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Collège au cinéma 2014 / 2015
6ème - 5ème
Le Petit criminel
Jacques Doillon, France, 1990, 1h40
SYNOPSIS
Marc, un jeune garçon, vit dans un appartement de banlieue au sein d’une famille éclatée. Plus apte à mener les 400 coups
qu’à suivre les normes sociales, il fuit l’école et commet divers larcins. Petit cousin d’Antoine Doinel et de Rosetta, il sera
prêt à tout pour reconstituer une cellule familiale, quitte à braquer le policier pourtant bienveillant qui croise sa route...
Documents pédagogiques > sur le site de Ciné32 rubrique « Actions pédagogiques »
L’affiche et la bande-annonce du film
Le dossier pédagogique élaboré par le CNC dans le cadre du dispositif Collège au cinéma
EN AMONT, avant la projection
Présenter le cinéaste en quelques lignes
Jacques Doillon est né en 1944 à Paris. Il débute en tant que monteur et réalise son premier film L’An 01, en 1973. Sa carrière
est fructueuse et reçoit de nombreux prix. Intimistes et personnels, les films de Jacques Doillon proposent une réflexion sur
l’enfance, le passage à l’âge adulte, la frustration, le tourment, la complexité du sentiment et le rapport de classe. Les récits
sont linéaires et ténus, marqués par une grande tendresse pour les personnages en perdition. Les espaces sont souvent
clos, les décors naturels, minimalistes et les dialogues foisonnants.
« Je fais des films sur des points d’incompréhension, sur des points d’interrogation. Des situations que je comprends mal,
que je ne m’explique pas. Alors je prends ma lampe de poche et je vais essayer d’y voir un peu plus clair. » (Jacques Doillon)
Dans Le Petit criminel, Jacques Doillon filme l’échappée de son protagoniste en privilégiant le vrai au beau, la morale à l’esthétique dans une démarche documentée et bienveillante, toujours au plus près de son jeune acteur. L’approche intimiste
de son cinéma contraste cependant avec un souci de maîtrise très présent de la mise en scène. Jacques Doillon effectue en
moyenne 15 prises de vue par scène.
EXERCICE : voir fiche élève n°1
DE RETOUR EN CLASSE, après la projection
Retour sur le casting, deux premiers films pour des destins contraires
Gerald Thomassin (Marc)
Né en 1974, Gérald Thomassin vit une enfance difficile, marquée par des problèmes familiaux. En 1990, à l’âge de 16 ans,
il est découvert à l’occasion d’un casting organisé dans les foyers de la DDASS parisienne pour trouver l’acteur principal
du film Le Petit Criminel. Retenu pour tenir le rôle alors qu’il ne s’était rendu au casting que pour accompagner un ami, il
obtiendra pour sa prestation le César du meilleur jeune espoir masculin.
Malgré des débuts prometteurs, Gerald Thomassin peine à faire décoller sa carrière d’acteur. Pris dans des problèmes de
drogues et marginalisé, il est interpellé et mis en examen pour « vol avec arme et meurtre sur personne chargée d’une
mission de service public » en juin 2013. Identifié grâce à son ADN, il est accusé du meurtre, commis cinq ans plus tôt.
Après avoir reconnu les faits, il revient sur ses déclarations. Jugé coupable, il est incarcéré en juillet 2013. L’histoire du Petit
Clothilde Courau (Nathalie)
Clotide Courau débute au théâtre à l’âge de 16 ans. En 1990, elle décroche le rôle féminin principal du Petit criminel, de
Jacques Doillon, recevant dans la foulée le Prix de la meilleure actrice au Festival Européen de Berlin et une nomination
pour le César du Meilleur espoir féminin. En 1995, dans Elisa, elle décroche à nouveau une nomination pour le César du
Meilleur espoir féminin.
Devenue une actrice incontournable du paysage cinématographique français, Clotilde Courau enchaîne les tournages, entre
drames romantiques, comédies noires et thrillers. En 2011, elle s’engage dans un projet musical ambitieux en devenant
chanteuse interprète.
Clotilde Courau est également connue du grand public pour son mariage avec le Prince héritier d’Italie, Emmanuel-Philibert
de Savoie qui a fait de l’actrice française la princesse Clotilde de Savoie, princesse de Venise et de Piémont.
Le choix du format Scope, espace et enfermement
Comme François Truffaut dans Les Quatre cents coups, Jacques Doillon a choisi de tourner dans le format Scope. Ce procédé
consiste à anamorphoser (comprimer) l’image à la prise de vue, pour la désanamorphoser à la projection et obtenir un format panoramique. Il est principalement utilisé dans les westerns dans le but de rendre compte de l’immensité des paysages.
Dans Le Petit criminel, l’utilisation du cinémascope apparaît curieuse car l’intrigue se déroule principalement dans des
espaces clos (voiture, appartements) entre seulement trois personnages. Cependant, ce format permet de mettre en valeur
l’espace qui sépare ces personnages. Il créé une tension entre un élan qui les anime, un désir de liberté et un espace réduit
dans lequel ils semblent coincés.
En parlant de ses films, le cinéaste André Téchiné a déclaré que l’utilisation du format Scope était faite dans l’idée d’obtenir
deux gros plans dans le même cadre et de « filmer ce qui se passe entre les gens et les choses, l’air et la distance qui les
sépare. » Ce point de vue pourrait aisément s’adapter au Petit criminel.
Entre agitation et piétinement, à la recherche d’un équilibre
Le Petit criminel se construit sur un mouvement permanent et brutal : élans vers l’avant, retours en arrière, fuites, courses
poursuites… Les déplacements s’enchaînent dans un road-movie entre Montpellier et Sète. Pour les trois personnages du
film, bouger apparaît comme une nécessité afin de trouver une place dans le monde et de se construire un équilibre. Cette
quête semble pourtant difficile car chaque fois qu’un problème paraît trouver une solution, un acte, un geste ou une parole
remettent tout en question, donnant au spectateur une impression de piétinement et de mouvement circulaire.
Les premières images du Petit Criminel présentent un univers froid composé de lignes droites où s’étagent en profondeur
des encadrements de portes dans lesquels s’inscrit l’arrivée de Marc. D’emblée le voici marqué par l’enfermement dans un
grand immeuble, typique des cités HLM. Mais Marc ne tient pas en place et cherchera sa place tout au long du film.
Cette quête est le lien qui unit les trois personnages. Dès sa première apparition, Gérard adopte un rôle autre que celui du
policier auquel on s’attendrait. Il tente par les mots de rappeler le cadre de la loi mais ses actes lui confèrent un rôle de père
ou d’assistant social (emmener Marc à Sète, l’accompagner à l’école, accueillir les deux jeunes chez lui).
De son côté, Nathalie a un comportement instable. Elle tente de retrouver une mère absente et, à l’instar de Marc, cherche
à reconstituer une cellule familiale.
- Dans quel environnement les personnages évoluent-ils? Décrivez les lieux du film.
- Quels mouvements effectuent les personnages tout au long du film ? Pensez-vous que leurs déplacements physiques s’accompagnent d’une évolution intérieure ?
EXERCICE : voir fiche élève n°2
Polar ou drame social et familial ?
Un adolescent, sous la menace d’une arme, prend en otage le policier qui l’abordait et l’oblige à le conduire sur les routes
du Sud... Dans Le Petit criminel, le titre, l’intrigue et les objets (pistolet, téléphone, voiture) évoquent le polar, le suspense
et l’action. Pourtant, l’ancrage dans une forme de réalisme social, les scènes qui s’étirent et se répètent, conjugués à une
stagnation du récit viennent annuler le genre policier.
Le Petit criminel s’inscrit davantage dans le genre du drame social et familial en faisant le récit du parcours initiatique de
personnages en quête d’identité. Chez Marc, celle-ci se traduit par le besoin pressant de changer de nom de famille. Rejetant
celui d’un beau-père absent, il tente, par tous les moyens, d’obtenir celui de son père et surtout de sa sœur. Il explique ses
actes par ce besoin de reconnaissance. « Quand t’as pas de nom tu ne fais que des conneries ! » dit-il.
Selon vous, Le Petit Criminel est-il un polar ou un drame social ?
Justifiez votre réponse en vous appuyant sur des éléments du récit et de la mise en scène.
Rêve(s) et réalité(s)
Les personnages principaux du Petit Criminel se nourrissent de rêves pour échapper à une réalité qu’ils n’acceptent pas.
Hors-cadre, mais aussi hors-réalité, ils hésitent, vacillent, avancent et reculent tout au long du film, peinant à faire de leurs
rêves une réalité.
Marc s’obstine à changer de nom. Sa révolte contre la loi est avant tout une révolte contre la famille marquée par l’absence,
le mensonge, le manquement aux responsabilités éducatives et structurantes. Ce manque de reconnaissance est renforcé
par une relation difficile à l’Ecole qui refuse à Marc la légitimité de son devoir et de sa nouvelle identité. La scène finale du
film plonge le spectateur dans la tête de Marc : ses paroles « je vais bien m’en occuper de ma petite sœur » se répètent,
laissant entrevoir la possibilité d’un changement futur, mais aussi l’obstination aveugle, le refus du présent et des responsabilités qu’il va devoir assumer.
Nathalie doute aussi de sa place dans ce monde. Elle cherche à retrouver sa mère, peut-être pour mieux comprendre sa
propre histoire et avancer.
De son côté, Gérard ne semble pas à l’aise dans son rôle de policier. Il prend donc le risque de détourner la loi (et de perdre
son travail), tout en subissant d’une certaine manière les événements. Perdu dans sa vie professionnelle et amoureuse, la
protection des deux jeunes apporte peut-être un peu de sens à sa vie.
Selon vous, quelle attitude les personnages adoptent-ils face à la réalité ? Fuite ou confrontation ?
La rencontre de ce trio va-t-elle les aider à mieux définir leur place, leur rôle et leur identité ?
Selon vous, quel avenir Jacques Doillon nous donne-t-il à imaginer pour ses personnages ? Justifiez votre réponse par des éléments du film.
EXERCICE : voir fiche élève n°3
FICHE ELEVE N°1 / Emettre des hypothèses sur l’histoire
- Que vous inspire le titre « Le Petit criminel » ?
- En ne vous appuyant que sur le titre, dans quel genre cinématographique classeriez-vous ce film ?
Le titre
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- Décrivez le personnage (physique, position du corps, attitude). Que vous inspire-t-il ?
- Décrivez la composition de l’affiche (lumière, couleurs, matières, typographie). Quels éléments nous permettent de situer l’action ?
- Imaginez l’intrigue du film.
L’affiche
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FICHE ELEVE N°2 / Cadrage et mise en scène : mouvements et enfermement
Analysez les photogrammes suivants.
Quels éléments de la mise en scène reflètent les sentiments des personnages ? (place des personnages dans l’espace,
décor, construction de l’espace, posture des corps, échelle de plan, couleurs, lumière)
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FICHE ELEVE N°3 / Rêve(s) et réalité(s)
Dans la séquence finale, les paroles de Marc se répètent « je vais bien m’en occuper de ma petite sœur ». Son visage,
cadré en plan rapproché, se mêle au paysage de la route qui défile. Ici, c’est la technique cinématographique (procédé de
la surimpression et flash-back) qui permet l’expression du rêve.
Comment analysez-vous cette séquence qui clôture le film ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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