one flat thing, reproduced william forsythe
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ONE FLAT THING, REPRODUCED WILLIAM FORSYTHE ENTRÉE AU RÉPERTOIRE William Forsythe est né en 1949 à New York. Fils de publicitaire, nourri de rock, de comédies musicales et de télévision,il est d’abord danseur au Joffrey Ballet (Etats-Unis), puis vient en Europe et, à partir de 1973, danse et réalise ses premières chorégraphies au Ballet de Stuttgart (alors dirigé par John Cranko). Il deviendra “le plus européen des américains” en se fixant en Allemagne. Après avoir dirigé le Ballet de Francfort, pendant vingt ans, de 1984 à 2004, William Forsythe repart dans de nouvelles aventures : une petite compagnie indépendante, en “résidence” au Bockenheimer Depot à Francfort avec une activité à Dresde (Forsythe assurant la direction artistique du Festpielhaus d’Hellerau, consacré à l’art contemporain). THOM WILLEMS MUSIQUE STEPHEN GALLOWAY COSTUMES CHRISTOPHER ROMAN RICHARD SEIGAL REALISATION CRÉATION : FÉVRIER 2000 BALLETT FRANKFURT BALLET DE L’OPERA DE LYON DIRECTEUR DE LA DANSE YORGOS LOUKOS DISTRIBUTION 1 LES 12,14,16 SEPTEMBRE MAÏTÉ CEBRIAN ABAD IRATXE ANSA SANTESTEBAN PEGGY GRELAT DUPONT EVA DEWAELE ANA PRESTA CRISTINA GALLOFRÉ VARGAS MICHAEL WALTERS ASHLEY CHEN MIKAEL PULCINI PAVEL TRUSH JAIME ROQUE DE LA CRUZ FERNANDO CARRION CABALLERO NICOLAS ROBILLARD MISHA KOSTRZEWSKI DISTRIBUTION 2 LES 13,15,17 SEPTEMBRE EMMANUELLE BRONCIN CAELYN KNIGHT PEGGY GRELAT DUPONT SORA LEE CRISTINA GALLOFRÉ VARGAS DANA JOHANIKOVA ANTONIO RUZ ASHLEY CHEN HONGJUN LI THIERRY VÉZIÈS JAIME ROQUE DE LA CRUZ FERNANDO CARRION CABALLERO NICOLAS ROBILLARD MISHA KOSTRZEWSKI Je cherche simplement à mener le ballet à de nouvelles définitions de ses limites. La grande différence entre hier et aujourd’hui réside dans la façon de bouger et de concevoir l’espace où l’on se meut”. William Forsythe Adopté comme l’héritier hard de Balanchine, William Forsythe a donné à la danse classique, ses “lettres de modernité” : il la bouscule et la déstabilise, déstructurant et dispersant les éléments chorégraphiques pour les reconstruire dans un agencement nouveau. Dans ses spectacles, la lumière, la scénographie, la parole, la vidéo entrent en jeu pour fragmenter la vision, briser la linéarité du discours, et former un environnement sans cesse mouvant à une danse en déséquilibre. Il s’est fait le metteur en scène de l’instable, de l’impermanent. William Forsythe travaille régulièrement avec le Ballet de l’Opéra de Lyon, depuis 1986, lui ayant confié : Steptext (en 1986), Love Songs (en 1987), Second Detail (en 1995), Quartette (en 2000), Duo et Double/Single (en 2003). Le compositeur Thom Willems (né en 1955 aux Pays-Bas) est son habituel complice pour réaliser des musiques “sur mesure”. La nouvelle pièce qu’il offre aujourd’hui à la compagnie de Lyon, One Flat Thing, Reproduced est un parcours sauvage au milieu de grandes tables, sortes de radeaux, de surfaces habitables entre ciel et terre : la danse s’ébauche et se développe dans les passages entre, sous et sur ces plates-formes qui, par leur disposition, organisent notre perception : corps vus en entier, à moitié, ou tronqués. Un déchaînement d’insolites assemblages visuels et sonores. TEXTES : JOSSELINE LE BOURHIS WILLIAM FORSYTHE CHORÉGRAPHIE, SCÉNOGRAPHIE ET LUMIÈRES SAISON 2OO4-2OO5 Place de la Comédie 69001 Lyon 04 72 00 45 45 www.opera-lyon.com BALLET DE L’OPERA DE LYON UNDER DISCUSSION TWELVETWENTYONE RUSSELL MALIPHANT Création mondiale NI FLEURS, NI FORD-MUSTANG CHRISTIAN RIZZO Création mondiale ONE FLAT THING, REPRODUCED WILLIAM FORSYTHE Entrée au répertoire dans le cadre et en collaboration avec la Biennale de la danse Europa SEPTEMBRE 2004 Di 12 17h l Lu 13 20h30 l Ma 14 20h30 l Me 15 20h30 Je 16 20h30 l Ve 17 20h30 L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Lyon, le conseil régional Rhône-Alpes et le conseil général du Rhône. TWELVETWENTYONE RUSSELL MALIPHANT CRÉATION MONDIALE Né en 1961 à Ottawa / Canada, formé à l’Ecole du Royal Ballet de Londres (pour intégrer ensuite la troupe du Sadler’s Wells Royal Ballet), puis tenté par les anti-conformistes britanniques (il a dansé avec le DV8 Physical Theatre et Michael Clark Company), Russell Maliphant a fondé sa propre compagnie en 1996. Il a réalisé, à ce jour, une vingtaine de chorégraphies. Il a réalisé des créations aussi pour le Batsheva Ensemble (groupe junior de la Batshetva Company) et récemment pour le Royal Ballet de Londres (le trio Broken Fall dansé par Sylvie Guillem, William Trevitt et Michael Nunn, présenté également cet été dans plusieurs festivals du sud de la France). Il a donné au Ballet de l’Opéra de Lyon le duo Critical Mass (en juin 2002). Sa compagnie s’est produite au Festival de danse de Cannes en novembre 2003. RUSSELL MALIPHANT CHORÉGRAPHIE, COSTUMES MUKUL MUSIQUE MICHAEL HULLS assisté de ESTELLE RICKLETON LUMIÈRES DANA FOURAS MARIKO AOYAMA ASSISTANTES À LA CHORÉGRAPHIE BALLET DE L’OPERA DE LYON Pour “twelvetwentyone”, je suis parti de matériels déjà prêts à être mis en œuvre et développés, et je me suis servi de l’ordinateur pour expérimenter avec le son et des projets de mouvements une “maquette” des idées qui pourraient être exploitées. Cette pièce est construite sur les notions de poids et de fluidité, le flot de mouvements et d’énergie à travers l’espace et qui traversent le corps – le flux du temps.” Russell Maliphant DIRECTEUR DE LA DANSE YORGOS LOUKOS DISTRIBUTION EMMANUELLE BRONCIN ASHLEY CHEN EVA DEWAELE DANA JOHANIKOVA SORA LEE HONGJUN LI CORBA MATHIEU JÉRÉMIE PERROUD MARKETA PLZAKOVA MARTIN ROEHRICH JAIME ROQUE DE LA CRUZ ANTONIO RUZ JULIE TARDY DUPEYRON Russell Maliphant s’emploie dans ses chorégraphies à faire naître la danse du seul mouvement, cerné par la lumière, progressant en énergie et puissance avec la rigueur d’un art martial. Un flot continu, à la fois farouche et harmonieux, d’empoignades coulées, de déséquilibres retenus, de souples acrobaties, de portés audacieux, de rapports imbriqués. Dans son processus de création, le chorégraphe tend à exploiter le plus possible une section chorégraphique en cours de travail, à l’enrichir, à la prolonger jusqu’à atteindre un “climax”, après lequel se produira en sens inverse allant decrescendo la dissolution de la phrase initiale. Sans avoir jamais recours à un effet théâtral, la danse crée elle-même sa tension dramatique, soutenue par la musique et la lumière, la dramaturgie du spectacle résultant de la rencontre de ces trois éléments fondamentaux. “twelvetwentyone” est la vingt et unième œuvre de Russell Maliphant. Elle est conçue pour douze danseurs (un chiffre lui aussi, multiple de trois). NI FLEURS, NI FORD-MUSTANG CHRISTIAN RIZZO CRÉATION MONDIALE Christian Rizzo est né à Cannes en 1965. Le hasard le mène des beaux-arts à la scène. 100% polyester (objet dansant à définir n°...) le fait connaître en France et à l’étranger (donné à l’amphithéâtre de l’Opéra de Lyon en septembre 2003). Viennent ensuite : et pourquoi pas : „bodymakers”, „falbalas”, „bazaar”, etc, etc...?, création au Quartz de Brest, Un mensonge (deux nuits d’été) pour le festival “Entre cour et jardins” (2001). En 2002, il propose + si affinités (Fiac), crée pour Rachid Ouramdane un solo (le “Vif du sujet” à Avignon), et aussi “avant un mois je serai revenu...” (Quartz de Brest). En 2003, il reçoit le prix de la critique danse. En 2004, Christian Rizzo est à nouveau au Quartz de Brest avec “autant vouloir le bleu du ciel et m’en aller sur un âne” et conçoit la scénographie de l’exposition Le cas du sac pour l’UCAD et Hermès au Musée des Arts décoratifs de Paris. CHRISTIAN RIZZO PROPOSITION CHORÉGRAPHIQUE, SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES GEROME NOX MUSIQUE ORIGINALE CATY OLIVE CONCEPTION LUMIÈRES BALLET DE L’OPERA DE LYON DIRECTEUR DE LA DANSE YORGOS LOUKOS DISTRIBUTION ASHLEY CHEN PEGGY GRELAT DUPONT JULIE GUIBERT YU OTAGAKI JÉRÉMIE PERROUD MARTIN ROEHRICH MICHAEL WALTERS Le plateau est pour moi un espace de passage ritualisé. Je l’aborde toujours comme le lieu de la transformation, usant de la “forme” pour tenter chaque fois de laisser apparaître, plutôt que de vouloir montrer. Reflets et traces laissent émerger ce qui a été et/ou ce qui se passe, et que l’on ne voit pas. (tout résultat visible l’est de ce qui ne l’est pas). La présence alors devient pour moi la convocation de l’absence manifestée. Tout comme, parfois, le visage s’efface pour dire l’émotion, le secret, les danseurs (en partie) disparaissent pour dire le mouvement plus que la danse. “ni fleurs, ni ford-mustang” continuera le travail de mes obsessions fantomatiques et le lien entre tous les éléments du spectacle traités sans hiérarchie, en inter-complémentarité.” Christian Rizzo Christian Rizzo est concepteur d’objets et modeleur de corps : arts plastiques, vidéo, danse, musique, design et mode constituent des éléments de son champ d’expérimentations. Il aime partir de l’espace vide, que le geste vient découper, valorisant ce qui est en creux autant que le plein. Il cherche à étirer dans la durée, comme un temps suspendu, les changements infimes qui surviennent dans un déplacement. Des petits riens. En même temps, il déploie une floraison luxuriante d’images oniriques qu’il met en forme. Ces deux tendances, en apparence contradictoires, en font une sorte de “minimaliste baroque”. Comme si la vie de l’imaginaire servait d’antidote à l’angoisse de la mort. Une folle envie épicurienne de savourer chaque instant, précieux et irremplaçable. Une marche au ralenti contre le temps qui passe.