Le navire océanographique Pourquoi pas ?

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Le navire océanographique Pourquoi pas ?
Le navire océanographique
Pourquoi pas ?
le 25 octobre 2012
Le Pourquoi pas ?
SOMMAIRE
1/ Le Pourquoi pas ?...........................................................p. 2
2/ Les principales missions du navire …………………..p.4
3/ L’Ifremer en quelques mots…………………………..p.5
4/ La coopération de l’Ifremer avec le Portugal…….p6
5/ Le SHOM en quelques mots…………………………..p.7
6/ La coopération du SHOM avec le Service hydrographique
portugais………………………………………….……….p8
7/ Contacts presse………………………………………...p. 9
Le Pourquoi pas ?
Le Pourquoi pas ?
Le navire océanographique Pourquoi pas ? est un navire civil, géré techniquement par
Genavir sous pavillon français, à usage partagé. Il est cofinancé par le ministère de la
recherche (55%) et par celui de la défense (45%) avec une utilisation répartie de 150 jours/an
pour la Marine nationale, qui met ce navire à la disposition du SHOM, et de 180 jours/an pour
l'Ifremer.
Il porte le nom de Pourquoi pas ? en hommage au commandant Charcot (1867-1936),
médecin, explorateur des zones polaires.
Il s'agit d'un navire polyvalent équipé pour les travaux en route et optimisé pour les travaux en
chantier.
Quelques caractéristiques :
Caractéristiques générales
Année de construction : 2005
Longueur : 107,60 m
Largeur : 20 m
Tirant d'eau maximum : 6,9 m
Tonnage : 6600 tonnes
Classification Bureau Veritas : Class 1, , Service spécial, haute mer, ALP, ALM, ALS, AUTIMS, AUT - PORT, SYS-NEQ-1, DYNAPOS AM/AT R, COMF-G1
N° d'immatriculation : BR 925 375
N° MMSI : 228 207 600
Equipage
18 à 33, plus 2 élèves ou un médecin
Scientifiques, techniciens et hydrographes embarqués : 40 maximum, ce chiffre varie selon
les campagnes
Vitesse
Vitesse moyenne d'exploitation en transit et en campagne : 11 noeuds
Zone d'intervention
Tous océans hors zones polaires
Armement : Genavir
Apparaux de pont :
- Portique arrière 22 tonnes permettant d'opérer des engins habités (ALS) et inhabités (ALM)
- Treuil océanographique permettant le carottage, le dragage, la traction d'engins remorqués,
le déploiement au fond d'engins lourds. Les limitations de charges dépendent du type de câble
utilisé.
- Poutre de mise en oeuvre latérale de capacité 15 tonnes (carottage, engins lourds)
- Treuils et portique hydrologie/bathysonde (mesure et prélèvement dans la colonne d'eau)
- 20 emplacements pour des conteneurs laboratoires et techniques (longueur 20 pieds)
Le Pourquoi pas ?
Plus de 950 m² de locaux scientifiques :
Sous le pont de travail :
Stockage du matériel/lest/tubes de carottage (225 m²)
Local capteurs sensibles (10 m²)
Au pont de travail :
Laboratoires (122 m²) communiquant avec
le hangar et la coursive latérale
Hangar pour les travaux sur systèmes
déployés (270 m²)
Locaux techniques mission et de stockage
(100 m²)
Salle de traitement des données (75 m²)
Aux ponts supérieurs :
Laboratoires (58 m²)
Salle de conférence (65 m²)
PC scientifique et locaux informatiques (115 m²)
Équipements Scientifiques :
- Systèmes de positionnement précis par satellites ou acoustiques (DGPS, base ultra courte)
- Sondeur multifaisceaux petits fonds, sondeurs multifaisceaux grands fonds bifréquence large
fauchée ou haute résolution
- Pénétrateur de sédiments large bande
- Gravimètre
- Courantomètres Doppler (38 et 150 kHz)
- Remorquage de systèmes d'observation océanographique
(SeaSor) ou géophysiques (sonars latéraux, magnétométrie,
sismique)
- Réseaux informatiques scientifiques et multimédia avec
liaison Inmarsat
Le Pourquoi pas ?
Les principales missions du Pourquoi pas ?
Les principales missions du navire sont les suivantes :
-
Hydrographie hauturière et côtière avec mise en oeuvre de vedettes
hydrographiques du SHOM: bathymétrie, recherche d’obstructions, nature des fonds,
topographie littorale, balisage, amers, courantométrie, marégraphie.
-
Exploration de la colonne d'eau, des courants
-
Cartographie sous-marine grâce à ses sondeurs et caractérisation du sous-sol
(sismique, gravimétrie, magnétisme)
-
Etude multi-échelle des processus physiques, biologiques ou géologiques
-
Reconnaissance de sites par des moyens acoustiques, le déploiement d'engins
téléopérés (Victor 6000) ou autonomes (Nautile), le positionnement près du fond par
câble d'engins lourds (Penfeld)
-
Prélèvements et analyses d'échantillons d'eau, de matières vivantes, de sédiments ou
de roches
-
Déploiement du système d'assistance aux sous-marins en difficulté Newtsuit de la
marine
-
Campagnes d’hydrographie, océanographie, météorologie pour les besoins de la
défense : géophysique, bathymétrie fine, sismique, océanographie in situ, observation
hydrographique dynamique, sédimentologie.
De nombreuses synergies sont en œuvre avec le
bâtiment
hydrographique
et
océanographique
Beautemps-Beaupré qui est lui aussi cofinancé par le
ministère de la défense (95%) et par celui de la
recherche (5%). Le Beautemps-Beaupré est
essentiellement employé par le SHOM pour ses
missions d’hydrographie et d’océanographie d’intérêt
militaire pour répondre aux besoins des forces
maritimes, ainsi que pour des travaux d’hydrographie
générale, dont le SHOM est responsable dans le cadre
de sa mission de service public. La communauté
scientifique (Ifremer) a un accès de 10 jours par an
dans le cadre de la convention Ifremer/Ministère de la
défense.
Le Pourquoi pas ?
Le bâtiment hydroocéanographique BeautempsBeaupré
L’Ifremer en quelques mots
L'Ifremer contribue, par ses travaux et expertises, à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la
surveillance du milieu marin et du littoral, et au développement durable des activités maritimes. À ces fins, il conçoit et
met en oeuvre des outils d'observation, d'expérimentation et de surveillance. Les moyens navals de l’Ifremer
participent depuis 2008 à la TGIR flotte océanographique. La flotte océanographique française est gérée au sein d’une
UMS commune au CNRS, à l’Ifremer, l’IPEV et l’IRD.
Créé en 1984, l’Ifremer est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), placé en 2012 sous la
tutelle conjointe du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et du Ministère de l’Ecologie, du
Développement Durable et de l’Energie.
L’Ifremer travaille en réseau avec la communauté scientifique française, métropolitaine et outre-mer, ainsi qu’avec les
organismes de nombreux pays, dans le cadre de grands programmes européens et internationaux.
L’Ifremer est membre d’Allenvi, alliance de l’environnement, et d’Ancre, alliance nationale de Coordination de la
Recherche pour l’Énergie.
Dans le cadre des investissements d’avenir, l’Ifremer est coordonnateur de l’Equipex NAOS, partenaire des LabEx
MER, CORAIL, COTE, des IEED France Energies Marines et Greenstars.
Des priorités stratégiques
à l’horizon 2020
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Connaître la dynamique océanique pour enrichir le
diagnostic du changement global et anticiper les
évolutions du domaine côtier,
Connaître, caractériser la biodiversité marine pour
mieux la préserver,
Développer la valorisation des ressources biologiques
par les biotechnologies et la bioprospection,
Identifier et accompagner des trajectoires de
développement durable de la pêche et de
l’aquaculture face au changement global,
Favoriser l’exploration des fonds et l’exploitation
durable des ressources minérales et énergétiques par
une approche systémique,
Comprendre le fonctionnement des écosystèmes et
développer des outils au service du bon état
écologique des mers côtières,
La flotte de l’Ifremer, pierre angulaire de la TGIR
Flotte Océanographique Française,
Contribuer à la mise en oeuvre d’une stratégie
nationale et européenne des bases de données
(BDD) marines,
Promouvoir une capacité d’innovation technologique
partagée.
Chiffres-clés
1 541 salariés** Ifremer
et 363 salariés** de l’armateur Genavir
5 centres : Bretagne, Manche-Mer du Nord,
Méditerranée, Atlantique, Pacifique
25 implantations sur tout le littoral
métropolitain et outre-mer
8 navires (dont 4 hauturiers),
1 submersible habité,
1 engin téléopéré pour grande profondeur
(- 6 000 m) et 2 AUVs
Des missions de recherche,
d’expertise
et d’agence de moyens
> Une recherche intégrée, en réponse aux questions socioéconomiques actuelles : développement durable de la
pêche et de l’aquaculture, effets du changement climatique,
biodiversité marine, prévention des pollutions…
> Une mission d’expertise, en soutien aux politiques
publiques de gestion du milieu et des ressources. A partir
d’avis ou de rapports d’études, de campagnes d’évaluation,
de réseaux de surveillance ou de suivi du milieu marin,
l’Ifremer apporte son expertise pour une gestion durable des
ressources.
> Une agence de moyens, pour le développement et la
gestion de grandes infrastructures de recherche (flotte,
moyens de calcul, structures expérimentales, moyens
d’essais…) mis à la disposition de la communauté
scientifique internationale, et dans le cadre de partenariats
public / privé.
** personnes physiques au 31/12/2011
Le Pourquoi pas ?
L’Ifremer vous révèle les océans
La coopération de l’Ifremer avec le Portugal
La coopération bilatérale de l’Ifremer avec le Portugal dans le domaine de l'océanologie est
une coopération de longue date. Très fructueuse, elle a couvert les thèmes suivants :
 Océanographie physique : étude de la circulation sur le bord-est de l’océan Atlantique en
contribution aux recherches sur le climat ;
 Géosciences marines : étude de la structure de la marge continentale ouest-ibérique et de
l’hydrothermalisme océanique dans la région des Açores ;
 Aquaculture : élevage larvaire des poissons et des crustacés marins ; analyse du
fonctionnement des systèmes d’élevage de poissons marins, extensif ou semi-intensif ;
culture des palourdes ; nutrition et génétique ;
 Biologie, écologie et écotoxicologie marines : étude des estuaires et des lagunes ; structure
et fonctionnement des écosystèmes des marges du Portugal ; études sur la pollution ;
 Pêche et technologie des pêches et des produits de la mer : actions de transfert de
technologie de l’Ifremer vers l’INIAP/IPIMAR ;
 Cartographie et Hydrographie : renforcement des relations entre l’Instituto Hidrografico
(IHPT) et le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM).
A partir de 2006, le dispositif bilatéral a été formalisé par les engagements des Ministres
chargés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans le domaine de la recherche, des
groupes de travail thématiques ont été désignés. Les conclusions du groupe de travail en
sciences marines ont renforcé la coopération, au plan bilatéral comme dans les cadres
européen et international, dans les domaines suivants : changements globaux ; biodiversité et
fonctionnement des écosystèmes ; observation durable des processus sismiques et volcaniques
et surveillance à long terme des écosystèmes marins profonds ; contamination du milieu marin
et des zones côtières ; bases scientifiques pour une politique marine intégrée.
La Déclaration Conjointe du 7 mai 2010 précise la mise en œuvre d’actions concrètes et
mentionne notamment la participation de la France, par le biais de l’Ifremer, au
développement du Programme de Recherche sur la Mer Profonde, centré aux Açores, destiné
à la recherche de ressources biologiques et minérales.
Dans le cadre communautaire, l'Ifremer est présent, aux côtés de ses principaux partenaires
portugais (IPIMAR, IMAR à travers les laboratoires des Universités des Açores, de Faro et de
Lisbonne, et le « laboratoire associé » CIMAR), mais également au côté de la FCT (Fondation
pour la science et la technologie), dans plus de 50 projets financés par la Commission
européenne (6ème et 7ème PCRD, initiative INTERREG, PCP). Parmi ceux-ci, on
mentionnera les projets structurants tels que :
 la construction à l’échelle européenne d’une panoplie de navires et d’équipements
cohérents et complémentaires à travers le Projet EUROFLEETS et bientôt EUROFLEETS
2 (I3), coordonné par l’Ifremer, qui regroupe 24 instituts de 16 pays européens. Les
partages de temps navire et d’engins, et les synergies scientifiques et technologiques sont
aussi favorisés.
 la coordination des activités de recherche menées au niveau national ou régional par les
Etats-membre au travers des ERA-Nets marins : MARINERA (2004-2008) coordonné par
l'Ifremer, AMPERA (2005-2009), MARIFISH (2006-2010), SEASERA (2010-2014) et
COFASP (en cours)
A l’occasion du 10ème anniversaire d’EurOcéan, célébré en novembre 2012, on rappellera
également le rôle fondateur de l’Ifremer avec la FCT dans la création et la mise ne place à
Lisbonne du centre européen d’information pour les sciences et technologies marines.
Le Pourquoi pas ?
Le SHOM en quelques mots
Le SHOM est un établissement public administratif sous la tutelle du ministère de la défense.
Sa vocation est de garantir la qualité et la disponibilité de l’information décrivant
l’environnement physique maritime, côtier et océanique, en coordonnant son recueil, son
archivage et sa diffusion, pour satisfaire au moindre coût les besoins publics, militaires et
civils.
- service hydrographique national
Le SHOM exerce les attributions de l’Etat en matière
d’hydrographie générale au bénéfice de tous les usagers de la
mer, en particulier pour assurer la sécurité de la navigation,
conformément aux obligations internationales de la France.
- service de la défense
Dans ses domaines de compétence, le SHOM assure la satisfaction des besoins d’expertise et
de soutien opérationnel de la défense en connaissance de l’environnement aéromaritime.
- soutien aux politiques publiques maritimes et du littoral
Le SHOM soutient les politiques publiques maritimes dans de
multiples domaines : soutien à l’action de l’Etat en mer, expert
en matière de délimitations et frontières maritimes, référent
national pour le niveau de la mer dans l’ensemble des zones
sous juridiction française, participation aux réseaux d’alerte
pour la prévention des risques et catastrophes, mise à
disposition des données géographiques maritimes de référence
indispensables aux décideurs en charge de l’aménagement du
littoral,…
Le SHOM en quelques chiffres1 :
- environ 518 personnes ;
- budget annuel 2012 : 61,1 M€;
- gestion d’un portefeuille mondial de cartes électroniques de navigation (350 ENC
disponibles en 2011), de 1 079 cartes sous format papier et de 75 ouvrages ;
- implantations : Brest (470 personnes), Toulouse, Saint Mandé, Toulon, Nouméa et Papeete ;
- certifié « ISO 9001 : 2008 » pour l’ensemble de ses activités.
- couverture géographique : espaces maritimes français (ZEE : zone économique exclusive
de 11 millions de km², 2ème rang mondial en superficie) ; zones placées sous la responsabilité
cartographique de la France au sein de l’organisation hydrographique internationale ou en
application d’accords bilatéraux avec certains Etats côtiers.
Pour en savoir plus : www.shom.fr
1
Hors flotte hydro océanographique mise en œuvre par la marine.
Le Pourquoi pas ?
La coopération du SHOM avec le Service hydrographique Portugais
Le SHOM entretient des relations étroites avec le service hydrographique portugais (IHPT),
notamment via l’OHI (Organisation hydrographique internationale). De plus, le SHOM et
l’IHPT sont liés depuis 1996 par un accord cadre couvrant les domaines de l’hydrographie, de
la cartographie et de l’océanographie. Les perspectives de coopération sont excellentes et
profitables aux deux services, notamment en océanographie, au sein du GIP Mercator que le
Portugal a décidé d’intégrer en qualité de partenaire scientifique. Les axes de coopération sont
les suivants : océanographie opérationnelle (campagnes conjointes, modélisation,
sédimentologie, acoustique, etc.), instrumentation, SIG (échanges de données et de
méthodologies), hydrographie (cartes électroniques de navigation, télédétection, concertation
au sein de l’OHI).
Plus concrètement, Le SHOM et l’IHPT représenteront leur pays lors de la prochaine
conférence biannuelle de la Commission hydrographique régionale de l’Atlantique oriental
(CHAtO) qui se tiendra du 14 au 16 novembre à Lisbonne. Cette commission est présidée par
le Portugal, représenté par le vice-amiral Agostinho Ramos da Silva, directeur du service
hydrographique portugais et vice-présidée par la France, représentée par l’ingénieur général
de l’armement Bruno Frachon, directeur général du SHOM. La France prendra la présidence
de cette commission à l’issue de la conférence.
Fig : Commissions hydrographiques régionales de l’OHI (source OHI)
De même le SHOM et l’IHPT participeront à la prochaine conférence annuelle de la
Commission hydrographique de l’Afrique et des îles australes (CHAIA), à laquelle le France
et le Portugal sont respectivement membre et membre associée se tiendra les 18 et 19
septembre 2013 à Lisbonne.
Par ailleurs, le SHOM et l’Instituto Hidrografico collaborent actuellement dans le domaine de
la modélisation océanographique (développement d’une plateforme de modélisation régionale
de la façade ibérique) ainsi qu’en sédimentologie, dans le cadre des campagnes PROTEVS Dunes en embarquant un vibro-carottier et deux géologues de l’IHPT à bord du navire
océanographique Pourquoi pas ? pour y réaliser des prélèvements par carottage.
Le Pourquoi pas ?
Contacts presse
Ifremer
Marion Le Foll
01 46 48 22 42
[email protected]
SHOM
Hélène Lecornu
01 53 66 97 82
[email protected]
Le Pourquoi pas ?

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