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Vos nouvelles de l’industrie
27 mars 2013
­­Global Pet Expo 2013
Quoi de nouveau sous le soleil?­­­
Par Pierre Saint-Louis,
La Global Pet Expo d’Orlando, en Floride, est la plus
grande foire commerciale annuelle de l’industrie
nord-américaine des animaux de compagnie. Cette
immense exposition, qui couvre une superficie
équivalant à celle de sept terrains de football, est
présentée conjointement avec l’American Pet Products
Association (APPA) et la Pet Industry Distributors
Association (PIDA). Votre chroniqueur y était et vous
présente ici quelques-unes de ses impressions.
Orlando, Floride : deuxième plus grande ville hôtelière
des États-Unis, comptant plus de 52 millions de
visiteurs par année. C’est la ville des grands parcs
d’attractions, mais c’est aussi l’hôtesse du célèbre
Orange County Convention Center (OCCC), institution
qui figurait en 2012 en première position du palmarès
des 10 plus grands centres de congrès des ÉtatsUnis, dressé par l’USA Business Review. Avec plus
de 7 millions de pieds carrés dédiés au commerce,
l’OCCC nous en met plein la vue. La Global Pet Expo
d’Orlando est la première et la plus grande foire
commerciale de l’année de l’industrie nord-américaine
des animaux de compagnie, où les fabricants dévoilent
tous leurs nouveaux produits. En effet, ils y ont
présenté plus de 3 000 produits cette année; une
visite s’impose donc pour les commerçants canadiens.
Notons tout d’abord que la diversité des produits aux
États-Unis est nettement supérieure à celle proposée
chez nous au Canada. En effet, dans plusieurs
catégories de produits, un détaillant pourrait changer
de gamme chaque semaine s’il le désirait, tout en
présentant constamment quelque chose de nouveau.
Mais une nuance est de mise ici : ce qui paraît comme
une nouveauté aux yeux du consommateur ne l’est pas
nécessairement pour les gens de l’industrie.
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Nous avons effectué une tournée des nouveautés
2013, une section immense et très courue. À la
suite de cette visite, une constatation s’imposait :
les produits novateurs étaient presque tous d’origine
européenne. Leurs principales caractéristiques
comprennent une supériorité de conception, ainsi
que l’utilisation d’une technologie plus performante
et plus respectueuse de normes environnementales
très sévères. Ces produits se démarquent également
par des efforts importants en matière de marketing, à
savoir une meilleure capacité à cibler et à segmenter
les consommateurs, sans mentionner des emballages
multilingues internationaux.
En ce qui a trait aux produits américains, certaines
tendances se dessinent. Par exemple, dans le secteur
des produits aquatiques, nous constatons une fois de
plus le déclin progressif de la demande et le nombre
réduit d’activités de développement. Du côté canin
et félin, l’offre se renouvelle surtout pour les produits
écolos et santé, alors que du côté aviaire, le marché
de la nourriture pour oiseaux sauvages est en plein
essor (un marché estimé à plus de 100 millions de
dollars aux États-Unis seulement, soit dit en passant).
Nous avons également remarqué une croissance du
marché dans les produits pour petits mammifères,
soit la nourriture, les friandises, les substrats et le
fourrage.
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Quant aux tendances concernant les pratiques dans
l’industrie, rappelons qu’en 2010 elles consistaient
à réduire les marges bénéficiaires afin que les
détaillants puissent maintenir leur présence sur un
marché affecté par une situation économique difficile.
En 2011, c’est le développement du commerce
électronique qui menaçait les opérations des
détaillants. Puis, l’année 2012 a permis de cibler des
lacunes sur le plan de la gestion des entreprises.
Cette année, de nombreux séminaires de haut calibre
offerts par l’American Pet Product Association
ont orienté les discussions vers la nécessité de
sensibiliser les détaillants aux méthodes d’analyse et
d’actions commerciales, afin d’augmenter les marges
bénéficiaires sans recourir à des baisses de prix. En
fait, tous les intervenants que nous avons rencontrés
ont souligné les conséquences néfastes qu’entraînent
la baisse de prix et son corollaire anticipé, la hausse
de volume : l’industrie doit résister à cette pratique,
qui pénalise la rentabilité et la marge de sécurité
financière des détaillants tout en précarisant leur
situation.
En conclusion, nous tenons à souligner l’importance,
pour les détaillants, d’assister à de tels événements.
C’est une occasion unique de tisser des liens, de
comparer nos pratiques et nos marchés, mais surtout,
de tirer profit des expériences de nos voisins du sud.
Adoptons donc leur mot d’ordre : ensemble, ici et
maintenant.