Industrie des programmes
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N° 4511 – Mercredi 27 mai 2015 Page 1/13 CONFIDENTIEL 1 ■ Cottonwood Media : NBC Sprout ■ EuropaCorp : chiffre d'affaires de l'exercice 2014-2015 en hausse de 7,4 % The Ollie & Moon Show TNT ■ LCI / Paris Première : audience A LA UNE 2 ■ Nomination France Télévisions : publique en Conseil d'Etat ce vendredi à 14h Olivier Schrameck défend la régularité de la procédure à l'Assemblée RADIO ■ RMC / Rugby : un ticket d'entrée coproduit la série préscolaire d'animation INSTITUTIONNEL 3 ■ Simavelec / Gitep / Uspii-SipecSNSII : fusion dans l'Alliance française des industries du numérique ■ CGT France TV : « Rencontrer Delphine Ernotte Cunci, ce n'est pas pour autant afficher notre soutien » ■ Assemblée nationale / Numericable : audition de Patrick Drahi (Altice) à 9h30 ce mercredi ENTREPRISES ET MARCHES ■ Amazon : le groupe américain modifie ses pratiques fiscales et va payer ses impôts en France 4 5 de la direction de la communication PROGRAMMES ■ France 2 / Barjac : la chaîne 5 d'environ 50 000 € pour les droits de la Coupe du monde INDUSTRIE DES PROGRAMMES 5 ■ Sunny Side : une édition 2015 placée sous le signe du documentaire wildlife ■ Orange / SACD : les lauréats 2015 de la Bourse Formats innovants ■ Gedeon Programmes : deux nouvelles séries documentaires en coproduction avec Voyage INTERNATIONAL ■ Time Warner Cable : Altice jette NOMINATIONS, MOUVEMENTS 8 ■ TV5 Monde : nouvelle organisation 8 lancera le 17 juin Nina, nouvelle série française en milieu hospitalier AUDIENCES 8 ■ Médiamat hebdo : TF1 et France 2 en nette progression, M6 recule IL Y A 5 ANS DANS SATELLIFAX 9 ■ Il y a 5 ans dans Satellifax : DSK de tous les records... AU FIL DES TWEETS… REVUE DE PRESSE AGENDA ZOOM PROGRAMME 7 9 10 12 13 Patron incognito l'éponge après l'offre à 78,7 Md$ de Charter Communications ____________________________________________ Confidentiel Cottonwood Media : NBC Sprout coproduit la série préscolaire d'animation The Ollie & Moon Show Selon nos informations, la chaîne jeunesse Sprout, filiale du groupe NBCUniversal, est entrée, en qualité de coproducteur, dans le financement de la série préscolaire d'animation The Ollie & Moon Show (26 x 26'). C'est l'un des quatre premiers programmes développés par la société Cottonwood Media, fondée en juin 2014 par David Michel, rejoint depuis par Zoé Z. Carrera (ex-TeamTO) et Cécile Lauritano (ex-Marathon Studio). L'ancien cofondateur et dg de Marathon Media (Zodiak Media) avait acquis en septembre dernier les droits d'adaptation de la collection de livres Ollie & Moon, imaginés par Diane Kredensor et publiés aux Etats-Unis chez Random House. The Ollie & Moon Show est le premier programme coproduit par la chaîne Sprout avec un producteur français. Relatant les aventures de deux chats voyageurs et ouverts aux autres, la série, dédiée aux 3-6 ans, mêlera comédie et découverte, et associera photographie et animation 2D. Elle sera diffusée sur Sprout en 2017. Le budget de 5,9 millions d'euros de ce projet TV, développé avec Diane Kredensor et Robert Vargas (Wonder Pets!, Zack & Quack…), est quasiment bouclé. Des négociations sont en cours avec des chaînes françaises pour le finaliser. Du côté de la SVOD, Cottonwood Media discute avec les plates-formes américaines Hulu et Netflix, pour l'acquisition des droits US et monde. La vocation de Cottonwood Media est de créer, produire et investir dans des contenus premium multiplates-formes, internationaux et destinés aux marchés européen et nord-américain. Mercredi 27 mai 2015 2/13 A la Une Nomination France Télévisions : Olivier Schrameck défend la régularité de la procédure à l'Assemblée Pour Olivier Schrameck, la procédure de nomination de Delphine Ernotte Cunci à la présidence de France Télévisions a été « parfaitement régulière » et s'est déroulée « en dehors de toute pression ». Attaqué sur l'opacité du dispositif adopté par le CSA avec, en sus, des soupçons d'irrégularités, son président a dénoncé des allégations « totalement fausses » devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Celle-ci l'auditionnait après avoir été sollicitée par Christian Jacob pour la création d'une enquête parlementaire. Face à ce qui, selon lui, « s'apparente à une campagne de déstabilisation de l'institution qu['il] préside », Olivier Schrameck, président du CSA, a défendu, avec solennité voire grandiloquence, la procédure de nomination à la présidence de France Télévisions – et sa mise en œuvre par le collège – face aux membres de la commission des Affaires culturelles et de l'Education de l'Assemblée nationale qui l'auditionnait ce mardi. Alors que le processus est critiqué pour son opacité, avec des suspicions d'irrégularités, de favoritisme en faveur de la gagnante, Delphine Ernotte Cunci (Orange), ou encore de changement dans le mode de scrutin en cours de route, il a assuré que « le délibéré s'est déroulé, au terme d'une procédure parfaitement régulière, et en dehors de toute pression, qu'elle soit politique, économique ou personnelle. La seule exigence ne pouvait être que celle de parvenir, en responsabilité, à faire le meilleur choix possible pour l'avenir de France Télévisions ». « L'énoncé de la vérité telle que je l'ai vécue » « Je me suis engagé fermement et formellement devant vous sur l'indépendance du CSA. J'ai respecté cet engagement », a insisté Olivier Schrameck. « En responsabilité et en conscience, je n'ai manqué à aucun des devoirs fondamentaux », a-t-il ajouté, indiquant aux députés leur avoir dit « l'énoncé de la vérité telle [qu'il l'a] vécue ». Cette audition a été l'occasion, pour le président du Conseil, de démentir les « allégations successives et contradictoires, présentées comme des révélations, et totalement fausses », sans toujours y répondre précisément du fait du « secret des délibérations » auquel il est lui aussi assujetti, a-t-il insisté. Secret des délibérations qui lui interdit par exemple de donner des noms. Il a d'ailleurs catégoriquement démenti avoir menacé de poursuites judiciaires les conseillers ayant failli à cette règle. Interrogé sur la décision d'en engager, Olivier Schrameck a répondu, rappelant son attachement à « la présomption d'innocence » : « Je ne peux mettre en cause, quelle que soit ma conviction intime, sans preuves. » La loi et la jurisprudence du côté du CSA, selon son président Sur la procédure qu'il a décrite minutieusement, étape par étape, Olivier Schrameck a mis la loi et la jurisprudence de son côté. La première, précisément celle du 15 novembre 2013, a redonné au CSA le pouvoir de nommer les présidents de l'audiovisuel public (sur la base des compétences, de l'expérience et d'un projet stratégique) avec vote à la majorité des membres et obligation de motiver la décision de nomination, mais en laissant au Conseil le soin de déterminer la procédure. Concernant le vote, il a rappelé avoir renoncé à sa voix prépondérante, notamment pour des raisons de « sécurité juridique » (nos informations du 24 avril). C'est sur cette même base qu'il a défendu le principe d'auditions publiques à huis clos (en présence des conseillers et du secrétaire du collège), faisant valoir la « jurisprudence, certes un peu ancienne », issue de la décision du 27 juillet 2000 du Conseil constitutionnel, se positionnant contre la publication de « l'intégralité des procès-verbaux des auditions et débats du CSA » pour la nomination des présidents de l'audiovisuel public. « Si le CSA avait, de sa propre initiative, choisi d'ouvrir les auditions au public, il se serait exposé à une annulation contentieuse de sa décision », a assuré Olivier Schrameck. Rendre publique les auditions nécessiterait donc de se « tourner vers le législateur et le Conseil constitutionnel pour que la règle soit changée », a-t-il poursuivi, considérant qu'un certain nombre d'interrogations étaient légitimes. Alors que, pour plusieurs députés, une telle nomination à la tête du premier groupe audiovisuel public nécessitait d'informer tant la représentation nationale que le grand public sur les projets stratégiques des candidats, Olivier Schrameck a « personnellement » estimé qu'il était possible de trouver « un équilibre entre le besoin de confidentialité et un compte rendu plus large et plus ouvert ». « Je ne suis pas hostile aux auditions publiques. Si la loi le permet, nous l'appliquerons avec la même minutie », a-t-il poursuivi. Même si, selon lui, le huis clos pouvait aussi permettre « un dialogue sincère et approfondi avec chacun des candidats ». Olivier Schrameck n'a « ni démarché », « ni dissuadé » Au-delà de la procédure – rendue publique au fur et à mesure par voie de communiqués de presse, sans changements de règles en cours de processus, a-t-il insisté –, Olivier Schramek a assuré n'avoir eu « aucun parti pris sur les différents candidats » et n'avoir « fait pression sur aucun de [ses] collègues, ni directement ni indirectement ». « Je n'ai ni démarché des personnalités pour les inciter à se présenter, ni dissuadé qui que ce soit », a-t-il expliqué, précisant avoir rencontré, « à leur demande », les personnes souhaitant être _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 3/13 candidates (le 6 mars pour Delphine Ernotte) et, précision étonnante, celles qui voulaient expliquer pourquoi elles ne l'étaient pas. Et ce avant la date fatidique du 1er avril, jour d'ouverture des enveloppes de candidatures après lequel tout contact était « prohibé ». Il s'est également élevé contre le « soi-disant bloc » des quatre qui aurait poussé Delphine Ernotte en tentant d'écarter les concurrents : « Rien, absolument rien, n'accrédite la thèse fabriquée a posteriori pour les besoins de la cause », a-t-il martelé. Olivier Schrameck a toutefois reconnu que la décision de ne pas sélectionner certains candidats avait pu être motivée par « un souci de cohérence » et par les « conséquences […] sur les entreprises qui relèvent [du] pouvoir de nomination » du CSA, et seulement elles, a-t-il insisté. Cela ne concernerait donc que Marie-Christine Saragosse (décrite par périphrase), pdg de France Médias Monde. Quant aux autres évictions, notamment celles de professionnels de l'audiovisuel comme Didier Quillot, Olivier Schrameck a botté en touche : « Je rappelle qu'aux termes de la loi, c'est la décision de nomination qui doit être motivée, et non les rejets des autres candidatures. » Il avait auparavant expliqué que la discussion et le vote de présélection s'étaient faits « candidat par candidat » avec la nécessité pour ces derniers de recueillir « cinq voix positives ». Il a en outre indiqué que le collège avait décidé de n'évincer aucun des sept retenus et qu'il n'avait « jamais été question » d'en « repêcher » d'autres. Un débat sur la création d'une commission d'enquête parlementaire ? « Nous avons fait des choix et nous les assumons », a assuré Olivier Schrameck, en conclusion de cette audition menée par Patrick Bloche (SRC), président de la commission. Celui-ci en a rappelé le cadre, en ouverture de la rencontre : permettre à la commission de débattre sur la requête formulée par Christian Jacob, président du groupe UMP de l'Assemblée, relative à la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la nomination de Delphine Ernotte Cunci (nos informations du 20 mai). Une demande renouvelée par le député ce mardi matin, avant l'audition. Patrick Bloche a aussi rappelé qu'il était de la « responsabilité » du Parlement de réfléchir à une éventuelle évolution de la loi du 15 novembre 2013 sur la procédure de nomination. ___________________________________________ Institutionnel Simavelec / Gitep / Uspii-Sipec-SNSII : fusion dans l'Alliance française des industries du numérique Du fait de la « convergence numérique » des métiers qu'elles représentent, les organisations professionnelles Simavelec, Gitep TICS et Uspii-Sipec-SNSII fusionnent dans un nouveau syndicat appelé l'Alliance française des industries du numérique (Afnum), a annoncé cette dernière ce mardi. L'Afnum représente donc des industriels des réseaux, des terminaux, de l'électronique grand public, de la photographie et des objets connectés et regroupe à ce jour « 60 adhérents », a précisé à Satellifax Stéphane Elkon, qui, de délégué général du Gitep TICS est devenu délégué général de l'Alliance. Ces entreprises pèsent « plus de 10 milliards d'euros » de chiffre d'affaires pour un secteur représentant quelque 60 000 emplois, indique le communiqué. L'Afnum est présidée par Georges Karam, fondateur de Sequans Communications. Stéphane Elkon est secondé par Pascal Chevalier, ancien délégué général adjoint du Simavelec qui occupe dorénavant cette même fonction dans le syndicat. L'organisation du syndicat et la composition de son comité directeur seront annoncées lors de son lancement officiel, le 17 juin. L'Afnum est membre de la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (Fiecc), comme l'étaient les trois syndicats fondateurs. Bernard Héger, qui était délégué général du Simavelec, est parti à la retraite fin mars. Son homologue à l'Uspii-Sipec-SNSII, Marc Héraud, quittera lui aussi l'organisation prochainement, également pour un départ à la retraite. CGT France TV : ÿ Rencontrer Delphine Ernotte Cunci, ce n'est pas pour autant afficher notre soutien Ÿ « La CGT de [France Télévisions] a rencontré à leur demande tous les candidats [à la présidence du groupe] qui le souhaitaient en respectant la plus stricte neutralité et la confidentialité dès lors qu'elle était demandée. […] Est-ce pour autant afficher un soutien dont pourrait se targuer la petite dizaine de candidats rencontrés ? Bien évidemment non », a indiqué ce mardi le syndicat dans un communiqué. La Confédération réagissait ainsi à des propos attribués à Delphine Ernotte Cunci, parus dans la presse en fin de semaine dernière (nos informations d'hier). Lors de sa première audition devant le CSA, cette dernière aurait assuré les sages du soutien de la CGT dans la future gestion sociale de l'entreprise. « Si la pdg désignée par le CSA s'est prévalue [de cette rencontre], cela n'engage qu'elle et cela regarde le CSA, ses critères de vote et le secret des débats. Il est probable que si la procédure avait été un peu plus transparente, on n'en serait pas là », ajoute la CGT. Première organisation syndicale de France Télévisions, la CGT a par ailleurs « [déploré] des commentaires qui n'ont d'autre but que d'alimenter la rumeur et d'éluder les vraies questions comme la place du service _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 4/13 Institutionnel public dans le monde numérique, la refonte du financement de FTV, son rôle de producteur de contenus, la place des régions et des Outre-mer, plutôt que le tohubohu médiatique qui fait de la "peoplelisation" un fond de commerce au détriment des véritables enjeux ». Après l'annonce de la nomination de Delphine Ernotte Cunci, la CGT de France Télévisions avait rappelé qu'elle placerait « naturellement [l'accent] sur l'enjeu du social ». « Nous n'ignorons pas d'où vient Mme Ernotte et avons tous en tête le coût humain des restructurations successives à France Télécom/Orange », avait alors justifié le syndicat. Avant de poursuivre : « Nous n'attendons pas de nouveaux cost-killers qui viendraient "dégraisser le mammouth" et mettre en musique un énième plan d'économie » (nos informations du 27 avril). Assemblée nationale / Numericable : audition de Patrick Drahi (Altice) à 9h30 ce mercredi Patrick Drahi, pdg d'Altice, maison mère de Numericable-SFR, sera auditionné à 9h30 ce par la commission des Affaires mercredi économiques de l'Assemblée nationale, selon l'agenda de la chambre. Seront abordées la situation et les perspectives de Numericable. L'audition sera retransmise en direct sur le portail vidéo du site de l'Assemblée. ____________________________________Entreprises et marchés Amazon : le groupe américain modifie ses pratiques fiscales et va payer ses impôts en France Depuis « le 1er mai », le groupe américain de distribution Amazon comptabilise ses ventes à travers les branches nationales dans quatre pays européens – et non plus à partir du Luxembourg – et travaille à l'ouverture d'une filiale en France, a-t-il annoncé ce mardi. Cela signifie qu'après avoir commencé à déclarer ses revenus au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et en Italie, l'entreprise va faire de même dans l'Hexagone, où il devra donc payer ses impôts. « Nous examinons régulièrement nos structures afin de nous assurer que nous pouvons servir nos clients aussi bien que possible et proposer des produits et services supplémentaires », assure l'entreprise, qui ajoute que l'établissement de ces filiales locales en Europe a commencé « il y a plus de deux ans ». Amazon fait partie des grandes entreprises dans le collimateur de Bruxelles : son établissement au Luxembourg est légal mais contesté puisqu'il permet in fine de réduire la facture fiscale. L'Union européenne enquête ainsi sur les montages fiscaux de groupes comme Apple en Irlande, Starbucks aux Pays-Bas, Amazon et Fiat au Luxembourg. La Commission européenne s'était dans un premier temps engagée à conclure ces procédures, pouvant à terme conduire à des sanctions contre les Etats mis en cause, à la fin du deuxième trimestre 2015. « Ce délai ne sera pas tenu », a prévenu début mai la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, se refusant à fixer un nouveau calendrier. Elle a invoqué la complexité des vérifications à mener et la nécessité pour la Commission de ne pas prêter flanc à des contestations. Les pratiques d'optimisation fiscale, en place depuis des années, sont devenues de plus en plus impopulaires à mesure que les Etats européens se sont retrouvés confrontés à des situations budgétaires délicates, provoquées notamment par la crise de la dette souveraine. EuropaCorp : chiffre d'affaires de l'exercice 2014-2015 en hausse de 7,4 % EuropaCorp, le groupe fondé par Luc Besson, a clos son exercice 2014-2015 avec un chiffre d'affaires en hausse de 7,4 % sur un an à 227,5 millions d'euros, a-t-il annoncé ce mardi. L'entreprise a notamment bénéficié du dynamisme de son activité de distribution Salles France, dont le CA a bondi de 179,9 % à 29,2 M€. EuropaCorp revendique aussi les effets des Ventes internationales, même si l'activité recule de 14,5 % à 95,7 M€ sur l'année : au 4e trimestre, elle a représenté 35 % de ses revenus avec 23,9 M€, principalement liés à Taken 3 et « aux premières royalties générées par le film Lucy », selon le communiqué. Deux séries en langue anglaise en développement saison 3 de No Limit, à l'exploitation à l'international de Taxi Brooklyn (TF1) et à la livraison de sept unitaires. Le groupe va maintenant s'appuyer sur la mise en production de Section zéro d'Olivier Marchal pour Canal+ (nos informations du 10 mars 2014) et le développement de deux séries en langue anglaise qui « font l'objet de discussions avancées avec les diffuseurs américains ». Rappelons que le groupe a créé il y a un an une filiale outre-Atlantique, EuropaCorp Television Etats-Unis, présidée par le producteur Matthew Gross (nos informations du 23 mai 2014). Parallèlement, les ventes Télévision France affichent une progression de 8,8 % à 29,1 M€, grâce notamment aux premières ventes de droits de diffusion de films récents (Malavita et Jack et la mécanique du cœur) et « à une gestion dynamique du catalogue (Taken 2, la trilogie Le transporteur…) », explique la société. L'activité Vidéo France enregistre également un résultat Côté audiovisuel, l'activité Séries TV enregistre une baisse de 9,4 % à 32,8 M€ au 31 mars. Ce montant correspond principalement à la livraison à TF1 de la _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 5/13 positif avec +46,6 % à 13,7 M€ grâce à plusieurs sorties (dont Lucy), tandis que les mécanismes du fond de soutien ont généré 10,4 M€ (+106,4 %). Enfin, l'activité Multiplexes (dont c'était la première année pleine d'exercice) a achevé l'année comptable avec un CA de 5,8 M€, l'Evénementiel avec 4,4 M€ (+51,6 %) et les autres activités (partenariat, édition musicale, brand content, postproduction) avec 6,4 M€ (-16,5 %). ____________________________________________________ TNT LCI / Paris Première : audience publique en Conseil d'Etat ce vendredi à 14h Le Conseil d'Etat tiendra ce vendredi, à 14h, une audience publique sur les recours pour excès de pouvoir formés par TF1 et M6 contre la décision du CSA du 29 juillet 2014 refusant le passage de LCI et de Paris Première en TNT gratuite , indique-t-il. Le rapporteur donnera, à cette occasion, son avis sur la procédure. Mais la Haute Assemblée ne rendra pas sa décision vendredi . Deux à trois semaines sont généralement nécessaires pour ce faire, indique-t-on au Conseil d'Etat. Rappelons qu'il avait rejeté, le 23 octobre, le recours en référé formé par le groupe TF1. Il avait estimé que les conditions d'urgence n'étaient pas réunies pour justifier une suspension de cette décision. La Haute Assemblée avait aussi considéré que, malgré ses difficultés financières actuelles, la chaîne info du groupe TF1 était en mesure d'attendre sa décision au fond (nos informations du 24 octobre). ___________________________________________________Radio RMC / Rugby : un ticket d'entrée d'environ 50 000 € pour les droits de la Coupe du monde Le ticket d'entrée des droits de diffusion radio de la Coupe du monde de rugby, organisée au Royaume-Uni cet automne (18 septembre-31 octobre), s'élève à environ 50 000 €, a indiqué hier François Pesenti, dg de RMC Sport, en marge de la conférence de presse de présentation du dispositif de RMC, diffuseur de l'événement. Ces droits sont commercialisés par l'agence de marketing sportif IMG pour l'International Rugby Board. « Nous finalisons le contrat avec IMG », a dit François Pesenti. RMC va acheter les 48 matches de la compétition, qu'elle diffusera en direct, et bénéficiera du label de « diffuseur officiel ». Ces droits, et ce label, ne sont pas exclusifs, et d'autres radios sont donc susceptibles de se positionner. NextRadioTV, propriétaire de RMC et BFM TV, discute par ailleurs avec le groupe TF1, détenteur des droits TV de la Coupe du monde, pour négocier « quelques minutes d'images » pour BFM TV, en plus du droit aux courts extraits en différé, a précisé le dg de RMC Sport. « Quasiment une radio de service public » Au total, RMC annonce « plus de 200 heures de programmes » autour de la Coupe du monde de rugby. La radio a recruté de nouveaux intervenants pour l'occasion. Philippe Guillard, ancien chroniqueur rugby pour Canal+, animera la rubrique « En direct du standard RMC » dans le rendez-vous Super Moscato Show (16h-19h). Byron Kelleher, ancien demi de mêlée des All Blacks et du Stade toulousain, interviendra également, pour la première fois sur RMC, en direct de Toulouse, à l'occasion des matches de la Nouvelle-Zélande, de même que Jacques Verdier, directeur de Midi Olympique. Sébastien Chabal, ancien international français, fera lui partie de la Dream Team Rugby, l'équipe de consultants de RMC, comme lors de la précédente édition, en 2011. Trois membres de cette équipe seront présents à la fois sur RMC et sur BFM TV : les ex-internationaux français Denis Charvet et Serge Simon, et l'ancien joueur du XV anglais Richard Pool-Jones. Frank Lanoux, dg de RMC, a affirmé que la radio est « de plus en plus confortable sur la thématique sport », à tel point qu'elle est devenue « quasiment une radio de service public » où le sport est devenu « presque exclusif ». Allusion à la réduction de l'offre de football, en particulier le soir, d'Europe 1 et RTL, ces dernières saisons. ________________________________ Industrie des programmes Sunny Side : une édition 2015 placée sous le signe du documentaire wildlife La prochaine édition du Sunny Side of the Doc, qui se tiendra du 22 au 25 juin à La Rochelle sur le thème « Sunny Side goes wild », a choisi de placer le naturel et l'animalier au cœur de sa programmation. « Tous les gros acteurs internationaux qui font le wildlife de grande qualité seront là. Nous aurons sur ce secteur une vitrine qui nous manquait. Ces programmes sont lourds à produire mais font de beaux succès d'audience en prime time », a souligné ce mardi le commissaire général des marchés Sunny Side, Yves Jeanneau, lors d'un point presse. Plus généralement, l'édition 2015 illustrera « les choix stratégiques faits il y a six ans et travaillés patiemment, avec ténacité », a-t-il ajouté. Ainsi, l'élargissement à de nouveaux pays est « le signe d'une _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 6/13 Industrie des programmes professionnalisation qui s'accélère » et de l'augmentation des coproductions avec ces nouveaux acteurs. Le marché accueillera aussi davantage d'acteurs issus du non linéaire. « Toutes ces tribus ont compris que le Sunny Side était le lieu de rendez-vous pour rencontrer leurs pairs, trouver des perles, construire des choses… », a-t-il résumé. Selon son commissaire général, le statut acquis par le marché du documentaire doit aussi beaucoup au travail mené tout au long de l'année, par exemple avec l'Asian Side of the Doc ou les formations organisées dans différents pays. « Ce travail de fond permet de savoir qui fait quoi et où, de repérer les producteurs qui émergent, de jouer un rôle de go-between tout au long de l'année », a assuré Yves Jeanneau. Le budget du Sunny Side est « stable à 1,6 million d'euros » avec un financement reposant de manière assez équilibrée entre trois piliers : les subventions européennes et françaises, le sponsoring et les partenariats (environ un tiers) et les recettes commerciales (un peu plus du tiers). Plus de 2 000 participants « Pour la première fois, la halle d'exposition est pleine. C'est un très bon indicateur. De plus en plus d'exposants pensent qu'avoir un stand est vraiment utile pour être visible, pour avoir de bonnes conditions de rencontres… Même si c'est toujours difficile à quantifier, de nombreux deals sont conclus au Sunny Side », a fait valoir Yves Jeanneau. Cette année, plus de 100 producteurs et diffuseurs allemands ont confirmé leur présence à La Rochelle. « Toutes les chaînes allemandes qui font du documentaire seront là avec les responsables de toutes les unités concernées, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent », a précisé Yves Jeanneau. L'Amérique du Nord fait un retour en force : « Chez National Geographic, ils viennent à 7 des Etats-Unis, ce qui est très nouveau. Cela montre l'évolution de chaînes qui avaient choisi d'aller vers le tout entertainment et qui se sont rendu compte qu'elles avaient perdu leur identité », a-t-il noté. L'édition 2015 réunira aussi 70 Britanniques, une soixantaine de Chinois, une vingtaine d'Italiens, d'Australiens, d'Espagnols… « Au total, nous serons un peu plus de 2000 cette année, mais avec davantage de vrais responsables de chaînes », a-t-il ajouté. 4 jours, 4 thématiques Les quatre jours du marché seront consacrés, chacun, à une thématique. Le premier jour aura pour thème « Go global : penser le documentaire sans frontières » et proposera notamment un showcase autour de la stratégie de coproduction du China Intercontinental Communication Center (CICC) qui accueillera LIC, Sichuan TV Festival, DOC China, Companion Culture Media et d'autres organisations impliquées dans le documentaire en Chine. Deux ateliers Sunny Lab France et Canada seront organisés, à la suite du programme d'échanges mis en place entre le Sunny Side et le Fonds des médias du Canada. « Les producteurs français et allemands sont les plus actifs sur le montage de coproduction. Le problème, c'est la ligne éditoriale des chaînes, qui se replient sur des programmes aux thématiques domestiques et des personnages du cru. Tant que les producteurs, leurs syndicats et associations ne prendront pas le taureau par les cornes, il y aura un hiatus », a affirmé Yves Jeanneau. Notons également que le CNC présentera, ce jour-là, un rapport d'étape sur la réforme du Cosip. Le mardi 23 juin sera dédié à « La science en toute conscience » avec, entre autres, le pitch Science & Connaissance organisé avec l'UER (nos informations du 19 mai). Le mercredi 24 juin sera placé sous le signe du naturel et de l'animalier. Lors de ce « Natural History Day », un atelier R&D fera le point sur la manière dont les technologies numériques, les réseaux sociaux renforcent l'engagement du public. Le jeudi 25 juin, la journée sera placée sous le thème « L'Histoire a-t-elle encore un futur ? » et visera à créer des débats sur la réinvention des programmes d'Histoire grâce aux nouvelles technologies, aux modes narratifs, aux passerelles entre le monde numérique et le monde linéaire… Le dernier jour du marché, l'association European Documentary Network (EDN) et Télérama proposeront un débat sur la politique documentaire des chaînes publiques. Un rôle de défricheur sur le non linéaire L'édition 2015 du Sunny Side accompagnera aussi l'augmentation du nombre des acteurs sur les programmes non linéaires. « Pour le documentaire, les plates-formes de SVOD permettent de mettre en valeur des films sur le temps long, d'animer des collections, de créer des événements pour que les téléspectateurs deviennent plus actifs », a noté Yves Jeanneau. Des platesformes spécialisées comme CuriosityStream ou XiveTV, lancées aux Etats-Unis, illustrent aussi ce phénomène. Les programmes transmédias bénéficient aussi de meilleurs financements, notamment du fait de l'augmentation « massive » des fonds régionaux qui leur sont attribués. Le mardi 23 juin, le programme Eurotransmedia de la Commission européenne présentera les calendriers de recherche de 5 régions européennes dans le domaine du transmédia. L'Ile-deFrance sera représentée par Cap Digital, le pôle média du Grand Paris et Plaine Commune. On retrouvera aussi la Wallonie (Belgique, avec TWIST, SPW et Interface Europe), la Catalogne (Espagne, Barcelona Media), la Scanie (Suède, Media Evolution) et Tallinn (Estonie, Eesti Digikeskus). Les panels du Sunny Lab aborderont ces questions d'innovation et de créativité. A noter un panel « Data, comment et pourquoi les utiliser ? », « Comment mesurer l'impact des œuvres interactives ? », « Documentaire et animation : l'alliance créative » et « Education et transmédia ». Création d'un Centre d'image du réel Pour sa dixième année de présence à La Rochelle, le Sunny Side a tenu à prendre une initiative avec la création du Centre d'image du réel. « Il s'agira _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 7/13 Industrie des programmes d'une plate-forme de ressources techniques basée à La Rochelle, inscrite dans un projet de pôle d'aide au développement de projets au niveau de la grande région », a détaillé Yves Jeanneau. Le Centre aura vocation à s'ouvrir aux régions voisines, comme la Bretagne et les Pays de la Loire. Orange / SACD : les lauréats 2015 de la Bourse Formats innovants La Bourse Orange – Formats innovants va être décernée cette année à sept projets transmédias, choisis, parmi la soixantaine de candidatures reçue, par le comité de sélection présidé par le réalisateur Fred Cavayé, ont annoncé hier Orange et la SACD, à l'initiative de ce prix (via l'association Beaumarchais pour la société d'auteurs). Cette bourse d'aide à l'écriture, dotée d'un montant de 7 000 euros, est attribuée aux projets La 4e planète de Titouan Bordeau, François Boulard, Jean Bouthors et Nicolas Georget, L'archipel artificiel de Jérémie Bonheure, Alice Lepetit et Fairouz M'Silti, Chez Simone d'Alwa Deluze, Perrine Lottier et Tiffany Martin, La chouette à lunettes de Léna Mazilu, Kestuf' de François Dufour et Jeffig Le Bars, Lucas Legacy de Benjamin Nuel, Matthieu Mondoloni et Baptiste Schweitzer, Les naufragés d'Anaïs Dombret et Sylvain Pioutaz. Les auteurs lauréats bénéficieront d'un dispositif d'accompagnement « inédit » avec la participation « à une résidence itinérante », indique le communiqué. Organisée avec le concours de Cap Digital, Imaginove, Pictanovo et Primi, elle les « [mènera] à la rencontre des start-up et des professionnels » et leur permettra d'assister à des festivals et des événements dédiés au transmédia en France. La bourse devient, en 2016, Bourse #transmédia La bourse en elle-même va évoluer pour se transformer, en 2016, en Bourse #transmédia, qui, outre un soutien accru de la SACD, intègre de nouveaux partenaires apportant leur savoir-faire et leur expérience aux porteurs de projets : Touscoprod.com, Storycode et Dailymotion. L'opérateur va par ailleurs les accueillir dans sa « Villa Bonne Nouvelle » parisienne, qui réunit des équipes projets d'Orange et des start-up, afin qu'ils bénéficient, dans le développement de leurs projets, de l'apport des créateurs hébergés. Il s'agit d'une « nouvelle étape » dans la collaboration entre Orange, l'association Beaumarchais et la SACD, qui se traduit dans l'identité visuelle de la bourse, cosignée par les trois partenaires. Elle est également soutenue par une accroche : « accélérateur de création ». Gedeon Programmes : deux nouvelles séries documentaires en coproduction avec Voyage Gedeon Programmes (Stéphane Millière) poursuit sa collaboration avec la chaîne Voyage (Fox International Channels France) avec la coproduction de deux nouvelles séries documentaires de 10 x 52', a annoncé ce mardi la société qui poursuit par ailleurs la série Mada Trek pour la même chaîne. Le tournage de la première, 24h danger, coproduite avec la société canadienne PVP avec TV5 Monde Québec Canada en diffuseur local, a déjà démarré. Elle proposera de suivre durant 24 heures des personnes faisant un métier dangereux (démineur, volcanologue, cascadeur, décontaminateur…) « dans le cadre de missions à hauts risques » en Autriche, en Thaïlande, au Népal, au Canada, au Mexique, au Costa Rica, aux Etats-Unis, au Mozambique, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Afrique, explique le communiqué. Réalisée par Pascal Carron, elle est attendue à l'antenne de Voyage en février 2016. Le tournage de la seconde série débutera fin juin à New York : Permis du monde, réalisée par Frédéric et Emmanuel Réau, s'intéresse au « quotidien peu ordinaire de moniteurs d'auto-écoles au cœur de quatre jungles urbaines – Paris, New York, Mexico et Bombay – et l'initiation de leurs élèves pour obtenir le permis de conduire ». Elle sera diffusée l'an prochain. Ces deux séries sont produites par Michel Liberman et Carine Nonnenmacher. ____________________________________________ International Time Warner Cable : Altice jette l'éponge après l'offre à 78,7 Md$ de Charter Communications Altice, le groupe de Patrick Drahi qui contrôle Numericable-SFR, en discussions avec plusieurs banques pour tenter d'acquérir le câblo-opérateur américain Time Warner Cable (TWC), se retire du dossier. Patrick Drahi a en effet décidé de ne pas faire de contreoffre après que Charter Communications, contrôlé par l'homme d'affaires américain John Malone, a annoncé qu'il allait fusionner avec TWC pour 78,7 milliards de dollars (72,3 Md€) dette comprise. Hors dette, l'opération s'élève à 55,3 Md$ (50,8 Md€). La transaction doit encore recevoir le feu vert des autorités américaines de la concurrence. Il y a un mois, Comcast a renoncé à racheter TWC pour 45,2 Md$ (41,5 Md€), après le refus des autorités américaines de la concurrence. TWC était alors devenu l'objet de toutes les convoitises au point que les choses _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 8/13 se sont accélérées la semaine dernière lorsqu'Altice a pris le contrôle de Suddenlink, le septième opérateur américain (nos informations du 21 mai). Beaucoup y voyaient un premier pas pour une opération de grosse envergure à venir. L'homme d'affaires français devrait toutefois se renforcer aux EtatsUnis, selon la source, qui n'a toutefois pas voulu préciser si ce développement va passer par de nouvelles acquisitions dans les prochains mois. La direction de Charter espère que son projet de fusionacquisition sera considéré avec plus de mansuétude par la Federal Communications Commission (FCC), l'autorité de régulation du secteur. La semaine dernière, le Wall Street Journal rapportait que son président, Tom Wheeler, a contacté les dirigeants de TWC et Charter Communications pour leur affirmer que son institution n'était pas opposée à des rapprochements dans le secteur du câble. Le régulateur n'a rien dévoilé de ses intentions ce mardi. « La Commission va regarder quels en seraient les bénéfices pour les consommateurs américains si cette opération était approuvée », a indiqué Tom Wheeler, le président de la FCC. En cas de veto, Charter versera 2 Md$ à Time Warner Cable. 24 millions d'abonnés En mettant la main sur TWC, Charter, qui va aussi racheter le sixième câblo-opérateur américain Bright House, donne naissance à un groupe de près de 24 millions d'abonnés, contre 27 millions au numéro un du secteur, Comcast. « Nous serons capables d'accélérer le déploiement du très haut débit » et de proposer les technologies les plus avancées en matière de vidéo, le tout à « des prix compétitifs », a souligné Tom Rutledge, pdg de Charter, qui dirigera la nouvelle entité. C'est une étape importante dans la consolidation d'un secteur très éclaté entre une multitude d'acteurs locaux, et bouleversé par les nouvelles habitudes des consommateurs américains, liées à la montée en puissance des nouveaux acteurs comme Netflix, Amazon ou Hulu. En grossissant, ils espèrent augmenter leur poids dans les négociations commerciales avec ces derniers, selon les analystes. _______________________________ Nominations, mouvements TV5 Monde : nouvelle organisation de la direction de la communication La direction de la communication de TV5 Monde a été réorganisée, à la suite du détachement d'Agnès Benayer, directrice de la communication, en qualité de commissaire générale de l'Année France-Corée du 18 mai 2015 au 31 décembre 2016, a indiqué ce mardi la chaîne dans un communiqué. L'intérim de la direction de la communication a été confié à Nelly Belaiev, jusqu'alors directrice adjointe de la communication. Carole Reichardt, responsable des relations presse, se voit confier la direction des relations médias. _____________________________________________Programmes France 2 / Barjac : la chaîne lancera le 17 juin Nina, nouvelle série française en milieu hospitalier France 2 va diffuser Nina (8 x 52', Barjac Production), une nouvelle série française qui se déroule en milieu hospitalier, indique la chaîne publique. Le lancement est prévu le 17 juin en prime time, précise France 2, interrogée par Satellifax. Cette fiction a pour personnage principal Nina Auber, une infirmière stagiaire de 39 ans, interprétée par Annelise Hesme, qui a décidé de ne pas suivre la voie de ses parents, médecins réputés. A l'hôpital, elle se retrouve sous les ordres de Léo (Nina Melo), une jeune femme de quinze ans sa cadette, et d'un médecin qui ne lui fait pas de cadeaux (Grégoire Bonnet). A cela s'ajoute le fait qu'elle est l'ex-femme du chef de service de médecine interne, Costa (Thomas Jouannet), amoureux de la jeune pédiatre Hélène (Hélène Maurier). Mais, après avoir soigné pendant dix ans leur fille Lily, rien ne semble pouvoir faire peur à Nina… ______________________________________________ Audiences Médiamat hebdo : TF1 et France 2 en nette progression, M6 recule TF1 et France 2 ont enregistré une nette progression de leur audience durant la semaine du 18 au 24 mai, alors que M6 a fortement reculé, selon les chiffres du Médiamat hebdo publiés ce mardi par Médiamétrie. A 14,6 % de pda, France 2 gagne 0,8 point, affichant la plus forte hausse du classement. Elle est parvenue à prendre à deux reprises la tête des audiences nationales en prime time, samedi soir avec le concours de l'Eurovision (4,4 millions, 27,6 %) et dimanche avec le film Cowboys et envahisseurs (3,5 millions, 16,5 % de pda). TF1, à 21 %, en forte progression de 0,7 point, a dominé les autres soirées de la semaine. Elle a pu compter sur ses séries, notamment jeudi soir, avec le succès d'Alice Nevers, le juge est une femme (6,2 millions, 25,6 %). France 3 est elle aussi en hausse, de 0,3 point, à 9,2 %, tandis que France 5, à 3,4 % gagne 0,1 point, de même qu'Arte, à 2,2 %. A l'inverse, M6, à 9,5 %, a nettement reculé, _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 9/13 de 0,4 point. Elle a notamment pâti du démarrage médiocre, mardi soir, de son émission de téléréalité The Island (2,7 millions, 12,1 %), se classant 4e chaîne nationale. Une mauvaise performance rééditée à trois autres reprises durant la semaine : mercredi avec Patron incognito (2,6 millions, 11,1 %), samedi avec la série Hawaii 5-0 (2,3 millions, 10,9 %) et dimanche avec le magazine Zone interdite (2,3 millions, 11,2 %). A 2,9 %, Canal+ est elle aussi en baisse (-0,2 point). D8 proche de son plus haut historique Sur les nouvelles chaînes TNT lancées en 2005, D8 reste leader avec 3,8 % (+0,2 point), à 0,1 point de son plus haut historique de 3,9 %, atteint début juin 2014. Elle s'est classée trois fois 5e chaîne nationale en prime time : mardi avec La télé des Inconnus (1,2 million, 5,2 %), jeudi avec Les 60 ans d'Europe 1 (1,2 million, 5,6 %) et vendredi avec Les chevaliers du fiel (899 000, 4 %). D8 est la seule nouvelle chaîne TNT à progresser, avec France Ô qui, à 0,6 %, gagne 0,1 point. Si la stabilité prévaut sur NRJ 12 (2,1 %) et D17 (1,3 %), les autres chaînes sont en recul. NT1 (2,2 %), France 4 (1,5 %) et Gulli (1,5 %) perdent chacune 0,1 point. La baisse est de 0,2 point pour W9 (2,5 %) et TMC (3,2 %). Sur la TNT HD, RMC Découverte HD reste en tête, stable à 1,5 %. HD1, à 1,3 %, progresse de 0,1 point, tandis que 6ter recule d'autant (1,1 %). Numéro 23 ferme la marche avec 0,5 %, en baisse de 0,2 point. Les chaînes nationales sont en forte hausse de 1 point, à 90,2 % de pda, et les « Autres TV » en perdent autant, à 9,8 %. L'agrégat des chaînes TNT HD recule de 0,3 point, à 5,6 %. La durée d'écoute perd 6', à 3h27. ________________________________ Il y a 5 ans dans Satellifax Il y a 5 ans dans Satellifax : DSK de tous les records... 2010 vs 2015 : nous reprenons dans cette rubrique, en les commentant, des articles de Satellifax parus la même semaine de 2010. France 2 / A vous de juger : record d'audience avec DSK (article publié le 25 mai 2010) L'émission A vous de juger sur France 2, dont l'invité principal était le président du FMI Dominique Strauss-Kahn, a réuni jeudi près de 3 millions de téléspectateurs, record de la saison pour le rendez-vous politique présenté par Arlette Chabot, s'est félicitée vendredi la chaîne, citant des chiffres de Médiamétrie. Le précédent record remonte au 26 mars 2009, avec 3,5 millions de téléspectateurs, pour un numéro spécial crise avec, également, Dominique Strauss-Kahn, précise France 2. Jeudi soir à partir de 20h35, l'émission a rassemblé près de 3 millions de personnes, pour une part d'audience de 13 %, détaille la chaîne. En première partie d'émission, l'entretien entre DSK et Arlette Chabot a réuni plus de 3,2 millions de téléspectateurs (13,1 % de pda). France 2 s'est placée en troisième position dans la soirée, derrière TF1 (Interpol avec Corinne Touzet) et M6 (Lie to Me). Commentaire : le héros de A vous de juger va continuer à rassembler beaucoup de monde sur les chaînes de télévisions, particulièrement un an plus tard, à partir du 14 mai 2011. Une communication moins maîtrisée cependant… _______________________________________ Au fil des tweets... Mardi's tweets : Sintès, Etcheverry, Renault, Lechevallier,Valtrier, F. Olivennes, Rony, Grossiord, Fontaine... Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax. @FabSintes Rattraper son retard en ciné. Voir Boyhood et tomber de sa chaise. Il ne se passe rien. Sauf le temps. #jadore @lordofnoyze J'apprends que Silverlight ne sera plus supporté par Chrome à partir des prochaines versions, ce qui explique mes soucis avec @ocstv GO. @LullaSerieWhore @lordofnoyze @OCSTV AAAAH et les miens avec Netflix @PLechevallier #Schrameck : "j'ai la préoccupation constante de la régularité". Bon on peut s'arrêter là, non ? @PLechevallier #CSA #AN : franchement, cette audition était une blague : la forme comme le fond ! Comment cela est il possible ? @Hararisimone Le film hommage #pierrebrossolette démarre sur #France3. Coline Serreau inspirée, scénario @DidierDecoin @patriceDuhamel @SamuelTasinage @Hararisimone #pierrebrossolette #france3tv la lettre de la Résistance : maladresse ou malveillance ? Historiens divisés. Saura-t-on un jour la vérité ? _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 10/13 Au fil des tweets… @pbailly Merci @laurentguimier @liutkus @gaellemichel Heureux que @franceinfo soit partenaire du #colloquenpa ! http://www.franceinfo.fr/ @France2_Presse #Foodtruck cette saison a réuni 600 000 TVSP 6,2% PdA et 8,5% PdA sur ménagères : meilleur score case depuis 2006-2007 @bfmbusiness Info BFM Business : Arnaud Montebourg bientôt mannequin pour la marque smuggler @SACDParis Première annonce. Serge Laroye de @orange : « le partenariat sera reconduit en 2016 » #BourseOrange @Val07 [Valérie Dissaux] Vrouuuum vrouuuum #PermisDeConduire @France4tv @France4tv C'est parti pour #PermisDeConduire, spéciale Célébrités !! Attachez vos ceintures, @WespiserD et @manulevyoff sont dans la place !!! @AlArabiya_Eng #Pope Francis has not watched #TV since July 1990 ara.tv/96msr @ZaraA Ah ? Donc il est pas au courant pour Nabilla ? @joelwir A vendre #AppleWatch sport blanche qui a servi un mois, parfait état. Cause achat modèle + élégant reçu ce jour (annonce sérieuse) @PierreRichardPR 20 places pour assister au @GrdJournal avec Pierre Richard mercredi 27 mai. Inscriptions ici : http://tinyurl.com/oyclxqa @Satellifax Pourquoi la (vieille) série #missionimpossible diffusée maintenant sur @gulli s/@Canalsat [via satellite] n'y est-elle pas dans la VM "dispo sur certains réseaux" @valtrier Il y a donc des confrères qui ont critiqué #mercipourcemoment et quand @lemondefr révèle "les trois escapades par semaine" de @fhollande ? @FredOlivennes Au pot pour fêter le succès de Disparue Rémy Pflimlin remercie les équipes France 2, la Production et les talents @RonyHerve Il faut passer le replay de 7 à 30 jours plaide Puchault @France2tv . Oui ! #mediaclub @webscam @RonyHerve La problématique du doc ? toucher des publics divers aux comportements très variés et d'être dans l'air du temps C Behar @France5tv @webscam @RonyHerve Une dizaine de structures dans le monde pour investir dans des docs comme Le plus beau pays du monde #mediaclub dixit F Fougea @RonyHerve Google investit avec @France2 pour le prochain film d'Arthus Bertrand annonce Puchault. Ok mais bon ce sont des prod hors sols !! #mediaclub @MGrossiord Virginie Calmels : j'ai découvert le machisme en politique, que je n'avais pas connu en entreprise!.. PP3 @publicsenat @fontainegilles LVMH en négociations exclusives pour racheter le journal Le Parisien @LaurentFabius Bachar Al-Assad ne contrôle plus réellement son pays et il ne protège ni la population syrienne ni le patrimoine de l’humanité #Syrie @lauhaim Breaking. 26 états ont gagne leur appel en justice contre Obama sur son plan immigration pour régulariser les clandestins. Enorme news ici. (Tweets relevés le mardi 26 mai) _________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. France Info : Karine Duchochois pas reconduite à la rentrée (Le Parisien, samedi 23 mai) Karine Duchochois, qui présente depuis septembre 2007, sur France Info, une chronique consacrée aux questions juridiques pratiques, ne sera pas reconduite dans la grille de rentrée de la station, selon Le Parisien. Karine Duchochois avait été recrutée par la radio tout info après avoir été acquittée lors du premier procès d'Outreau. Par ailleurs, Jean-Rémy Macchia, en charge de la rubrique Auto, ne devrait pas être reconduit non plus la saison prochaine. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 11/13 Revue de presse On n'est pas couché : ÿ Pour l'instant, on n'a aucune raison d'arrêter Ÿ, dit Laurent Ruquier (Laurent Ruquier, animateur et auteur de pièces de théâtre, interrogé par Thierry Dague, Le Parisien, mardi 26 mai) [...] Q : On n'est pas couché [diffusé sur France 2 et produit par Tout Sur l'Ecran, ndlr] va avoir dix ans en 2016, le bon moment pour arrêter ? Laurent Ruquier : Pour l'instant, on n'a aucune raison d'arrêter. Ce serait bien d'aller jusqu'à dix ans. J'aime toujours autant mettre en lumière les artistes, plus que la partie politique dont j'ai un peu fait le tour. Cette saison, j'aurai davantage de prime times sur France 2, comme Les grosses têtes début juin, ou On a tous en nous quelque chose de… consacré à Jacques Martin et Thierry Le Luron. […] Pierre-Louis Basse : à l'Elysée, quelque part entre ÿ Mister Bean et Michel Houellebecq Ÿ (Cyril Lacarrière, L'Opinion, mardi 26 mai) A l'Elysée, un titre, même ronflant, ne représente pas grand-chose et Pierre-Louis Basse [ancien journaliste d'Europe 1 devenu conseiller Grands événements, ndlr] le sait. S'il est arrivé un mois après le départ de Claude Sérillon, journaliste comme lui, il ne peut ignorer comment la violence élyséenne a marginalisé son confrère. […] « Le président l'apprécie pour son regard impertinent sur le monde et pour sa liberté », ajoute (un) visiteur nocturne. Pas de quoi toutefois lui donner un avantage décisif lors de l'élaboration des discours, un domaine que se réserve François Hollande. Que restera-t- il des 30 feuillets que lui a remis son équipe (pour le discours d'intronisation de quatre résistants au Panthéon le 27 mai, ndlr) ? Sans doute le thème général, mais Pierre-Louis Basse est prudent. Il se souvient avoir « presque eu envie d'engueuler » son patron, qui n'avait pas conservé toutes ses idées pour les commémorations d'Auschwitz. « Cela peut être douloureux pour l'ego », s'amuse-t-il maintenant, conscient d'avoir « appris » depuis ses débuts où il avait l'impression de naviguer entre « Mister Bean et Michel Houellebecq ». Quel cocktail ! Etats-Unis : les câblo-opérateurs contraints d'offrir des contenus et catalogues de premier choix (Stéphane Lauer, Le Monde, samedi 23 mai) [Alors que le câble américain est en pleine effervescence.] […] [La] recomposition du secteur s'explique principalement par l'envolée des coûts des câbloopérateurs pour financer les contenus proposés à leurs abonnés. « Les attentes des consommateurs dans un environnement où la vidéo est omniprésente obligent plus que jamais les distributeurs à offrir des contenus et des catalogues de premier choix », souligne Bart Spiegel, associé spécialisé sur les médias au sein du cabinet PricewaterhouseCoopers. Des exigences qui ont un coût exponentiel aussi bien pour les producteurs de séries comme HBO ou les chaînes sportives, comme ESPN. Les droits sportifs ont ainsi augmenté de 60 % sur les deux dernières années et de 91 % depuis 2008. Des hausses que tentent ensuite de répercuter les chaînes sur les câblo-opérateurs. « Dans ce contexte, ceux-ci ont intérêt à renforcer leur pouvoir de négociation face aux fournisseurs de contenus en rassemblant un maximum d'abonnés, souligne Benoit Fosseprez, directeur de la banque d'investissement du Crédit Agricole à New York. D'autant qu'il faut s'attendre à une consolidation de ces fournisseurs de contenus », anticipe-t-il. Des rapports de force, qui rappellent ceux de la grande distribution. Il n'est pas rare que des chaînes soient déréférencées du jour au lendemain, faute d'avoir trouvé un accord avec les câblo-opérateurs. […] Frédéric Mitterrand : Fleur Pellerin doit arriver à faire sentir qu'elle est (aussi) du côté des créateurs (Frédéric Mitterrand, cinéaste et ancien ministre de la Culture et de la Communication, interrogé par Julia Baudin, TV Magazine, vendredi 22 mai) […] Q : Quelle place tient la culture aujourd'hui en France ? Frédéric Mitterrand : Vous me demandez en fait ce que je pense de la politique de Fleur Pellerin et si je pense qu'elle est trop technicienne et pas assez investie dans la création, n'est-ce pas ? Et bien je trouve Fleur Pellerin très bienveillante mais elle n'a pas encore fait tout le chemin qui va de ses connaissances techniques et technocratiques étendues à la création artistique. Sans doute est-elle en train de le parcourir… Du moins, je le lui souhaite pour arriver à faire sentir qu'elle est du côté des créateurs et pas seulement de celui de la régulation de l'industrie. Q : Les resserrements sont nombreux semble-t-il… FM : Le cadre – si resserré fût-il – comparé à d'autres pays, ne l'est pas, croyez-moi ! Nous sommes toujours en train de nous plaindre, mais la France est une fête ! […]. Dans quel pays trouve-t-on tant de spectacles, d'œuvres documentaires, de fictions, tant d'artistes, tant de subventions ? Q : Vous pensez qu'on se plaint trop en France ? FM : C'est étrange que l'on se scandalise toujours pour les mêmes petites raisons et que personne ne s'étonne, par exemple, de ce que Pascal Houzelot, à qui le CSA attribuait gratuitement et pour deux ans une fréquence pour Numéro 23, revende sa chaîne le jour de la fin de son bail et empoche 90 millions d'euros ! Là, il y a de quoi se plaindre. C'est un vrai braquage ! Un scandale insensé ! Au regard de cela, un peu plus ou un peu moins de documentaires… _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 12/13 Revue de presse Karine Le Marchand : une foule de projets pour compenser le fait d'être professionnellement éjectable (Karine Le Marchand, interrogée par Emmanuelle Litaud, TV Magazine, vendredi 22 mai) [Alors que Karine Le Marchand va animer la saison 10 de L'amour est dans le pré.] […] Q : Vous lancez une application de running, pourquoi ? Karine Le Marchand : En débutant la course, j'ai trouvé un plaisir quasi immédiat et je me suis intéressée aux bienfaits de ce sport. Je voulais partager cela avec une application accessible à tous et notamment à ceux qui doutent un peu d'eux-mêmes ou sont en conflit avec leur corps. J'ai toujours aimé les gens qui ne vont pas bien… Q : Vous préparez un one woman show, comment est née cette envie ? KLM : J'aime entreprendre des choses que je ne connais pas. […] J'ai déjà des textes et je me suis testée sur scène avec Bérengère Krief avec laquelle je serai à l'Olympia les 12 et 13 juin prochains. Mais si je monte sur scène, ce ne sera pas avant 2016. […] Q : Vous êtes sur M6 jusqu'en juillet 2016, pourriezvous changer de chaîne ? KLM : Je pourrais même changer de vie ! La seule façon de bien vivre le fait d'être éjectable dans ce métier, c'est de se dire que l'on peut aussi partir si on le souhaite. Moi, je pourrais tout quitter par amour, comme les prétendants. Rien n'est gravé dans le marbre, je ne vais peut-être pas faire ce métier toute ma vie. C'est justement pour cela que j'entreprends mille choses. Je me sens encore étrangère à mon milieu, de passage. […] Q : Avez-vous d'autres envies ? KLM : J'adorerais faire des portraits d'hommes politiques à la façon de L'amour est dans le pré ! J'en ai parlé à M6 mais c'est compliqué… Sinon, j'aimerais faire une émission avec Laurent Baffle, et lui aussi en a envie. Mais elle serait diffusée très tard à mon avis… […] France TV : à l'Elysée, on ironise sur la proximité des parcours de S. Sitbon-Gomez et F. Lénica (L'Express, mercredi 27 mai) Selon L'Express, l'entourage du président François Hollande ironiserait sur la nomination annoncée de Stéphane Sitbon-Gomez, ancien conseiller de l'exministre du Logement Cécile Duflot, en tant que directeur de cabinet de Delphine Ernotte, désignée présidente de France Télévisions par le CSA. Il pointerait la récente installation au CSA de Frédéric Lénica [comme directeur général, ndlr], par ailleurs ancien directeur de cabinet de Cécile Duflot au ministère du Logement. « Pour un peu, c'est Duflot elle-même que le CSA aurait pu nommer à la place d'Ernotte », aurait déclaré un conseiller présidentiel, ajoute le magazine. Rachid Arhab : en quête de financements pour créer un ÿ Arte franco-algérien Ÿ (Rachid Arhab, ancien membre du CSA, interrogé par Alexandre Le Drollec, TéléObs, jeudi 21 mai) [Alors que le journaliste Rachid Arhab, ancien membre du CSA, cherche à se réinvestir dans l'audiovisuel.] […] Q : Quels sont vos projets ? Rachid Arhab : J'aimerais mettre sur pied un Arte franco-algérien. J'ai regardé attentivement l'histoire de cette chaîne. Et je trouve formidable que la télévision puisse servir à régler une partie de l'Histoire. Par trois fois en un siècle, la France et l'Allemagne se sont fait la guerre. Elles ont aujourd'hui une chaîne commune. Je suis très troublé par ce qui se passe dans mon pays natal, l'Algérie, et dans mon pays d'adoption, la France, autour des thèmes de la culture maghrébine et de l'islam. Ce projet pourrait permettre l'éclosion de nouveaux visages et de nouvelles productions. J'y travaille. C'est presque un projet politique. Je suis en quête de soutiens financiers des deux côtés de la Méditerranée. _________________________________________________ Agenda Agenda médias : événements dÊaujourdÊhui et de demain Aujourd'hui 09:30 Assemblée nationale / commission des Affaires économiques, audition de Patrick Drahi (Altice) sur Numericable. Agenda des programmes : événements dÊaujourdÊhui et de demain Demain 14:45 TF1 / Shine France, présentation de la nouvelle saison de MasterChef. __________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 930 €, 1 an 3 390 € Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Arnaud Grellier, Christine Monfort, Jonathan Rapaport, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 20e année de publication – © 2015 Fréquences Mercredi 27 mai 2015 13/13 Zoom programme Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une nouvelle saison. PATRON INCOGNITO La lecture de cette rubrique est réservée à nos abonnés. Il est cependant possible d’acheter à l’unité le Satellifax complet comportant cet article : pour le retrouver facilement, reportez-vous à notre site internet satellifax.com en faisant une recherche sur le titre de cet article Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences