Industrie des programmes

Transcription

Industrie des programmes
N° 4511 – Mercredi 27 mai 2015
Page 1/13
CONFIDENTIEL
1
■ Cottonwood Media : NBC Sprout
■ EuropaCorp : chiffre d'affaires de
l'exercice 2014-2015 en hausse de 7,4 %
The Ollie & Moon Show
TNT
■ LCI / Paris Première : audience
A LA UNE
2
■ Nomination France Télévisions :
publique en Conseil d'Etat ce vendredi à
14h
Olivier Schrameck défend la régularité de
la procédure à l'Assemblée
RADIO
■ RMC / Rugby : un ticket d'entrée
coproduit la série préscolaire d'animation
INSTITUTIONNEL
3
■ Simavelec / Gitep / Uspii-SipecSNSII : fusion dans l'Alliance française
des industries du numérique
■ CGT France TV : « Rencontrer
Delphine Ernotte Cunci, ce n'est pas pour
autant afficher notre soutien »
■ Assemblée nationale /
Numericable : audition de Patrick Drahi
(Altice) à 9h30 ce mercredi
ENTREPRISES ET MARCHES
■ Amazon : le groupe américain
modifie ses pratiques fiscales et va payer
ses impôts en France
4
5
de la direction de la communication
PROGRAMMES
■ France 2 / Barjac : la chaîne
5
d'environ 50 000 € pour les droits de la
Coupe du monde
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
5
■ Sunny Side : une édition 2015 placée
sous le signe du documentaire wildlife
■ Orange / SACD : les lauréats 2015
de la Bourse Formats innovants
■ Gedeon Programmes : deux
nouvelles séries documentaires en
coproduction avec Voyage
INTERNATIONAL
■ Time Warner Cable : Altice jette
NOMINATIONS, MOUVEMENTS
8
■ TV5 Monde : nouvelle organisation
8
lancera le 17 juin Nina, nouvelle série
française en milieu hospitalier
AUDIENCES
8
■ Médiamat hebdo : TF1 et France 2
en nette progression, M6 recule
IL Y A 5 ANS DANS SATELLIFAX
9
■ Il y a 5 ans dans Satellifax : DSK
de tous les records...
AU FIL DES TWEETS…
REVUE DE PRESSE
AGENDA
ZOOM PROGRAMME
7
9
10
12
13
Patron incognito
l'éponge après l'offre à 78,7 Md$ de
Charter Communications
____________________________________________ Confidentiel
Cottonwood Media : NBC Sprout coproduit la série préscolaire d'animation The Ollie & Moon Show
Selon nos informations, la chaîne jeunesse Sprout,
filiale du groupe NBCUniversal, est entrée, en qualité de
coproducteur, dans le financement de la série
préscolaire d'animation The Ollie & Moon Show
(26 x 26'). C'est l'un des quatre premiers programmes
développés par la société Cottonwood Media, fondée en
juin 2014 par David Michel, rejoint depuis par Zoé Z.
Carrera (ex-TeamTO) et Cécile Lauritano (ex-Marathon
Studio).
L'ancien cofondateur et dg de Marathon Media
(Zodiak Media) avait acquis en septembre dernier les
droits d'adaptation de la collection de livres Ollie &
Moon, imaginés par Diane Kredensor et publiés aux
Etats-Unis chez Random House. The Ollie & Moon Show
est le premier programme coproduit par la chaîne
Sprout avec un producteur français.
Relatant les aventures de deux chats voyageurs et
ouverts aux autres, la série, dédiée aux 3-6 ans, mêlera
comédie et découverte, et associera photographie et
animation 2D. Elle sera diffusée sur Sprout en 2017.
Le budget de 5,9 millions d'euros de ce projet TV,
développé avec Diane Kredensor et Robert Vargas
(Wonder Pets!, Zack & Quack…), est quasiment bouclé.
Des négociations sont en cours avec des chaînes
françaises pour le finaliser. Du côté de la SVOD,
Cottonwood Media discute avec les plates-formes
américaines Hulu et Netflix, pour l'acquisition des droits
US et monde.
La vocation de Cottonwood Media est de créer,
produire et investir dans des contenus premium
multiplates-formes, internationaux et destinés aux marchés
européen et nord-américain.
Mercredi 27 mai 2015
2/13
A la Une
Nomination France Télévisions : Olivier Schrameck défend la régularité de la procédure à l'Assemblée
Pour Olivier Schrameck, la procédure de nomination de Delphine Ernotte Cunci à la présidence de France
Télévisions a été « parfaitement régulière » et s'est déroulée « en dehors de toute pression ». Attaqué sur l'opacité
du dispositif adopté par le CSA avec, en sus, des soupçons d'irrégularités, son président a dénoncé des allégations
« totalement fausses » devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Celle-ci l'auditionnait
après avoir été sollicitée par Christian Jacob pour la création d'une enquête parlementaire.
Face à ce qui, selon lui, « s'apparente à une
campagne de déstabilisation de l'institution qu['il]
préside », Olivier Schrameck, président du CSA, a
défendu, avec solennité voire grandiloquence, la
procédure de nomination à la présidence de France
Télévisions – et sa mise en œuvre par le collège – face
aux membres de la commission des Affaires
culturelles et de l'Education de l'Assemblée nationale
qui l'auditionnait ce mardi. Alors que le processus est
critiqué pour son opacité, avec des suspicions
d'irrégularités, de favoritisme en faveur de la gagnante,
Delphine Ernotte Cunci (Orange), ou encore de
changement dans le mode de scrutin en cours de route, il
a assuré que « le délibéré s'est déroulé, au terme d'une
procédure parfaitement régulière, et en dehors de
toute pression, qu'elle soit politique, économique ou
personnelle. La seule exigence ne pouvait être que celle
de parvenir, en responsabilité, à faire le meilleur choix
possible pour l'avenir de France Télévisions ».
« L'énoncé de la vérité telle que je l'ai vécue »
« Je me suis engagé fermement et formellement devant
vous sur l'indépendance du CSA. J'ai respecté cet
engagement », a insisté Olivier Schrameck. « En
responsabilité et en conscience, je n'ai manqué à aucun
des devoirs fondamentaux », a-t-il ajouté, indiquant aux
députés leur avoir dit « l'énoncé de la vérité telle [qu'il
l'a] vécue ». Cette audition a été l'occasion, pour le
président du Conseil, de démentir les « allégations
successives et contradictoires, présentées comme des
révélations, et totalement fausses », sans toujours y
répondre précisément du fait du « secret des
délibérations » auquel il est lui aussi assujetti, a-t-il
insisté. Secret des délibérations qui lui interdit par
exemple de donner des noms.
Il a d'ailleurs catégoriquement démenti avoir menacé de
poursuites judiciaires les conseillers ayant failli à cette règle.
Interrogé sur la décision d'en engager, Olivier Schrameck a
répondu, rappelant son attachement à « la présomption
d'innocence » : « Je ne peux mettre en cause, quelle que soit
ma conviction intime, sans preuves. »
La loi et la jurisprudence du côté du CSA,
selon son président
Sur la procédure qu'il a décrite minutieusement, étape
par étape, Olivier Schrameck a mis la loi et la
jurisprudence de son côté. La première, précisément
celle du 15 novembre 2013, a redonné au CSA le
pouvoir de nommer les présidents de l'audiovisuel public
(sur la base des compétences, de l'expérience et d'un
projet stratégique) avec vote à la majorité des membres et
obligation de motiver la décision de nomination, mais en
laissant au Conseil le soin de déterminer la procédure.
Concernant le vote, il a rappelé avoir renoncé à sa voix
prépondérante, notamment pour des raisons de « sécurité
juridique » (nos informations du 24 avril).
C'est sur cette même base qu'il a défendu le principe
d'auditions publiques à huis clos (en présence des
conseillers et du secrétaire du collège), faisant valoir la
« jurisprudence, certes un peu ancienne », issue de la
décision
du
27 juillet
2000
du
Conseil
constitutionnel, se positionnant contre la publication de
« l'intégralité des procès-verbaux des auditions et débats
du CSA » pour la nomination des présidents de
l'audiovisuel public. « Si le CSA avait, de sa propre
initiative, choisi d'ouvrir les auditions au public, il se
serait exposé à une annulation contentieuse de sa
décision », a assuré Olivier Schrameck.
Rendre publique les auditions nécessiterait donc de
se « tourner vers le législateur et le Conseil
constitutionnel pour que la règle soit changée », a-t-il
poursuivi,
considérant
qu'un
certain
nombre
d'interrogations étaient légitimes. Alors que, pour
plusieurs députés, une telle nomination à la tête du
premier groupe audiovisuel public nécessitait d'informer
tant la représentation nationale que le grand public sur
les projets stratégiques des candidats, Olivier Schrameck
a « personnellement » estimé qu'il était possible de
trouver « un équilibre entre le besoin de
confidentialité et un compte rendu plus large et plus
ouvert ». « Je ne suis pas hostile aux auditions
publiques. Si la loi le permet, nous l'appliquerons avec la
même minutie », a-t-il poursuivi. Même si, selon lui, le
huis clos pouvait aussi permettre « un dialogue sincère et
approfondi avec chacun des candidats ».
Olivier Schrameck n'a « ni démarché », « ni dissuadé »
Au-delà de la procédure – rendue publique au fur et à
mesure par voie de communiqués de presse, sans
changements de règles en cours de processus, a-t-il insisté –,
Olivier Schramek a assuré n'avoir eu « aucun parti pris
sur les différents candidats » et n'avoir « fait pression
sur aucun de [ses] collègues, ni directement ni
indirectement ». « Je n'ai ni démarché des personnalités
pour les inciter à se présenter, ni dissuadé qui que ce
soit », a-t-il expliqué, précisant avoir rencontré, « à leur
demande », les personnes souhaitant être
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
3/13
candidates (le 6 mars pour Delphine Ernotte) et,
précision étonnante, celles qui voulaient expliquer
pourquoi elles ne l'étaient pas. Et ce avant la date
fatidique du 1er avril, jour d'ouverture des enveloppes de
candidatures après lequel tout contact était « prohibé ».
Il s'est également élevé contre le « soi-disant bloc »
des quatre qui aurait poussé Delphine Ernotte en tentant
d'écarter les concurrents : « Rien, absolument rien,
n'accrédite la thèse fabriquée a posteriori pour les
besoins de la cause », a-t-il martelé. Olivier Schrameck a
toutefois reconnu que la décision de ne pas sélectionner
certains candidats avait pu être motivée par « un souci
de cohérence » et par les « conséquences […] sur les
entreprises
qui
relèvent
[du]
pouvoir
de
nomination » du CSA, et seulement elles, a-t-il insisté.
Cela ne concernerait donc que Marie-Christine
Saragosse (décrite par périphrase), pdg de France
Médias Monde.
Quant aux autres évictions, notamment celles de
professionnels de l'audiovisuel comme Didier Quillot,
Olivier Schrameck a botté en touche : « Je rappelle
qu'aux termes de la loi, c'est la décision de nomination
qui doit être motivée, et non les rejets des autres
candidatures. » Il avait auparavant expliqué que la
discussion et le vote de présélection s'étaient faits
« candidat par candidat » avec la nécessité pour ces
derniers de recueillir « cinq voix positives ». Il a en outre
indiqué que le collège avait décidé de n'évincer aucun
des sept retenus et qu'il n'avait « jamais été question »
d'en « repêcher » d'autres.
Un débat sur la création d'une
commission d'enquête parlementaire ?
« Nous avons fait des choix et nous les assumons »,
a assuré Olivier Schrameck, en conclusion de cette
audition menée par Patrick Bloche (SRC), président de la
commission. Celui-ci en a rappelé le cadre, en ouverture
de la rencontre : permettre à la commission de débattre
sur la requête formulée par Christian Jacob, président
du groupe UMP de l'Assemblée, relative à la création
d'une commission d'enquête parlementaire sur la
nomination de Delphine Ernotte Cunci (nos informations du
20 mai). Une demande renouvelée par le député ce mardi
matin, avant l'audition. Patrick Bloche a aussi rappelé qu'il
était de la « responsabilité » du Parlement de réfléchir à
une éventuelle évolution de la loi du 15 novembre
2013 sur la procédure de nomination.
___________________________________________ Institutionnel
Simavelec / Gitep / Uspii-Sipec-SNSII : fusion dans l'Alliance française des industries du numérique
Du fait de la « convergence numérique » des métiers
qu'elles représentent, les organisations professionnelles
Simavelec, Gitep TICS et Uspii-Sipec-SNSII fusionnent
dans un nouveau syndicat appelé l'Alliance française
des industries du numérique (Afnum), a annoncé cette
dernière ce mardi. L'Afnum représente donc des
industriels des réseaux, des terminaux, de
l'électronique grand public, de la photographie et
des objets connectés et regroupe à ce jour
« 60 adhérents », a précisé à Satellifax Stéphane
Elkon, qui, de délégué général du Gitep TICS est devenu
délégué général de l'Alliance. Ces entreprises pèsent
« plus de 10 milliards d'euros » de chiffre d'affaires pour
un secteur représentant quelque 60 000 emplois, indique
le communiqué.
L'Afnum est présidée par Georges Karam, fondateur
de Sequans Communications. Stéphane Elkon est
secondé par Pascal Chevalier, ancien délégué général
adjoint du Simavelec qui occupe dorénavant cette même
fonction dans le syndicat. L'organisation du syndicat et
la composition de son comité directeur seront
annoncées lors de son lancement officiel, le 17 juin.
L'Afnum est membre de la Fédération des industries
électriques, électroniques et de communication (Fiecc),
comme l'étaient les trois syndicats fondateurs.
Bernard Héger, qui était délégué général du
Simavelec, est parti à la retraite fin mars. Son
homologue à l'Uspii-Sipec-SNSII, Marc Héraud, quittera
lui aussi l'organisation prochainement, également pour
un départ à la retraite.
CGT France TV : ÿ Rencontrer Delphine Ernotte Cunci, ce n'est pas pour autant afficher notre soutien Ÿ
« La CGT de [France Télévisions] a rencontré à leur
demande tous les candidats [à la présidence du groupe]
qui le souhaitaient en respectant la plus stricte neutralité
et la confidentialité dès lors qu'elle était demandée. […]
Est-ce pour autant afficher un soutien dont pourrait se
targuer la petite dizaine de candidats rencontrés ? Bien
évidemment non », a indiqué ce mardi le syndicat dans
un communiqué. La Confédération réagissait ainsi à des
propos attribués à Delphine Ernotte Cunci, parus dans la
presse en fin de semaine dernière (nos informations
d'hier). Lors de sa première audition devant le CSA, cette
dernière aurait assuré les sages du soutien de la CGT dans
la future gestion sociale de l'entreprise. « Si la pdg
désignée par le CSA s'est prévalue [de cette rencontre],
cela n'engage qu'elle et cela regarde le CSA, ses
critères de vote et le secret des débats. Il est probable que
si la procédure avait été un peu plus transparente, on
n'en serait pas là », ajoute la CGT.
Première organisation syndicale de France Télévisions,
la CGT a par ailleurs « [déploré] des commentaires qui
n'ont d'autre but que d'alimenter la rumeur et d'éluder
les vraies questions comme la place du service
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
4/13
Institutionnel
public dans le monde numérique, la refonte du
financement de FTV, son rôle de producteur de contenus,
la place des régions et des Outre-mer, plutôt que le tohubohu médiatique qui fait de la "peoplelisation" un fond
de commerce au détriment des véritables enjeux ».
Après l'annonce de la nomination de Delphine Ernotte
Cunci, la CGT de France Télévisions avait rappelé qu'elle
placerait « naturellement [l'accent] sur l'enjeu du
social ». « Nous n'ignorons pas d'où vient Mme Ernotte
et avons tous en tête le coût humain des restructurations
successives à France Télécom/Orange », avait alors
justifié le syndicat. Avant de poursuivre : « Nous
n'attendons pas de nouveaux cost-killers qui
viendraient "dégraisser le mammouth" et mettre en
musique un énième plan d'économie » (nos
informations du 27 avril).
Assemblée nationale / Numericable : audition de Patrick Drahi (Altice) à 9h30 ce mercredi
Patrick Drahi, pdg d'Altice, maison mère de
Numericable-SFR, sera auditionné à 9h30 ce
par la commission des Affaires
mercredi
économiques de l'Assemblée nationale, selon
l'agenda de la chambre. Seront abordées la situation et
les perspectives de Numericable. L'audition sera
retransmise en direct sur le portail vidéo du site de
l'Assemblée.
____________________________________Entreprises et marchés
Amazon : le groupe américain modifie ses pratiques fiscales et va payer ses impôts en France
Depuis « le 1er mai », le groupe américain de distribution
Amazon comptabilise ses ventes à travers les branches
nationales dans quatre pays européens – et non plus à
partir du Luxembourg – et travaille à l'ouverture d'une
filiale en France, a-t-il annoncé ce mardi. Cela signifie
qu'après avoir commencé à déclarer ses revenus au
Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et en Italie,
l'entreprise va faire de même dans l'Hexagone, où il devra
donc payer ses impôts. « Nous examinons régulièrement
nos structures afin de nous assurer que nous pouvons servir
nos clients aussi bien que possible et proposer des produits
et services supplémentaires », assure l'entreprise, qui ajoute
que l'établissement de ces filiales locales en Europe a
commencé « il y a plus de deux ans ».
Amazon fait partie des grandes entreprises dans le
collimateur de Bruxelles : son établissement au
Luxembourg est légal mais contesté puisqu'il permet in
fine de réduire la facture fiscale.
L'Union européenne enquête ainsi sur les montages
fiscaux de groupes comme Apple en Irlande, Starbucks
aux Pays-Bas, Amazon et Fiat au Luxembourg. La
Commission européenne s'était dans un premier temps
engagée à conclure ces procédures, pouvant à terme
conduire à des sanctions contre les Etats mis en cause, à la
fin du deuxième trimestre 2015. « Ce délai ne sera
pas tenu », a prévenu début mai la commissaire
européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, se
refusant à fixer un nouveau calendrier. Elle a invoqué la
complexité des vérifications à mener et la nécessité pour la
Commission de ne pas prêter flanc à des contestations.
Les pratiques d'optimisation fiscale, en place depuis
des années, sont devenues de plus en plus impopulaires
à mesure que les Etats européens se sont retrouvés
confrontés à des situations budgétaires délicates,
provoquées notamment par la crise de la dette
souveraine.
EuropaCorp : chiffre d'affaires de l'exercice 2014-2015 en hausse de 7,4 %
EuropaCorp, le groupe fondé par Luc Besson, a clos
son exercice 2014-2015 avec un chiffre d'affaires en
hausse de 7,4 % sur un an à 227,5 millions d'euros,
a-t-il annoncé ce mardi. L'entreprise a notamment
bénéficié du dynamisme de son activité de distribution
Salles France, dont le CA a bondi de 179,9 % à
29,2 M€. EuropaCorp revendique aussi les effets des
Ventes internationales, même si l'activité recule de
14,5 % à 95,7 M€ sur l'année : au 4e trimestre, elle a
représenté 35 % de ses revenus avec 23,9 M€,
principalement liés à Taken 3 et « aux premières royalties
générées par le film Lucy », selon le communiqué.
Deux séries en langue anglaise en développement
saison 3 de No Limit, à l'exploitation à l'international de
Taxi Brooklyn (TF1) et à la livraison de sept unitaires.
Le groupe va maintenant s'appuyer sur la mise en
production de Section zéro d'Olivier Marchal pour
Canal+ (nos informations du 10 mars 2014) et le
développement de deux séries en langue anglaise
qui « font l'objet de discussions avancées avec les
diffuseurs américains ». Rappelons que le groupe a
créé il y a un an une filiale outre-Atlantique, EuropaCorp
Television Etats-Unis, présidée par le producteur Matthew
Gross (nos informations du 23 mai 2014).
Parallèlement, les ventes Télévision France affichent
une progression de 8,8 % à 29,1 M€, grâce
notamment aux premières ventes de droits de diffusion de
films récents (Malavita et Jack et la mécanique du cœur)
et « à une gestion dynamique du catalogue (Taken 2, la
trilogie Le transporteur…) », explique la société. L'activité
Vidéo France enregistre également un résultat
Côté audiovisuel, l'activité Séries TV enregistre une
baisse de 9,4 % à 32,8 M€ au 31 mars. Ce montant
correspond principalement à la livraison à TF1 de la
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
5/13
positif avec +46,6 % à 13,7 M€ grâce à plusieurs
sorties (dont Lucy), tandis que les mécanismes du fond
de soutien ont généré 10,4 M€ (+106,4 %).
Enfin, l'activité Multiplexes (dont c'était la première
année pleine d'exercice) a achevé l'année comptable avec
un CA de 5,8 M€, l'Evénementiel avec 4,4 M€ (+51,6 %)
et les autres activités (partenariat, édition musicale, brand
content, postproduction) avec 6,4 M€ (-16,5 %).
____________________________________________________ TNT
LCI / Paris Première : audience publique en Conseil d'Etat ce vendredi à 14h
Le Conseil d'Etat tiendra ce vendredi, à 14h, une
audience publique sur les recours pour excès de
pouvoir formés par TF1 et M6 contre la décision du
CSA du 29 juillet 2014 refusant le passage de LCI
et de Paris Première en TNT gratuite , indique-t-il. Le
rapporteur donnera, à cette occasion, son avis sur la
procédure. Mais la Haute Assemblée ne rendra pas
sa décision vendredi . Deux à trois semaines sont
généralement nécessaires pour ce faire, indique-t-on
au Conseil d'Etat.
Rappelons qu'il avait rejeté, le 23 octobre, le recours
en référé formé par le groupe TF1. Il avait estimé que
les conditions d'urgence n'étaient pas réunies pour
justifier une suspension de cette décision. La Haute
Assemblée avait aussi considéré que, malgré ses
difficultés financières actuelles, la chaîne info du groupe
TF1 était en mesure d'attendre sa décision au fond (nos
informations du 24 octobre).
___________________________________________________Radio
RMC / Rugby : un ticket d'entrée d'environ 50 000 € pour les droits de la Coupe du monde
Le ticket d'entrée des droits de diffusion radio de la
Coupe du monde de rugby, organisée au Royaume-Uni
cet automne (18 septembre-31 octobre), s'élève à
environ 50 000 €, a indiqué hier François Pesenti, dg
de RMC Sport, en marge de la conférence de presse de
présentation du dispositif de RMC, diffuseur de
l'événement. Ces droits sont commercialisés par l'agence
de marketing sportif IMG pour l'International Rugby
Board. « Nous finalisons le contrat avec IMG », a dit
François Pesenti. RMC va acheter les 48 matches de la
compétition, qu'elle diffusera en direct, et bénéficiera du
label de « diffuseur officiel ». Ces droits, et ce label, ne
sont pas exclusifs, et d'autres radios sont donc
susceptibles de se positionner.
NextRadioTV, propriétaire de RMC et BFM TV, discute
par ailleurs avec le groupe TF1, détenteur des droits
TV de la Coupe du monde, pour négocier « quelques
minutes d'images » pour BFM TV, en plus du droit aux
courts extraits en différé, a précisé le dg de RMC Sport.
« Quasiment une radio de service public »
Au total, RMC annonce « plus de 200 heures de
programmes » autour de la Coupe du monde de
rugby. La radio a recruté de nouveaux intervenants
pour l'occasion. Philippe Guillard, ancien chroniqueur
rugby pour Canal+, animera la rubrique « En direct du
standard RMC » dans le rendez-vous Super Moscato
Show (16h-19h). Byron Kelleher, ancien demi de
mêlée des All Blacks et du Stade toulousain,
interviendra également, pour la première fois sur RMC,
en direct de Toulouse, à l'occasion des matches de la
Nouvelle-Zélande, de même que Jacques Verdier,
directeur de Midi Olympique. Sébastien Chabal,
ancien international français, fera lui partie de la
Dream Team Rugby, l'équipe de consultants de RMC,
comme lors de la précédente édition, en 2011. Trois
membres de cette équipe seront présents à la fois sur
RMC et sur BFM TV : les ex-internationaux français
Denis Charvet et Serge Simon, et l'ancien joueur du
XV anglais Richard Pool-Jones.
Frank Lanoux, dg de RMC, a affirmé que la radio
est « de plus en plus confortable sur la thématique
sport », à tel point qu'elle est devenue « quasiment
une radio de service public » où le sport est devenu
« presque exclusif ». Allusion à la réduction de l'offre
de football, en particulier le soir, d'Europe 1 et RTL, ces
dernières saisons.
________________________________ Industrie des programmes
Sunny Side : une édition 2015 placée sous le signe du documentaire wildlife
La prochaine édition du Sunny Side of the Doc, qui se
tiendra du 22 au 25 juin à La Rochelle sur le thème « Sunny
Side goes wild », a choisi de placer le naturel et
l'animalier au cœur de sa programmation. « Tous les gros
acteurs internationaux qui font le wildlife de grande qualité
seront là. Nous aurons sur ce secteur une vitrine qui nous
manquait. Ces programmes sont lourds à produire mais
font de beaux succès d'audience en prime time », a souligné
ce mardi le commissaire général des marchés Sunny Side,
Yves Jeanneau, lors d'un point presse.
Plus généralement, l'édition 2015 illustrera « les choix
stratégiques faits il y a six ans et travaillés patiemment,
avec ténacité », a-t-il ajouté. Ainsi, l'élargissement à de
nouveaux pays est « le signe d'une
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
6/13
Industrie des programmes
professionnalisation qui s'accélère » et de
l'augmentation des coproductions avec ces nouveaux
acteurs. Le marché accueillera aussi davantage d'acteurs
issus du non linéaire. « Toutes ces tribus ont compris que
le Sunny Side était le lieu de rendez-vous pour rencontrer
leurs pairs, trouver des perles, construire des
choses… », a-t-il résumé. Selon son commissaire général,
le statut acquis par le marché du documentaire doit aussi
beaucoup au travail mené tout au long de l'année, par
exemple avec l'Asian Side of the Doc ou les formations
organisées dans différents pays. « Ce travail de fond
permet de savoir qui fait quoi et où, de repérer les
producteurs qui émergent, de jouer un rôle de go-between
tout au long de l'année », a assuré Yves Jeanneau.
Le budget du Sunny Side est « stable à 1,6 million
d'euros » avec un financement reposant de manière assez
équilibrée entre trois piliers : les subventions européennes et
françaises, le sponsoring et les partenariats (environ un tiers)
et les recettes commerciales (un peu plus du tiers).
Plus de 2 000 participants
« Pour la première fois, la halle d'exposition est
pleine. C'est un très bon indicateur. De plus en plus
d'exposants pensent qu'avoir un stand est vraiment utile
pour être visible, pour avoir de bonnes conditions de
rencontres… Même si c'est toujours difficile à quantifier,
de nombreux deals sont conclus au Sunny Side », a fait
valoir Yves Jeanneau. Cette année, plus de 100
producteurs et diffuseurs allemands ont confirmé leur
présence à La Rochelle. « Toutes les chaînes allemandes
qui font du documentaire seront là avec les responsables
de toutes les unités concernées, ce qui n'était pas le cas
jusqu'à présent », a précisé Yves Jeanneau. L'Amérique
du Nord fait un retour en force : « Chez National
Geographic, ils viennent à 7 des Etats-Unis, ce qui est très
nouveau. Cela montre l'évolution de chaînes qui avaient
choisi d'aller vers le tout entertainment et qui se sont rendu
compte qu'elles avaient perdu leur identité », a-t-il noté.
L'édition 2015 réunira aussi 70 Britanniques, une
soixantaine de Chinois, une vingtaine d'Italiens,
d'Australiens, d'Espagnols… « Au total, nous serons un
peu plus de 2000 cette année, mais avec davantage de
vrais responsables de chaînes », a-t-il ajouté.
4 jours, 4 thématiques
Les quatre jours du marché seront consacrés, chacun, à
une thématique. Le premier jour aura pour thème « Go
global : penser le documentaire sans frontières » et
proposera notamment un showcase autour de la
stratégie de coproduction du China Intercontinental
Communication Center (CICC) qui accueillera LIC,
Sichuan TV Festival, DOC China, Companion Culture
Media et d'autres organisations impliquées dans le
documentaire en Chine. Deux ateliers Sunny Lab France
et Canada seront organisés, à la suite du programme
d'échanges mis en place entre le Sunny Side et le Fonds
des médias du Canada. « Les producteurs français et
allemands sont les plus actifs sur le montage de
coproduction. Le problème, c'est la ligne éditoriale
des chaînes, qui se replient sur des programmes aux
thématiques domestiques et des personnages du cru.
Tant que les producteurs, leurs syndicats et associations
ne prendront pas le taureau par les cornes, il y aura un
hiatus », a affirmé Yves Jeanneau. Notons également
que le CNC présentera, ce jour-là, un rapport d'étape sur
la réforme du Cosip.
Le mardi 23 juin sera dédié à « La science en toute
conscience » avec, entre autres, le pitch Science &
Connaissance organisé avec l'UER (nos informations du
19 mai). Le mercredi 24 juin sera placé sous le signe du
naturel et de l'animalier. Lors de ce « Natural History
Day », un atelier R&D fera le point sur la manière dont les
technologies numériques, les réseaux sociaux renforcent
l'engagement du public. Le jeudi 25 juin, la journée sera
placée sous le thème « L'Histoire a-t-elle encore un
futur ? » et visera à créer des débats sur la réinvention
des programmes d'Histoire grâce aux nouvelles
technologies, aux modes narratifs, aux passerelles entre le
monde numérique et le monde linéaire…
Le dernier jour du marché, l'association European
Documentary Network (EDN) et Télérama proposeront un
débat sur la politique documentaire des chaînes publiques.
Un rôle de défricheur sur le non linéaire
L'édition 2015 du Sunny Side accompagnera aussi
l'augmentation du nombre des acteurs sur les
programmes non linéaires. « Pour le documentaire, les
plates-formes de SVOD permettent de mettre en valeur
des films sur le temps long, d'animer des collections, de
créer des événements pour que les téléspectateurs
deviennent plus actifs », a noté Yves Jeanneau. Des platesformes spécialisées comme CuriosityStream ou XiveTV,
lancées aux Etats-Unis, illustrent aussi ce phénomène.
Les programmes transmédias bénéficient aussi de
meilleurs financements, notamment du fait de
l'augmentation « massive » des fonds régionaux qui leur
sont attribués. Le mardi 23 juin, le programme
Eurotransmedia de la Commission européenne
présentera les calendriers de recherche de 5 régions
européennes dans le domaine du transmédia. L'Ile-deFrance sera représentée par Cap Digital, le pôle média
du Grand Paris et Plaine Commune. On retrouvera aussi
la Wallonie (Belgique, avec TWIST, SPW et Interface
Europe), la Catalogne (Espagne, Barcelona Media), la
Scanie (Suède, Media Evolution) et Tallinn (Estonie, Eesti
Digikeskus).
Les panels du Sunny Lab aborderont ces questions
d'innovation et de créativité. A noter un panel « Data,
comment et pourquoi les utiliser ? », « Comment mesurer
l'impact des œuvres interactives ? », « Documentaire et
animation : l'alliance créative » et « Education et transmédia ».
Création d'un Centre d'image du réel
Pour sa dixième année de présence à La Rochelle, le
Sunny Side a tenu à prendre une initiative avec la
création du Centre d'image du réel. « Il s'agira
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
7/13
Industrie des programmes
d'une plate-forme de ressources techniques basée
à La Rochelle, inscrite dans un projet de pôle d'aide au
développement de projets au niveau de la grande
région », a détaillé Yves Jeanneau. Le Centre aura
vocation à s'ouvrir aux régions voisines, comme la
Bretagne et les Pays de la Loire.
Orange / SACD : les lauréats 2015 de la Bourse Formats innovants
La Bourse Orange – Formats innovants va être
décernée cette année à sept projets transmédias,
choisis, parmi la soixantaine de candidatures reçue, par
le comité de sélection présidé par le réalisateur Fred
Cavayé, ont annoncé hier Orange et la SACD, à
l'initiative de ce prix (via l'association Beaumarchais
pour la société d'auteurs). Cette bourse d'aide à
l'écriture, dotée d'un montant de 7 000 euros, est
attribuée aux projets La 4e planète de Titouan Bordeau,
François Boulard, Jean Bouthors et Nicolas Georget,
L'archipel artificiel de Jérémie Bonheure, Alice Lepetit et
Fairouz M'Silti, Chez Simone d'Alwa Deluze, Perrine
Lottier et Tiffany Martin, La chouette à lunettes de Léna
Mazilu, Kestuf' de François Dufour et Jeffig Le Bars,
Lucas Legacy de Benjamin Nuel, Matthieu Mondoloni et
Baptiste Schweitzer, Les naufragés d'Anaïs Dombret et
Sylvain Pioutaz.
Les auteurs lauréats bénéficieront d'un dispositif
d'accompagnement « inédit » avec la participation « à
une résidence itinérante », indique le communiqué.
Organisée avec le concours de Cap Digital, Imaginove,
Pictanovo et Primi, elle les « [mènera] à la rencontre
des start-up et des professionnels » et leur permettra
d'assister à des festivals et des événements dédiés au
transmédia en France.
La bourse devient, en 2016, Bourse #transmédia
La bourse en elle-même va évoluer pour se
transformer, en 2016, en Bourse #transmédia, qui,
outre un soutien accru de la SACD, intègre de
nouveaux partenaires apportant leur savoir-faire et leur
expérience aux porteurs de projets : Touscoprod.com,
Storycode et Dailymotion. L'opérateur va par ailleurs
les accueillir dans sa « Villa Bonne Nouvelle »
parisienne, qui réunit des équipes projets d'Orange et
des start-up, afin qu'ils bénéficient, dans le
développement de leurs projets, de l'apport des créateurs
hébergés.
Il s'agit d'une « nouvelle étape » dans la collaboration
entre Orange, l'association Beaumarchais et la SACD, qui
se traduit dans l'identité visuelle de la bourse, cosignée par
les trois partenaires. Elle est également soutenue par une
accroche : « accélérateur de création ».
Gedeon Programmes : deux nouvelles séries documentaires en coproduction avec Voyage
Gedeon Programmes (Stéphane Millière) poursuit sa
collaboration avec la chaîne Voyage (Fox International
Channels France) avec la coproduction de deux
nouvelles séries documentaires de 10 x 52', a annoncé
ce mardi la société qui poursuit par ailleurs la série Mada
Trek pour la même chaîne. Le tournage de la première,
24h danger, coproduite avec la société canadienne PVP
avec TV5 Monde Québec Canada en diffuseur local, a
déjà démarré. Elle proposera de suivre durant
24 heures des personnes faisant un métier dangereux
(démineur, volcanologue, cascadeur, décontaminateur…)
« dans le cadre de missions à hauts risques » en
Autriche, en Thaïlande, au Népal, au Canada, au
Mexique, au Costa Rica, aux Etats-Unis, au Mozambique,
en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Afrique, explique
le communiqué. Réalisée par Pascal Carron, elle est
attendue à l'antenne de Voyage en février 2016.
Le tournage de la seconde série débutera fin juin à
New York : Permis du monde, réalisée par Frédéric et
Emmanuel Réau, s'intéresse au « quotidien peu
ordinaire de moniteurs d'auto-écoles au cœur de
quatre jungles urbaines – Paris, New York, Mexico et
Bombay – et l'initiation de leurs élèves pour obtenir le
permis de conduire ». Elle sera diffusée l'an prochain.
Ces deux séries sont produites par Michel Liberman et
Carine Nonnenmacher.
____________________________________________ International
Time Warner Cable : Altice jette l'éponge après l'offre à 78,7 Md$ de Charter Communications
Altice, le groupe de Patrick Drahi qui contrôle
Numericable-SFR, en discussions avec plusieurs banques
pour tenter d'acquérir le câblo-opérateur américain
Time Warner Cable (TWC), se retire du dossier.
Patrick Drahi a en effet décidé de ne pas faire de contreoffre après que Charter Communications, contrôlé par
l'homme d'affaires américain John Malone, a annoncé
qu'il allait fusionner avec TWC pour 78,7 milliards de
dollars
(72,3 Md€) dette comprise. Hors dette,
l'opération s'élève à 55,3 Md$ (50,8 Md€). La
transaction doit encore recevoir le feu vert des autorités
américaines de la concurrence.
Il y a un mois, Comcast a renoncé à racheter TWC pour
45,2 Md$ (41,5 Md€), après le refus des autorités
américaines de la concurrence. TWC était alors devenu
l'objet de toutes les convoitises au point que les choses
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
8/13
se sont accélérées la semaine dernière lorsqu'Altice
a pris le contrôle de Suddenlink, le septième opérateur
américain (nos informations du 21 mai).
Beaucoup y voyaient un premier pas pour une
opération de grosse envergure à venir. L'homme
d'affaires français devrait toutefois se renforcer aux EtatsUnis, selon la source, qui n'a toutefois pas voulu préciser
si ce développement va passer par de nouvelles
acquisitions dans les prochains mois.
La direction de Charter espère que son projet de fusionacquisition sera considéré avec plus de mansuétude par
la Federal Communications Commission (FCC), l'autorité
de régulation du secteur. La semaine dernière, le Wall
Street Journal rapportait que son président, Tom
Wheeler, a contacté les dirigeants de TWC et Charter
Communications pour leur affirmer que son institution
n'était pas opposée à des rapprochements dans le
secteur du câble. Le régulateur n'a rien dévoilé de ses
intentions ce mardi. « La Commission va regarder quels
en seraient les bénéfices pour les consommateurs
américains si cette opération était approuvée », a
indiqué Tom Wheeler, le président de la FCC. En cas de
veto, Charter versera 2 Md$ à Time Warner Cable.
24 millions d'abonnés
En mettant la main sur TWC, Charter, qui va aussi
racheter le sixième câblo-opérateur américain Bright
House, donne naissance à un groupe de près de
24 millions d'abonnés, contre 27 millions au numéro
un du secteur, Comcast. « Nous serons capables
d'accélérer le déploiement du très haut débit » et de
proposer les technologies les plus avancées en matière de
vidéo, le tout à « des prix compétitifs », a souligné Tom
Rutledge, pdg de Charter, qui dirigera la nouvelle entité.
C'est une étape importante dans la consolidation d'un
secteur très éclaté entre une multitude d'acteurs locaux, et
bouleversé par les nouvelles habitudes des consommateurs
américains, liées à la montée en puissance des nouveaux
acteurs comme Netflix, Amazon ou Hulu. En grossissant, ils
espèrent augmenter leur poids dans les négociations
commerciales avec ces derniers, selon les analystes.
_______________________________ Nominations, mouvements
TV5 Monde : nouvelle organisation de la direction de la communication
La direction de la communication de TV5 Monde a été
réorganisée, à la suite du détachement d'Agnès Benayer,
directrice de la communication, en qualité de
commissaire générale de l'Année France-Corée du
18 mai 2015 au 31 décembre 2016, a indiqué ce mardi
la chaîne dans un communiqué. L'intérim de la direction de
la communication a été confié à Nelly Belaiev,
jusqu'alors directrice adjointe de la communication.
Carole Reichardt, responsable des relations presse, se
voit confier la direction des relations médias.
_____________________________________________Programmes
France 2 / Barjac : la chaîne lancera le 17 juin Nina, nouvelle série française en milieu hospitalier
France 2 va diffuser Nina (8 x 52', Barjac Production),
une nouvelle série française qui se déroule en milieu
hospitalier, indique la chaîne publique. Le lancement est
prévu le 17 juin en prime time, précise France 2,
interrogée par Satellifax. Cette fiction a pour personnage
principal Nina Auber, une infirmière stagiaire de 39 ans,
interprétée par Annelise Hesme, qui a décidé de ne pas
suivre la voie de ses parents, médecins réputés. A l'hôpital,
elle se retrouve sous les ordres de Léo (Nina Melo), une
jeune femme de quinze ans sa cadette, et d'un médecin
qui ne lui fait pas de cadeaux (Grégoire Bonnet). A cela
s'ajoute le fait qu'elle est l'ex-femme du chef de service de
médecine interne, Costa (Thomas Jouannet), amoureux
de la jeune pédiatre Hélène (Hélène Maurier). Mais,
après avoir soigné pendant dix ans leur fille Lily, rien ne
semble pouvoir faire peur à Nina…
______________________________________________ Audiences
Médiamat hebdo : TF1 et France 2 en nette progression, M6 recule
TF1 et France 2 ont enregistré une nette progression de
leur audience durant la semaine du 18 au 24 mai, alors
que M6 a fortement reculé, selon les chiffres du
Médiamat hebdo publiés ce mardi par Médiamétrie.
A 14,6 % de pda, France 2 gagne 0,8 point, affichant
la plus forte hausse du classement. Elle est parvenue à
prendre à deux reprises la tête des audiences nationales
en prime time, samedi soir avec le concours de l'Eurovision
(4,4 millions, 27,6 %) et dimanche avec le film Cowboys
et envahisseurs (3,5 millions, 16,5 % de pda).
TF1, à 21 %, en forte progression de 0,7 point, a
dominé les autres soirées de la semaine. Elle a pu compter
sur ses séries, notamment jeudi soir, avec le succès d'Alice
Nevers, le juge est une femme (6,2 millions, 25,6 %).
France 3 est elle aussi en hausse, de 0,3 point, à
9,2 %, tandis que France 5, à 3,4 % gagne 0,1 point,
de même qu'Arte, à 2,2 %.
A l'inverse, M6, à 9,5 %, a nettement reculé,
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
9/13
de 0,4 point. Elle a notamment pâti du démarrage
médiocre, mardi soir, de son émission de téléréalité The
Island (2,7 millions, 12,1 %), se classant 4e chaîne
nationale. Une mauvaise performance rééditée à trois
autres reprises durant la semaine : mercredi avec Patron
incognito (2,6 millions, 11,1 %), samedi avec la série
Hawaii 5-0 (2,3 millions, 10,9 %) et dimanche avec le
magazine Zone interdite (2,3 millions, 11,2 %).
A 2,9 %, Canal+ est elle aussi en baisse (-0,2 point).
D8 proche de son plus haut historique
Sur les nouvelles chaînes TNT lancées en 2005, D8 reste
leader avec 3,8 % (+0,2 point), à 0,1 point de son plus
haut historique de 3,9 %, atteint début juin 2014. Elle s'est
classée trois fois 5e chaîne nationale en prime time : mardi
avec La télé des Inconnus (1,2 million, 5,2 %), jeudi avec
Les 60 ans d'Europe 1 (1,2 million, 5,6 %) et vendredi
avec Les chevaliers du fiel (899 000, 4 %).
D8 est la seule nouvelle chaîne TNT à progresser, avec
France Ô qui, à 0,6 %, gagne 0,1 point. Si la stabilité
prévaut sur NRJ 12 (2,1 %) et D17 (1,3 %), les autres
chaînes sont en recul. NT1 (2,2 %), France 4 (1,5 %) et
Gulli (1,5 %) perdent chacune 0,1 point. La baisse est
de 0,2 point pour W9 (2,5 %) et TMC (3,2 %).
Sur la TNT HD, RMC Découverte HD reste en tête,
stable à 1,5 %. HD1, à 1,3 %, progresse de 0,1 point,
tandis que 6ter recule d'autant (1,1 %). Numéro 23
ferme la marche avec 0,5 %, en baisse de 0,2 point.
Les chaînes nationales sont en forte hausse de 1 point,
à 90,2 % de pda, et les « Autres TV » en perdent autant,
à 9,8 %. L'agrégat des chaînes TNT HD recule de
0,3 point, à 5,6 %. La durée d'écoute perd 6', à
3h27.
________________________________ Il y a 5 ans dans Satellifax
Il y a 5 ans dans Satellifax : DSK de tous les records...
2010 vs 2015 : nous reprenons dans cette rubrique, en les commentant, des articles de Satellifax parus la même
semaine de 2010.
France 2 / A vous de juger : record d'audience avec DSK (article publié le 25 mai 2010)
L'émission A vous de juger sur France 2, dont l'invité principal était le président du FMI Dominique Strauss-Kahn, a réuni jeudi
près de 3 millions de téléspectateurs, record de la saison pour le rendez-vous politique présenté par Arlette Chabot, s'est félicitée
vendredi la chaîne, citant des chiffres de Médiamétrie. Le précédent record remonte au 26 mars 2009, avec 3,5 millions de
téléspectateurs, pour un numéro spécial crise avec, également, Dominique Strauss-Kahn, précise France 2. Jeudi soir à partir
de 20h35, l'émission a rassemblé près de 3 millions de personnes, pour une part d'audience de 13 %, détaille la chaîne.
En première partie d'émission, l'entretien entre DSK et Arlette Chabot a réuni plus de 3,2 millions de téléspectateurs (13,1 % de
pda). France 2 s'est placée en troisième position dans la soirée, derrière TF1 (Interpol avec Corinne Touzet) et M6 (Lie to Me).
Commentaire : le héros de A vous de juger va continuer à rassembler beaucoup de monde sur les chaînes de télévisions,
particulièrement un an plus tard, à partir du 14 mai 2011. Une communication moins maîtrisée cependant…
_______________________________________ Au fil des tweets...
Mardi's tweets : Sintès, Etcheverry, Renault, Lechevallier,Valtrier, F. Olivennes, Rony, Grossiord, Fontaine...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe
d'origine sont conservées… sauf exception charitable !
Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax.
@FabSintes Rattraper son retard en ciné. Voir Boyhood et tomber de sa chaise. Il ne se passe rien. Sauf le temps.
#jadore
@lordofnoyze J'apprends que Silverlight ne sera plus supporté par Chrome à partir des prochaines versions, ce qui
explique mes soucis avec @ocstv GO.
@LullaSerieWhore @lordofnoyze @OCSTV AAAAH et les miens avec Netflix
@PLechevallier #Schrameck : "j'ai la préoccupation constante de la régularité". Bon on peut s'arrêter là, non ?
@PLechevallier #CSA #AN : franchement, cette audition était une blague : la forme comme le fond ! Comment cela
est il possible ?
@Hararisimone Le film hommage #pierrebrossolette démarre sur #France3. Coline Serreau inspirée, scénario
@DidierDecoin @patriceDuhamel @SamuelTasinage
@Hararisimone #pierrebrossolette #france3tv la lettre de la Résistance : maladresse ou malveillance ? Historiens
divisés. Saura-t-on un jour la vérité ?
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
10/13
Au fil des tweets…
@pbailly Merci @laurentguimier @liutkus @gaellemichel Heureux que @franceinfo soit partenaire du #colloquenpa !
http://www.franceinfo.fr/
@France2_Presse #Foodtruck cette saison a réuni 600 000 TVSP 6,2% PdA et 8,5% PdA sur ménagères : meilleur
score case depuis 2006-2007
@bfmbusiness Info BFM Business : Arnaud Montebourg bientôt mannequin pour la marque smuggler
@SACDParis Première annonce. Serge Laroye de @orange : « le partenariat sera reconduit en 2016 » #BourseOrange
@Val07 [Valérie Dissaux] Vrouuuum vrouuuum #PermisDeConduire @France4tv
@France4tv C'est parti pour #PermisDeConduire, spéciale Célébrités !! Attachez vos ceintures, @WespiserD et
@manulevyoff sont dans la place !!!
@AlArabiya_Eng #Pope Francis has not watched #TV since July 1990 ara.tv/96msr
@ZaraA Ah ? Donc il est pas au courant pour Nabilla ?
@joelwir A vendre #AppleWatch sport blanche qui a servi un mois, parfait état. Cause achat modèle + élégant reçu
ce jour (annonce sérieuse)
@PierreRichardPR 20 places pour assister au @GrdJournal avec Pierre Richard mercredi 27 mai. Inscriptions ici :
http://tinyurl.com/oyclxqa
@Satellifax Pourquoi la (vieille) série #missionimpossible diffusée maintenant sur @gulli s/@Canalsat [via satellite] n'y
est-elle pas dans la VM "dispo sur certains réseaux"
@valtrier Il y a donc des confrères qui ont critiqué #mercipourcemoment et quand @lemondefr révèle "les trois
escapades par semaine" de @fhollande ?
@FredOlivennes Au pot pour fêter le succès de Disparue Rémy Pflimlin remercie les équipes France 2, la Production et
les talents
@RonyHerve Il faut passer le replay de 7 à 30 jours plaide Puchault @France2tv . Oui ! #mediaclub @webscam
@RonyHerve La problématique du doc ? toucher des publics divers aux comportements très variés et d'être dans l'air
du temps C Behar @France5tv @webscam
@RonyHerve Une dizaine de structures dans le monde pour investir dans des docs comme Le plus beau pays du monde
#mediaclub dixit F Fougea
@RonyHerve Google investit avec @France2 pour le prochain film d'Arthus Bertrand annonce Puchault. Ok mais bon
ce sont des prod hors sols !! #mediaclub
@MGrossiord Virginie Calmels : j'ai découvert le machisme en politique, que je n'avais pas connu en entreprise!.. PP3
@publicsenat
@fontainegilles LVMH en négociations exclusives pour racheter le journal Le Parisien
@LaurentFabius Bachar Al-Assad ne contrôle plus réellement son pays et il ne protège ni la population syrienne ni le
patrimoine de l’humanité #Syrie
@lauhaim Breaking. 26 états ont gagne leur appel en justice contre Obama sur son plan immigration pour régulariser
les clandestins. Enorme news ici.
(Tweets relevés le mardi 26 mai)
_________________________________________ Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
France Info : Karine Duchochois pas reconduite à la rentrée
(Le Parisien, samedi 23 mai)
Karine Duchochois, qui présente depuis septembre 2007,
sur France Info, une chronique consacrée aux questions
juridiques pratiques, ne sera pas reconduite dans la grille de
rentrée de la station, selon Le Parisien. Karine Duchochois
avait été recrutée par la radio tout info après avoir été
acquittée lors du premier procès d'Outreau. Par ailleurs,
Jean-Rémy Macchia, en charge de la rubrique Auto, ne
devrait pas être reconduit non plus la saison prochaine.
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
11/13
Revue de presse
On n'est pas couché : ÿ Pour l'instant, on n'a aucune raison d'arrêter Ÿ, dit Laurent Ruquier
(Laurent Ruquier, animateur et auteur de pièces de théâtre, interrogé par Thierry Dague, Le Parisien, mardi 26 mai)
[...] Q : On n'est pas couché [diffusé sur France 2 et
produit par Tout Sur l'Ecran, ndlr] va avoir dix ans
en 2016, le bon moment pour arrêter ?
Laurent Ruquier : Pour l'instant, on n'a aucune raison
d'arrêter. Ce serait bien d'aller jusqu'à dix ans. J'aime
toujours autant mettre en lumière les artistes, plus que la partie
politique dont j'ai un peu fait le tour. Cette saison, j'aurai
davantage de prime times sur France 2, comme Les grosses
têtes début juin, ou On a tous en nous quelque chose de…
consacré à Jacques Martin et Thierry Le Luron. […]
Pierre-Louis Basse : à l'Elysée, quelque part entre ÿ Mister Bean et Michel Houellebecq Ÿ
(Cyril Lacarrière, L'Opinion, mardi 26 mai)
A l'Elysée, un titre, même ronflant, ne représente pas
grand-chose et Pierre-Louis Basse [ancien journaliste
d'Europe 1 devenu conseiller Grands événements, ndlr]
le sait. S'il est arrivé un mois après le départ de Claude
Sérillon, journaliste comme lui, il ne peut ignorer
comment la violence élyséenne a marginalisé son
confrère. […] « Le président l'apprécie pour son regard
impertinent sur le monde et pour sa liberté », ajoute (un)
visiteur nocturne. Pas de quoi toutefois lui donner un
avantage décisif lors de l'élaboration des discours, un
domaine que se réserve François Hollande. Que restera-t-
il des 30 feuillets que lui a remis son équipe (pour le
discours d'intronisation de quatre résistants au Panthéon
le 27 mai, ndlr) ? Sans doute le thème général, mais
Pierre-Louis Basse est prudent. Il se souvient avoir
« presque eu envie d'engueuler » son patron, qui n'avait
pas conservé toutes ses idées pour les commémorations
d'Auschwitz. « Cela peut être douloureux pour l'ego »,
s'amuse-t-il maintenant, conscient d'avoir « appris »
depuis ses débuts où il avait l'impression de naviguer
entre « Mister Bean et Michel Houellebecq ». Quel
cocktail !
Etats-Unis : les câblo-opérateurs contraints d'offrir des contenus et catalogues de premier choix
(Stéphane Lauer, Le Monde, samedi 23 mai)
[Alors que le câble américain est en pleine
effervescence.]
[…] [La] recomposition du secteur s'explique
principalement par l'envolée des coûts des câbloopérateurs pour financer les contenus proposés à leurs
abonnés. « Les attentes des consommateurs dans un
environnement où la vidéo est omniprésente obligent plus
que jamais les distributeurs à offrir des contenus et des
catalogues de premier choix », souligne Bart Spiegel,
associé spécialisé sur les médias au sein du cabinet
PricewaterhouseCoopers.
Des exigences qui ont un coût exponentiel aussi bien
pour les producteurs de séries comme HBO ou les chaînes
sportives, comme ESPN. Les droits sportifs ont ainsi
augmenté de 60 % sur les deux dernières années et de
91 % depuis 2008. Des hausses que tentent ensuite de
répercuter les chaînes sur les câblo-opérateurs. « Dans ce
contexte, ceux-ci ont intérêt à renforcer leur pouvoir de
négociation face aux fournisseurs de contenus en
rassemblant un maximum d'abonnés, souligne Benoit
Fosseprez, directeur de la banque d'investissement du
Crédit Agricole à New York. D'autant qu'il faut s'attendre
à une consolidation de ces fournisseurs de contenus »,
anticipe-t-il. Des rapports de force, qui rappellent ceux de
la grande distribution. Il n'est pas rare que des chaînes
soient déréférencées du jour au lendemain, faute d'avoir
trouvé un accord avec les câblo-opérateurs. […]
Frédéric Mitterrand : Fleur Pellerin doit arriver à faire sentir qu'elle est (aussi) du côté des créateurs
(Frédéric Mitterrand, cinéaste et ancien ministre de la Culture et de la Communication, interrogé par Julia
Baudin, TV Magazine, vendredi 22 mai)
[…] Q : Quelle place tient la culture aujourd'hui en
France ?
Frédéric Mitterrand : Vous me demandez en fait ce que
je pense de la politique de Fleur Pellerin et si je pense
qu'elle est trop technicienne et pas assez investie dans la
création, n'est-ce pas ? Et bien je trouve Fleur Pellerin très
bienveillante mais elle n'a pas encore fait tout le chemin
qui va de ses connaissances techniques et technocratiques
étendues à la création artistique. Sans doute est-elle en
train de le parcourir… Du moins, je le lui souhaite pour
arriver à faire sentir qu'elle est du côté des créateurs et pas
seulement de celui de la régulation de l'industrie.
Q : Les resserrements sont nombreux semble-t-il…
FM : Le cadre – si resserré fût-il – comparé à d'autres pays,
ne l'est pas, croyez-moi ! Nous sommes toujours en train de
nous plaindre, mais la France est une fête ! […]. Dans quel
pays trouve-t-on tant de spectacles, d'œuvres documentaires,
de fictions, tant d'artistes, tant de subventions ?
Q : Vous pensez qu'on se plaint trop en France ?
FM : C'est étrange que l'on se scandalise toujours pour
les mêmes petites raisons et que personne ne s'étonne,
par exemple, de ce que Pascal Houzelot, à qui le CSA
attribuait gratuitement et pour deux ans une fréquence
pour Numéro 23, revende sa chaîne le jour de la fin de
son bail et empoche 90 millions d'euros ! Là, il y a de
quoi se plaindre. C'est un vrai braquage ! Un scandale
insensé ! Au regard de cela, un peu plus ou un peu
moins de documentaires…
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
12/13
Revue de presse
Karine Le Marchand : une foule de projets pour compenser le fait d'être professionnellement éjectable
(Karine Le Marchand, interrogée par Emmanuelle Litaud, TV Magazine, vendredi 22 mai)
[Alors que Karine Le Marchand va animer la saison 10
de L'amour est dans le pré.]
[…] Q : Vous lancez une application de running, pourquoi ?
Karine Le Marchand : En débutant la course, j'ai trouvé
un plaisir quasi immédiat et je me suis intéressée aux
bienfaits de ce sport. Je voulais partager cela avec une
application accessible à tous et notamment à ceux qui
doutent un peu d'eux-mêmes ou sont en conflit avec leur
corps. J'ai toujours aimé les gens qui ne vont pas bien…
Q : Vous préparez un one woman show, comment est
née cette envie ?
KLM : J'aime entreprendre des choses que je ne
connais pas. […] J'ai déjà des textes et je me suis testée
sur scène avec Bérengère Krief avec laquelle je serai à
l'Olympia les 12 et 13 juin prochains. Mais si je monte
sur scène, ce ne sera pas avant 2016. […]
Q : Vous êtes sur M6 jusqu'en juillet 2016, pourriezvous changer de chaîne ?
KLM : Je pourrais même changer de vie ! La seule
façon de bien vivre le fait d'être éjectable dans ce
métier, c'est de se dire que l'on peut aussi partir si on le
souhaite. Moi, je pourrais tout quitter par amour, comme
les prétendants. Rien n'est gravé dans le marbre, je ne
vais peut-être pas faire ce métier toute ma vie. C'est
justement pour cela que j'entreprends mille choses. Je me
sens encore étrangère à mon milieu, de passage. […]
Q : Avez-vous d'autres envies ?
KLM : J'adorerais faire des portraits d'hommes politiques
à la façon de L'amour est dans le pré ! J'en ai parlé à M6
mais c'est compliqué… Sinon, j'aimerais faire une
émission avec Laurent Baffle, et lui aussi en a envie. Mais
elle serait diffusée très tard à mon avis… […]
France TV : à l'Elysée, on ironise sur la proximité des parcours de S. Sitbon-Gomez et F. Lénica
(L'Express, mercredi 27 mai)
Selon L'Express, l'entourage du président François
Hollande ironiserait sur la nomination annoncée de
Stéphane Sitbon-Gomez, ancien conseiller de l'exministre du Logement Cécile Duflot, en tant que directeur
de cabinet de Delphine Ernotte, désignée présidente de
France Télévisions par le CSA. Il pointerait la récente
installation au CSA de Frédéric Lénica [comme directeur
général, ndlr], par ailleurs ancien directeur de cabinet de
Cécile Duflot au ministère du Logement. « Pour un peu,
c'est Duflot elle-même que le CSA aurait pu nommer à la
place d'Ernotte », aurait déclaré un conseiller
présidentiel, ajoute le magazine.
Rachid Arhab : en quête de financements pour créer un ÿ Arte franco-algérien Ÿ
(Rachid Arhab, ancien membre du CSA, interrogé par Alexandre Le Drollec, TéléObs, jeudi 21 mai)
[Alors que le journaliste Rachid Arhab, ancien membre
du CSA, cherche à se réinvestir dans l'audiovisuel.]
[…] Q : Quels sont vos projets ?
Rachid Arhab : J'aimerais mettre sur pied un Arte
franco-algérien. J'ai regardé attentivement l'histoire de
cette chaîne. Et je trouve formidable que la télévision
puisse servir à régler une partie de l'Histoire. Par trois
fois en un siècle, la France et l'Allemagne se sont fait la
guerre. Elles ont aujourd'hui une chaîne commune. Je suis
très troublé par ce qui se passe dans mon pays natal,
l'Algérie, et dans mon pays d'adoption, la France, autour
des thèmes de la culture maghrébine et de l'islam. Ce
projet pourrait permettre l'éclosion de nouveaux visages
et de nouvelles productions. J'y travaille. C'est presque
un projet politique. Je suis en quête de soutiens financiers
des deux côtés de la Méditerranée.
_________________________________________________ Agenda
Agenda médias : événements dÊaujourdÊhui et de demain
Aujourd'hui
09:30
Assemblée nationale / commission des Affaires économiques, audition de Patrick Drahi
(Altice) sur Numericable.
Agenda des programmes : événements dÊaujourdÊhui et de demain
Demain
14:45
TF1 / Shine France, présentation de la nouvelle saison de MasterChef.
__________________________________________________________________________________________________________
Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot
75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel
Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 930 €, 1 an 3 390 €
Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78,
[email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Arnaud
Grellier, Christine Monfort, Jonathan Rapaport, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat
de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 20e année de publication – © 2015 Fréquences
Mercredi 27 mai 2015
13/13
Zoom programme
Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une nouvelle saison.
PATRON INCOGNITO
La lecture de cette rubrique est réservée à nos abonnés.
Il est cependant possible d’acheter à l’unité le Satellifax complet comportant cet article : pour le
retrouver facilement, reportez-vous à notre site internet satellifax.com en faisant une recherche sur
le titre de cet article
Informations abonnement : Véronique Olasz
01 40 29 47 48 / [email protected]
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences