Saisie de données dans le fichier image

Saisie de données dans le fichier image
La métadonnée est par définition une donnée surajoutée au document. Elle va être
utile pour intégrer dans le document lui-même des informations le caractérisant.
Dans le domaine documentaire, elle intéresse les données contenues dans les
fichiers en vue de leur intégration dans une base de données.
Plusieurs standard règlent l’insertion de formulaires dans les
images :L'IPTC* adopté XMP comme base de la récente
version de son standard de description des photos connu
sous le nom d‘ IPTC Core.
* IPTC : International Press and Telecommunications Council, www.iptc.org
** EXIF : Exchangeable Image File, www.exif.org
*** XMP : eXtensible Metadata Platform
Il convient avant tout classement dans un lieu de conservation de garder une image de haute
qualité pour permettre les études à venir. Avec 3 flash dans un système diffusant, on obtient
des clichés sur fond transparent ou blanc et l’on évite les ombres.
Renseigner le fichiers des > metadonnées <
Se fait à partir de l’application livrée avec l’appareil photo, ou avec un logiciel de type Aperture (ci-dessous) ou
Bridge (Adobe photoshop). Il est possible de modifier rapidement les champs dans le masque de saisie et
choisir ceux que l’on souhaite exporter.
Dans Bridge l’on peut associer directement l’image dans la résolution choisie avec les
métadonnées en .pdf ou en .html. Le fichier est donc directement compatible avec un envoi sur
l’internet.
Ces logiciels offrent la possibilité d’exporter les données au format .txt ou .xls (Microsoft Excel)
Les objets sont classés par genre dans des contenants de taille adaptée à une manipulation aisée
selon un système fondé selon le rangement des boites. Cette méthode permet l’attribution aux
objets ou groupes, d’un numéro unique concaténé :
De la sorte, le photographe ou le chargé de conditionnement peut saisir le numéro d’inventaire.
L’intégration dans la base de données du Centre archéologique de Riez s’effectue automatiquement
par la concordance des noms de rubriques entre le fichier-source (Bridge) Excel, et FileMaker Pro.
De cette manière, tous les objets répertoriés lors des fouilles depuis la circulaire de 1993 « obligations liées
à l’achèvement des fouilles préventives », et de 2004 « normes d’identification, d’inventaire et de conditionnement »
ont vocation à rejoindre la banque d’images.
L’économie de moyens dépend de la capacité du personnel attachés au conditionnement et à l’inventaire des collections à
s’adapter à l’informatique et à la photographie documentaire.
Reste à résoudre le problème des fichiers de récolement que les musées de France, les CCE,
et en toute logique tous les archéologues doivent assumer.