Orthographe : revue de presse Du 1er au 10 novembre 2009
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Orthographe : revue de presse Du 1er au 10 novembre 2009
Orthographe : revue de presse Du 1er au 10 novembre 2009 Par C.M. L’université d’Angers teste le niveau orthographique des nouveaux étudiants (p. 2-4). Le site de la radio RMC reprend cette information (p. 5-6). L’avis de Luc Ferry sur la simplification de l’orthographe (p. 7-9). Une petite faute d’orthographe d’un ministre sur Twitter fait beaucoup de bruit (p. 10-14). Une dépêche AFP relate la suite de cette affaire (p. 16). Le Parisien rapporte la réponse du ministre sur cette graphie erronée (p. 17-18). Suite de l’histoire (p. 19-20). Suite : peut-on faire de la politique et des fautes d’orthographe ? (p. 21-24) Un article d’un hebdomaire local prend position contre une suppression de l’orthographe (p. 25). Un article sur l’orthographe, l’écriture sur le web et le référencement des pages web (p. 26-28). Dans l’affaire du petit Grégory, des dictées ont servi à dévisager le corbeau (p. 29-31). La vogue des SMS au Mali (p. 32-33). Un écart orthographique du premier ministre britannique suscite beaucoup de réactions (p. 34). La même information, développée par Le Figaro (p. 35-37). Les mauvais résultats d’un test de langue donné dans les lycées québécois (p. 38-43). http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-plus-gros-probleme-le-verbe-_393821139338_actu.Htm A la une Le plus gros problème : le verbe ! lundi 02 novembre 2009 Trop de jeunes présentent des lacunes en orthographe quand ils arrivent à l'université. À Angers, la fac de lettres a testé les nouveaux étudiants : pour la moitié d'entre eux, des remises à niveau sont organisées afin de leur réapprendre les fondamentaux du français. Photo : Frédéric Girou Selon Isabelle Trivisani-Moreau, « le plus gros problème, c'est le verbe, dès qu'on a une phrase complexe ». Par exemple, passer de « Je viendrai demain » à « Il disait qu'il viendrait le lendemain ». Au mieux, les étudiants écrivent : « Il disait qu'il viendrait demain » (et non pas « le lendemain »). Au pire, la concordance des temps passe à la trappe : « Il disait qu'il viendra demain. » Des jeunes sont fâchés avec les verbes en « er ». « Elle marchait » devient « elle marcher » ou « elle marché ». « C'est tout un travail de répétition qui n'a pas été fait avant, à force de surcharger les programmes et de diminuer les heures de cours. » http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-En-fac-de-lettres-ils-se-remettent-a-l-orthographe_39382-1139337_actu.Htm A la une En fac de lettres, ils se remettent à l'orthographe lundi 02 novembre 2009 Des cours d'orthographe et de grammaire pour aider les étudiants à ne pas décrocher de l'université. Photo : Frédéric Girou Arrivés à l'université d'Angers, des étudiants doivent redécouvrir les fondamentaux du français. Une opération exceptionnelle dans l'Ouest, pour aider les jeunes à se structurer et à s'insérer. ANGERS. Veille des vacances à l'université. « On va travailler sur le pluriel des noms composés et sur le participe présent », annonce la prof à une douzaine d'étudiants de psycho. D'habitude, Pauline Bruley enseigne la stylistique et la rhétorique. Aujourd'hui, son cours est de niveau collège... « On perd beaucoup d'étudiants à la fin de la première année, juste parce qu'ils n'arrivent pas à s'exprimer », explique Isabelle Trivisani-Moreau, directrice adjointe du département lettres. Les chiffres en témoignent : cette année à Angers, 50 % des étudiants entrant en lettres avaient obtenu moins de 10/20 aux épreuves anticipées de français au bac. Alors, pour la première fois, ceux-là ont passé un test en septembre. En orthographe et en grammaire d'abord, en rédaction ensuite. Moins de 12 à une épreuve ? Une heure de travaux dirigés obligatoire par semaine. Moins de 12 aux deux épreuves ? Deux heures. 286 étudiants angevins - la moitié des élèves testés - ont ainsi repris le B.-A.-BA du français. « Je ne comprenais même pas les consignes ! » « De l'orthographe et de la grammaire, t'en manges en primaire, s'exclame Harmony, 18 ans. Mais quand t'arrives en fac, t'en as plus fait depuis le collège ! » « Et à force de prendre les cours en notes au lycée, on perd en orthographe, » renchérit Amandine. Sur le coup, Harmony a été choquée d'avoir échoué au test : « Je ne comprenais même pas le vocabulaire des consignes ! » Les pronoms relatifs, les modes des verbes... Harmony estime que cette remise à niveau « permet de réactiver des notions qu'on a déjà, mais qu'on avait oubliées ». « Et on apprend plus intelligemment qu'au collège, poursuit Justine. À l'époque, on travaillait pour la bonne note... » « Ou on ne travaillait pas du tout ! », admet Amandine, ravie, à 19 ans, de cette seconde chance : « Si je ne comble pas ces lacunes maintenant, je les aurai toute ma vie. » « D'autant qu'on va avoir des lettres de motivation à écrire », prévoit Harmony. « C'est vrai, une candidature avec des fautes d'orthographe constitue un gros handicap », confirme la prof. Qui avoue : « Moi-même, je réapprends beaucoup en faisant ce cours. Le français est complexe, on a tous des difficultés en orthographe ! » Information reprise sur http://www.zigonet.com/orthographe/france-des-cours-d-orthographe-pourles-eleves-de-la-faculte-d-angers_art8614.html (2 novembre) http://www.e-orientations.com/actualites/les-etudiants-d-angers-se-remettent-a-niveau-enorthographe-3442 (3 novembre) http://www.rmc.fr/edito/info/93639/des-etudiants-en-lettres-analphabetes/ Université Des étudiants en Lettres... analphabètes ? La rédaction, avec Aurélia Manoli - RMC.fr, le 03/11/2009 Un tiers des étudiants en Lettres de la fac d'Angers ne maîtrisent pas les bases du français. Du coup, l'université leur donne des cours de "réapprentissage". Un constat inquiétant, mais ni nouveau, ni isolé... "Ce n'est pas une surprise..." "On ne leur a pas appris à exposer quelque chose clairement" Object 1 Object 2 Pas loin d'un tiers des élèves de première année de l'université de Lettres et Sciences humaines d'Angers (Maine et Loire) n'ont pas le niveau en français. Plus précisément, 250 étudiants sur 1000 ne maîtrisent pas les bases minimales en orthographe, grammaire et rédaction. Après leur avoir fait passer un test en septembre, l'université a donc décidé de leur donner des cours de remise à niveau depuis la rentrée. « Nous leur réapprenons des notions de base, précise Pauline Bruley, maître de conférences de stylistique et rhétorique à l'université d'Angers. Des notions qui d'ailleurs les rassurent : accords des groupes nominaux, participes passés, ponctuation, indicatif, subjonctif... des choses qu'on utilise tous les jours. » « Ne pas s'arracher les cheveux et dire que le niveau baisse » Et lorsqu'on lui demande si ce n'est pas aberrant de voir que près d'un tiers des étudiants d'une première année de Lettres ne maîtrisent pas le français, Pauline Bruley, qui a longtemps enseigné au collège et au lycée, répond : « ce n'est pas une surprise. Je pense qu'il y a plusieurs explications : l'orthographe française n'est pas simple, il faudrait faire plus de grammaire au lycée... Nous, on prend les étudiants tels qu'ils sont. Notre but est de les aider, et non pas de s'arracher les cheveux en se disant que le niveau baisse. Arrivés à la fac, à un âge où ils ont davantage l'impression d'avoir leur avenir dans leurs mains, [on espère] que ça va créer un déclic qui leur fera prendre des réflexes que jusque-là ils n'avaient pas jugé utile de prendre. » « Des étudiants de niveaux extrêmement hétérogènes » Un constat inquiétant, mais pas nouveau, ni limité à cette université, à en croire Isabelle TrivisaniMoreau, directrice adjointe du département Lettres de la faculté d'Angers : « C'est un constat que tout le monde peut faire depuis des années, voire des décennies. Nous avons des étudiants qui sont de niveaux extrêmement hétérogènes : certains n'ont aucun problème à suivre les cours à l'université, d'autres ont des difficultés et se trouvent assez rapidement mis en échec par leur incapacité à adhérer à ce qu'on leur demande, et notamment à tout ce qui est rédaction de travaux écrits. Il fallait donc trouver un système qui permette de rattraper ce qui constitue un handicap pour eux. » « Ils ne savent pas prendre des notes... » Alain Bentolila, professeur et linguiste, spécialiste de l'apprentissage du vocabulaire et de la grammaire, n'est pas étonné par cette initiative : « Toutes les universités aujourd'hui sont confrontées à cette question. Et sachez bien qu'il ne s'agit pas seulement d'étudiants étrangers. Nous avons des étudiants qui ne savent pas prendre de notes, des étudiants qui quand je leur demande de me dire en 10 minutes ce que nous avons fait au cours précédent sont absolument incapables ; on ne leur a pas appris à exposer quelque chose clairement. La plupart des universités mettent en place des cours de soutien, de préparation... On leur donne tous les noms possibles et imaginables de façon à ne vexer personne. » Crédit : REUTERS Quand des étudiants en Lettres reprennent des cours d'orthographe... http://www.mediapart.fr/club/blog/selois/041109/tirer-les-enseignements-de-l-ecole-d-aujourd-huipour-construire-celle-de-de Tirer les enseignements de l’école d’aujourd’hui pour construire celle de demain ! 04 Novembre 2009 Par Sélois Invité de la CGPME Isère le 7 octobre dernier à Grenoble, Luc Ferry, philosophe et ancien ministrede la Jeunesse, de l’Education nationale et de la Recherche dans le gouvernement Raffarin, est revenu sur les problèmes que rencontre l’enseignement général aujourd’hui. Selon lui, l’école est confrontée à six grandes difficultés. Luc Ferry a tout d’abord montré du doigt la montée de l’illettrisme. Lorsqu’ils entrent en 6ème, 30% des élèves ont des difficultés de lecture et d’écriture. Un pourcentage qui inquiète le philosophe et écrivain : « 30% des enfants ne peuvent pas lire un livre avec plaisir. Notre école sait produire de l’échec mais non de la remédiation ». Luc Ferry a ensuite successivement abordé les problèmes de la violence scolaire («Environ 81 000 incidents graves se sont produits cette année »), les jeunes qui sortent du cursus scolaire sans diplôme, la chute de la vocation scientifique, les professeurs en difficulté et finalement l’orientation scolaire. « L’orientation est confiée à des psychologues qui ne connaissent pas le monde de l’entreprise ». Déclin du niveau scolaire Le système éducatif connaîtrait selon lui actuellement une baisse de son niveau général. Pourtant, des années 50 jusqu’au milieu des années 90, l’école aurait connu une évolution favorable. Que s’est t-il alors passé? L’ancien ministre explique que trois grandes erreurs sont la cause de ce déclin. Premièrement, il regrette l’abandon des cours magistraux au profit d’une toute autre pédagogie, celle de l’auto-construction : « l’auto-construction, c’est l’idée que les élèves fabriquent eux-mêmes le savoir. Cette méthode ne fonctionne pas ! Deuxièmement, il fustige la pédagogie du ludique en expliquant que c’est une fois que la connaissance est acquise qu’on peut s’amuser et non le contraire : « Le travail précède l’intérêt ! » La dernière critique que porte Luc Ferry sur l’école et plus largement sur la société, concerne le « syndrome du jeunisme » ou « syndrome de Peter Pan », qu’il qualifie de stupide : « Il faut valoriser le fait de devenir une grande personne. On ne peut pas mettre la culture des enfants au même niveau que celle des adultes ». Trois grandes propositions Largement applaudi par les industriels et les élus présents à cette Assemblée Générale, Luc Ferry ne pouvait pas décemment mettre en avant les failles du système éducatif sans proposer à son assemblée quelques remèdes. C’est pourquoi il articula la fin de son discours autour de trois suggestions : «Il faut tout d’abord se concentrer sur les classes du cours préparatoire et ne pas laisser un élève en sortir sans savoir parfaitement lire et écrire ».Ainsi, au lieu de supprimer les heures à l’école primaire, Luc ferry propose un dédoublement du cours préparatoire. Il ajoute qu’en revanche, il ne serait pas négligeable de baisser le nombre d’heures au lycée. « Il ne faudrait pas que les lycéens aient plus de 27h de cours par semaine. En France, on dépasse les 35h. », s’inquiète l’ancien ministre de l’Education. Deuxième suggestion : la revalorisation de la formation professionnelle. Pour cela, il faut créer 4 ou 5 grandes écoles professionnelles qui soient de la même renommée que des instituts comme Polytechnique. Il propose par exemple de créer une grande école de construction navale ou dans des domaines de savoir-faire à la française comme la cuisine ou la haute-couture : « Commençons par ce que nous savons faire ! » La dernière proposition de Luc Ferry concerne la réforme du collège unique en y intégrant des classes en alternance. Pour lui, tout se joue avant 16 ans, c’est pourquoi il est contre l’apprentissage à 14 ans. Il propose donc une école qui donnerait la possibilité à des élèves de travailler quelques heures par semaine en entreprise sans sortir du système scolaire dit « classique ». Cela supposerait que l’équipe pédagogique assouplisse l’enseignement général pour ces élèves mais ne l’en dispense pas. Luc Ferry continue aujourd’hui encore son tour de France proposant le même discours à chaque intervention, répondant aux questions des professionnels, journalistes ou étudiants, critiquant une possible mise en place de la cagnotte scolaire qu’il trouve « grotesque » et à l’inverse des valeurs républicaines et revenant également sur la maîtrise de la langue française qui est selon lui en péril. Trois questions à Luc Ferry Pensez-vous qu’une réforme de l’orthographe soit nécessaire ? On peut toujours essayer de simplifier l’orthographe mais on peut aussi essayer d’ « élever » les élèves. (…) Je sais bien qu’il y a quelques anomalies dans la langue (chariot, charrette, l’un avec un« r » l’autre avec deux « r »), mais une fois qu’on aura réformé ces deux ou trois anomalies, cela ne changera rien au fait qu’il y a un déclin de langue française. Le problème de l’orthographe n’est pas le problème majeur. Je ne suis pas un fanatique de l’orthographe. Ce qui compte pour moi c’est que les enfants sortent de l’école avec un niveau suffisant de lecture et d’écriture pour pouvoir lire des œuvres littéraires. C’est pourquoi je propose le dédoublement au cours préparatoire à cause de ce chiffre terrible : 80% des enfants qui n’apprennent pas à lire et à écrire convenablement au cours préparatoire, ne sauront jamais lire et écrire convenablement. C’est donc là où il faut faire un effort et mettre le paquet ! Ne pas maîtriser complètement la langue française serait selon vous un frein à l’entrée dans le monde du travail ? C’est globalement un frein à l’accès à la culture générale qui va devenir de plus en plus importante parce que les jeunes auront à changer de vie. Les patrons de PME qui étaient là aujourd’hui n’ont pas cessé de dire qu’ils recherchent des gens polyvalents et pas seulement des gens spécialisés dans tel ou tel secteur professionnel. La culture générale va donc redevenir quelque chose d’essentiel, non pas pour des raisons de distinction bourgeoise comme on le disait avant, mais parce qu’on aura besoin de polyvalence, de mobilité et de changer éventuellement de métier. Indépendamment de l’intérêt que cela peut avoir sur le fond, parlons juste de l’utilité d’avoir accès à la vraie culture ! Si vous laissez les enfants s’exclure decette formation générale et s’ils sont privés de savoir lire et écrire convenablement, c’est une catastrophe ! Que répondez-vous aux personnes qui voient l’avenir de la jeunesse de manière systématiquement pessimiste ? Il y a une erreur de perspective ! Quand vous vous replacez dans l’histoire des progrès acquis par les sociétés européennes, de l’ouest en particulier, nous avons développé des sociétés de liberté et de bien-être comme cela n’a jamais existé dans l’histoire de l’humanité. Bien sûr le chômage des jeunes est un problème préoccupant. Loin de moi l’idée de dire que ce n’est pas grave. Mais simplement quand vous remettez en perspective historique la situation des démocraties européennes, vous vous apercevez qu’être un jeune français aujourd’hui, c’est quand même autrement plus satisfaisant et plus porteur d’optimisme que d’être un jeune qui part faire la guerre d’Algérie dans les années 50 ou un jeune qui part faire la première ou la deuxième guerre mondiale. Je dis toujours qu’être un jeune juif dans l’Allemagne des années 30 est quand même autrement plus inquiétant, plus angoissant et plus dur que d’être aujourd’hui un jeune parisien ou grenoblois. Il faut dire aux jeunes que même s’il y a 8% ou 10% de chômage, il y en a 90% qui trouvent un emploi. Il faut faire en sorte d’aider les 10% qui n’y arrivent pas mais aussi encourager ceux qui réussissent et leur dire que ce n’est pas parce qu’on change trois fois de métier dans sa vie que celle-ci va devenir infernale. C’était quand même pire lorsque mon père a commencé à travailler à l’âge de 12 ans, enfermé dans des entonnoirs, dans des canaux dont on ne pouvait pas sortir parce qu’on avait sa carrière tracée pour l’éternité ! Certes, cette mobilité peut être porteuse d’angoisse, je le comprends bien, mais en même temps c’est une formidable chance. Le monde dans lequel nous vivons en Europe de l’Ouest est quand même d’une très grande douceur, d’une très grande liberté. C’est ce côté-là qu’il faut avoir en tête dès lors qu’on remet les choses en perspective historique. Propos recueillis par Frédéric Sécher http://blog.lefigaro.fr/hightech/2009/11/estrosi-pris-la-main-dans-le-t.html Estrosi pris la main dans le tweet Twitter est définitivement le réseau social où il faut être, notamment en politique. L'un des derniers convertis n'est autre que Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, qui s'est immédiatement approprié le réseau. Il tweete régulièrement et ce, jusque sur les bancs du Sénat. Sauf qu'il n'est pas le seul membre de la Haute Assemblée à connaître Twitter. Martial Bourquin, sénateur socialiste du Doubs, fréquente aussi le réseau. (EDIT il vient d'indiquer sur son blog que ce compte n'était pas le sien, comme signalé en commentaire. Au temps pour moi, c'est l'éternelle difficulté avec les comptes twitter, difficile de savoir s'ils sont authentiques ou non...). Et lorsque Christian Estrosi live-tweete à sa manière les interventions de l'opposition, en s'en moquant quelque peu, Martial Bourquin se fait un plaisir d'aller lire à la tribune les tweets du ministre. Pour le plus grand embarras de ce dernier. Regardez : [adresse de la vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xb1njf_estrosi-twitter-au-senat_news] Par Samuel Laurent le 5 novembre 2009 17h14 43 commentaires Nicolas a dit : M. Estrosi a donc twitté sur le "service publique" (01:18 dans la vidéo) .... vous zêtes fort en ortografe M. le ministre ! 5 novembre 2009 18h16 http://www.pcinpact.com/actu/news/53996-twitter-christian-estrosi-internet-liberte.htm Twitter, un sévice public pour le ministre Christian Estrosi L’arrivée d’Internet au Parlement a ses mérites et ses faiblesses. Ses mérites, car, comme nous l’exposions dans le livre La Bataille Hadopi, le réseau tisse de nouveaux liens entre les citoyens connectés et « leurs » parlementaires. Les échanges furent ainsi denses durant Hadopi et plusieurs fois des députés ont rapporté les propos des internautes, transmis par leurs attachés en pleine séance. Une e-démocratie, un parlementarisme éclairé qui permet à quelques-uns de compter sur l’attention d’une masse d’individus attentifs prêts à l'activisme pour nourrir le débat d’idées. L’arrivée d’Internet au Sénat ou à l’Assemblée a aussi ses faiblesses pour ceux qui pensent que tout peut être dit lors des pauses. Ainsi cette vidéo filmée par Public Sénat qu’on retrouve sur Dailymotion. Le sénateur Martial Bourquin s’en prend au ministre Christian Estrosi pour ses propos sur... Twitter. « Je viens de consulter le site Twitter de M. Estrosi. On peut y lire : « Les sénateurs socialistes et communistes font de l'obstruction, mais considèrent qu'ils travaillent trop. Que peuvent en penser les Français ? » Ou encore : « Le référendum d'initiative populaire : socialistes et communistes en ont rêvé, notre majorité l'a instauré ». Si seulement ! On lit aussi : « Patriat PS. Raconter autant de salades en séance, me solliciter pour accompagner ses projets et se coller à moi sur la photo Bourgogne. Gonflé. » (ces propos ont été supprimés) Le parlementaire citera encore le Twitter du ministre : « Je commence le bêtisier: Bourquin PS:"efficacité du service publique mais cette efficacité pas au détriment du service publique ». Réponse du Parlementaire : « Même si je suis autodidacte comme vous, monsieur le ministre, je vous fais remarquer que « service public » s'écrit avec un « c », non avec « que ». Quand on parle de l’identité nationale, l'orthographe fait partie de l’identité nationale » tacle le Sénateur qui continue à comparer les propos d’Estrosi sur Twitter avec ce qui s’est réellement passé en séance. L’un twittait pour dire qu’il n’y avait rien, quand l’autre répondra que des sénateurs ont passé une bonne partie de leur temps de parole pour exposer ce que le ministre n’avait pas entendu… Le ministre chargé de l’industrie se défendra en estimant que « c’est la liberté pour chacun d’utiliser les médias qu’il souhaite pour dénoncer sa part de vérité ». C’est sans doute la première fois que Twitter devient ainsi le terrain d’une joute au Sénat. Et ce n’est sans doute pas la dernière fois. Le problème est que nous nous retrouvons face à un exécutif pour le moins contradictoire où les uns comme Nicolas Sarkozy ou Nadine Morano veulent civiliser l’Internet quand les autres multiplient ces incivilités en se laissant aller aux propos faciles, pour ne pas dire plus… L’exmotard Estrosi pourra toujours prêter l'oreille aux idées sécuritaires de Nadine Morano, selon qui « il faudrait instaurer une police internationale de la Toile » et qui est « pour la liberté, mais aussi pour un « Code de la route » sur le Net »… Rédigée par Marc Rees le jeudi 05 novembre 2009 à 17h51 (13422 lectures) Source de l'INformation : Vu sur le twitt' de Samuel L. http://www.telerama.fr/techno/quand-un-ministre-se-prend-les-pieds-dans-twitter,49184.php Quand un ministre se prend les pieds dans Twitter Le 5 novembre 2009 à 19h35 NOUVELLES TECHNOS - Christian Estrosi, ministre de l'Industrie et maire de Nice, se croyait sans doute malin en commentant en direct sur Twitter les débats au Sénat sur le projet de réforme de la Poste. Las, il s'est fait vertement reprendre par un sénateur socialiste... La vidéo circule déjà beaucoup. Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, vient de découvrir Twitter. Depuis le 20 octobre, il tweete régulièrement, comme aujourd'hui lors du débat sur la réforme de la Poste au Sénat. Sauf qu'il n'est pas le seul. Martial Bourquin, sénateur socialiste du Doubs, sait se servir de la plateforme de micro-blogging. Et lorsque Christian Estrosi commente en direct les interventions de l'opposition, qu'il qualifie de « bêtisier », Martial Bourquin prend le micro pour marquer son indignation devant la teneur des tweets du ministre. Et lui donne en passant une leçon d'orthographe : « Je suis un autodidacte comme vous. “Service publique”, c'est avec un “c”, c'est pas “que”. Quand on parle de l'identité nationale, l'orthographe fait partie de l'identité nationale. » Pour le plus grand embarras du ministre. Jugez plutôt : Réponse depuis sur le compte Twitter de Christian Estrosi : « Les socialistes n'aiment pas Twitter. Le sénateur Bourquin estime que seuls ses excès contre le gouvernement méritent un espace média. ». Sophie Lherm Commentaire Ariane2007 - le 6/11/2009 à 13h54 La curiosité m'a fait ouvrir le lien au "compte Twitter" de M. Estrosi. Il y aurait sans doute plus à en dire que sur les deux points suivants qui ont plus particulièrement retenu mon attention : En premier lieu: "Même un ministre a droit à sa liberté de parole sur Internet!Au moins autant que tous les citoyens." Que tous les citoyens puissent désormais s'exprimer sur la Toile, c'est sans doute très agaçant pour Le Pouvoir - qui a commencé à entendre ainsi la contestation gronder... et il fallait donc couvrir ces grondements. En contre-attaquant par l'envahissement de tous les espaces... or, se mettre ainsi au même dénominateur commun pourraît se révéler une erreur politique. Liberté de parole... Il semble pourtant que l'on souhaiterait entraver celle de Rama Yade. Ensuite : "Les Se[é]nateurs socialistes et communistes font de l'obstruction mais considèrent qu'ils travaillent trop.Que peuvent en penser les f[F]rançais 12:54 PM Nov 4th from Twitterrific" Les [] sont de moi. Si je contreviens ici à la règle de ne pas critiquer l'orthographe des internautes, c'est qu'elle ne me semble pas devoir s'appliquer à un ministre qui se devrait d'être exemplaire. Après cela, pourquoi demander aux enfants d'apprendre l'orthographe ? Pourquoi demander aux Français d'apprendre le français ? Même si j'ai pu sourire, hier, dans l'autobus en apercevant au passage une enseigne de café arborer "Kfé"... 5 internautes sur 7 ont trouvé cet avis intéressant. http://www.liberation.fr/brut-de-net/06011408-estrosi-se-fait-taper-sur-les-doigts-pour-usagecompulsif-de-twitter Estrosi épinglé pour usage compulsif de Twitter au Sénat vidéo Les tweets parfois hasardeux du ministre de l'Industrie ont été repérés par le sénateur socialiste Martial Bourquin, qui n'a pas manqué de les signaler en séance, devant l'intéressé. 140 réactions SYLVAIN MOUILLARD Le motodidacte a une nouvelle passion : Twitter. En particulier quand il est retenu, tard, au Sénat pour cause de débat sur le changement de statut de La Poste. Le ministre de l'Industrie (@ch_estrosi) assène alors sur le site de micro-blogging ses analyses et coups de gueule. Morceaux choisis. 3 novembre, 10h32: «Seule proposition après 8 h de débat: “on va vous pourrir la semaine”. Quel manque de dignité! La poste, et les français méritent mieu». (sic) 3 novembre, 13h34: «Je commence le bêtisier: Bourquin P S: “efficacité du service publique mais cette efficacité pas au détriment du service publique"». (re-sic) 4 novembre, 00h55: «L'obstruction parlementaire continue. le PS et le PC n'ont pour seul projet d'avenir qu' un referendum. De vrais genies sans idées». 4 novembre, 16h: «Les Senateurs socialistes et communistes font de l'obstruction mais considèrent qu'ils travaillent trop .Que peuvent en penser les français». C'est cette dernière saillie qui a provoqué la colère du sénateur socialiste du Doubs, Martial Bourquin (@mbourquin), qui gronde alors le ministre en séance, ne manquant pas de relever ses perles orthographiques. Réponse de l'intéressé: «Chacun utilise les médias dont il dispose». Estrosi, qui se dit «brocardé» par des médias comme «L'Humanité ou Libération» invite donc chacun à le suivre désormais sur Twitter. Ou pas. La même information est reprise par : http://media.owni.fr/2009/11/05/instant-t-sur-la-toile-5-novembre/ http://www.metrofrance.com/info/christian-estrosi-en-flagrant-delit-de-tweets/mike! ZosxbqHWoRFGM/ http://www.lepetitjournal.com/content/view/49205/204/ http://www.fluctuat.net/blog/20765-Les-twitts-d-Estrosi-rendus-publiques-a-l-Assemblee http://www.mondialnews.com/slate/2009/11/06/estrosi-tweete-avec-des-fautes http://www.zigonet.com/tweeter/politique-christian-estrosi-sur-twitter-au-senat-l-oppositioncommente_art8711.html http://www.zigonet.com/twitter/france-les-tweets-de-christian-estrosi_art8710.html http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/11/06/e-democratie-par-robertsole_1263738_3232.html http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/761094/mil.html http://www.01net.com/editorial/508369/twitter-enflamme-le-senat/ http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/11/06/estrosi-critique-au-senat-pour-sescommentaires-sur-twitter_1263636_823448.html http://bibliobs.nouvelobs.com/20091106/15758/estrosi-un-dix-huitiemiste-sur-twitter http://www.melty.fr/twitter-la-nouvelle-arme-de-guerre-polit-actu25686.html http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-11-06/ump-ces-elus-qui-se-lachent-surtwitter/917/0/393047 http://media.owni.fr/2009/11/06/instant-t-sur-la-toile-6-novembre/ http://www.staragora.com/news/le-ministre-christian-estrosi-twitte-au-senat/362367 http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jnaqbCbhc_b_t6AvRSyrB8ttqYIw Twitter au coeur d'une guerre des mots entre le PS et Estrosi sur La Poste (AFP) – 5 nov. 2009 PARIS — Le groupe PS au Sénat a reproché au ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, ses commentaires sur Twitter, ses fautes d'orthographe et même d'avoir effacé un "tweet", jeudi au Sénat, en marge du débat sur la réforme de la Poste. "Je viens de consulter le site Twitter de M. Estrosi", s'est indigné en séance le sénateur PS Martial Bourquin en énumérant les "tweets" du ministre (micro-messages de 140 signes maximum). Sur son compte (@ch_estrosi), lu par M. Bourquin, M. Estrosi a écrit jeudi à 10h34: "Je commence le bêtisier : Bourquin PS: efficacité du service publique (sic) mais cette efficacité pas au détriment du service publique (sic)". M. Bourquin a ironisé sur les fautes d'orthographe du ministre, qui a répondu jeudi soir sur Twitter: "Publique ou public? Ce n'est pas privé, c'est l'essentiel. coquille...Autant (sic) pour moi!". Le groupe PS au Sénat a aussi accusé M. Estrosi d'avoir effacé un message où il mettait en cause le sénateur et président de la région Bourgogne, François Patriat ("Patriat PS. Raconter autant de salades en séance, me solliciter pour accompagner ses projets et se coller à moi sur la photo Bourgogne. Gonflé"). Ce message ne figurait effectivement plus sur le compte de M. Estrosi jeudi soir. "Je suis profondément indigné par ces allégations qui avilissent notre Haute assemblée et renforcent les extrêmes", a déclaré M. Bourquin en séance. "Chacun est libre de recourir aux medias de son choix pour dire sa part de vérité. J'invite M. Bourquin à être lui aussi plus respectueux à mon égard", lui a répondu M. Estrosi. "Je remercie toutefois M. Bourquin d'avoir fait de la publicité pour les nouveaux médias : souhaitons que cela incite tous les Français à se connecter à Twitter!", a poursuivi le ministre. Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. http://www.leparisien.fr/politique/twitter-seme-la-pagaille-entre-estrosi-et-le-ps-06-11-2009701888.php Twitter sème la pagaille entre Estrosi et le PS 20 réactions | Réagir 06.11.2009, 10h35 | Mise à jour : 13h54 Twitter s'invite au Sénat. Le site, qui permet aux internautes d’envoyer des messages brefs, appelés tweets, s'est trouvé, jeudi, au coeur d'une querelle entre le ministre de l'Industrie Christian Estrosi et un sénateur PS. Le maire de Nice est en effet un fidèle utilisateur de Twitter. Alors que le Sénat examine le projet de loi sur la réforme de La Poste, les élus socialistes lui ont reproché ses commentaires postés lors des suspensions de séance. «Quand on est élu de la Nation, a fortiori ministre (...), on a le droit de respecter les parlementaires», a lancé Martial Bourquin, sénateur PS, en énumérant des tweets de Christian Estrosi jugés peu amènes à l'égard des sénateurs de l'opposition. «Je commence le bêtisier : Bourquin PS: efficacité du service publique (sic) mais cette efficacité pas au détriment du service publique (sic)», écrit Christian Estrosi sur son compte (@ch_estrosi). Martial Bourquin n'a pas manqué de railler les fautes d'orthographe du ministre. «Monsieur Estrosi, je suis un autodidacte comme vous. Service public, c'est un "c", c'est pas "que. Quand on parle de l'identité nationale... l'orthographe fait partie de l'identité nationale.» Bataille d'orthographe Réponse de l'intéressé : «Chacun est libre de recourir aux medias de son choix pour dire sa part de vérité. J'invite M. Bourquin à être lui aussi plus respectueux à mon égard». «Je remercie toutefois M. Bourquin d'avoir fait de la publicité pour les nouveaux médias : souhaitons que cela incite tous les Français à se connecter à Twitter !», a poursuivi le ministre. Quelques heures plus tard, Christian Estrosi a commenté ainsi l'incident toujours sur... Twitter : «Les socialistes n'aiment pas Twitter. Le sénateur Bourquin estime que seuls ses excès contre le gouvernement méritent un espace média». Et vendredi, il a fait appel au Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales : «Petit cours d'histoire orthographique : "publique" est la première orthographe admise pour l'adjectif quelque soit son genre. (...) C'était d'ailleurs la seule graphie non fautive jusqu'au 18ème siècle. Au delà "public" a progressivement évincé "publique.» Réactions 02 roro130 le 06/11/2009 à 18h27 Estrosi et l'orthographe Quand on veut donner une leçon de Français à un adversaire, on ne s'adresse surtout pas au Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, parce que cet "organisme" est visiblement mauvais conseiller. En effet, dans Petit cours d'histoire orthographique : "publique" est la première orthographe admise pour l'adjectif quelque soit son genre..." Personnellement, j'aurais orthographié "quel que soit son genre" comme on écrit "quelle que soit la forme" ou bien "quels que soient les adjectifs" ou bien encore "quelles que soient les orthographes". In fine, monsieur Estrosi sera collé aux épreuves écrites préparées par son collègue sur "l'identité nationale". Il devra donc assister aux cours du soir, si la mairie de Nice en organise. A défaut, il pourra s'inscrire au CNDP, option Français de base. 10 umlo le 06/11/2009 à 15h44 Pas au mérite Un ministre est-il obligé de connaitre l'orthographe? On peu très bien être décoré de la "Légion d'honneur" sans avoir obtenu le Certificat d'études. L'essentiel ce sont les relations. 14 lara le 06/11/2009 à 15h18 C. Estrosi est coutumier des inventions de vocabulaire et d'orthographe. Quelqu'un se rappelle les larmes de rires des journalistes de Canal+ quand Cricri, cirant les pompes du Président s'est fendu d'un "je suis comme lui, je me demande toujours si je n'ai pas laissé quelqu'un sur le bord du côté de la route" 16 obé di miomu le 06/11/2009 à 14h52 mal placé... N'oublions pas que M. Estrosi est l'inventeur du mot 'infinimentésimal' (chez Ardisson à la télé il me semble) et qu'il est par conséquent très mal placé pour donner des leçons d'orthographe ou de syntaxe à qui que ce soit... 18 CASIMIR le 06/11/2009 à 14h43 ridicule le niveau baisse de plus en plus http://www.lepost.fr/article/2009/11/05/1777093_quand-estrosi-tweete-sur-la-poste-le-psgronde.html Quand Estrosi tweete sur La Poste, le PS gronde Par Public Sénat le 06/11/2009 à 21:09, vu 2004 fois, 7 Un politique de plus sur Twitter : le ministre de l’Industrie Christian Estrosi. Le maire de Nice a profité de l’examen au Sénat du projet de loi sur La Poste pour s’essayer aux gazouillis du site de micro-blogging. Sur le mode ironique, à l’égard de la gauche très remontée contre le projet de loi. Ça donne quoi ? D’abord : « Minuit et demi. L'opposition n'a rien proposé pour parler d'une Poste moderne et humaine. Les mensonges ne font pas un projet ni une ambition ». Ou encore ça : On peut lire encore, orthographe défaillante comprise : « Seule proposition après 8h de débat:"on va vous pourrir la semaine".Quel manque de dignité!La poste, et les français méritent mieu ». Un autre tweet, mis en ligne hier, attaquant le sénateur PS et président de la région Bourgogne François Patriat et lui reprochant de « raconter autant de salades en séance », a lui été retiré… Mais le ministre se fait aussi narquois, quand il écrit « Le referendum d'initiative populaire :socialistes et communistes en ont revé, notre majorité l'a instauré » Les remarques du ministre n’ont pas plu aux socialistes. Notamment au sénateur du Doubs Martial Bourquin, qui a pris la parole en séance pour se dire « profondément indigné. Ces comportements doivent cesser, ils ne font que renforcer les extrêmes », dit-il. Et le sénateur de moquer les fautes d’Estrosi : « Mr Estrosi je suis un autodidacte comme vous. Service public c’est avec un c, c’est pas « que ». Quand on parle de l’identité nationale, l’orthographe fait partie de l’identité nationale », lance Martial Bourquin, demandant plus de respect de la part du ministre. Réponse ce vendredi, toujours sur Twitter, de Christian Estrosi. S'adressant à Martial Bourquin, il revient sur ses fautes, faisant cette fois-ci amande honorable: « @mbourquin bienvenue sur Twitter! Publique ou public? Ce n'est pas privé c'est l'essentiel. Coquille....Autant pour moi! » Problème, le compte mbourquin n’existe pas, ou a été supprimé… Christian Estrosi diserte ensuite sur l’orthographe : « "Au temps pour moi" est une locution exprimant la reconnaissance d' une erreur de la part du locuteur...Mais... On rencontre couramment la graphie "Autant pour moi" défendue par certains hommes de lettres et grammairiens. » Puis le ministre continue, en trois tweets, sur la différence entre publique et public : « Petit cours d'histoire orthographique: "Publique" est la première orthographe admise pour l'adjectif quelque soit son genre... c'était d'ailleurs la seule graphie non fautive jusqu'au 18ème siècle. Au-delà "Public" a progressivement évincé "Publique". Source: Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. A chacun ses leçons... » F.V. Réactions Princdecleves le 07/11 à 10h14 " AU TEMPS ".... pour lui.... : Il dit ce qu'il vaut ...................... ( Et aussi : Ah ! BIPOLAIRE ....quand tu nous tiens....) Il ne respecte pas le Senat : un des rares lieux ou on s'attend encore a trouver calme , reflexion , " sagesse " . Il saccage cette institution republicaine , et en cela , il est en phase avec ce gouvernement ...... Et comme la pensee du " petit peuple " n'est pas encore reduite au mode BIPOLAIRE de " Crocdeboucher " , le " petit peuple " comprend et reagit . L'attaque " TWITTESQUE " de ce " ministre " ( ! ) avive les mecontentements contre lui et ce gouvernement ! " AU TEMPS pour lui ! Euh ....non : "AUTANT " ..pour eux ......... stephanea le 06/11 à 18h27 "Christian Estrosi diserte ensuite sur l’orthographe" Tant qu'a parler d'orthographe, autant écrire disserte. Au temps (Autant) pour vous. http://eco.rue89.com/2009/11/06/peut-on-faire-de-la-politique-et-des-fautes-dorthographe-124934 A debattre Peut-on faire de la politique et des fautes d'orthographe ? Par Zineb Dryef | Rue89 | 06/11/2009 | 18H06 Une faute du ministre Christian Estrosi sur son compte Twitter et un rattrapage osé ont relancé ce débat crucial. Après s'être fait rabrouer au Sénat pour son utilisation compulsive de Twitter, Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, s'est également vu reprocher sa mauvaise orthographe par le socialiste Martial Bourquin. En cause, ce message : « Je commence le bêtisier : Bourquin PS : efficacité du service publique mais cette efficacité pas au détriment du service publique. » Le sénateur l'a corrigé publiquement : « Monsieur Estrosi, je suis un autodidacte comme vous. “Service public”, c'est un “c”, c'est pas “que”. Quand on parle de l'identité nationale… l'orthographe fait partie de l'identité nationale. » Réponse de l'intéressé : « Publique ou public ? Ce n'est pas privé c'est l'essentiel. Coquille… Autant pour moi ! » Passons sur le débat concernant « au temps pour moi ». Le reproche de Martin Bourquin l'ayant visiblement beaucoup froissé, le ministre a consacré une partie de sa matinée de vendredi à se justifier. Pour expliquer sa coquille, le voici invoquant la première graphie de l'adjectif « public » : « Petit cours d'histoire orthographique : “Publique” est la première orthographe admise pour l'adjectif quelque soit son genre. (…) C'était d'ailleurs la seule graphie non fautive jusqu'au XVIIIe siècle. Au delà “Public” a progressivement évincé “Publique”. » Ouf, l'honneur est sauf pour le maire de Nice puisque sa coquille n'en était pas une ; il s'agissait d'une coquetterie orthographique. Un peu comme si la faute d'orthographe était l'erreur ultime à faire en politique, d'autres personnalités publiques se sont vues raillées pour s'être emmêlé les lettres. Nicolas Sarkozy : « Si y en a que ça les démange » Le Président écrit comme il parle et inversement. Ses petites phrases surprenantes d'imperfections syntaxiques sont rédigées ainsi dans ses discours. Ainsi, on retrouvera « si y en a que ça les démange d'augmenter les impôts… » ou « Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur et tous ceux qui sont importants, bonjour ». Dans une tribune publiée dans Le Monde, Barbara Cassin, chercheuse au CNRS, s'indigne de la « présence massive de fautes d'orthographe sur le site de la présidence de la République française » : « Dans le discours prononcé devant les ouvriers de Daher tel qu'il figure sur le site de l'Elysée, je lis, entre autres, ces deux fautes qu'on ne tolère pas en classe parce qu'elles sont le signe que l'élève ne comprend pas le mécanisme de la langue : “Nous on fait confiance et vous adhérer à cette stratégie offensive”, et “on apporte aux participations les participations qu'à la Caisse, les participations qu'à l'Etat”. » En 2008, c'est « Le Petit Journal » de Canal + qui relevait une jolie faute de Nicolas Sarkozy, griffonnée durant un discours : « fréquenter l'infrécentable ». (Voir la vidéo) Martine Aubry : des propositions bourrées de fautes Lorsque Vincent Peillon, en décembre 2008, flingue le texte d'orientation de Martine Aubry, tout juste élue première secrétaire du PS, il critique le fond et la forme : un texte « qui ne fait aucune proposition, qui dès la première page comporte plusieurs fautes d'orthographe, oublie le thème de l'Education ». Le Post a relevé ces erreurs dans le document suivant : Luc Chatel, ministre de l'Education nationale et une mauvaise copie En septembre dernier, Luc Chatel a fait distribuer un dossier de presse consacré à la rentrée scolaire truffé de fautes d'orthographe. Florilège : • « La rèforme de l'enseignement primaire, qui est entré en application à la rentrée 2008, s'appuie sur des horaires et des Les programmes, redéfinis par arrêtés du 9 juin 2008 qui s'articulent avec les sept grandes compétences du socle commun. » • « En 2009 se sont 214.289 élèves qui ont suivi… » • « Ces formations concerneront prioritairement les enseignants qui exercent pour la première fois en école maternelles . » Moqué par les médias, le ministre a fait corriger le texte. Finalement, les hommes politiques ne font que suivre les tendances, la dernière étant de négliger son orthographe sans mauvaise conscience. Il y a quelques mois, Pascal Collardey, directeur des ressources humaines du cabinet d'audit et de conseil KPMG pour la France, expliquait à Eco89 qu'une bonne orthographe n'était pas forcément nécessaire pour obtenir un emploi : « Il y a vingt ans, faire deux fautes dans une lettre de motivation était clairement rédhibitoire. Aujourd'hui, si on s'arrêtait à cela, la pile des candidatures maigrirait sérieusement. Il ne faut pas que l'orthographe soit le seul critère lorsqu'on décide d'écarter une candidature. » Le débat sur l'orthographe a été relancé à l'automne avec la parution de « Zéro Faute » du journaliste François de Closets. Il y raconte sa détresse de « nul » en orthographe et plaide pour sa simplification. A un journaliste de l'Indépendant, l'essayiste de 75 ans a confié : « Finis les complexes. A mon âge, je me sens enfin libre vis-à-vis de l'orthographe. Il faut savoir qu'il reste deux tabous en France : la masturbation et les fautes d'orthographe. » http://www.lhebdoduvendredi.com/Le-mot-de-l-hebdo,653 Reims - Epernay - Châlons - L'Hebdo du vendredi | Publié le 5 novembre Orthographe Régulièrement, on nous parle de la réforme de l’ « ortograf ». Dernièrement encore, elle ressort des cartons. Il faut bien, pour continuer à nier que le niveau baisse alors qu’une étude montre qu’ « en vingt ans, sur une même dictée, le pourcentage d’élèves qui faisaient plus de 15 erreurs est passé de 26 % à 46 % », changer l’unité de mesure pour obtenir le résultat qu’on souhaite. On est mauvais en orthographe ? Supprimons l’orthographe ! On a de la fièvre ? Cassons le thermomètre ! Car ce que certains prônent, c’est tout simplement d’écrire en phonétique. En « fonétik ». Youpi, écrivons tous en sms. Finie la beauté de la langue, son intelligence ! Pouah, cachez ces gros mots que l’on ne saurait ouïr ! « Trop prise de tête ! » Z’avez raison, mieux vaut penser avec ses pieds. La tête, ça sert à rien ! Certes, quelques bizarreries pourraient être aplanies. Mais dans leur immense majorité, les règles s’expliquent. Par quoi ? Par le bon sens et la logique ; par l’histoire de la langue et les évolutions des mots. Les difficultés n’en sont que les traces. Les gommer rendrait invisibles toutes les ramifications qui unissent les mots et révèlent leur sens caché, empêcherait toute réflexion de fond. Cela ferait du français courant un dialecte utilitaire, permettant d’acheter du pain et de parler de sa dernière soirée, mais en aucun cas d’exercer son esprit critique. Cela rendrait impossible la lecture de toute œuvre des siècles passés. Cela ferait du français littéraire une langue morte. Cela ferait de notre somptueuse langue, façonnée par plus de mille ans d’évolution, où s’écrivirent une part majeure des plus grands chefs-d’oeuvre de la pensée humaine, un patois de village. Comment mieux couper un peuple de sa culture et lui ôter ses moyens de réflexion pour en faire un mouton à consommer ? Anne Paulerville Vos réactions : Le mot de l’hebdo par Laëti Le 6 novembre à 17:51 Supprimer l’orthographe ? J’en connais à qui ça va faire plaisir, mais je doute que ce soit une bonne idée ! Et si les jeunes arrêtaient les sms et internet, au profit d’un bon livre ? http://cwm-consulting.over-blog.com/article-orthographe-et-referencement-chiens-et-chats-38872886.html Orthographe et référencement : chiens et chats ? Vendredi 6 novembre 2009 Bonjour à tous ! Il y a encore quelques années, les publications web étaient encore naissantes et maîtrisées par des médias eux mêmes présents sur le papier. Aujourd'hui, énormément de publications plus ou moins officielles se font. Tout le monde donne son avis sur tout et sort des billets plusieurs fois par semaine... Les publications sont donc devenues monnaie courante... L'orthographe (au sens large, syntaxe, grammaire, vocabulaire...) devient donc un sujet dans le cours du temps. D'autant plus qu'une réforme de l'orthographe est rediscutée, remédiatisée, retravaillée, reboullotée tous les 2 ans... Sur ce problème, je pose la question (rhétorique bien sûr) : quelle importance revet l'orthographe dans l'écriture web ? Comme sur beaucoup de problèmes, 2 écoles s'affrontent : les tenants de la « belle écriture » et les darwinistes, tenants de l'évolutionnisme orthographique. Certes, je suis volontairement sarcastique mais ne le prenez pas mal ! Entre ces deux bords, la très large majorité des gens qui ne s'intéressent pas à cette question (sauf quand ils se vexent de se voir relater une faute d'orthgraphe sur un de leurs articles...) . Comme d'habitude, la solution se trouve entre les deux... Personnellement, je viens d'une formation de linguiste et sémioticien. Ayant quelques connaissances sur l'histoire de l'évolution des langues, de l'écriture et leur utilisation par les hommes, je serais plus enclin d'aller vers le « laissez faire, on ne peut rien à l'évolution ». Pourtant, quelque chose me gène dans ce raisonnement : un peu facile de laisser faire non ? Alors, changeons un peu la question, ne donnons pas à ce sujet plus d'importance qu'il n'en a : quelle utilisation est faite de l'orthographe dans l'écriture web selon l'objectif de l'écrivain ? Là, je sors du billet d'humeur pour passer au billet analytico-consels... (plus le créneau de ce blog !) Comme je le mentionnais dans un billet sur les « types » de rédaction web, l'écriture d'un texte pour le web suit plusieurs objectifs, chacun à des degrés différents : marketing, référencement ou pour l'internaute... Selon ces éléments, vous ne direz pas la même chose, pas non plus de la même façon. Il y a à mon avis 2 types de réactions par rapport aux fautes d'orthographe : les personnes qui ne les voient pas et ceux qui hurlent à la mort au moindre « s » oublié (là encore, le trait est caricatural dans un objectif rhétorique et humouristique …). En faisant plutôt partie du deuxième groupe, je comprend largement le premier. Le puritanisme orthographique est de moins en moins présent dans la société en général alors qu'il est vrai que jusqu'au 19ème siècle, soit on savait écrire (forcément sans faute) soit on ne savait pas... Aujourd'hui, le langage sms, les commentaires en temps réel, le web... ont largement accru le recours à l'écriture mais ont amoindri sa valeur et accéléré sa mutation. Toujours plus de communication orale et écrite mène forcément à son patinage, à sa détérioration... En ce qui concerne le référencement, un bon référenceur, dans sa démarche d'optimisation doit connaître, me semble-t-il, les différentes écritures possibles pour un mot, avec ou sans accent, avec ou sans pluriel... Et savoir jouer dessus. Les gens font des fautes (souvent corrigées par google) non seulement dans l'écriture de leurs articles, du contenu de leur pages web mais aussi dans leurs recherches web... La faute d'orthographe devient alors un marché à part entière. Attention, je ne dis pas qu'il faut écrire avec des fautes d'orthographe ! Simplement, que la question doit être prise en compte. Car faire des fautes a forcément un impact sur l'image de l'éditeur. Dans les billets d'un blog, l'écriture est moins « institutionnelle » mais dans un communiqué de presse ou dans les pages d'un site web... Cette question de l'image est très importante. J'avais l'autre jour une conversation avec un professionnel de la rédaction et de la correction orthographique qui avait logiquement une large tendance à la normalisation syntaxico-orthographique mais qui insistait à très juste titre sur l'importance d'une faute d'orthographe sur le communiqué d'une entreprise ou sur un article du Monde pour leur image et réputation. Il avait bien évidemment raison de promouvoir l'argument de la « défaillance orthographique, signe d'une défaillance entreprenariale ». Référencement et marketing sont une fois de plus intrinsèquement liés. Si l'impact marketing est indirect, il n'est pas moins existant. Alors surveillez votre orthographe mais surtout, pensez aux retombées que cela pourrait avoir sur votre activité en ligne ! La norme est aujourd'hui de « ne pas faire de fautes » ; elle sera peut-être demain de « faire des fautes », un moyen de se demarquer sera alors de ne pas en faire... Bonne journée ! Par CWM Commentaires Comme toujours, billet très intéressant, Pierre, néanmoins, j'ai pu remarque une petite faute sur la fin de ton texte, est-elle là pour illustrer tes propos ?! Passe boire un verre à la maison prochainement ! Tom Commentaire n°1 posté par Tom le 06/11/2009 à 13h36 Non, pour le coup, j'ai oublié une lettre... Je suis allé trop vite ! Merci Tom ! Réponse de CWM le 06/11/2009 à 14h50 J'ai récemment publié un billet concernant en partie la prise en compte d'éventuelles fautes d'orthographe par Google. Comme tu le souligne très justement, elles peuvent ponctuellement être intéressantes en terme de référencement, même si je ne suis pas très partisan de ces techniques. Je profite de cet article pour ajouter une reflexion qui me vient à l'esprit. Je reçois parfois des CV de référenceurs accompagnés de lettres de motivation. Lorsque ces dernières sont truffées de fautes, je me pose quelques questions sur la capacité qu'auraient ces personnes à effectuer un bon travail de référencement... Commentaire n°2 posté par AxeNet il y a 5 jours à 09h07 Bonjour, Je pense aussi qu'il est important de porter une attention particulière à tout ce dont on est censé être spécialiste. Mais les référenceurs ne sont pas des spécialistes de l'orthographe. A chacun d'apprécier si elle est un élément important ou non de l'image qu'ils donnent... Réponse de CWM il y a 5 jours à 09h17 Merci, j'envois la page sur Twitter et Facebook et un ou deux digg-like, en plus c'est bientot Noël 2009 http://www.scoupeo.com/ACTUALITES/REFERENCEMENT-ET-ORTHOGRAPHE-QUELLEIMPORTANCE-ECRITURE-DES-MOTS-POUR-BON-REFERENCEMENT Commentaire n°3 posté par barge il y a 4 jours à 00h19 Merci ! Réponse de CWM il y a 4 jours à 08h28 http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Actualite/Gregory-Portrait-robot-d-un-corbeau-148574/ Faits divers | 7 Novembre 2009 | Mise à jour le 9 Novembre 2009 Grégory: Portrait robot d'un corbeau Deux noveaux ADN retrouvés sur une lettre de 1984 ont relancé la traque du corbeau. Qui reste toujours mystérieux. Paru dans leJDD Une lettre du corbeau datant de mai 1983. (L'Est Républicain) L’affaire Grégory ne ressemble à aucune autre. Au cœur de l’intrigue, un personnage noir la rend hors du commun: le corbeau. Depuis plus de vingt-cinq ans, cet inconnu tient la justice en échec, nargue les enquêteurs, se joue des experts. Il avait d’ailleurs prévenu, dans sa lettre du 17 mai 1983 adressée aux grands-parents du petit Grégory: "Vous vous demanderez qui j’étais, mais vous me trouverez jamais. Adieu, mes chers cons." A l’évidence, le corbeau connaît bien la famille Villemin. Une très grande famille. Quand ils se sont mariés, en 1954, Albert et Monique Villemin avaient déjà des enfants d’un premier mariage. Huit pour Albert et cinq pour Monique qui était enceinte de Jacky. Ensemble, le couple aura cinq autres enfants dont Jean-Marie, le père du petit Grégory. A l’époque du drame de la Vologne, la famille Villemin comptait, avec les conjoints, les enfants et les proches, plus de 70 personnes vivant dans un rayon de moins de 20 kilomètres. C’est-à-dire autant de suspects pour les enquêteurs qui cherchent à identifier à la fois le corbeau et l’assassin de l’enfant. Un malin, ce corbeau. Il commence à se manifester dès le mois d’avril 1981 par un appel à Monique Villemin. Une voix de femme profère des insanités. En juillet 1981, Jean-Marie et Christine Villemin reçoivent des appels silencieux. Trois appels anonymes sur un numéro en liste rouge Un mois seulement après que les jeunes époux Villemin ont fait placer une ligne téléphonique dont le numéro est en liste rouge, Christine reçoit, en août 1981, trois appels anonymes. Un homme à la voix rauque s’amuse: "Allez, chef, paie ton coup." Le 22 novembre 1981, vers 21 heures, alors qu’elle est seule chez elle, Christine Villemin est insultée au téléphone. Peu après, on casse un carreau de la porte d’entrée de sa maison. Effrayée, elle se réfugie avec le petit Grégory chez une amie. Le harcèlement continue en 1982. Il ne se passe pas de jour sans que l’un ou l’autre des membres de la famille Villemin ne reçoive un appel malveillant. En avril, un homme menace Jean-Marie, revendique le carreau cassé et un pneu crevé de la voiture. Il dit voir Gilbert (un frère) descendre de chez ses parents. L’expert qui analyse l’enregistrement entend un bruit de fond avec une sorte de sifflement d’une machine et un battement régulier (150 coups par minute) caractéristique d’un métier à tisser. Infatigable, le corbeau poursuit ses persécutions avec un appel chez Jacky Villemin, l’oncle de Grégory, puis chez la grand-mère de l’enfant, Monique Villemin: "Les jours raccourcissent, les chats gris vont sortir", menace une voix rauque. En juillet 1982, le corbeau qui épie ses victimes demande à Monique et Albert à peine rentrés chez eux: "Elle était bonne, la balade?" "Je vous ferai votre peau" Le 30 novembre 1982, c’est une voix de femme qui appelle les pompes funèbres pour leur annoncer le faux décès d’Albert Villemin. Le 13 décembre 1982, le corbeau se manifeste chez Christine de sa voix rauque et profère menaces et insultes. Et encore le 16, chez les grands-parents. Puis la femme à nouveau, le 27 janvier 1983, fait déplacer une ambulance chez Albert et Monique, laquelle, le même jour, est harcelée par la voix rauque. Le 17 février 1983, à nouveau, une voix de femme fait déplacer sans raison deux médecins chez Jean-Marie. Le 3 mars, les pompes funèbres alertées par le même corbeau en jupon arrivent chez Albert avec une plaque funéraire. Des centaines d’appels dont quelques-uns seulement ont été enregistrés et soumis à analyses. Les premiers experts affirment, dans leur rapport du 28 novembre 1984 (annulé ensuite pour vice de forme), que la voix de l’homme peut correspondre à celle de Bernard Laroche ou de cinq autres personnes. Un an plus tard, d’autres experts concluent à l’impossibilité de savoir si la voix est celle d’un homme ou d’une femme. En janvier 1986, il s’agit d’une femme qui déguise sa voix. En 1989 et 1993, l’expert penche pour la voix d’un homme âgé de 45 à 55 ans. Le corbeau a bien dû s’amuser en apprenant les résultats de ces expertises. Quant aux lettres anonymes, elles sont beaucoup moins nombreuses. La première, postée de Bruyères le 27 avril 1983, est adressée à "M. et Mme Albert Villemin". Elle est brève: "Je vous ferai votre peau à la famille Villemin." La seconde lettre, le 17 mai 1983, est plus longue: "Si vous voulez que je m’arrête, je vous propose une solution: vous ne devez plus fréquenter le chef. Vous devez le considérer, lui aussi, comme un bâtard…" Une troisième lettre, très longue, est écrite d’une écriture presque normale et non plus en lettres capitales. "Il n’y a que votre salope de fille et son vieux qui ont le droit de salir vos assiettes le dimanche. Il n’y en a que pour le gendre, il compte plus que vos fils… Ceci est ma dernière lettre." On sait qu’il y en aura deux autres: l’une postée de Docelles le 16 octobre 1984, le jour de l’assassinat de Grégory, est adressée à Jean-Marie Villemin: "J’espère que tu mourras de chagrin, le chef. Ce n’est pas ton argent qui pourra te rendre son fils. Voilà ma vengeance, pauvre con." Une toute dernière lettre anonyme envoyée le 24 juillet 1985, soit quatre mois après l’assassinat de Bernard Laroche, est envoyée à Albert et Monique. Le corbeau écrit: "La famille Villemin, je vous ferai la peau et la prochaine est Monique." Plusieurs dizaines de suspects ont dû faire des dictées Là encore, les experts judiciaires ont été mis en échec. Plusieurs dizaines de suspects ont dû faire des dictées. Résultat? Le corbeau n’a pas été identifié. Mais les contours de son profil apparaissent. Au vu des quatre lettres analysées, les experts concluent qu’il s’agit d’un individu d’un bon niveau intellectuel. Les fautes d’orthographe ont été commises volontairement pour égarer les soupçons car elles sont trop grossières pour une personne qui écrit des phrases entières sans faute comme celle-ci: "Je te hais au point d’aller cracher sur ta tombe le jour où tu crèveras." Le corbeau a donc longuement prémédité l’assassinat du petit Grégory et il a tenu à le signer. C’est vraisemblablement un proche de la famille Villemin. Pourtant, ni les appels téléphoniques, ni les lettres anonymes n’ont permis jusqu’ici de remonter jusqu’à lui. Parviendra-t-il aussi à éviter les pièges de l’ADN? La découverte de deux profils ADN nucléaires exploitables retrouvés récemment sur la lettre du 25 juillet 1984 par le laboratoire lyonnais Biomnis relance toutes les spéculations. En attendant, le corbeau de la Vologne, rusé et intelligent, jouit d’une totale impunité. Marcel Gay - Le Journal du Dimanche Samedi 07 Novembre 2009 http://www.afriquejet.com/afrique-de-l%27ouest/mali/messagerie-textuelle:-la-vogue-et-lesinquietudes-2009110837849.html Messagerie textuelle: La vogue et les inquiétudes Afrique de l'Ouest - Mali Rapide et commode, le SMS a créé ses propres règles au détriment de l’orthographe conventionnelle. "Ta question est vraiment sérieuse ou c juste pour rire ?" ; "La -par ordinateur pourè tiré profi-d1 langaj abrégé a la foi ds sa sintax écmatério - non selman du po1 dvu dla mémoir - mè surtou du pt dvu dlanaliz algoritmik du langaj-Um1, la partiqlarité-d1 lang abrégé étan dsuprimé ou dcontourné lé idiomatism" Connaissez-vous cette écriture? Certainement oui. Avec l'avènement des téléphones portables et de l'Internet, les gens utilisent beaucoup cette façon d'écrire. Et bien c'est la messagerie textuelle. La messagerie textuelle ou "texto" ou "langage SMS" est un court message que vous entrez et envoyez ou que vous recevez, sur votre téléphone mobile. Elle est utilisée comme moyen rapide et pratique de recevoir ou d'envoyer des messages. Selon le dictionnaire, le langage SMS est un sociolecte écrit qui modifie les caractéristiques orthographiques voire grammaticales d'une langue afin de réduire sa longueur, dans le but de ne pas dépasser le nombre de caractères autorisés par les messages SMS, ou dans le but d'accélérer la saisie de l'énoncé sur le clavier numérique d'un téléphone. L'appellation « langage SMS » désigne ainsi, par extension, l'usage de ce type de langage lors d'échanges sur Internet par messagerie instantanée ou courrier électronique, sur les forums Internet et les blogs, ou encore dans les jeux en réseau. L'utilisation du langage SMS sur un autre médium qu'un clavier téléphonique est par ailleurs très controversée. Les internautes maliens ne sont pas en marge du phénomène de la messagerie textuelle. Celle-ci s'est tellement installée dans les habitudes qu'elle est devenue une mode. Car la particularité pour ce genre de messagerie est que n'importe qui peut l'utiliser pour communiquer à condition de pouvoir déchiffrer les lettres de l'alphabet français. "C'est une façon rapide d'écrire et se faire comprendre. J'utilise très souvent les textos pour envoyer mes messages" témoigne Issa Karama, un jeune lycéen. L'utilisation de la messagerie textuelle à l'avantage qu'elle ne respecte pas les orthographes ou les règles grammaticales. Ainsi un mot peut être écrit de mille façons. L'intérêt est que le lecteur fasse un effort de comprendre. Il n'y a pas que les adolescents qui utilisent le langage SMS. Les adultes s'y mettent aussi, avec à la clé le risque réel d'oublier la vraie orthographe des mots ou de perdre leur connaissance en grammaire. Car le langage SMS s'utilise en priorité pour le gain de temps, histoire donc d'avoir moins de touches à presser sur le clavier. paresse ou créativité ? Avec le langage texto doit-on parler de paresse ou de créativité ? Le langage SMS, ou la langue texto, concerne ces "mini-messages" composés de termes qui regroupent des abréviations connues ("cad" pour "c'est à dire"), des mots anglais ("new" pour "nouveau") ou verlan ("blem" pour "problème") ou même des expressions sous leur forme phonétique la plus brute ("je tm" pour "je t’aime". Ce qui fait le charme de cette façon d'écrire lui donne son côté fin, c’est qu’on dit tout en quelques mots. En effet, le message écrit se raccourcit peu à peu, se déforme pour ne conserver bien souvent, au final, que le strict nécessaire, le sens de la phrase. À force de s'exprimer dans cette langue qui n'a de française que la prononciation, risque-t-on de dénaturer notre maîtrise de l'orthographe ou le SMS fait-il des dégâts ? "Fort probablement répondent certains enseignants. "Le niveau des élèves est bas dans les dictées. Particulièrement je crois que cela est plutôt dû au fait qu'ils ne lisent pas beaucoup qu'au phénomène des téléphones" soutient Mamadou Coulibaly, professeur de lettre au groupe scolaire de Sabalibougou. "Il faut s'attendre à ce que cette forme d'écriture aura un impact très négatif sur certaines personnes. Pour le moment ce n'est qu'une mode que les enfants utilisent pourvu que cela ne devienne pas habitude" commente, O.D professeur de lettres, dans un lycée de la Capitale. Les avis des étudiants aussi sont partagés sur le sujet. "Pour ma part, je dirais que cela dépend de notre temps de lecture et d'écriture en langage SMS. À mon avis, le fait de lire régulièrement, même s'il nous arrive de temps à autre d'utiliser une orthographie rapide, nous empêche de perdre la bonne orthographie des mots lorsque l'on ne doit pas faire de fautes. Enfin moi qui parfois peux, par paresse, utiliser des abréviations issues du langage SMS je n'ai pas remarqué une augmentation de fautes dans mes rédactions ou bien un oubli flagrant de l'orthographe de certains mots. Et je crois que ceci est lié à ma lecture régulière" se défend l'étudiant Clément Diarra, de la Faculté des Lettres langues Arts et Sciences humaines de Bamako. "Je pense que le langage SMS empire les lacunes en orthographe, mais il faut d'abord se pencher sur l'école. Tous les jours, ma mère et moi nous nous disputons avec ma petite sœur qui va rentrer au lycée. Elle écrit comme elle parle, je vous laisse imaginer le désastre. Je crois que quand elle a appris à écrire, elle a appris à écrire avec des fautes. Elle a pris des habitudes qui n'ont pas été corrigées à temps. Donc tous les soirs au moment de ses devoirs, c'est l'enfer" rapporte Fily Kanté, une jeune étudiante. En tout cas, aux yeux de bons nombres de spécialistes, l'utilisation intensive de ce langue "innovante" peut modifier radicalement notre connaissance de l'orthographe. Le danger réel réside dans le fait que les prochaines générations accèdent directement à la langue via le SMS. Notre intelligence verbale qui constitue l'un des piliers du QI serait alors remise en cause. Car quand il n'y a pas d'épellation phonétique disponible, les mots sont martyrisés en étant vidés de leur substance étymologique : "batterie" devient "batri", "droit" donne "drwa" et "loi" se dit "looa". Be. COULIBALY L'Essor n°16565 du 09 novembre 2009 http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/20091109.FAP2483/gordon_brown_sexcuse _pour_des_fautes_dorthographe_dans_.html International Gordon Brown s'excuse pour des fautes d'orthographe dans une lettre de condoléances AP | 09.11.2009 | 20:15 Une lettre de condoléances de Gordon Brown à la mère d'un soldat mort en Afghanistan a mis le gouvernement britannique dans l'embarras et conduit le Premier ministre à présenter des excuses à cause de la présence de fautes d'orthographe dans la missive. Jacqui Janes s'est plainte que M. Brown ait écorché son nom et celui de son fils de 20 ans Jamie Janes, mort en Afghanistan en octobre. La note manuscrite publiée par le "Sun" commence ainsi par "Dear Mrs James" ("chère Mme James"). Le Premier ministre oublie ensuite un "e" à condoléances, écrivant "condolencs" au lieu de "condolences". Il s'est également trompé sur l'orthographe de "Jamie" et a corrigé son erreur en écrivant par dessus la faute. Mme Janes, 47 ans, a jugé la lettre insultante. "Il ne se soucie même pas d'écrire notre nom de famille correctement. Cela m'a mise en colère", a-t-elle dit, selon le "Sun". Jamie Janes avait été tué par une explosion en Afghanistan le 5 octobre. M. Brown a présenté ses excuses à Jacqui Janes dimanche soir. "A toutes les autres familles à qui j'ai écrit, je ne peux que m'excuser si mon écriture est difficile à lire", a-t-il précisé. "J'ai toujours agi de bonne foi, cherchant à faire ce qui est juste." Gordon Brown souffre de troubles de la vision liés à un accident de rugby dans sa jeunesse. "Je pense que tout le monde est d'accord sur le fait que l'écriture du Premier ministre est d'un style particulier", a commenté son porte-parole Simon Lewis. AP http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/11/01003-20091111ARTFIG00069-afghanistan-brownmis-en-difficulte-par-son-ecriture-.php Afghanistan : Brown mis en difficulté par son écriture Cyrille Vanlerberghe - Correspondant à Londres 10/11/2009 | Mise à jour : 21:22 Une lettre de condoléances bâclée a été mal perçue par la mère d'un soldat tué en Afghanistan. Crédits photo : Le Figaro Le premier ministre s'excuse pour une lettre «illisible» envoyée à la mère d'un soldat tué. Gordon Brown a été obligé de réitérer ses excuses mardi à la mère d'un soldat mort en Afghanistan, qui l'accuse d'avoir bâclé la lettre de condoléances qu'il lui a adressée. Jacqui Janes considère que le premier ministre a mal orthographié son nom de famille, «une insulte gribouillée à la va-vite», et que son message manuscrit était difficile à déchiffrer et truffé de fautes d'orthographe. En temps normal, l'écriture peu soignée de Gordon Brown n'aurait pas mérité les grands titres de la presse, car tous les Anglais savent qu'il écrit très gros avec un feutre noir épais, car sa vue est basse depuis l'accident de rugby qui lui fit perdre un œil alors qu'il était encore adolescent. Mais dans le contexte d'une hostilité croissante outre-Manche pour la guerre menée contre les talibans, la campagne de presse activement menée par le Sun a réussi à transformer l'anecdote en un scandale, où le premier ministre est accusé d'avoir manqué de respect pour le soldat mort, pour son pays au combat et pour sa famille. L'accusation du tabloïd est d'autant plus grave que les pertes britanniques s'alourdissent semaine par semaine, et que l'année 2009 est déjà la plus meurtrière pour le pays depuis la guerre des Malouines en 1982. Le bilan pour les troupes de sa majesté s'élève à 232 morts depuis l'intervention qui avait suivi le 11 septembre 2001. Mardi, au moins 2 000 personnes s'étaient spontanément rassemblées dans le petit village de Wootton Bassett, près de la base de la RAF de Lyneham, pour rendre un dernier hommage au cortège transportant les cercueils de six soldats tout juste rapatriés d'Afghanistan. Cette brève cérémonie avait une portée particulière car cinq des six soldats ont été tués la semaine dernière par un policier afghan qu'ils avaient pour mission d'entraîner. Une trahison qui n'a fait que renforcer l'opposition de la population contre le conflit. L'offensive du «Sun» Mardi à Londres, lors de sa conférence de presse mensuelle à Downing Street, Gordon Brown a pourtant répété sa promesse d'envoyer 500 soldats supplémentaires pour participer aux renforts demandés par le général américain Stanley McChrystal afin d'accélérer le transfert de responsabilités au pouvoir afghan. Mais le plus inconfortable pour le premier ministre a finalement été l'avalanche de questions sur sa lettre de condoléances mal perçue par la mère du soldat Jamie Janes. Après avoir publié lundi un fac-similé de la fameuse lettre, soulignant les fautes d'orthographe, le Sun a poursuivi mardi son offensive contre Brown en reproduisant une transcription de l'appel téléphonique qu'il a passé à Jacqui Janes, pour s'excuser du fait que son «écriture était difficile à lire». Toujours en colère, la mère endeuillée a expliqué à Gordon Brown que son fils aurait sûrement pu être sauvé si les troupes britanniques avaient pu disposer de plus d'hélicoptères de secours. Depuis plusieurs mois, le gouvernement est accablé par des critiques qui dénoncent le manque d'équipement des soldats envoyés au combat. Commentaires de l'article (9) souvenir2paris les rangeos 15/11/2009 à 12:53 nos soldats doivent se rééquiper en lunettes, chaussures, gilets , etc de qualité ; ils ont des camouflages "verte Sologne" qui ne conviennent pas . Alors, des hélicoptères ... david35 l'anecdote ????? 12/11/2009 à 07:31 DE QUOI ??? une anecdote ??? un soldat qui meurt pour son pays mérite un minimum de respect de la part du politique qui l'envoie en mission? Le respect me semble une valeur fondamentale pour un militaire mort pour la nation. Le 1 er ministre dois faire un effort sur le nom de famille du militaire mort. Respectons les militaires qui vont défendre l'idéal de nos pays. YOSSI DU NEGUEV ah ces angliches ! 11/11/2009 à 23:11 boire ou ecrire ? il faut que tu choices !browni ! Corinthien Qu en meme une chose positive a en tirer... 11/11/2009 à 22:49 Une chose positive a en tirer: Il n y a pas eut de lettre "circulaire" concernant les condoleances aux familles. Meme si l ecriture etait illisible, il a pris le temps d ecrire et donc, pendant ce laps de temps, de prendre le temps de reflechir a la famille et a ces jeunes gens morts loin de leur patrie, en esperant que la politique n est pas tuer la sensibilite de l homme de pouvoir... Badgirl Encore une victime de la méthode globale ? 11/11/2009 à 20:23 Aurait-on exporté nos pédago-liguistico-penseurs outre Manche ? frankiz Brown va se dire 11/11/2009 à 19:12 Brown va se dire "shit" j'aurais du faire pasteur comme mon père , moins d'emmerdes ou téléévangéliste plus d'argent... Geny bah! 11/11/2009 à 18:18 illisible et fautes, je pense que l'intention y était ou au moins une certaine reconnaissance et avait l'avantage d'être manuscrite! Ceci vaut largement mieux qu'un copier/coller qui prend les gens pour des imbéciles! Pas la même valeur non? Ce n'est pas une critique mais une simple constatation et comparaison! Froggy Et la France? 11/11/2009 à 18:18 La presse française est toujours très prolixe quand il s'agit des autres, mais très peu quand il s'agit de notre pays. Les français ne veulent pas davantage que les anglais que nos soldats aillent en Afghanistan mais on n'en parle jamais. C'est très bizarre... milkcow25 Finalement les élites travaillistes britanniques sont 11/11/2009 à 18:06 aussi nulles que les branlotins qui dirigent le parti socialiste. C'est rassurant ! http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/education/13558-dec-et-orthographe Les cégépiens enregistrent des résultats désastreux à l'épreuve obligatoire de français Nouvelles générales - Éducation Écrit par Jean-Philippe Pineault Mardi, 10 novembre 2009 18:21 Mise à jour le Mardi, 10 novembre 2009 21:31 Les finissants de cégep en arrachent en français. Plus d'un étudiant sur quatre a coulé la portion orthographique de l'épreuve obligatoire en français l'an dernier, révèle un rapport troublant du ministère de l'Éducation obtenu par Rue Frontenac. Publié en catimini sur son site web cette semaine, le document du MELS fait état de taux d'échecs effarants des cégépiens dans plusieurs portions de l'examen, dont la réussite est nécessaire à l'obtention du diplôme d'études collégiales (DEC) et pour être admis à l'université. Pas moins de 28% des étudiants qui ont passé l'épreuve en 2008-2009 ont échoué au volet orthographe d'usage et orthographe grammaticale, tandis que 17% ont coulé la portion syntaxe et ponctuation de l'examen. Ceux-ci ont obtenu une note de «D», «E» ou «F», soit l'équivalent d' «insuffisant», de «très faible» ou de «nul». Les étudiants profitent de plusieurs occasions par année pour se présenter à l'épreuve uniforme langue d'enseignement et littérature. Les plus récents résultats en date d'août dernier font état de taux d'échecs encore plus ahurissants. Près de 40% des étudiants ont échoué à la portion orthographique de l'examen et plus de 25% ont coulé le volet syntaxe et ponctuation. Quant à la partie intégration et connaissances littéraires, la proportion d'élèves ayant échoué atteint 37%. Lacunes pour la vie Lors de l'examen, l'étudiant doit «rédiger une dissertation critique à partir de textes littéraires sur lesquels il appuie sa réflexion», explique le ministère de l'Éducation. L'élève dispose de quatre heures trente minutes pour prendre connaissance des textes littéraires qui lui sont proposés et pour rédiger un texte de 900 mots. Il a droit à trois ouvrages de référence, soit le dictionnaire, un ouvrage de grammaire et un manuel de conjugaison. «Ces résultats ne m'étonnent pas. Les centres d'aide en français ont poussé comme des champignons dans les collèges», affirme Jean Trudelle, président de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec. Jean Trudelle, président de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec. Photo courtoisie Nathalie Morel, présidente de l'Alliance des professeurs de Montréal, craint pour sa part que les lacunes graves que ces jeunes traînent en français soient sources d'embûches sur le marché du travail. «On n'arrête pas de le dire: il faut recentrer l'école sur les connaissances. On parle beaucoup trop de compétences et de qualification. Il faut resserrer les savoirs sur l'essentiel», dit-elle. Casse-tête pour les profs de cégep Cette situation donne du fil à retordre aux enseignants de cégep qui doivent tenter de combler les lacunes en français de leurs étudiants tout en essayant de leur transmettre de la nouvelle matière. «C'est comme si on faisait deux choses en même temps. C'est évident que pour les étudiants qui n'ont pas une maîtrise minimale de la langue, ça devient compliqué», souligne Jean Trudelle. Le ministère de l'Éducation n'a pas rappelé RueFrontenac.com. Commentaires (11) Pauvre Patrick Si tu es pas bon en français (c'est très visible), c'est pas le CEGEP qui va te préparer à l'examen. Ce sont les 11 années avant qui auraient du te préparer. Référer, donner, regarder préparer. C'est tellement facile de savoir comment les accorder !!! Tu remplace par un verbe en "re" comme vendre. Tu aurais du écrire : référé, donné, regardé, préparé. Il ne faut pas attendre à la dernière minute pour se préparer à un examen. Tu aurais du commencer en premièr année. Goulou Goulou , novembre 12, 2009 Vive l'épreuve de francais Le problème vient je pense de l’éducation qui est donnée dans les cégeps. Je suis aller au cegep du Vieux-Montréal est j’ai coulé mon épreuve 6 fois. Quand tu commence tes cours de français au cegep, il est obligatoire d’acheter le guide méthodologique de français, qui aide le étudiants en français 1, 2, 3, 4 , à bien écrire une dissertation. En décembre dernier, j’ai fais mon épreuve, Et j’ai eu A-A-A, dans tout les aspects de l’examen. Miracle, et non. J’ai pris des cours avec un prof privé (référer par le ministère de l’éducation), qui est un correcteur de l’épreuve uniforme, il ma donner toutes les clés pour bien le réussir, qui est loin de ce que j’ai appris lors de mes cours de français. De plus, il a regarder mon fameux Guide de français vendu par le cegep, et il a dit que les exemples d’épreuve dans le guide sont nul, et que celle-ci ne passait l’examen. Donc le problème, je pense qu’on est mal préparer. 4 sessions de cours de français au cegep pour couler 6 fois, 8 cours de 1h pour passer avec a-a-a. Patrick , novembre 12, 2009 Quelle est la véritable raison ? @M Vous parlez de votre expérience. Lisez un peu moins pour une semaine ou deux et prenez ce temps pour observer autour de vous. Vous vous rendrez surement compte que vous faites partie du 0.1% de gens très intelligents qui ont une grande culture générale. Vous vous rendrez compte assez vite qu'il est impossible, pour la grande majorité des gens, de performer comme vous le faites. Ca a toujours été le cas même dans mon temps (!) ou les programmes étaient plus chargés. On a pas tous les même capacités et il faut respecter ça. Le problème ne vient pas seulement de l'école. C'est culturel aussi. La culture québécoise ne valorise pas trop les études, la littérature et la pensée constructive. J'ai fait un trekking autour du Mont Blanc avec 15 français l'an dernier. J'ai eu des discussions presque philosophiques avec un chauffeur d'autobus. Beaucoup de gens ordinaires là-bas sont aussi cultivés qu'un prof de CEGEP ici. Ca commence à la msison et ça suit à l'école. Alors, pour chaque livres facile que l'école vous demande, lisez-en deux autres parmi les classiques. Faites votre propre cheminement sans dénigrer les autres. Qui sait ? Un jour vous vous retrouverez peut-être dans l'espace comme Julie Payette. Vous serez alors un autre exemple à suivre pour la promotion de la culture générale. Goulou goulou , novembre 12, 2009 La véritable raison s'annonce! Je ne sais pas si les commentateurs ont bien relu leurs textes avant de les publier, mais je note beaucoup de fautes d'orthographe. Ensuite, ils se plaignent. Mauvais... Je suis en 4ième secondaire, il ne me reste donc que quelques mois avant d'entrer au Cegep. J'obtiens des 100% facilement en français, et ce n'est pas parce que je fais tous mes devoirs et que j'écoute bien en classe, c'est parce que je me cultive autrement qu'en écoutant un prof discuter d'une matière quelconque. Je dirais même que sur 7 professeurs, pas moins de 2 connaissent leur français écrit IMPECCABLE. Il m'arrive souvent de les reprendre, au risque de passer pour une adolescente trop concentrée sur ses études. Je lis beaucoup, et j'écris. Même pour ceux qui n'en n'ont rien à faire de la littérature, si l'école nous fournissait des livres agréables, des classiques, si elle prenait le temps d'analyser les oeuvres, de les comparer, de faire des dictées de plus de 180 mots, d'aider les élèves en grande difficulté au lieu de ceux qui posent des questions insignifiantes, ce serait déjà un pas de plus vers la réussite. Parce que vous savez, pour le moment, les élèves lisent des petits romans parus au cours de la dernière décennie qui n'ont attiré personne et qu'ils resteraient enfouis dans une vieille bibliothèque si la commission scolaire ne les prenait pas... Bref, je trouve cela normal que chaque individu ait ses forces et ses faiblesses, peu importe le parcours scolaire choisi. Mais sachez que les problèmes se trouvent au primaire, et s'aggravent au secondaire. Alors au Cegep, nul besoin de se questionner sur les échecs faramineux. Et puis d'abord, la note de passage quand on a une bonne culture, c'est facile d'atteinte... M. , novembre 11, 2009 Vrai problèmes ? @ C.M. Le CEGEP (pas le volet professionnel) n'est pas supposé sur-spécialiser son éducation. Voilà pourquoi il est nécessaire d'avoir quatre cours de littérature au CEGEP.Ça donne la chance à certains de changer d'orientation sans avoir à se taper trois ou quatre cours de rattrapage pour aller dans sa nouvelle branche. Certains diront aussi qu'ils doivent intéresser les jeunes à la culture et au sport. Et les cours au choix sont là pour donner une culture générale. S'ouvrir à d'autres connaissances facilitera notre job plus tard en nous permettant d'accepter (comprendre) plus facilement le changement. Ce qui est déplorable dans ces cours de français est le zèle de certains profs qui nous demandent, à l'examen intra (Bois-de-Boulogne en 91), d'analyser des poêmes plutot obscur. Qu'ils se contentent de nous montrer à analyser des textes plus ordinaires, plus adaptés à ce que nous aurons à faire face sur le marché du travail. Ceux qui voudront analyser des poêmes, iront étudier en littérature si ils veulent. Et même un ingénieur doit écrire du texte pour son travail. Il ne travaille pas juste avec des équations. J'ai souvent travaillé avec des ingénieurs et cette profession mène souvent à des emplois moins technique, plus administratif ou une culture générale aide ebaucoup. Je suis en informatique depuis plus de vingt ans et j'écris plus de texte que de code. Et ce depuis longtemps. @Mathieu C'Est pas juste les profs. La Réforme qui vient du MELS est stupide. La télé et le Nintendo volent beaucoup de temps aux jeunes pour qu'ils apprenent à aimer lire. Les parents sont de moins en moins là pour intéresser leurs enfants à autre chose. Le vrai problème est plus grand et plus global que juste les profs. Goulou goulou , novembre 11, 2009 Effort mal réparti Et pendant ce temps, au primaire, il y a des directions d'école qui font poirauter les profs pendant deux journées pédagogiques complètes sur la préparation du plan "Réussir" de la CSDM. Ce programme ne mêne à rien. Ils planifient beaucoup mais ne peuvent mettre en marche le plan. La Réforme joue contre eux de ce coté. Tu ne peux devenir "compétent" sans connaissances. Et la planification recommencera l'année d'après. Deux autres journées de perdues. Au moins, qu'ils fassent comme leurs élèves qui achètent des devoirs tout faits sur Internet. Qu'ils fassent un copier/coller du plan de l'an dernier. Ils auront plus de temps pour aller préparer du contenu, des connaissances, à passer à leurs élèves. Goulou goulou , novembre 11, 2009 ... une chance que le français est la seule langue officielle du Québec,,,qu'est-ce que cela serait si, ces étudiants avaient plusieurs langues à apprendre !! est-ce de la paresse,? du je-m'en-foutisme,? ou ben siyon dcid k le français est pas bon et le sms est meilleur .....pauvre génération d,ignorants,,,cafadurr,,, a .......... , novembre 11, 2009 et les prof eux? bonjour, je suis cégépien a Bois-de-Boulogne à Montréal, oui les résultats en disent long mais j'aimerais sa remarquer que comme par exemple mon enseignant de mathématique parle 5 langues et que le français est sa 4ième langue donc je doute que lui-même peut bien nous transmettre de la matière et que celui-ci pourrait avoir la note de passage s'il fesait l'épreuve de français. Oui, on s'étonne des résultats mais ce n'est pas normal que dans mon programme que nous avons tous le même enseignant, nous sommes 24 sur 34 a être en situation d'échec. ce n'est pas des petits échec mais des 20-30-40%... Mathieu , novembre 11, 2009 Ce n'est quand même pas la faute des Anglais... Les jeunes Québécois perdent leur français. Ce n'est que de la paresse intellectuelle et l'échec des programmes d'enseignement. Combien de livres les jeunes lisent-ils par année? Ils sont contaminés par le dialecte qui sévit sur les supports électroniques (Twitter, Facebook, hotmail, etc). Au point où la jeune génération se crée une identité linguistique qui a très peu à voir avec le français, sa grammaire, sa syntaxe, son vocabulaire. Maintenant, imaginez, ce sont eux qui vont éduquer leurs propres enfants et ces derniers, les leurs. Si le Québec n'est plus français dans quelques générations, ce ne sera pas faute des Anglais! somsom , novembre 11, 2009 Le sens de la langue La formation au départ est déficiente de la 1re année du primaire au reste. Si la famille ne lit pas pour apporter une contribution parentale l'école ne peut tout faire surtout depuis le changement des façons d'enseigner.À force de vouloir mettre ça facile. Et il y a beaucoup d'anglais partout qui bombarde les jeunes alors si les parents ne savent pas écrire leur langue ils ne peuvent compléter le travail de l"école. Je lis les courriels et je suis étonnée du manque de connaissance des gens en orthographe. Danielle , novembre 11, 2009 Les vrais problèmes Je crois que le vrai problème n'est pas vraiment l'orthographe. Je crois plutôt que c'est le fait qu'un étudiant qui étudie par exemple en génie civil n'est pas nécessairement habile en littérature. Pour l'épreuve uniforme il dispose d'un certain temps pour analyser et argumenter de la littérature, il va se dépêcher le plus possible afin de pouvoir arranger son texte dans le délais imposer c'est pour ça qu'il ne peut pas prendre le temps de corriger ses fautes. Si le MELS comprenait qu'une personne de génie civil, génie électrique, etc. ne va pas à l'école pour faire 4 cours de littératures les choses changerait peut-être. Également, si le système d'éducation était efficace et les enseignant compétent, un élève ayant suivi une formation standard de 11 ans d'école avant le CEGEP devrait être capable d'écrire un texte. Mercid e me lire et de me publier C.M. , novembre 11, 2009