→ Dossier de presse - Festival Photo de Dax

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→ Dossier de presse
1
SOMMAIRE
# LES fESTIVAL EN UN COUP D’OEIL
p4
# LE PARRAIN, Serge Assierp 6
# le programmep 8
# les artistes exposés
p 12
# le festival offp 30
2
# informationsp 31
la photo
s’invite en ville
Dans le cadre de son projet de politique culturelle, la Ville de Dax
organise la 6e édition du festival de la photographie qui constitue un
des trois temps forts de la saison artistique.
Ce festival a pour ambition de déployer largement dans l’espace
public des expositions de photographes émergents. Chaque lieu
dépositaire d’une exposition constitue une étape pour une libre déambulation, à la découverte du patrimoine de la ville, de ses espaces
urbains, de ses curiosités. Les photographes sélectionnés sont représentatifs d’un genre, d’un parti pris ou d’une technique spécifique et
leur travail est contextualisé dans l’espace urbain. Les animations,
stages et ateliers contribuent, aussi, à faire connaître l’art photographique aux amateurs et curieux. Enfin, le festival développe un OFF
dynamique et qualitatif qui à l’intérieur des cafés et restaurants, s’invite au regard d’un large public.
Cette année, 35 expositions sont à découvrir à Dax.
Afin que tout le monde puisse s’imprégner de ces images, l’accès à
l’ensemble des expositions est gratuit.
→
→
Un événement grand public
accessible au plus grand
nombre avec un accès
gratuit à l’ensemble
des expositions
Montrer à Dax ce(ux)
qu’on ne voit pas ailleurs
→
Un programme varié
qui intéressera tant
les professionnels
que les amateurs
de photographie
3
Le Festival
en un coup d’oeil
35 expositions
Gratuit
Réparties dans le centre-ville.
La majorité en extérieur.
Conférences
∙ Dimanche 5 juin après-midi à l’Atrium :
rencontre avec certains photographes exposés dont Gilles VAUTIER [14h], Serge ASSIER
[15h] et Christian PUECH [16h]
Un événement
grand public
∙ Jeudi 23 juin à l’Atrium : débat formation sur
le matériel par Olivier ROBINET [19h]
∙ Jeudi 30 juin à l’Atrium : confrontation de
techniques avec Olivier ROBINET
et Guy MARiNEAU [19h]
Les visites des expos
et la participation aux conférences sont
libres et gratuites.
Stage
→ Lightroom
Actions dans les écoles
4
[gérer, retoucher vos photos]
Projet pédagogique à l’attention de deux classes
de cycle 2 de l’école Sully de janvier à juin
∙ Découverte de la composition d’une photographie (cadrage, éclairage...), travail avec
un professeur de l’école municipale d’arts
plastiques en s’inspirant de la technique de
Nicolas BOUTRUCHE, prise de vue et traitement informatique.
∙ Atelier de sensibilisation à l’attention des
adolescents mené par les élèves de la section
photographie du Lycée Molière : 15 juin 2016
à l’Esc’Halles, dans le cadre du partenariat
avec le Lycèe Molière d’Orthez.
Samedi 2 juillet 2016
de 9h à 12h et de 14h à 17h
Pour photographes amateurs et débutants
Projections
Gratuit
Le Multiplex Dax vous propose les
documentaires :
∙ À la recherche de Vivian Maier de
Charlie Siskel (1h24)
∙ Le sel de la terre de Wim Wenders
(1h49)
Concours photos
Organisé en amont du festival sur le
thème «Cadrage et débordement».
Les meilleures photos sont exposées
pendant le festival.
Gratuit
Marathon photo
Samedi 4 juin
Festival Off
Les photographes sélectionnés
exposeront dans les commerces,
bars et restaurants du centre-ville.
#RÉsidence photographique
La Ville de Dax a accueilli le photographe bordelais KEN pour une résidence
au sein du logement-foyer les Glycines. Ce travail avait pour objectif d’accompagner les résidents et les équipes vers le nouvel équipement et de transmettre
le souvenir des Glycines.
Ce travail sera exposé sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
Lecture de portfolios
Gratuit
Profession Photographe sera présent
les 4 et 5 juin pour des lectures de
portfolios. Le samedi de 14h à 17h30
et le dimanche de 10h à 12h à la
Brasserie de l’Atrium.
Réservé aux photographes
professionnels.
Bordeaux
DAX
1 gare SNCF
A64 axe Bordeaux Bayonne
Aéroport de Biarritz (30 min)
1h de Bordeaux
6 000
visiteurs
5
estimés l’an passé
1 site
dédié
festival-photo.dax.fr
contact
information générale
[email protected]
information presse
Service
communication
05 58 56 80 09
Le parrain
du festival
Serge Assier, le photographe-monde
10
Serge ASSIER [parrain]
#Exposition
«Avec vue sur l’Olympe»
du 4 juin au 24 juillet
à l’Atrium Culture
→
6
Serge Assier construit son travail autour de ses envies, et ne peut pas appuyer sur le déclencheur de son appareil s’il n’est pas immergé corps et
âme dans un lieu. L’originalité de ses reportages, c’est d’avoir « laissé être»
ces êtres humains comme si on pouvait vivre si l’on ne se sait pas regarder.
Il nous épargne la trilogie « baptême, mariage, enterrement » marques vulgaires du pittoresque.
Il lui faut non seulement capter les atmosphères mais aussi les points intimes où vivent les sujets qu’il va imprimer dans sa rétine argentique. C’est
un photographe-monde qui sillonne sans fin la planète comme s’il craignait
qu’une atmosphère lui échappe.
Le voici donc à Venise pour des images bien éloignées de clichés touristiques. En Chine, le cadre exotique sert de prétexte à fixer des visages, des
dos qui peinent ou des attitudes contraintes par la propagande.
D’Anvers à Barcelone, de Rabat à Berlin, de la Corse à Tunis, de Rome à
Salonique, ou de Porto à la région de Lorraine, en passant par Marseille, sa
ville, le photographe a fixé les détails qui reflètent l’universel de la joie et
de la peine des hommes. Ses images bien construites nous prennent par la
main pour nous conduire insensiblement vers, précisément, le sensible, en
toute simplicité et en une symphonie de noirs, de blancs et de gris.
On est loin, pour autant, de la photographie documentaire qui se piquerait
de sociographie : la joie de vivre qui éclate dans ses images ne serait pas
discernable par la rigueur scientifique. Mais, il s’agit pourtant bien d’une
connaissance à part entière ; une connaissance sensible des hommes et
de leur milieu, que le reporter déploie comme une poétique visuelle qui
renouerait avec le sens le plus ancien du mot de théorie. Mais aussi de ses
amitiés sincères.
Ces poèmes photographiques révèlent des nudités dont seules les déesses
savent encore se parer… Et ce rêve fragmenté nous renvoie, dans un grand
élan de liberté, au monde des origines, aux sources lustrales de la poésie.
Le photo reporter de presse qui a excellé dans tous les journaux auxquels
il a collaboré a toujours ressenti la frustration des limites imposées par le
métier aux prises avec les diktats de l’actualité. Un irrépressible désir de
poursuivre son travail d’auteur, de photographe d’art l’a poussé à explorer
les détails comme les champs infinis de l’expression humaine. Rien n’est
anodin dans le travail de l’artiste. Ni les sujets et encore moins leurs détresses ou leurs joies. Dans les marais de Chine comme dans l’allégresse
d’enfants baignés dans un puits de lumière à Venise.
Et l’homme qui aime le partage court d’expositions en expositions, présent
dans les galeries dès-potron-minet jusqu’à tard le soir pour dialoguer encore et encore avec ses interlocuteurs du monde entier qui viennent chaque
été en Arles pour toucher de l’œil ce phénomène hors normes.
Ils viennent des Etats-Unis, du Japon, de Suisse, d’Allemagne, de Grèce, du
Portugal et de Chine où il a acquis une solide réputation. Et sa quête de la
beauté est impossible à rassasier.
On ne s’étonnera pas dès lors que chaque exposition, chaque ouvrage s’ac-
Photos faisant parties de la série
«Avec vue sur l’Olympe»
compagnent de textes des plus grands poètes et écrivains comme l’immense
René Char ou encore Michel Butor et ses quatrains, Fernando Arrabal et ses
dialogues, Philippe Jaccottet, Edmonde Charles-Roux, Jean Roudaut et bien
d’autres encore.
Ainsi que les critiques qui ont mis leurs mots sur ses images, Vicki Goldberg
du New York Times ; Vanity Fair ; Michel Samson du Monde, Louis Mesplé,
Rue 89, Libération, Jean-Christophe Béchet, Réponses Photo, Guy Mandery,
Fausto Raschiatore, Hervé le Goff, Bernard Perrine, Jérôme Garcin.
Ces collaborations du verbe et de l’image ne sont pas l’essentiel. Ces textes
n’existeraient pas sans la beauté et la sensibilité des images de l’artiste.
Un photographe-monde aux cent ouvrages qui resteront comme la trace
d’une passion qui est la marque des plus grands et qui a reçu les hommages de ses pairs, David Douglas Duncan, Robert Doisneau, Jacques Henri
Lartigue et André Villers, lui qui s’est passionné pour l’œuvre de Nicolas de
Staël et Nicolas Poussin.
La liste des célébrités qui l’ont côtoyé et apprécié serait trop longue à énumérer.
L’œuvre de Serge Assier restera comme un témoignage de l’art de son
époque. Au même titre que Henri Cartier-Bresson qui sut si bien refléter
son amour pour l’humanité.
Georges Perros disait très justement : « La poésie est dans la rue, dans
le ruisseau, elle est tout à fait dénuée de hiérarchie, elle ne sait pas. Elle
ne sait rien. Elle est le chant de notre ignorance ». Mais les poètes et les
photographes, les vrais, qui voient au-delà des apparences se découvrent
d’instinct. Ils aiment la vie et ses images avec une humilité et une simplicité
dont on n’a pas idée.
Jean Kehayan
Journaliste et essayiste
7
→
Le programme
#confÉrences
Gratuit
∙ Dimanche 5 juin après-midi à l’Atrium : rencontre avec certains
photographes exposés dont Gilles VAUTIER [14h], Serge ASSIER
[15h] et Christian PUECH [16h]
∙ Jeudi 23 juin à l’Atrium : débat formation sur le matériel
par Olivier ROBINET [19h]
∙ Jeudi 30 juin à l’Atrium : confrontation de techniques
avec Olivier ROBINET et Guy MARINEAU [19h]
8 → Guy Marineau, photographes de défilés
« Fidèlement depuis des décennies, il compile la mode contemporaine
en représentation dans tous ses états. » Christian Lacroix
Né le 27 janvier 1947 à Saint Germain en Laye.
Il passe son enfance à Orthez dans les Pyrénées-Atlantiques et
commence ses études de photographies au studio Alpy à Tarbes en
1965. Il obtient son CAP et son Brevet Professionnel. En juillet 1970,
il monte à Paris et travaille au laboratoire photographique du Groupe Réalités Connaissance des Arts. À partir de 1972 les rédactions commencent à lui confier
des reportages. En août 1975, il entre comme photographe au bureau de Paris
de Fairchild Publications, travaillant pour les deux magazines de mode WWD et
W. Conjointement il travaille pour les maisons de couture de Chanel, Dior, Christian Lacroix, Yves Saint Laurent, Emanuel Ungaro et Karl Lagerfeld. En mars 1986,
il quitte le groupe Fairchild pour Condé Nast et travaille pour le bureau de Paris du
Vogue américain jusqu’en 2000. Depuis il travaille en indépendant pour les maisons de couture et de prêt-à-porter. En 1997, il fait sa première exposition d’images
de défilés à la Biennale de Nancy sur le thème de la mode avec Jean Lou Sieff. Un
an plus tard, il expose ses images de défilés à Tokyo au Japon. En 2005, il publie
son premier livre avec Jean Rouzaud aux éditions Hoebeke « Palace remenber ».
#Librairie ÉphÉmère,
livres de photographes indépendants
∙ Samedi 4 juin à la Brasserie de l’Atrium
#Lecture de portfolios
Gratuit
Profession Photographe sera présent les 4 et 5 juin pour des lectures
de portfolios. Le samedi de 14h à 17h30 et le dimanche de 10h à 12h
à la Brasserie de l’Atrium.
Uniquement réservé aux photographes professionnels.
#PROJECTIONS
Le Multiplex Dax vous propose les documentaires :
∙ À la recherche de Vivian Maier de Charlie Siskel (1h24)
∙ Le sel de la terre de Wim Wenders (1h49)
→
Stage Lightroom
[gérer, retoucher vos photos]
Samedi 2 juillet 2016 de 9h à 12h et de 14h à 17h
Pour photographes amateurs et débutants
10 personnes maximum
9
Tarif : 50 euros
[À l’attention des scolaires]
Projet pédagogique à l’attention de deux classes de cycle 2
de l’école Sully de janvier à juin
∙ Découverte de la composition d’une photographie (cadrage, éclairage...), travail avec un professeur de l’école municipale d’arts plastiques en s’inspirant de la technique de Nicolas BOUTRUCHE, prise
de vue et traitement informatique.
∙ Atelier de sensibilisation à l’attention des adolescents mené par les
élèves de la section photographie du Lycée Molière : 15 juin 2016
à l’Esc’Halles, dans le cadre du partenariat avec le Lycèe Molière
d’Orthez.
→
→
Les deux créations des
élèves de CP et CE 1 de
l’école élémentaire Sully,
inspirées du travail
de Nicolas Boutruche
seront exposées au côté
de ses oeuvres au parc
Théodore Denis.
En parallèle, exposition
des oeuvres des élèves du
Lycée Molière d’Orthez à
l’Esc’Halles.
[
]
photo
MARATHON
de
Dax
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Sa
→ RDV AU SERVICE CULTURE
1 cours Foch - 40100 Dax à 9h15
Samedi 4 juin 2016, la Ville de Dax organise, dans le cadre de son festival de la photographie, un marathon
photo. Les compétiteurs du jour J auront 5h30 pour produire 5 photographies sur 5 thématiques imposées
(3 thèmes donnés le matin, 2 thèmes l’après-midi, une seule photographie est autorisée par thème).
Nouveauté
10
Le vendredi 3 juin les participants
pré-inscrits recevront un premier thème par mail
dans l’après-midi. Seuls les candidats pré-inscrits
pourront prétendre au prix du grand gagnant du
marathon car ils présenteront 6 photographies en
tout,
Le jury délibèrera et désignera un gagnant par
thème et un grand gagnant 2016.
Tous les participants (pré-inscrits ou pas) ont
rendez-vous entre 9h15 et 10h au service culture,
1 cours Foch avec leur matériel et une pièce d’identité.
Les photographies primées seront ensuite exposées sur le site de la Ville de Dax www.dax.fr ainsi
que sur le site dédié festival-photo.dax.fr
Trois thèmes seront à traiter de 10h à 13h et deux
thèmes de 14h30 à 17h. Une seule photographie par
thème sera autorisée.
Ainsi à 17h, heure de clôture du marathon, chaque
participant aura remis au maximum 6 photos (la
photo du thème donnée la veille par mail pour ceux
qui étaient pré-inscrits et les photos des 5 thèmes
traités dans la journée pour les participants du jour J).
Les résultats seront annoncés à 19h à la Brasserie
de l’Atrium lors de l’inauguration du 6e festival de la
photographie.
Un grand gagnant général se verra remettre un bon
d’achat de 150€ à valoir au Galeries Lafayettes.
Un gagnant par thème sera désigné et recevra un
prix offert par les partenaires suivant : Librairie
Campus, Librairie Le Chapitre, Images photo Dax,
Philippe Salvat photographie,
→ Règlement et formulaire d’inscription
sur festival-photo.dax.fr
Info 05 58 56 80 35 (service culture)
Plan
des expositions
Alison STOLWOOD
7
(Balcon)
Chloé LELLIOTT
8
Nicolas BOUTRUCHE
(Balcon)
Alex BAMFORD
(Remparts)
9
SIDI-OMAR ALAMI
4
5
(Palmeraie)
(Balcon)
CONCOURS
PHOTO
16
(Allée des Baignots)
Christian PUECH
Marion BILLOU
6
3
(Côté écarteur)
(Palmeraie)
Gilles VAUTIER
(Côté écarteur)
Marc LAMEY
(Allée du Casino)
14
Bruno MERCIER
(Jardins Casino)
13
Serge ASSIER
10
(Atrium Culture)
12
Laetitia GUICHARD
(Potinière)
Xavier DELORME
11
(Potinière)
CLUBS PHOTOS
17
(Galerie bibliothèque municipale)
ARES DUVAL
15
(Galeries Lafayette)
KEN
(Parvis Hôtel de Ville)
1
2
11
Les artistes exposés
[KEN] en résidence
→ Dans les yeux de Ken
Le photographe Ken Wong Youk Hong,
depuis le mois de janvier, a passé cinq jours
par mois à Dax, à l’EHPAD des Glycines
pour saisir des instants de vie des résidents.
Ken profite de ses congés pour passer du temps à
l’EHPAD des Glycines en compagnie des personnes âgées qui logent là.
Dans le cadre d’une résidence que lui a confié la ville de Dax, il photographie le quotidien des aînés au sein desquels il a su rapidement s’intégrer.
Il faut voir les poignées de main des messieurs et les bises des dames pour
comprendre à quel point, Ken est ici chez lui, capable d’une empathie
impressionnante avec celles et ceux qu’il nomme ses « amis ». Jour après
jour, les photographies se sont accumulées, toutes tendres, respectueuses,
vraies et généreuses.
« Avec eux, qui sont riches de tellement d’histoire, j’ai pu échanger et grandir, explique Ken. Il y avait tellement de belles choses à prendre. Je n’avais
qu’à faire l’éponge et à recueillir cette mémoire vive…Maintenant, je vois
la vieillesse comme une seconde enfance… ».
12
Rencontre dédicace
→ Samedi 4 juin
∙ de 11h à 13h à la librairie Campus et
∙ de 15h à 17h à la Brasserie de l’Atrium
RENCONTRE D
ÉDICACE
avec le photogra
phe KEN
le SAMEDI 4 JU
IN
de 11h à 13h
[KEN]
1
L’exposition
-Ce n’est pas le plus haut, le plus rutilant, le plus imposant
des bâtiments de cette rue, de sa rue, mais on ne voit que
lui.
Cette forteresse de vie, de souvenirs, assiégée par l’inévitable modernité des choses.
Ses balcons blancs vous observent longuement,
Sentinelles postées aux avant-gardes.
Les Glycines.
Derrière ses portes,
Des résidents,
Non,
Des habitants,
Non,
Des cœurs,
Des valises de souvenirs,
Des constellations de sensibilité,
Des mots dits sur un ton juste,
De la délicatesse.
Des histoires. Leurs histoires.
« Il ne faut pas lutter contre le temps, il faut juste l’apprivoiser»
→ Je vous invite à travers ces photos, et leurs textes, à
coller votre oreille aux portes des Glycines pour écouter
les cœurs battre.
Ken, le photographe qui déjoue les clichés
Rien ne prédisposait apparemment Ken à devenir photographe si ce n’est les nombreuses rencontres qu’il a faites
et celle qui va en particulier déterminer sa vie d’artiste.
Ken apprend la diversité au berceau. Il voit le jour en
Guyanne le 17 décembre 1978. De sa mère martiniquaise
et de son père aux origines chinoises, il apprend ce que
métissage veut dire. Les valeurs qui lui sont inculquées sont
simples : tolérance, écoute, partage. Dans la cité du Grand
Parc bien connue des Bordelais où il grandit, il apprend
un nouveau concept : melting pot. Culturel, cultuel, racial.
Ses copains de toutes les couleurs sont juifs, musulmans,
chrétiens. À l’adolescence les préjugés n’ont pas cours. Il
commence à regarder, sans les juger, les plus démunis.
Ainsi, un jour, Ken donne-t-il son manteau à un homme
qui vit dans la rue. Musicien autant que mélomane, celui-ci
partagera sa culture et sa passion avec ce jeune SaintMartin des banlieues. Il a dix-huit ans. De manteaux en
bonnets, de gilets en
écharpes Ken réchauffera ceux qui ont moins que lui.
Deux ans plus tard, il rencontre celle qui est aujourd’hui sa
femme. Rencontre déterminante, car passionnée de journalisme, Coralie repère avant lui sa capacité à regarder,
sa faculté à repérer, son « oeil ».
En 2011, elle lui offre son premier appareil dont il n’osera
faire usage qu’en 2013.
Premier cliché qui déclenche l’image fondatrice.
En noir comme l’espoir, en blanc comme le temps qui fout
le camp.
Ken photographie Titi qui veut un souvenir de lui avec sa
chienne malade. Quand le jeune photographe rapporte
l’image, il a pris le soin de l’encadrer ! Du premier vêtement donné à la première photo, il y eut bien des rencontres, bien des amitiés. De cliché en cliché, souvent des
commandes des copains de Titi, avec empathie et sans
misérabilisme, Ken devient le photographe de la rue. Un
artiste qui pratique la Street photographie.
Ken, bien de son temps, publie ses premières images sur
Facebook. Sa page « L’oeil de Ken », vite repérée, rencontre son public, celui de particuliers soucieux de tendre
la main, celui d’artistes qui ne mettent pas longtemps à
pointer son talent.
De l’altruiste à l’artiste.
Des mercredis photographiques de Bordeaux au collectif
contre l’arrêté anti mendicité de Périgueux qui a donné
lieu à une projection à la Bourse du travail, de la pecha
kucha au sein de la biennale d’architecture de Bordeaux
à l’exposition à l’espace Jean Macé à Lyon dans le cadre
du cycle «mon voisin d’en face », Ken trouve sa place dans
le paysage artistique et prépare de nouvelles expositions.
Celle présentée lors du forum social de Bordeaux, en partenariat avec le centre départemental de l’enfance et de la
famille, vise à sensibiliser les plus jeunes. En mars 2015,
au Rocher de Palmer à Cenon, l’exposition dans la salle de
concerts « musiques du monde » donnera lieu à la publication de son premier livre : Comme une ombre dans la ville,
aux Editions Passiflore.
Ken ne tague pas, Ken ne graffe pas, il regarde, il photographie donnant à voir l’autre comme différent, l’autre
comme même. L’autre tout simplement.
Pascale Dewambrechies
13
[Gilles VAUTIER]
2
L’exposition
J’ai toujours voulu faire des photos soignées et uniques. Pas pour les admirer, ni pour les vendre.
Mais pour qu’on m’en commande. J’ai réalisé mon premier Myself en 2011. Par hasard. Je l’ai publié sur mon site. Le lendemain, une amie me l’achetait - 2 euros ! - parce qu’elle trouvait charmant
l’idée de m’avoir en plusieurs exemplaires. J’ai trouvé tout ceci amusant. Jusqu’au jour où Lucie, ma
compagne, est tombée par hasard sur «Myself : celui qui regarde Emmanuelle» et m’a conseillé de
continuer. Les Myself sont avant tout une nouvelle forme de portrait fun et totalement décalée. C’est
une autre vision de soi, un regard décalé toujours esthétique, sur sa propre image. En choisissant de
représenter plusieurs fois le même sujet, c’est un portrait à multiples facettes qui est proposé. Pour
n’importe quel portrait commandé, avouons-le, il faut de l’ego. Ce que j’apprécie particulièrement
dans mon travail, c’est que cet ego est mis en scène. Être exposé n’est pas ma priorité. Vendre l’est.
Mais le fait que vous regardiez les aventures de mes Myself prouve que cet ami s’est trompé. Heureusement, d’ailleurs… Je suis un artiste-photographe. Ma qualité est d’essayer de créer de belles
choses. Mon défaut est peut-être de croire que j’y arrive.
So, be Myself. People will love you.
Gilles VAUTIER
14
Né en 1962, il se retrouve très vite confronté au monde de l’écriture et de la politique, son père,
Patrice, étant journaliste au Canard Enchaîné. Pour faire plaisir à ses parents, Gilles fera des études
américaines avant de s’engager dans la voie brillante de la finance internationale. Pour finalement
se laisser séduire par les sirènes du spectacle par le biais de l’Humour. D’abord sociétaire du Carré
Blanc, où il va rencontrer des personnalités naissantes comme Bruno Salomone, Dany Boon ou Jean
Dujardin, Gilles va entrer dans le monde extravagant de la télévision. Pendant près de huit ans,
il sera la voix et l’humour de l’extra-terrestre Bill, du BigDil. L’inconnu le plus célèbre de France,
disait-on alors. Toutes bonnes choses ayant une fin, Gilles Vautier arrêtera sa collaboration artistique d’alors avec Jean-Luc Reichmann pour se consacrer pleinement à sa passion de toujours : la
photographie.
www.monsieurmyself.com
Création numérique - 13 photos - Place de l’écarteur
[Marion BILLOU]
3
L’exposition
«Cette série est nourrie de ma curiosité. Je reste, au cours de sa réalisation, étonnée à
chaque rencontre. Dans la rue quand on croise des jumeaux, on ne peut pas se permettre
de trop les dévisager voire de les interroger. La photographie a été pour moi un moyen
de me rapprocher d’eux. Depuis toujours, les jumeaux provoquent une grande fascination
sociale. Nous sommes tous surpris et émerveillés par ce phénomène et par leur ressemblance parfois si troublante pouvant entraîner certaines inquiétudes. C’est pourquoi nous
cherchons à les dissocier».
« On s’est construite à deux et c’est difficile de trouver un équilibre entre vie de couple et
relation fusionnelle. Pour ma part, ça a été le plus dur de me détacher de ma sœur. Elle me
manquait plus que mon petit ami. C’est d’ailleurs pour ça que je l’ai quitté. Je n’étais pas
prête à lui consacrer du temps. Comment percevons-nous la vie, nos relations, nos faits et
gestes, nos choix personnels et professionnels ?
Texte inspiré des mots du psychologue Fabrice Bak et des multiples photographiés.
Marion BILLOU
Âgée de 21 ans, elle commence à s’intéresser à la photographie lorsque son grandpère lui offre son premier appareil photo, il y a 5 ans. Au début, seules sa sœur
et son amie lui servent de modèles. Mais apparaît rapidement l’envie de photographier d’autres visages, d’autres regards. Le portrait devient une évidence.
« En général, mes modèles sont des inconnus mais les rencontrer derrière l’objectif me
plaît beaucoup. Je choisis moi-même les visages que je souhaite immortaliser. Le seul
critère : ils doivent m’inspirer. Les yeux sont importants, mystérieux, on dit qu’ils sont
le reflet de l’âme, donnant naissance à l’émotion. Je suis assez d’accord et j’adore
me noyer dans chacun de ces regards. Je crée des choses que je souhaite voir, que je
souhaite toucher et approcher. Je plonge mes modèles dans des lieux et des univers
que je veux respirer et qui me font rêver. Parfois je crée des images reflétant le réel,
d’autres avec quelques divagations. Mais toujours avec une touche de mystère.»
A vous de vous perdre dans leurs regards …
Portrait - 13 photos - Place de l’écarteur
15
[Nicolas BOUTRUCHE]
4
L’exposition
DU VOYEURISME AU 1/10E
Chacune des façades qui m’entourent est une barrière à ma curiosité, à mon «voyeurisme». J’aime
observer les gens, dans la rue, dans le métro, seuls, en nombre, chacun dans son propre univers…
J’aime nos différences, celles qui font que tu aimes le vert et moi le rose. J’aime aussi découvrir
l’envers d’un décor, savoir enfin ce qui se cache derrière telle ou telle porte, tel ou tel mur, telle ou
telle personne… Du voyeurisme au 1/10e est une série photographique où le personnage principal
est pluriel, où l’architecture et l’humain tiennent un rôle essentiel. C’est une réelle «tranche» de vie...
Ici la photographie est à la fois matière première et finalité. Pour chacune des oeuvres présentées, il
faut compter au minimum plusieurs milliers de photos / modèles / textures qui seront un à un, détourés, déformés, étalonnés et réimplantés dans une mise en scène, comme un puzzle.
Nicolas Boutruche
16
Né au siècle dernier, Nicolas Boutruche est très vite attiré par l’image. Enfant, il dessine continuellement, à la maison comme en cours. Prédisposé pour les chiffres, Nicolas se lance dans des études
scientifiques, mais arrête la faculté au bout de deux mois et onze jours, falsifie ses bulletins scolaires
et entre dans une école de cinéma. Après avoir tourné plusieurs courts métrages, il réalise pendant
dix longues années une centaine de films publicitaires, musicaux et “corporate”. Fatigué de faire des
films pour les autres, Nicolas veut de nouveau raconter des histoires pour lui, laisser sa sensibilité
s’exprimer. Il délaisse le film pour s’essayer à la photographie et propose une première série photographique sur le thème de l’apesanteur en 2009. Six ans plus tard, Nicolas entame une deuxième
série “Du Voyeurisme au 1/10e”…
Création numérique - 9 photos - Remparts
[Sidi-Omar ALAMI]
5
L’exposition
«10 000 miles»
Clichés de voyage du photographe durant l’été 2014 à travers les États-Unis. Avec deux amis rencontrés à New-York city, Sidi-Omar décide d’acheter une vieille voiture à deux sous (Buick 1993)
avec laquelle ils entameront une traversée des USA de plus 10 000 miles soit 16 000 km, d’où
le titre de l’expo. Leur départ se fera de New-York city pour rejoindre Los Angeles en empruntant
les routes des États du nord. Le voyage durera plus de 8 semaines, ils traverseront au total une
vingtaine d’Etats.
Sidi-Omar ALAMI
C’est un jeune photographe français d’origine marocaine né à Senlis dans l’Oise. Après son
Baccalauréat il entame des études de médecine à Amiens en Picardie où il échouera. Après cet
échec cuisant il décide alors de se consacrer pleinement à sa passion, la photographie. Amoureux
de grands espaces, Sidi-Omar décide de marier photographie et voyage et d’en faire son style.
L’histoire débute alors en juin 2014, à tout juste 20 ans il décide de partir seul aux États-Unis muni
seulement de son sac de voyage et de son appareil photo. Arrivé à l’aéroport John Fitzgerald Kennedy de New-York, il se retrouve seul sans aucun contact. Il se lance alors à la rencontre des gens
dans la rue mais aussi sur la toile. Il dit d’ailleurs : «Si je n’étais pas né à cette époque, une époque
où les réseaux sociaux ont révolutionné la manière d’aller vers l’autre, alors je n’aurais surement
pas rencontré autant de personnes incroyables tout au long de mes voyages». Cette aventure lui
offrira des rencontres tout aussi imprévisibles les unes que les autres comme la fois où il a rencontré
la fille de Jean-Paul Belmondo dans une ville de l’Oregon. Depuis ce voyage le photographe a
parcouru d’autres pays dont le Maroc, l’Espagne, la Suisse, l’Autriche, le Liechtenstein, la Malaisie,
l’Indonésie, l’Australie, l’Islande, et d’autres encore. Malgré son très jeune âge, Sidi-Omar Alami
est aujourd’hui un photographe de talent qui fait parler de lui et s’affirme peu à peu comme un
voyageur aguerri. Il se décrit lui-même comme un Travel-Photographer. Ayant grandi à la campagne, il tisse un lien très proche avec la Nature. En effet on remarque qu’elle fait partie intégrante
de ses clichés. De nombreux magazines se sont intéressé à ses photos dont «Al Huffington Post
Maghreb», «Géopolis», «20 minutes», «Le Parisien» ou encore «The Huffington Post Travel».
Reportage - 12 photos - Palmeraie
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[Christian PUECH]
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L’exposition
Peuples et cultures en voie d’extinction.
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Dans une ou deux générations les derniers peuples traditionnels ayant survécu aux conquêtes des
cinq derniers siècles auront disparu ; ils sont notamment victimes de la globalisation, de la dureté des
rapports entre blancs, métis et indiens, de la pollution ou des conséquences du réchauffement climatique. Quand la globalisation aura fini son «œuvre», il y aura sans doute dans l’humanité formatée,
et par instinct de survie, un retour de l’appartenance : «l’indifférenciation c’est la mort » selon Edgar
Morin.
Or, de tous ces peuples traditionnels et cultures millénaires nous n’avons pas su retenir grand-chose,
pas plus que des enseignements centenaires de l’évolutionniste DARWIN sur la biodiversité. Sans
tomber dans un romantisme exotique, leurs rapports au monde et à la biodiversité ainsi que leur
respect de l’environnement, pourraient être un apport important pour l’avenir de l’humanité et la planète. C’est en termes de bénéfices pour tous que nous œuvrons. Pour avoir vécu avec certaines de ces
communautés indigènes parfois sans écriture, j’ai été touché par leur générosité, leur intelligence, tout
en explorant leurs mondes secrets et magiques en survivance. Mais pour combien de temps encore ?
Au regard d’un sujet aussi important, qu’urgent et vaste, mes expositions photographiques tentent
d’ouvrir tout un champ d’interrogations sur la diversité humaine et intellectuelle. Sans prétendre apporter de réponses, j’essaie d’établir des convergences artistiques, culturelles et sociales entre ces
destins, ces lieux singuliers ou mystiques de vie, et les évènements historiques qui les ont façonnés.
Aussi, lorsque ma conscience ou mon esthétique rencontrent une réalité en voie d’extinction ou révoltante qui a du sens, je saisis l’instant dans sa beauté ou dans sa violence. C’est ma modeste participation à l’histoire contemporaine des peuples et au «dialogue entre les cultures» qui est l’une des clés
du mieux vivre ensemble. Ce qui devrait être - semble-t-il - l’objectif suprême de la culture.
Un livre ethno-photographique paraîtra fin 2016 aux Editions Vision d’Art : [email protected]
4 juin 2016, Festival photographique Dax
Christian PUECH
Artiste photographe, explorateur, biographe, défenseur actif de l’environnement.
VOIR, PENSER, CONCEVOIR.
Fils de l’«architecte» prospectiviste et peintre Adrien Puech, Christian Puech aurait pu suivre le chemin
tout tracé par son père, après quelques études d’architecture. C’est d’ailleurs dans le Var qu’il exerce
quelques années. Il revient cependant vers ses racines languedociennes et devient écrivain - vigneron
pendant plus de dix ans. Puis marchand et expert d’œuvres d’art, explorateur et artiste photographe,
ce qui éclaire sur sa curiosité et son envergure multidisciplinaire. Il est l’auteur des premières monographies parues sur d’importants artistes injustement méconnus, comme Paul Dardé (ISBN : 2-9504899-15), Issac Dobrinsky (ISBN : 978-2-917999-00-4), José Mange (ISBN : 2-9504899-1-5) ; Adrien Puech
(Internet : mtp le grand Montpellier, rubrique personnalités).
Il travaille depuis de nombreuses années, avec «un œil universel» selon le journaliste Donato Pelayo,
sur ce thème important «peuples et cultures du monde en voie d’extinction». Par ses photographies,
expositions, vidéos et écrits, Christian Puech permet de les découvrir et de les apprécier, car leur
connaissance participe à l’ouverture d’esprit et facilite le vivre ensemble. Ses recherches concernent
aussi d’autres thèmes photographiques s’y rapportant tel que « la liberté de choix de vie », si contes-
tée aux premières nations ayant survécu depuis le 16ème siècle aux « conquêtes » européennes.
Souvent, ces peuples ont hébergé l’explorateur- photographe dans les contrées inhospitalières ou
dangereuses qu’il a parcourues sac au dos : Amazonie, Himalaya, Afrique de l’Est, désert du Danakil, Madagascar, Amérique latine et du sud…
Il a également travaillé sur d’autres thèmes comme : «La terre n’en peut plus» et «L’art sacré au pays
des Mayas et Aztèque» et aussi sur un sujet inédit : «L’art et la manière de porter ses rides dans
d’autres civilisations». Tous ont fait l’objet d’expositions.
Ses recherches sur le portrait, l’urbain, le paysage, associent parfois la peinture à la photographie.
Christian Puech a réalisé ou participé à plus de quinze expéditions en Amazonie, Himalaya, Afrique
de l’Est, en Amérique centrale et du sud, Madagascar (où il pourrait bien avoir découvert le dernier
Mikéa),… De nombreuses expositions photographiques et conférences ont dévoilé ses recherches et
fait l’objet d’articles et d’interview radiophoniques et télévisuels tant à l’étranger (Brésil, Madagascar, Nicaragua, Guatemala…) qu’en France. Ses clichés ethno-photographiques sont actuellement
recherchés des collectionneurs.
Deux carnets de voyages photographiques sont en voie d’achèvement et de publication. Christian
Puech a participé également à de nombreux salons du livre.
→
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Humaniste - 12 photos - Palmeraie
Le partenariat entre le Festival de la photo de Dax et celui du Brighton Photos Fringe est
un lien entre deux événements qui font tous deux la part belle aux Photographes émergents. C’est une belle opportunité de tisser une passerelle entre nos deux festivals, entre
nos deux pays.
Pour l’édition 2016 du Festival de la photo de Dax, trois photographes du Royaume Uni
sont accueillis du 4 juin au 24 juillet.
→ Brighton Photos Fringe (FPB) est un organisme dirigé par des bénévoles qui
soutient les photographes en début de carrière. Il s’agit de mettre en vedette et de promouvoir de nouveaux talents du monde de la photographie contemporaine.
Par ailleurs tous les deux ans FBP programme un des plus grands festivals photographiques
de son genre au Royaume-Uni. Le prochain festival sera lancé en Octobre 2016.
[Alison STOLWOOD]
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L’exposition
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Par la photographie, Alison s’intéresse aux notions de temps, de mouvement, de changement
et d’environnement ; comment nous utilisons l’art, la technologie et l’observation pour contrôler et
comprendre notre milieu. Son travail met en évidence la relation entre l’habitat et leurs habitants.
Le paysage et la nature sont importants pour le travail d’Alison. Ils font référence aux différentes
durées, au changement en cours et à un avenir incertain. Elle aime par dessus tout les paysages
imposants comme les glaciers et les montagnes et elle observe soigneusement l’environnement, examinant les éléments qui composent des écosystèmes. Elle photographie ces paysages pour chercher
les indicateurs de changement climatique.
Alison STOLWOOD
Alison stolwood vit et travaille à Brighton.
Diplômée de l’université de Brighton, elle a également étudié la photographie aux Beaux-Arts de
Falmouth.
Elle expose régulièrement dans tout le Royaume-Uni et internationalement.
Elle est publiée dans un certain nombre de livres et de magazines.
Partenariat festival Photo Fringe de Brighton - 10 photos - Balcon Adour
Festival Photo Fringe de Brighton
[Chloé LELLIOTT]
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L’exposition
Son travail tourne autour de notre expérience de lieu, comment nous naviguons et construisons des
espaces physiquement et psychologiquement.
Elle photographie principalement des espaces transitoires et des emplacements où les gens peuvent
être transportés, absorbés ou se perdre. Son but est d’ouvrir des récits possibles et faire traîner le
potentiel imaginaire de sites.
Chloé LELLIOTT
Artiste photographique britannique, Chloé Lelliott expose régulièrement dans des galeries et des festivals tant au Royaume-Uni que dans toute l’Europe : ainsi au Portugal, à Thessaloniki en Grèce pour
la biennale de la photographie, au festival photo de Cork, au PhotoFringe de Brighton...
Elle a reçu le prix du jury «Renaissance Photography» en 2010, le 1er prix étudiant du «East West
Art 2011», elle a été finaliste au «Salon Art prize 2012», elle a été publiée dans la magazine du
«Aesthetica Art Prize 100 Contemporary artists» en 2013.
Elle est également membre fondateur du collectif MAP6 PHOTOGRAPHY.
Partenariat festival Photo Fringe de Brighton - 10 photos - Balcon Adour
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Festival Photo Fringe de Brighton
[Alex BAMFORD]
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L’exposition
« J’ai toujours été attiré par la lumière de la pleine lune. J’adore la façon dont la lumière transforme
les paysages familiers en quelque chose de presque extraterrestre. A travers mes photographies,
j’essaie de transmettre cette impression d’un autre monde. Sleepwalking est un projet en cours, qui
révèle les aventures surréalistes et parfois absurdes d’un somnambule en pyjama. Mes photos sont
rarement planifiées, je préfère les considérer comme des réactions spontanées face aux paysages
et à leurs détails anecdotiques. Je m’efforce de créer des compositions simples à l’ampleur réduite
où quelques éléments suggèrent volontairement des histoires plus ambiguës. »
Alex BAMFORD
Alex Bamford vit à Brighton sur la côte Sud de l’Angleterre. Il a étudié le design graphique à
Cornwall avant de démarrer une carrière de publicitaire à Londres.
Depuis 10 ans, il prend des photos à la lumière de la lune, principalement dans la région de
Brighton mais également aussi loin que le Japon, le Chili, l’Afrique du Sud et les Etats-Unis.
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Partenariat festival Photo Fringe de Brighton - 10 photos - Balcon Adour
[Xavier DELORME]
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L’exposition
«Temps d’orage sur la France»
Ces nombreuses années à parcourir les routes du pays à photographier les orages m’ont conduit
à une recherche dans les compositions entre le ciel et la terre. J’ai commencé par les paysages
céréaliers, mais les structures orageuses ne sont guère variées. J’ai donc été chercher de nouveaux
horizons pour immortaliser la foudre, le bord de mer. Les orages venant des océans sont les plus
majestueux. Je cherche maintenant à donner de la hauteur à mes clichés dans les massifs du Morvan,
du Jura et des Alpes de Haute Provence.
J’aime de plus en plus composer avec l’Homme. Pour cela, je mets en scène des habitations, industries
et ouvrage d’art faisant face à la grandeur de l’orage.
Le danger lié aux phénomènes orageux est mal connu du grand public, car très mal informé de ces
phénomènes en temps réel. C’est ma plus grande motivation que de communiquer et d’exprimer les
connaissances acquises sur les orages en France à travers les clichés réalisés.
Xavier DELORME
«J’ai passé la plus grande partie de mon enfance près de Chartres où la plaine Eurélienne fut mon
inspiration photographique avec ses grandes étendues, et ses puissants orages d’été. J’ai commencé
à les photographier avec un reflex argentique dans le milieu des années 90. Afin d’anticiper ces
orages, j’ai réalisé deux stages au côté d’un prévisionniste de Météo France où j’ai pu acquérir une
connaissance solide dans la prévision et la connaissance générale sur la météorologie des orages.
Cela fait maintenant un peu plus de onze ans que je parcours les routes de France pour traquer les
orages les plus violents. Une telle activité représente un grand travail de patience et d’endurance».
Orages - 18 photos - Jardins de la potinière
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[Laetitia Guichard]
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L’exposition
«J’ai rarement eu la chance de faire beaucoup d’affût, alors je me suis dis que traiter ces animaux
photographiés la plupart du temps en parc les isolerait et les valoriserait. Le focus serait vraiment fait
sur l’animal en lui-même et non pas son environnement. Le fond noir est vraiment une manière de
magnifier l’animal. C’est une série que j’ai débuté il y a 3 ans. Le pélican a gagné quelques prix et a
été exposé au festival de Montier en Der».
Laetitia Guichard
Photographe en région parisienne, Laetitia Guichard a 39 ans et pratique la photographie depuis près
de 5 ans.
Professionnelle depuis 2015, son intérêt se porte sur différents thèmes : animalier, paysage, portrait
et photos sportives.
Avec pour objectif premier de capturer les émotions, Laetitia Guichard essaie de toujours faire passer
un message positif à travers ses clichés.
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Animaux - 18 photos - Jardins de la potinière
[Bruno MERCIER]
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L’exposition
Cette série photographique interroge la perception que nous avons du monde, notre rapport à ce que
nous appelons « la réalité ».
C’est un voyage sensible au bord de l’univers, à la frontière du réel. Comme si le temps s’était assoupi
dans cet espace intercalaire infini. Une seconde suspendue, semblable à la parcelle d’éternité entre
deux notes de musique. Là où tout est possible, où les objets inanimés révèlent leur âme et prennent
vie.
Alors, on reste là, les yeux clos, l’esprit bien ouvert sur ce qui palpite à cette frontière du monde où
nos certitudes se disloquent et s’éparpillent... se métamorphosent.
Bruno MERCIER
Photographe d’art, né en 1962, il vit et travaille à Carteret sur la presqu’île du Cotentin, où il a ouvert
un Atelier-Galerie, « De Lumière et de Vent », pour présenter ses travaux.
«Je viens du monde de l’illustration, j’ai toujours éprouvé une grande admiration pour le travail des
graveurs du XIXe et celui des illustrateurs américains comme Bernie Wrightson. Je me revois hachurer
le blanc de mon papier à dessin de ma plume anglaise mouillée de cette encre noire et profonde. Déjà
le noir et blanc, les paysages tourmentés, bousculés par les éléments, la recherche du mouvement
dans les formes et les lignes habitaient mes travaux.
Mes photographies sont le reflet de mes sentiments, de mes émotions et par conséquent la perception
subjective de ce qui m’environne. Car je ne vois pas la photographie comme un art destiné à proposer une simple reproduction du monde, copie imparfaite car figée et incomplète…
Mon but est d’offrir une interprétation artistique du monde, un sentiment propre à enflammer l’imaginaire. Et si l’esthétique a son importance dans mon travail, mon objectif n’est pas la production
d’images juste décoratives mais plutôt le désir d’une émotion partagée.»
Noir et blanc - 18 photos - Jardins Casino
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[Marc LAMEY]
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L’exposition
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An Eiffel story
«Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai, j’irai sur la route, j’irai vers la ville
lumière. Dame de fer, dame de cœur, je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps».
«Regard, objet, symbole, la Tour est tout ce que l’homme met en elle et ce tout est infini..../...» comme
disait Roland Barthes .
Vision iconique de Paris toujours différente, symbole de la féminité et de la beauté , femme gracieuse,
femme sexy, tour Eiffel, tu représentes la mode, l’amour et ses voluptés.
Des robes légères portées à même le corps, des robes qui s’envolent et dévoilent à l’image de ce poème
de T. Gautier «Que tu me plais dans cette robe, qui te déshabille si bien, faisant jaillir ta gorge en globe,
montrant tout nu ton bras païen !».
Femmes de tout horizon, ayant pour point commun la volonté de braver les éléments et parfois même
les observateurs, princesses d’un jour, jouant le jeu de la mode, de la beauté dans ce décor féérique sur
mesure au pied du Trocadéro.
Ce projet s’est déroulé sur plus d’une année, avec 80 sessions de photos et 230 modèles, par tous les
temps, bravant tous les éléments, la canicule de juillet 2015 et surtout l’après 13 Novembre, avec un Trocadéro devenu désert où seules les forces armées des militaires de Vigipirate déambulent au petit matin.
Mais peu à peu, le temps aidant et les beaux jours arrivant, l’esplanade s’est de nouveau remplie avec
ses cohortes de touristes et visiteurs, alors que la série «An Eiffel Story» se termine. Que dire, malgré les
difficiles réveils à 4h30, il est toujours douloureux d’arrêter une liaison dangereuse.
Ne sont dévoilées ici qu’une sélection de 10 photographies parmi des centaines d’images retenues. Une
sélection difficile, on voudrait en garder tant !
Marc LAMEY
Photographe professionnel français. Avec une forte inspiration venant de la musique, Marc Lamey se
concentre principalement sur la photographie de portrait, de mode, la mise en lumière de la beauté
dans le paysage urbain. Il aime les portraits mettant en scène la beauté du visage d’une femme et les
couleurs brillantes.
Une grande partie de ses photos portent le nom d’un morceau de musique. La musique est inextricablement liée à sa créativité.
Mode - 10 photos - Allée du Casino
[Arès DUVAL]
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L’exposition
À travers mes modèles, mes créations, à travers mes photos je vous fais partager mes rêves et mon
histoire. J’essaye, de vous faire ressentir mes émotions dans des instants rendus inoubliables. Je voudrais faire toucher du doigt qu’il n’y a pas de limite à nos pensées. Je voudrais vous inviter à vous
évader à mes côtés à travers mon univers.
L’appareil photo est le prolongement de l’oeil, il est l’outil qui matérialise nos pensées, il est comme
la plume pour l’écrivain...
Arès DUVAL
Nous avons tous perdu des êtres chers, croisé ou rencontré des personnes merveilleuses, et plus le
temps passe, plus les souvenirs s’estompent. Voilà ce qui s’est passé pour moi. Et comme toutes les
belles histoires, la mienne commence avec une jeune fille, en Bretagne, un soir d’été, dans une maison en pierre. Un garçon et une fille dansent devant la cheminée, elle avait une belle robe blanche
qui ondulait comme ses cheveux au mouvement de son corps. Un parfum, un endroit, une émotion :
j’aurais tellement voulu que vous voyiez ce que je voyais, ce moment unique que j’aurais voulu
immortaliser dans ma mémoire. Très souvent je repense à ce moment, ce moment qui devient de plus
en plus flou dans mon souvenir... C’est pour recréer la magie de cet instant que je suis devenu Arès
Duval, créateur de photographie.
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Mode - 5 photos - Galeries Lafayette
[EXPOSITION du 10e CONCOURS
de PHOTOGRAPHIES ]
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La ville de Dax organise depuis 2010 des concours de photographies numériques avec
des thèmes diversifiés : «la femme, l’eau, la ville en fête, la nuit, photo-graphiques, votre
monde en portrait, fausse publicité, regards insolites, étonnante nature».
Depuis 2011, l’exposition inhérente au concours a été intégrée à la programmation du
festival de la photographie.
Du 9 mars au 20 avril 2016, pour ce 10e concours photo, les participants pouvaient envoyer un maximum de trois clichés sur le thème : «cadrage et débordement».
Le jury a départagé 194 clichés soit 74 participants.
Ces clichés sont présentés anonymement au jury.
Ainsi, un même participant peut avoir plusieurs photographies exposées.
30 clichés de 21 photographes ont été sélectionnés pour cette exposition.
→ Les deux photographies gagnantes ex aequo du concours 2016 sont :
Sortir du cadre de Caroline DUMONT [Grenoble]
D’un instant a l’autre 1 d’Aurélien VOLDOIRE [Libourne]
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→
GAGNANT
concours
photo 2016
GAGNANT
Aurélien VOLDOIRE
concours
photo 2016
Caroline DUMONT
[Clubs PHOTOS]
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Association culturelle de Dax Clubs photos
L’exposition de la section photo de l’ACD se tiendra du 13 au 26 juin dans la
galerie d’art municipale de la bibliothèque.
La section compte environ 25 membres dont la moitié va exposer à cette
occasion. Chacun présente un thème qu’il a choisi, représentatif de son travail de l’année.
80 clichés numériques ou argentiques, la section étant équipée pour utiliser
ces 2 technologies indifféremment, chacune ayant ses adeptes.
Exposition collective des clubs photos de Soustons, Castets, Saubion et ACD
du 4 au 24 juillet.
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LE Festival OFF
Le festival OFF propose à des photographes régionaux des espaces d’exposition livrés au regard d’un
large public, à l’intérieur des cafés et restaurants.
Les clichés sont imprimés par JINGOO partenaire du Festival.
→ [Fabien Lapouge] - O’Byron
→ [Dreamcatcher photograph’by Aurore C.Gomes] - Tête De L’art
→ [Éric Adam] - Coffee Shop
→ [Jonathan Jato Photographies] - La Case
→ [Antoine Rodriguez] - Chez Marès
→ [Raphaël Depret] - Le Foch
→ [Laurent Ferrière] - Au Pit
→ [Olivier Robinet] - Le Millésime
→ [Nadine Campagnole] - Le Chevalier
→ [Jackline Garrigues] - La Guitoune
→ [Boris Sensamat] - Le Calypso
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→ [Carine Ferrières] - L’Atmosphère
→ [Isabelle Lucas-Gallay] - Cacao
→ [Alpha Century Pascal Saulnier] - Le Ramuntcho
→ [Balint Pörnerczi] et [Jacques Hirn] et [Orfèvres de L’image] - Brasserie de L’Atrium
→ [Christine Drouillard] - Bar Basque
→ [Stephan Amelinck] - Bar Darrigade
→ [Club photos de Téthieu, Coin d’Images] - chez Magali
Les expositions du festival Off
sont indiquées par ces stickers sur les façades des bars et restaurants.
informations
La participation aux conférences et les visites des expositions extérieurs et intérieures
sont libres et gratuites.
> Marathon : participation 5€ - Inscription en amont auprès du service culture, sur
le site internet ou sur place dès 9h15.
> Stage photo : 50 € inscription en amont auprès du service culture.
→ Service culture
1 cours Foch - 40 100 DAX
Téléphone : 05 58 56 80 07
mail : [email protected]
site internet : festival-photo.dax.fr
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Avec le soutien de
En partenariat avec
Le service communication de la Ville de Dax se tient à votre service pour vous
transmettre les coordonnées des photographes si vous souhaitez réaliser des
interviews.
→ CONTACT
Service communication : 05 58 56 80 09
Hôtel de Ville - Rue Saint Pierre
40100 Dax