités pour s’acquitter de sa mission, dont les suivantes : - étude de documents de la SCS; - entretiens avec des membres du personnel de la SCS et des parties intéressées de l’extérieur; - sondage dans des établissements hospitaliers desservis par la SCS; - comparaison internationale. Les experts-conseils d’IBM Business Consulting Services ont passé de nombreuses semaines au siège social à Ottawa à diverses périodes. Ils se sont également rendus dans les établissements de collecte d’Ottawa, de Toronto, de Vancouver et de Halifax, et se sont entretenus avec leurs directeurs ainsi qu’avec des membres des équipes de gestion. Pendant tout cet exercice, la SCS a présenté de nombreux documents pour étude, ainsi que des données financières et des renseignements sur ses activités. Il a été demandé à la SCS d’examiner les instruments de sondage utilisés dans le cadre de la comparaison internationale. La SCS a aussi pu formuler des commentaires détaillés sur les premières versions du rapport. À titre de ministre responsable de la liaison avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, M. Colin Hansen, ministre de la Santé en Colombie-Britannique, a demandé que la SCS prépare un plan de mise en œuvre des recommandations dont elle est chargée à titre de meneur ou de comeneur. Le présent document résume le document Réponse et plan d’action de la SCS, présenté au ministre Hansen le 8 janvier 2003. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 2 Introduction Même si la SCS n’accepte pas toutes les conclusions d’IBM Business Consulting Services, sa réponse vise avant tout à passer en revue les recommandations et à déterminer des améliorations possibles. IBM Business Consulting Services a reconnu les efforts et les réalisations des quatre dernières années, ce qui a réjoui énormément la SCS. Le rapport final comportait 104 recommandations, dont 43 découlaient de l’examen financier, ce qui démontre que cette évaluation était surtout axée sur les questions financières. Afin de faciliter l’élaboration du document Réponse et plan d’action de la SCS, cette dernière a dégagé d’abord les recommandations dont la mise en œuvre a déjà débuté. Elle a constaté qu’il a déjà été donné suite à 45 recommandations et a jugé que 7 recommandations ne nécessitent aucun autre suivi. Elle a ensuite défini un certain nombre d’activités à entreprendre pour mettre en application les autres recommandations. Recommandations dont la mise en œuvre est en cours Les activités regroupées dans cette section de Réponse et plan d’action de la SCS sont réparties dans les catégories suivantes : ú Fonds de roulement : Selon IBM Business Consulting Services, le fonds de roulement constitue une question prioritaire, à régler rapidement. Cette question s’est posée parce qu’à l’époque de la création de la SCS, on avait prévu au total 27 millions de dollars pour couvrir le coût des stocks de produits de fractionnement. Au 30 septembre 2002, la valeur des stocks s’élevait à 77 millions de dollars, ce qui signifie que la SCS utilise 50 millions de dollars de l’encaisse générée par l’exploitation du système du sang pour acheter des produits de fractionnement. La SCS a trouvé des moyens pouvant permettre de corriger le déficit et a collaboré activement avec les représentants des provinces et des territoires pour remédier à ce problème. Lorsque le budget 2003-2004 aura été approuvé par les provinces et les territoires, il devrait, selon la SCS, comporter une solution pour atténuer le problème posé par le fonds de roulement. ú Évaluation du conseil d’administration : IBM Business Consulting Services a recommandé que le conseil d’administration de la SCS procède à une évaluation structurée. En septembre 2001, le conseil a adopté une résolution dans laquelle il consent à la réalisation d’une évaluation officielle. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 3 ú Transformation : La SCS a annoncé, en avril 2002, le lancement de son projet de transformation, lequel vise à effectuer un changement fondamental afin de moderniser les activités de la société et d’améliorer les services offerts à ses clients. De nombreuses recommandations d’IBM Business Consulting Services seront mises en œuvre dans le cadre de ce projet, notamment en ce qui concerne la normalisation des procédures et du matériel, le regroupement des activités et la mise en service du système MAK Progesa. IBM Business Consulting Services a aussi reconnu la complexité de la transformation et recommandé de définir une méthodologie afin d’assurer l’intégration complète des activités liées à ce projet. La SCS a créé un poste de directeur de l’intégration des projets. Le titulaire de ce poste relève directement du chef de la direction et a pour tâche de faciliter l’élaboration de plans combinés ainsi que d’assurer l’harmonisation et l’intégration de toutes les activités de transformation. ú Centre national d’appels : IBM Business Consulting Services a recommandé de suivre de près les coûts du recrutement des donneurs ainsi que de regrouper les systèmes d’information servant à planifier les collectes et à fixer des rendez-vous aux donneurs. La SCS surveille et évalue constamment les activités et les programmes de recrutement. Elle planifie également l’intégration des systèmes d’information permettant de planifier les collectes et de prendre rendez-vous avec les donneurs. Les activités de télérecrutement de l’établissement de la ColombieBritannique et du Yukon et de celui d’Ottawa ont été regroupées avec celles de l’établissement de Toronto, en 2002. Ce regroupement partiel permettra de faire l’essai de stratégies et de procédures efficaces, de matériel de formation et de plans de maintien des effectifs. Le regroupement de toutes les activités de télérecrutement au centre national d’appels, qui sera situé à Sudbury (Ontario), sera terminé en 2003. ú Sélection des donneurs et collectes de sang : IBM Business Consulting Services a recommandé que la SCS étudie la possibilité de simplifier le questionnaire de sélection des donneurs. Le groupe de travail mixte de la SCS et d’Héma-Québec sur les critères de sélection des donneurs examine le Dossier du don de sang afin de simplifier la terminologie du questionnaire. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 4 IBM Business Consulting Services a également recommandé que la SCS évalue les méthodes de collecte afin d’accroître le rapport coûts-efficacité. La SCS a lancé un essai-pilote afin d’évaluer l’efficience d’une « Collectemobile ». Elle étudie aussi la possibilité d’installer dans ses établissements de collecte des appareils automatisés de collecte de sang. Ces nouveaux dispositifs sont conçus pour séparer certains composants sanguins pendant que le donneur est branché, ce qui permettrait d’éviter les dépenses afférentes à la préparation des composants au laboratoire. ú Stratégie de gestion des changements : IBM Business Consulting Services a recommandé d’élaborer une stratégie globale de gestion des changements afin de faciliter l’appui, la formation, l’information et la communication avec le personnel pendant la période de transformation. Une stratégie de gestion des changements est en élaboration. ú Stratégie de prestation de services à la clientèle hospitalière : IBM Business Consulting Services a recommandé que la SCS élabore des stratégies afin de jouer un rôle plus actif en ce qui concerne l’information des parties intéressées, en particulier le personnel hospitalier et les médecins, au sujet de l’utilisation du sang et de la médecine transfusionnelle. IBM Business Consulting Services a aussi recommandé que la SCS cherche à savoir plus précisément ce que deviennent les composants et les produits sanguins après leur arrivée dans les hôpitaux. À cet égard, la SCS est en train de créer un site Web d’information qui entrera en service au printemps de 2003. Une nouvelle édition du Guide de la pratique transfusionnelle est également en cours. Cette version, qui sera achevée en 2003, sera harmonisée avec le site Web d’information, qu’elle complétera. La SCS a lancé une stratégie de service à la clientèle dans les milieux hospitaliers en vue d’uniformiser la façon d’aborder l’appui à cette clientèle, de renforcer la prestation de services et de resserrer les liens avec ces clients, ainsi que de favoriser une gestion plus rationnelle des produits sanguins dans les hôpitaux. Cette stratégie comporte tout un éventail de programmes : gestion et utilisation des réserves de produits sanguins dans les hôpitaux, prévision de la demande, soutien pour les interventions en cas d’urgence et gestion des affaires réglementaires (comme les rappels de produits). ú Mesure du rendement et comparaison : En automne 2001, l’équipe de la haute direction de la SCS a adopté une nouvelle stratégie de gestion du rendement fondée sur la feuille de pointage équilibrée, qui sert de cadre. Dans cette démarche, la stratégie d’affaires est représentée comme une « carte stratégique » illustrant les liens entre les divers objectifs. On suit ensuite chaque objectif au moyen d’instruments de mesures du rendement et de cibles. L’utilité de ces mesures est en outre évaluée périodiquement. La SCS analysera les méthodes de mesure du rendement proposées par IBM Business Consulting Services. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 5 ú Conférences de consensus : IBM Business Consulting Services a recommandé que la SCS continue d’organiser des forums afin de recueillir les commentaires des diverses parties intéressées pouvant l’aider à élaborer des politiques stratégiques. Elle a orchestré quatre conférences de consensus entre 1999 et 2001, et en prépare actuellement deux autres. La prochaine aura trait à la sélection des donneurs en ce qui concerne la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, l’équivalent de la maladie de la « vache folle » chez l’être humain. HémaQuébec dirige l’organisation de cette conférence, qui aura lieu à Montréal en mars 2003. La suivante portera essentiellement sur la prévention de l’atteinte pulmonaire aiguë liée à la transfusion (APALT). Cette conférence est également organisée en collaboration avec Héma-Québec, sous la direction de la SCS, et aura lieu en automne 2003. L’APALT est une réaction transfusionnelle non hémolytique rare mais très grave. Il convient aussi de signaler que la SCS a créé récemment un comité national de liaison (CNL). Ce comité rend compte directement au conseil d’administration. Constitué de plusieurs interlocuteurs clés de la SCS, le CNL est, pour le conseil, un moyen très important et utile de recueillir des commentaires sur des questions stratégiques. ú Élaboration des budgets internes et de rapports financiers : IBM Business Consulting Services a recommandé que la SCS améliore son processus d’élaboration des budgets internes, afin d’assurer que les établissements de collecte reçoivent des ressources suffisantes. IBM Business Consulting Services a aussi recommandé de revoir les rapports financiers afin de fournir des renseignements plus utiles. La SCS apporte de nombreux changements au processus d’élaboration des budgets internes et revoit actuellement les rapports financiers internes, afin de garantir que les interlocuteurs internes disposent des informations dont ils ont besoin. ú Services aux patients et Registre non apparentés de donneurs de moelle osseuse : En plus de prélever du sang total, des plaquettes et du plasma, et de fabriquer des produits sanguins, la SCS fournit divers services : tests prénataux, tests de compatibilité croisée, typage HLA, sérologie plaquettaire, analyses relatives aux dons de moelle osseuse, analyse d’organes solides, aphérèse thérapeutique et collecte de sang autologue, entre autres. Ces services constituent ce que la SCS appelle les services aux patients. IBM Business Consulting Services a recommandé que la SCS élabore et mette en œuvre un modèle de recouvrement des coûts de tous les services aux patients et que le budget du Registre de donneurs non apparentés de moelle osseuse soit séparé du budget d’exploitation du système du sang. La SCS a formé un groupe de travail chargé de revoir tous les services actuellement offerts aux patients. Elle créera en outre un modèle de recouvrement des coûts de tous les services aux patients et du Registre. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 6 ú SAP : SAP est la plate-forme de technologie de l’information que la SCS utilise pour les achats et la paie. IBM Business Consulting Services a recommandé que la SCS évalue la mise en œuvre de nouveaux modules SAP et revoie le coût de la licence. La SCS évalue actuellement la mise en service des modules SAP de gestion des stocks et de gestion automatisée du temps de travail des employés. Elle continue en outre de comparer le coût de sa licence SAP, comme l’a signalé IBM Business Consulting Services. ú Systèmes d’information : IBM Business Consulting Services a préconisé à la SCS de revoir son programme d’achat pour sa plate-forme de micro-ordinateurs, afin d’éviter d’acheter tous les micro-ordinateurs en même temps, et de continuer de revoir sa capacité d’intervention en cas d’urgence. La SCS se penche actuellement sur plusieurs solutions pour effectuer une migration en douceur vers une nouvelle plate-forme de micro-ordinateurs. Elle examine également les outils administratifs existants, les activités quotidiennes ainsi que les coûts de la migration. Enfin, elle continuera d’évaluer sa capacité d’intervention en cas d’urgence. Activités nouvelles La SCS propose d’entreprendre de nouvelles activités pour mettre en œuvre les recommandations incluses dans le rapport final d’IBM Business Consulting Services. Ces nouvelles activités sont regroupées dans les catégories suivantes : ú Plan stratégique concernant les produits plasmatiques : IBM Business Consulting Services a reconnu que la gestion de la consommation est une responsabilité qui incombe aux membres, mais a recommandé que la SCS trouve de nouvelles façons de gérer la hausse des coûts de fractionnement. La SCS envisage d’élaborer un plan stratégique global pour la gestion des produits plasmatiques au cours de l’exercice 2003-2004. ú Analyse des frais généraux et des coûts d’administration : IBM Business Consulting Services a conclu que les frais généraux de la SCS étaient trop élevés et qu’il faudrait les examiner. Si elle conteste l’analyse effectuée par IBM Business Consulting Services dans le cadre de la comparaison internationale, la SCS reconnaît néanmoins qu’il pourrait être possible de réduire les frais généraux. Elle procédera à une analyse détaillée de ses frais généraux et de ses coûts d’administration en collaboration avec ses vérificateurs internes. Les résultats de cette analyse seront ensuite comparés aux résultats publiés d’organismes semblables, afin de savoir où il serait possible de réduire les coûts. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 7 ú Stratégie de communication : Comme IBM Business Consulting Services l’a recommandé, la SCS élaborera une stratégie globale de communication qui inclura les éléments suivants : ⇒ communication avec les ministres, sous-ministres, contacts provinciaux et territoriaux, dirigeants fédéraux et d’autres parties intéressées clés du secteur public; ⇒ attention spéciale accordée à la diffusion d’informations concernant la transformation de l’organisation; ⇒ protocole relatif à la communication entre le conseil d’administration et les hauts dirigeants et définition du rôle des directeurs régionaux; ⇒ description des objectifs de l’assemblée annuelle et de la façon de la préparer pour garantir qu’elle sera fructueuse et productive; ⇒ moyens de favoriser l’échange d’informations entre les groupes provinciaux et territoriaux de référence concernant l’approvisionnement en sang. ú Gouverne et politiques du conseil : Comme IBM Business Consulting Services l’a préconisé, la SCS collaborera avec les représentants provinciaux et territoriaux compétents pour : ⇒ relever les ambiguïtés du protocole d’entente et trouver des solutions aux problèmes mis en évidence; ⇒ préciser le rôle et les responsabilités de chaque partie; ⇒ renouveler le mandat et délimiter le champ d’action de la SCS; ⇒ élaborer une politique concernant le fonds de prévoyance. ú Financement et processus budgétaire : La SCS est d’accord avec IBM Business Consulting Services en ce qui concerne la longueur et la lourdeur du processus budgétaire. Elle collaborera d’ailleurs avec les provinces et les territoires afin de trouver des moyens de rationaliser le processus budgétaire et le processus de financement. Elle demeure déterminée à donner aux membres les informations dont ils ont besoin. Elle a notamment déployé beaucoup d’efforts pour que le dernier plan général, présenté aux membres en novembre 2002, soit aussi informatif que possible. ú Évaluation des services financiers : IBM Business Consulting Services a recommandé à la SCS d’étudier la nécessité d’avoir du personnel financier dans les régions et au siège social. Avec le regroupement des services opérationnels et la centralisation continue du traitement des transactions, y compris celles concernant la paie, la comptabilisation des heures de travail, la gestion des ressources humaines et les installations, il pourrait être possible d’« optimiser » les effectifs des services financiers dans les établissements régionaux et au siège social. La SCS cernera les besoins dans le cadre de son évolution. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 8 ú Recherche-développement : Comme l’a recommandé IBM Business Consulting Services, la SCS étudiera des moyens de promouvoir la recherche dans les domaines liés à la gouverne, à la gestion, à l’administration et au fonctionnement du système du sang. ú Systèmes d’information : IBM Business Consulting Services a conseillé à la SCS et à Santé Canada d’étudier la possibilité d’instaurer une procédure préautorisée en cas de pannes, au cours des réparations et lors de l’entretien. Santé Canada élabore de nouveaux documents d’orientation concernant l’entretien des systèmes informatiques. La SCS les étudiera au fur et à mesure qu’ils lui seront remis, puis fera part de ses commentaires à Santé Canada. ú Modèle de prestation des services : La SCS examinera un certain nombre de processus internes, notamment le nouveau système de contrôle des changements, le modèle de surveillance du rendement des collectes et l’utilisation possible de la vidéo interactive. ú Cadre de gestion des risques : IBM Business Consulting Services n’a pas étudié les décisions antérieures que la SCS a prises en se basant sur le cadre de gestion des risques et n’a formulé aucun commentaire à ce sujet. L’examen effectué par IBM Business Consulting Services avait pour but d’évaluer la pertinence du cadre mis au point par la SCS. IBM Business Consulting Services a formulé des recommandations à la SCS afin qu’elle utilise le cadre de gestion des risques de manière plus systématique pour prendre des décisions, et notamment qu’elle suive de façon plus méthodique les étapes et les processus établis. IBM Business Consulting Services a aussi recommandé d’assurer l’uniformité de la terminologie entre le cadre de gestion des risques et d’autres politiques, entre autres celle relative au contrôle des changements. La SCS prend tous les jours des décisions en se fondant sur le cadre de gestion des risques. Elle examine notamment des problèmes immédiats tels que les erreurs commises lors des épreuves de dépistage ou de la fabrication des produits sanguins. Elle en évalue le risque, l’avantage ou le coût pour le système afin de déterminer les meilleures mesures à prendre. Elle se sert également de ce cadre pour étudier des mesures envisageables en vue de réduire le risque de transmission du virus du Nil occidental par transfusion. Elle a en outre analysé les solutions mises au point pour le projet de transformation en se basant sur un cadre d’analyse des risques, avantages et coûts. La SCS peut toutefois améliorer considérablement la documentation relative au processus décisionnel selon ce cadre de gestion des risques. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 9 La SCS a mis au point le cadre ainsi que ses éléments et continue de les améliorer pour : ⇒ assurer qu’ils demeurent à jour; ⇒ tenir compte des nouveaux systèmes de la SCS, par exemple celui de contrôle des changements, et les harmoniser; ⇒ s’assurer que ses éléments, par exemple l’analyse des décisions, sont utiles; ⇒ clarifier le plan de mise en œuvre, y compris en ce qui a trait à la formation et à l’aide du personnel; ⇒ assurer la convergence de toutes ses politiques. Recommandations ne nécessitant aucun autre suivi La SCS a déterminé que certaines recommandations ont déjà été mises en pratique : c’est le cas, par exemple, de celle portant sur la sélection des nouveaux membres du conseil et de celle visant à assurer que la Division des systèmes d’information gère la formation relative aux nouvelles applications de technologie de l’information. La SCS n’entend pas suivre la recommandation d’IBM Business Consulting Services selon laquelle il faudrait réévaluer le test d’amplification de l’acide nucléique (TAN) et procéder à une analyse approfondie des coûts, avantages et risques fondée sur les données recueillies au cours de la phase expérimentale (coûts totaux, nombre total de cas confirmés de sujets en période de latence sérologique, autres avantages, par exemple) et sur des expériences internationales. Elle estime en effet que cette recommandation n’est pas conforme aux tendances internationales. La SCS procède actuellement au TAN pour détecter le virus de l’hépatite C et le VIH conformément à une licence de drogue nouvelle de recherche de Santé Canada. Il s’agit d’une condition de son permis d’exploitation, bien que le TAN n’ait pas encore été homologué par Santé Canada, ce qui devrait être fait en 2003. Au vu de nouveaux événements sur la scène internationale, il faudrait améliorer le TAN au cours des trois prochaines années. Conclusions La SCS élaborera, à l’intention des membres, des rapports trimestriels sur l’évolution de la mise en œuvre des recommandations découlant de cette évaluation de rendement. IBM Business Consulting Services a reconnu les efforts et les réalisations des quatre dernières années, ce qui a réjoui énormément la SCS. Les membres de la Société ont beaucoup fait pour améliorer le système du sang du Canada. Il est évident que leurs efforts portent fruit. C’est grâce à l’engagement et au dévouement de son personnel que la SCS a pu accomplir tellement de choses en si peu de temps. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 10 La SCS était également ravie qu’IBM Business Consulting Services ait approuvé tous les objectifs clés de son projet de transformation en ayant présenté la plupart d’entre eux sous forme de recommandations. Il convient en outre de signaler qu’IBM Business Consulting Services n’a pas préconisé l’abandon d’aucune activité en cours. La SCS accueille avec plaisir les recommandations issues de cette évaluation de rendement. Elle continuera de collaborer avec les provinces et les territoires afin de les mettre en œuvre avec diligence, en vue de poursuivre l’amélioration du système du sang pour le bien des Canadiens. Évaluation du rendement de la SCS Réponse et plan d’action – Résumé Page 11