Ariane 6 examinée au Conseil de l`Agence spatiale européenne

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Ariane 6 examinée au Conseil de l`Agence spatiale européenne
Ariane 6 examinée au Conseil de l'Agence
spatiale européenne
Publié le 13-09-2016 à 11h16Mis à jour à 20h01
Une fusée Ariane 5 décolle du centre spatial de Kourou, en Guyanne, le 24 août 2016 (c) Afp
Paris (AFP) - Le programme Ariane 6, qui vise à doter l'Europe d'un nouveau lanceur, plus
compétitif, à l'horizon 2020, sera examiné mardi par le Conseil de l'Agence spatiale européenne
(ESA), alors que les acteurs du marché des satellites seront réunis au même moment à Paris.
"Le hasard fait parfois bien les choses: alors même que l'ensemble des clients d'Arianespace se
réunit à Paris à l'occasion du salon Euroconsult, c'est le 13 septembre que l'ESA doit donner le
coup d'envoi définitif du futur lanceur Ariane 6", écrit le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël,
dans une tribune parue vendredi dans la revue Air et Cosmos.
"On ne pouvait espérer meilleur moment pour une telle annonce!", souligne-t-il.
"La chronologie finale du programme Ariane 6 est engagée". Dès que l'ESA en aura donné le top
départ, Arianespace procédera à sa commercialisation pour un premier lancement en 2020,
ajoute-t-il.
Le cabinet Euroconsult organise du 12 au 16 septembre à Paris la "World Satellite Business
Week", qui réunit les principaux acteurs du marché des satellites.
En amont, "pour la seconde fois, Arianespace et Airbus Safran Launchers ont réuni pendant deux
jours à Paris (ndlr: jeudi et vendredi) les futurs clients d’Ariane 6", a déclaré à l'AFP Stéphane
Israël.
- Résister à la concurrence L'Europe a décidé en décembre 2014 à Luxembourg de se doter d'un nouveau lanceur, Ariane 6,
beaucoup moins cher que l'actuelle Ariane 5, pour tenter de résister à la concurrence
internationale féroce dans le domaine des satellites.
L'objectif est de réduire les coûts de 40% à 50% par rapport à Ariane 5, avait souligné en avril
Alain Charmeau, président exécutif d'Airbus Safran Launchers (ASL), coentreprise créée en
janvier 2015 pour mettre en musique Ariane 6.
"Nous travaillons super bien: pour moi, le programme sera confirmé", avait pronostiqué à
l'époque Alain Charmeau.
L'agence européenne et ASL ont signé en août 2015 un contrat de 2,4 milliards d'euros pour le
développement de la fusée, avec un premier engagement ferme de 680 millions pour démarrer.