gouvernance universitaire

GOUVERNANCE UNIVERSITAIRE
La gouvernance est un terme moderne qui est introduit, ces dernières
années, dans le lexique de langage pour signifier une gestion sage,
sereine et transparente. Il est utilisé, surtout, lorsqu’il s’agit des affaires
financières. La bonne gouvernance s’allie à une évaluation régulière.
La gouvernance transposée au niveau de l’université doit être soumise
aux règles managériales de gestion efficace, saine et rentable.
Le terme gouvernance, est devenu d’usage lorsqu’il s’agit des organismes
gouvernementaux. Cette interpellation résonne bien auprès de ceux qui
gèrent des biens et des services publics.
Il comporte des notions
d’éthique et de bons comportements projetant ainsi une image d’honnêteté
et de responsabilisation pour la gestion de la chose publique en général.
La bonne gouvernance est donc définie comme un ensemble de bonnes
pratiques de gestion. Usuellement, cette définition comporte plusieurs
éléments: la transparence, la cohérence, la participation et la coordination
des intervenants, l’évaluation des résultats et l’apport de corrections
appropriées ainsi que la responsabilisation de chaque acteur. En ce qui a
trait aux universités, cette notion s’applique aux trois volets de leur mission:
la production du savoir, la transmission des connaissances ainsi que la
recherche et l’innovation. Il y a lieu d’ajouter la gestion transparente des
moyens et budgets.
La bonne gouvernance s’applique aux principaux champs de l’activité
universitaire suivants:
 Le corps enseignants- chercheurs
Le personnel enseignant constitue la composante majeure des
universités. Il est responsable de la qualité de la prestation des
enseignements et de la recherche.
La gestion du personnel
enseignant nécessite une attention toute particulière.
 les étudiants
Les étudiants, qu’il ne faut pas hésiter à considérer comme la
clientèle des universités, même si ce terme comporte des
connotations commerciales, doivent aussi être gérés de façon
adéquate.
 la gestion administrative, financière et des ressources
humaines
Dans le domaine de la gestion administrative les critères de bonne
gouvernance sont liés à la rentabilité et la qualité du service, à
l’efficacité du fonctionnement et à la valorisation des ressources
humaines. Quand à la gestion financière elle doit être basé sur la
transparence, la rigueur et la clarté. Les affaires budgétaires sont
relatives au fonctionnement, aux marchés d’appels d’offres et aux
différentes subventions.
Notre gouvernance se basera sur l’accroissement
du
niveau
de
responsabilité des intervenants. ce qui aussi n’est pas toujours une
évidence. Le concept selon lequel les décisions vont du haut vers le bas –
est remplacé par une structure participative où les avis sont entendus et les
décisions prises après réflexions.
De là la nécessité de créer un cadre qui renforce les compétences de tous
les intervenants : compétences professionnelles certes, mais aussi
développement de qualités humaines et de connaissances extra
professionnelles.
Au début du 21ème siècle les défis de l’Université dans le nouveau contexte
de la société du savoir et de la globalisation sont relatifs aux questions de
la gouvernance au sens large qui se rapporte à : une planification
stratégique, une pratique de gestion efficiente et une évaluation de la
qualité de tous les services universitaires.
L’efficience de la gestion des ressources publiques mises à la disposition
de l’Université doit faire l’objet d’une attention soutenue. Efficience,
contrôle de qualité et transparence doivent être parties intégrantes des
pratiques organisationnelles..
La planification stratégique est une activité essentielle au progrès de l’Université,
tout particulièrement dans le contexte de besoins de formation et de recherche en
constante évolution et de ressources limitées pour répondre à ces besoins. La mise
en œuvre d’une bonne pratique de planification stratégique exige des capacités
d’analyse et une méthodologie adaptées.
Une bonne gouvernance est en connivence avec la vision d’une Université
citoyenne, de créativité et diffusion équitable de savoir, un pilier essentiel
de l’égalité des chances, capable d’assurer une haute qualification des
ressources humaines à la fois flexibles et innovatrices, et capable de
promouvoir une recherche universitaire créatrice des richesses
scientifiques et technologiques