Petit guide à l`usage du psycho-somatothérapeute qui
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Petit guide à l`usage du psycho-somatothérapeute qui
Ecole Européenne de Psychotherapie Socio et Somato Analytique 42, Rue du Général de Gaulle - 67640 LIPSHEIM - STRASBOURG Té l : 00 33 (0)3 88 68 56 54 Fax : 00 33 (0)3 88 68 56 55 Petit guide à l’usage du psycho-somatothérapeute qui veut ouvrir son cabinet Rédaction : Pascal FOUCAULT – Psycho-somatothérapeute 25000 BESANÇON [email protected] Révisée par : Françoise MAZZONI – Psycho-somatothérapeute 06100 NICE Dernière mise à jour : 29/11/2005 Date de mise à jour 05/01/2006 Document de 21 pages numérotées de 1 à 21 1 Petit guide à l’usage du psycho-somatothérapeute qui veut ouvrir son cabinet Ce petit guide est la suite de conversations entreprises à l’EEPSSA avec des personnes désireuses de « monter leur cabinet ». Il se veut pratique, complet mais non exhaustif surtout si vous pensez être dans un « cas d’exception sociale ou fiscale ». Il ne vous exonère en rien de recourir aux services d’un expert soit juridique soit comptable. Je vous recommande même d’aller vous-même mettre à jour le contenu qui peut changer rapidement concernant les questions fiscales et sociales. Pour ce faire, ci-dessous, je vous indique quelques adresses à consulter. Mais, il répondra à 90% des cas de figure. Il est prévu une actualisation annuelle. Je m’engage à répondre aux questions posées, concernant ce guide, dans la mesure où elles me seront adressées par mail : [email protected] et dans la mesure où je suis compétent (je suis un généraliste et non un expert). Vous retrouverez le contenu de ce guide dans les sites suivants : www.canam.fr www.apce.com www.urssaf.fr/profil/createurs_dentreprise/in www.boutiques-de-gestion.com dex.html www.travail.gouv.fr www.lentreprise.com www.cnavpl.fr/Cipav.htm Glossaire Cabinet : est un terme fonctionnel mais non juridique. Cette appellation, dans ce guide, correspond en fait soit à l’entreprise soit à l’établissement que vous allez créer ou reprendre. SS : Sécurité Sociale AFS : Association Française des Somatothérapies. Contact : Jérôme Chidharom CA : Chiffre d’affaires CGI : Code Général des Impôts Remarques Vous verrez de temps à autre une flèche « Æ » ; elle indique une remarque toute personnelle mais terriblement pratique ! Votre avis Bien sur votre avis nous intéresse. Aidez-nous à rendre ce guide très pragmatique en nous proposant vos avis de modification ou des compléments d’information. Nous en tiendrons compte dans les prochaines mises à jour. Si une information majeure venait à manquer, elle pourrait être mise en ligne sur le site de l’AFS. 2 Sommaire : AVANT DE S’INSTALLER ---------------------------------------------------------------------------- 4 1. CHOIX DU LOCAL ---------------------------------------------------------------------------------- 4 2. ACHAT OU LOCATION DU LOCAL ---------------------------------------------------------- 4 2.1. Location de salle de travail ----------------------------------------------------------------------- 4 2.2. L’association----------------------------------------------------------------------------------------- 4 3. LE BAIL PROFESSIONNEL ----------------------------------------------------------------------- 4 4. LES AIDES A LA CRÉATION---------------------------------------------------------------------5 5. QUELQUES REGLES LIEES A L’ASSEDIC ------------------------------------------------- 5 QUAND ON COMMENCE …. -------------------------------------------------------------------------- 6 1. LES STATUTS JURIDIQUES & FISCAUX ---------------------------------------------------- 6 1.1 Statuts juridiques------------------------------------------------------------------------------------- 6 1.2 Les coûts de constitution du cabinet --------------------------------------------------------------6 2.1 Le statut fiscal ---------------------------------------------------------------------------------------- 7 2. LA TAXE PROFESSIONNELLE---------------------------------------------------------------- 11 2.1. Champ d'application de la taxe professionnelle ---------------------------------------------- 11 2.2. La base d'imposition de la taxe professionnelle ---------------------------------------------- 11 2.3. Le calcul de la base professionnelle ----------------------------------------------------------- 11 2.4. L'établissement de l'imposition : le cabinet------------------------------------------------- 12 3. LA PROTECTION SOCIALE-------------------------------------------------------------------- 13 3.1 La maladie (taux au 1.1.2005) ------------------------------------------------------------------- 13 3.2. Les cotisations URSSAF ------------------------------------------------------------------------ 14 3.3. Votre retraite (source la canam) ---------------------------------------------------------------- 14 3.3.1 La retraite de base ---------------------------------------------------------------------------- 15 3.3.2 La retraite complémentaire ------------------------------------------------------------------ 15 3.3.3 Le perp : --------------------------------------------------------------------------------------- 17 4. RÉCAPITULATIF INDICATIF ----------------------------------------------------------------- 18 5. LA TENUE DE LA COMPTABILITÉ --------------------------------------------------------- 19 6. FORMATION PROFESSIONNELLE --------------------------------------------------------- 20 AVANT DE S’INSTALLER 1. CHOIX DU LOCAL Le choix entre un cabinet privé à l’extérieur et un cabinet à l’intérieur de son domicile se pose toujours. Bien sûr les frais engagés ne sont pas les mêmes. Ce choix tient compte de mille et un critères qui sont du ressort exclusif du thérapeute. Sachez tout de même, que si vous travaillez « à la maison » vous êtes assujetti à la taxe professionnelle dont le montant sera compris entre 300 et 500 €par an pour une pièce de 15 m² environ (en fonction de la fiscalité locale). Æ Concernant la taxe d’habitation, votre cabinet sera exclu de cette taxe à condition qu’il soit bien séparé de votre local d’habitation avec une entrée séparée par exemple. Un cabinet externe est assujetti à toutes les taxes même la taxe professionnelle et y compris 3 foncière si vous en êtes propriétaire. 2. ACHAT OU LOCATION DU LOCAL 2.1. Location de salle de travail La location d’un cabinet, ou d’une ou plusieurs salles de travail à l’heure, à la journée est possible. Cela est surtout vrai dans les grandes villes. Attendez-vous à avoir un environnement de bureaux. 2.2. L ’association L’association de psychothérapeutes n’est pas permise par la loi, alors que cela est possible pour les avocats, les médecins, les architectes et les sages-femmes. On parle ici d’une structure juridique de type associative. Rien ne vous empêche de travailler avec un autre thérapeute, dans un même local en faisant chacun une déclaration fiscale adaptée même si vous avez des frais communs partagés. 3. LE BAIL PROFESSIONNEL Cela concerne exclusivement la location de vos locaux professionnels. Dans ce cas, le bail n’est pas régi par un statut particulier contrairement aux baux commerciaux, ruraux ou d’habitation. Ils sont soumis à l’article 57 A de la loi du 23/12/1986 et aux articles 1708 et suivants du code civil. Concernant les baux à usage mixte (professionnel et habitation), ils sont régis par la loi Mermaz du 06/07/1989. 4 4. LES AIDES A LA CRÉATION Certaines dispositions légales sont destinées à favoriser la création d’entreprises. Ces dispositions sont de différentes nature : exonération de certaines cotisations sociales, maintien de certaines allocations, prêt, conseils… Le dossier est à récupérer au centre administratif de votre département, et, en général, une réunion d’information est proposée ; à l’issue de la réunion, le dossier vous sera remis. Le dossier ACCRE comprend : le formulaire de demande d’aide à la création d’entreprise le formulaire de demande de la couverture sociale la liste des documents à joindre au dossier de demande d’aide le dossier économique de demande d’aide à la création d’entreprise Le dossier complet est ensuite à déposer à la direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) Les chéquiers-conseil : Objet : Aider financièrement les créateurs d’entreprises à consulter des conseillers spécialisés (habilités par la Préfecture) lors de l’élaboration de leur projet et du démarrage de leur activité Bénéficiaires : les personnes remplissant les conditions pour bénéficier de l’ACCRE. Le chéquier–conseil : un chéquier-conseil comporte 6 chèques, d’une valeur nominale de 45,74 €. Le coût de l’heure de conseil étant fixé à 60,98 €, le bénéficiaire du chèque-conseil doit verser au prestataire 15,24 €par heure de conseil facturée. Par exception, les heures correspondant au premier chéquier délivré aux bénéficiaires du RMI ou de l’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS) sont gratuites. Ces heures de conseil peuvent être délivrées, en fonction des besoins du bénéficiaire, par un ou plusieurs prestataires habilités par la préfecture. Maintien d’une partie des allocations chômage : renseignez-vous auprès de votre ASSEDIC. 5. QUELQUES RÈGLES LIÈES A L’ASSEDIC Si vous étiez dans un poste salarié préalablement à votre installation, sachez que : Les activités bénévoles ne s’opposent pas au maintien des allocations. Vous pouvez bénéficier du maintien partiel de vos allocations si vous n’effectuez pas plus de 136 heures par mois et si vous ne gagnez pas plus de 70% de ce que vous gagniez avant d’être au chômage. Si vous prenez une activité non salariée (cas du psychothérapeute) vous pouvez bénéficier aussi du maintien partiel des allocations versées. 5 QUAND ON COMMENCE …. 1. LES STATUTS JURIDIQUES & FISCAUX 1.1 Statuts juridiques L’activité de psycho-somatothérapeute peut s’exercer principalement sous deux statuts : Si vous comptez exercer seul : l’entreprise individuelle. C’est le mode le plus fréquent et le moins onéreux. Aucun apport de capital exigé. L’identité de l’entreprise se confond avec celle de son dirigeant qui est donc indéfiniment responsable sur ces biens propres des dettes du cabinet (Même si la loi Madelin du 11/02/94 atténue ce principe en instituant dans les droits et les biens pouvant être appelés en garantie une priorité sur les biens nécessaires à l'exploitation de l'entreprise). C’est pourquoi, il est indispensable de se pencher sur le contrat de mariage censé protéger les biens personnels. Prenez contact avec votre notaire. Si vous comptez exercer à plusieurs : différents statuts possibles. Rapprochez-vous d’un conseil car il faut établir une stratégie en fonction des objectifs visés et des forces en présence. 1.2 Les coûts de constitution du cabinet a) Frais d'actes : néant b) Droits d’enregistrement : aucun. Se renseigner en cas d’acquisition d’une clientèle. c) Frais de publicité légale : néant. Par contre, si vous passez un avis dans la presse commerciale avertissant de l’ouverture de votre cabinet, celui-ci vous sera facturé au tarif pratiqué par le journal. d) Centre de formalité des entreprises : déclaration à votre centre de formalité des entreprises, généralement l’URSSAF de votre département. Il faut compter environ 170€pour le centre de formalités des entreprises (CFE) et l'immatriculation au registre du commerce ou au répertoire des métiers. Æ Vous aurez à remplir l’imprimé Po n°90-0192 : déclaration de début d’activité comme personne physique. Æ Vous aurez également à remplir l’imprimé TNS n°90-0 177 de demande d’affiliation au titre d’une activité non-salariée. C’est sur cet imprimé que vous choisissez votre organisme d’assurance maladie ainsi que votre caisse de retraite. e) Inscription ou agrément des professionnels libéraux : aujourd’hui sans objet mais il faudra suivre la loi et ses décrets d’application concernant la nouvelle profession de psychothérapeute. f). Assurance responsabilité civile professionnelle : elle n’est pas obligatoire mais fortement conseillée. Choisissez-là avec une option d’assistance juridique. Cette RCP a pour objectif de 6 vous couvrir si vous êtes attaqué dans l’absence de résultat de votre pratique ou pour faute professionnelle. Comme nous vivons de plus en plus dans une société judiciarisée, c’est la raison pour laquelle je vous la conseille. N’oubliez pas non plus d’assurer votre local. Æ Toutes les compagnies n’offrent pas des RC Professionnelles à un tarif raisonnable. L’AFS propose de contacter le cabinet MMA ALBIUS ASSURANCES – M. BURST au 03 89 72 55 92. La RC Pro est proposé à un tarif d’environ 150 €annuel et l’assistance juridique au tarif de 150 €annuel. 2.1 Le statut fiscal A) A chaque forme juridique correspond un régime fiscal. Le régime fiscal est soit en impôt sur le revenu (IR) soit en impôt sur les sociétés (IS), le cas échéant assorti d’un droit d’option. Nous n’étudierons pas le régime de l’IS qui est impossible à choisir pour un cabinet en entreprise individuelle. Æ Si vos revenus annuels issus de votre activité libérale dépassent le taux normal de l'impôt sur les sociétés, soit de 15,23% (petites sociétés répondant à certains critères) soit de 33,83% (les autres) pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2005, il sera judicieux de réfléchir à changer de forme juridique et de passer à celle des sociétés dont le taux est ainsi plafonné (donc changer de statut juridique). Rencontrer un expert comptable pour des simulations. Le tableau suivant donne les revenus disponibles (avant déduction et abattements fiscaux) à partir desquels s'applique un taux moyen d'IR de 15.23% suivant le nombre de parts correspondant à la situation familiale du thérapeute : Revenu net du thérapeute 33 600 € 67 200 € 96 100 € Nombre de parts 1 part (célibataire) 2 parts (couple marié ou partenaires d'un PACS) 3 parts (couple marié ou partenaires d'un PACS avec 2 enfants) Par exemple, un revenu de 33 600 €correspond à environ 67 000 €de chiffre d’affaires déduction faite de 40% de charge (hypothèse). Ces 67 000 €de CA correspondent à environ 5 clients par jour pendant 330 jours dans l’année au tarif (TTC) de 40 €la séance, ou 110 clients dans l’année pour une thérapie courte moyenne de 15 séances chacune. C’est déjà pas mal ! B) En cas de déficit, vous pouvez déduire (uniquement en déclaration contrôlée, voir cidessous) votre revenu des autres revenus du foyer fiscal, sans limitation des revenus du foyer fiscal (salaires du conjoint par exemple). Si les revenus du foyer ne sont pas suffisants pour que la déduction du déficit puisse être réalisés, l'excédent du déficit est reporté successivement sur les revenus du foyer jusqu'à la sixième année inclusivement, à compter de l'imposition des revenus perçus en 2004 (le report des déficits était limité à 5 ans pour l'imposition des revenus perçus en 2003 et les années précédentes). 7 C) Catégorie d’imposition des bénéfices du psychothérapeute exerçant en individuel : le BNC, c'est-à-dire catégorie des Bénéfices Non Commerciaux. D) Les choix possibles de régimes en BNC : Régime spécial BNC : Bénéfice = imposition sur un bénéfice net calculé par application sur les recettes annuelles d'un abattement représentatif de frais de 37%. L'abattement prend en compte les cotisations sociales du professionnel. Pas de déficit possible. TVA : franchise en base TVA, c'est à dire dispense de toute déclaration et paiement de TVA ; en contrepartie, l'entreprise ne peut pas récupérer la TVA payée sur ses investissements. Déclaration contrôlée : Bénéfice = excédent des recettes effectivement encaissées pendant l'année sur les dépenses professionnelles acquittées au cours de l'année et nécessitées par l'exercice de la profession. Le bénéfice tiendra compte également des gains et pertes provenant de la cession d'éléments d'actif ou de charge, d'office et de clientèle (plus ou moins values). Sur option, le bénéfice peut être déterminé selon une comptabilité faisant état, non des encaissements et décaissements, mais des créances acquises et des charges engagées. RECETTES ENCAISSEES INFERIEURES OU EGALES A 27000 €(1) Æ Régime spécial BNC et franchise en base de TVA RECETTES ENCAISSEES SUPERIEURES 27.000 € Æ Régime de la déclaration contrôlée et réel simplifié TVA Options possibles : Option possible : Déclaration contrôlée : option valable 2 ans et reconduite tacitement pour 2 ans tant que s'applique le régime spécial BNC ; renonciation possible avant le 1er février de l'année suivant chaque période de 2 ans. Cette option n'entraîne pas la perte de la franchise en base de TVA. Réel normal TVA : option valable pour l'année au cours de laquelle elle est exercée et pour l'année suivante et elle est reconduite tacitement pour une période de 2 ans Paiement de la TVA : option valable pour l'année en cours et l'année suivante. Elle se renouvelle pour 2 ans par tacite reconduction. Elle place de plein droit le redevable sous la déclaration contrôlée. (1) Les contribuables dont le chiffre d'affaires dépasse pour la première fois la limite de 27.000 €sans excéder 30.500 € continuent à bénéficier du régime spécial BNC au titre de l'année de dépassement Æ Traduction : 8 Dans le cadre de la création d’un cabinet, on peut faire raisonnablement l’hypothèse que durant les deux premières années les recettes encaissées soient inférieures à 27000 €. Ce qui veut dire que le psychothérapeute a un choix à faire en fonction de ses charges : a) s’il pense que ses charges d’installation ou de formation, par exemple, seront importantes et dépasseront 37% de ses recettes, il a tout intérêt à choisir l’option de déclaration contrôlée avec franchise de TVA. Son bénéfice ou sa perte s’imputeront sur les revenus d’ensemble. b) S’il n’a pas de frais au démarrage (inférieurs à 37% des recettes), il optera pour le régime spécial en franchise de TVA. Par contre, il ne pourra réaliser aucun déficit imputable sur les revenus d’ensemble. Exemple : a) peu de charges CA réalisé Charges forfaités (37%) Charges réelles Bénéfice fiscal Bénéfice réel Si erreur d’option, il en coûtera au psychothérapeute : A B C A-B = A-C = 15 000 € 5 550 € 4 200 € 9 450 € 10 800 € Au lieu du bénéfice fiscal de 9450 €il aura à déclarer 10800 €soit un surplus de 1350 €! b) beaucoup de charges 15 000 € 8 000 € 7 000 € Dans ce cas, au lieu de déclarer un bénéfice de 7000 €c’est 9450 €à déclarer soit un surplus de 2450 €! Les erreurs de régime peuvent donc coûter cher ! Æ Remarque 1 : La première année est généralement déficitaire voire peu bénéficiaire. Il est donc moins utile de s’inscrire dans un centre agrée de gestion dont les principaux avantages sont l’abattement de 20% sur les BNC (s’il y a déficit, il y a aucun abattement !) et la réduction d’impôt de 915 €pour frais de comptabilité. Pensez-y par contre soit à partir de la deuxième ou de la troisième année. Æ Remarque 2 Il n’y a pas d’obligation de prendre les services d’un expert comptable en franchise de TVA (mais c’est conseillé pour tous ceux qui sont « allergiques » aux chiffres !). Il vous faudra quand même garder et classer toutes vos factures pour justifier de vos dépenses comme de vos recettes. Il existe des logiciels de comptabilité très simples d’emploi, didacticiels, justement conçus pour des non comptables (Ciel Compta Libérale, par exemple). E) La TVA : Choisissez plutôt la franchise de TVA si vos recettes ne dépassent pas annuellement les 27000 €. Passé ce cap vous aurez tout loisirs de goûter aux joies des déclarations de TVA du régime simplifié. En cas d’erreur de choix au départ, il vous faudra attendre 2 années civiles pour changer d’option en suivant la procédure administrative. F) Les formalités comptables et déclaratives associées aux régimes d'imposition. 9 REGIME D'IMPOSITION OBLIGATIONS DECLARATIVES OBLIGATIONS COMPTABLES Régime spécial BNC et franchise en base TVA Bénéfice (BNC) : dispense de déclaration professionnelle. Report du montant des recettes sur la déclaration générale de revenus n°2042, accompagnée d'un état annexe indiquant le nombre de salariés, les salaires versés, le montant brut des immobilisations détenues, le suivi des acquisitions et les cessions d'immobilisations. Tenue d'un livre des recettes enregistrant le détail journalier des recettes professionnelles, et tenue d'un registre présentant, par année, le détail des achats. Etablissement de factures avec mention "TVA non-applicable, art.293B CGI TVA : dispense de toute déclaration de la TVA Déclaration contrôlée Bénéfice (BNC) : Dépôt de la déclaration n°203 5 et tableaux annexes 2035 A et 2035 B au centre des impôts du lieu d'activité avant le 30 avril (délai légal). Souscription de la déclaration générale des revenus n°2042 au centre des impôts du domicile personnel. Tenue d'un livre-journal des recettes encaissées et dépenses payées professionnelles Tenue d'un registre des immobilisations et amortissements et des pièces justificatives correspondantes. TVA : Etablissement de factures Si TVA : même obligations que pour les activités commerciales et avec mentions légales, sauf si franchise en base de TVA artisanales : voir réel simplifié et réel normal. 10 2. LA TAXE PROFESSIONNELLE La taxe professionnelle est due chaque année par les personnes physiques et morales qui exercent à titre habituel une activité non salariée ou salariée. Cette taxe est assise, pour la majorité des contribuables, sur la valeur locative des immobilisations corporelles. Elle est perçue au profit des collectivités locales. Æ Vous devez payer cette taxe dés lors que vous exercez une activité professionnelle, y compris si vous utilisez une ou plusieurs pièces de votre local d’habitation principal. 2.1. Champ d'application de la taxe professionnelle La taxe professionnelle est due par les entreprises, exploitants individuels ou sociétés, qui relèvent du régime des BIC et par les professionnels libéraux relevant du régime des BNC. Il existe des exonérations permanentes (certaines activités non commerciales, petits artisans sous certaines conditions...) et des exonérations temporaires (entreprises nouvelles bénéficiant des dispositions de l'article 44 sexies du CGI, zones urbaines sensibles, zones de redynamisation urbaine, zones franches urbaines, jeunes entreprises innovantes remplissant les conditions de l'article 44 sexies-OA du CGI...) Æ interrogez votre centre des impôts. 2.2. La base d'imposition de la taxe professionnelle La période de référence retenue pour déterminer la base d'imposition est l'avant dernière année précédant l'année de l'imposition. Exemple : la taxe professionnelle de l'année 2005 est déterminée par référence aux éléments de l'année 2003 qui sont déclarés en 2004. L'assiette : des particularités : - régime spécial des professions libérales et des intermédiaires de commerce (courtiers, agents d'affaires...) employant moins de 5 salariés : la taxe professionnelle est calculée sur une base égale à 10% de recettes annuelles TTC et sur la valeur locative des immeubles professionnels. 2.3. Le calcul de la base professionnelle Le montant de la taxe professionnelle s'obtient en multipliant une base d'imposition par un taux. Le taux de la taxe professionnelle : Il est fixé chaque année par chaque commune en fonction de ses besoins. Un autre taux, qui vient s'ajouter à celui de la commune, est également voté par le département et la région. Il varie donc d'une année sur l'autre et d'une commune à l'autre. Comment est calculée votre cotisation de TP ? – Le montant de votre TP est obtenu en multipliant la base d'imposition par les taux votés par chacune des collectivités locales bénéficiaires (commune, département, région ... ). 11 – votre cotisation ne peut être inférieure à une cotisation minimum dépendant de la commune d'implantation ; Cotisation minimale : Æ A titre d’exemple, sur Besançon, le forfait minimum est de 415 €base 2005. Création d'activité : La première année, en votre qualité de nouvel exploitant, vous devez souscrire avant le 31 décembre, auprès du Centre des Impôts dont vous dépendez : - une déclaration n° IO03P, - une demande d'exonération, si vous remplissez les conditions. Les années suivantes, si vous disposez d'un seul établissement (cabinet) et si votre chiffre d'affaires TTC est inférieur à 61 000 euros pour les prestations de services (cas de la psychothérapie), vous n'avez aucune formalité à accomplir. Par contre, si votre chiffre d'affaires TTC excède 61 000 euros, ou si vous disposez de plusieurs établissements, il vous appartiendra de souscrire, avant le 1er mai, une déclaration n° 1003 auprès du Centre des Impôts dont vous dépendez. Cession d'établissement (du cabinet) en cours d'année : Le cédant est redevable de la taxe pour l'année entière. Nous reviendrons ultérieurement sur les questions que pose la cession d’un cabinet ou de son fond. Fermeture d'établissement : La taxe n'est pas due pour les mois restants. Une réduction prorata temporis est donc pratiquée. 2.4. L'établissement de l'imposition : le cabinet La TP est établie dans chaque commune où le redevable dispose de locaux ou de terrains. Elle est due par le redevable qui exerce son activité au 1er janvier. Une déclaration (n°1003 ou 1003 S) doit être produite chaque année (avant le 1er mai) et pour chaque commune d'imposition, afin de permettre à l'administration de calculer le montant de la cotisation due. Le Trésor Public adresse ensuite au redevable un avis d'imposition. Le versement d'un acompte au moins égal à 50% doit être effectué au plus tard le 1er avril. Il est possible d'opter pour le paiement mensuel des cotisations. Le solde est à payer pour le 15 décembre au plus tard. 12 3. LA PROTECTION SOCIALE 3 . 1 La m a la di e (taux au 1.1.2005) TAUX DE REMBOURSEMENT DU REGIME D'ASSURANCE MALADIE DES PROFESSIONS INDEPENDANTES TAUX DE REMBOURSEMENT DU REGIME LEGAL DES SALARIES DIFFERENCE DE TAUX DE REMBOURSEMENT Comme les psychothérapeutes GROS RISQUE Affections de longue durée (exemples : diabète, cancer...), y compris la pharmacie, les soins de ville, l'hospitalisation. 100 % 100 % 0 100 % 100 % 0 80 % 80 % 0 70 % 70 % 0 Médicaments à vignette blanche et autres médicaments 65 % 65 % 0 Honoraires des auxiliaires médicaux et frais d'analyse 60 % 60 % 0 Médicaments bleue 35 % 35 % 0 Hospitalisation pour actes thérapeutiques importants (actes supérieurs ou égaux à 50, ex. : appendicite) ou séjours supérieurs à 30 jours Hospitalisation pour actes inférieurs à 50 et séjours jusqu'au 3 0ème jour PETIT RISQUE (soins courants) Honoraires des praticiens à vignette Le taux des cotisations obligatoires d'assurance maladie et maternité : 6,50 % qui se calculent ainsi sur le revenu professionnel net (Revenu Professionnel net = recettes admises – dépenses admises) : 13 – 6,50 % jusqu'au plafond de la sécurité sociale, et – 5,90 % de 1 à 5 plafonds de sécurité sociale. Plafond 2005 : 30 192 €Plafond 2006 : 31 068 € Le risque invalidité, décès est pris en charge par les régimes vieillesse des professions indépendantes en contrepartie de cotisations modiques En l’absence de revenu ou si celui-ci est inférieur à 40% du plafond de la SS, la cotisation sera calculée sur un revenu forfaitaire correspondant à 40% du plafond de la SS, soit une cotisation forfaire pour 2005 de 785 €et 808 €pour 2006. 3.2. Les cotisations URSSAF Elles concernent : La cotisation d’allocations familiales : 5,40 % de la totalité du revenu professionnel net La CSG : 7,50 % sur la totalité du revenu professionnel (cotisations obligatoires personnelles de sécurité sociale comprises) La CRDS : 0,50 % sur la totalité du revenu professionnel (cotisations obligatoires personnelles de sécurité sociale comprises) La contribution à la formation professionnelle : 41 €par an (forfait) Æ Si vous débutez votre activité en 2006, le montant des cotisations forfaitaires (par trimestre) pour votre première année d’activité civile est fixé à 213 €. Attention : lorsque vos revenus professionnels seront connus, vos cotisations seront recalculées. 3.3. Votre retraite (source la canam) Les régimes de retraite par répartition vous prémunissent contre l'érosion monétaire. Mais leur rendement dépend du rapport démographique entre cotisants et bénéficiaires. En France, le rapport démographique ne va pas cesser de se dégrader dans les années qui viennent.(1) Les régimes de retraite par capitalisation vous prémunissent contre l'évolution à la baisse du rendement des régimes par répartition, en acceptant le risque du marché financier. Il appartient à chacun de rechercher l'équilibre le mieux adapté à sa situation personnelle, pour la retraite complémentaire facultative entre répartition, capitalisation, assurance-vie et autres formes d'épargne. Cet équilibre doit tenir compte de la fiscalité de l'épargne : imposition à l'entrée pour l'assurance-vie et à la sortie pour les retraites par répartition et par capitalisation. (1) Entre 2000 et 2040, la population âgée de 20 à 59 ans baisserait de 32,2 millions à 30,3 millions alors que la population âgée de 60 ans et plus augmenterait de 12,7 à 22 millions (Commissariat général du Plan, commission de concertation sur les retraites, séance n°10, note de synthèse, 22 février 1999). 14 3.3.1 La retraite de base Conformément aux souhaits des professions libérales, la retraite de base des professions libérales n'est pas alignée sur celle des salariés. Leur régime de base a été profondément modifié par la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites. Depuis le 1er janvier 2004, les cotisations sont entièrement proportionnelles aux revenus professionnels : – une cotisation sur le revenu compris entre 0 et 85 % du plafond de la sécurité sociale (25.663 €pour 2005), ouvrant droit à 450 points pour une cotisation sur 85 % du plafond de la sécurité sociale, et – une cotisation sur le revenu compris entre 85 % du plafond de la sécurité sociale et 5 fois le plafond de la sécurité sociale (150.960 €pour 2005), ouvrant droit à 100 points supplémentaires pour une cotisation sur 5 fois le plafond de la sécurité sociale. 3.3.2 La retraite complémentaire Les artisans, les industriels, les commerçants, les professionnels libéraux indépendants et les dirigeants de sociétés assimilés à des salariés (gérants minoritaires et égalitaires de SARL ou de SELARL, présidents de SAS ou SASU) cotisent à des régimes d'assurance complémentaire soit à titre obligatoire, soit à titre facultatif. La plupart des membres des professions libérales sont affiliés à des régimes complémentaires obligatoires particuliers pour chaque profession. Ces régimes sont presque tous gérés par répartition. Leur diversité est grande, à la fois en termes de cotisations et de prestations servies. Voir ci-dessous. Ils peuvent également cotiser à des régimes complémentaires facultatifs par capitalisation gérés par des compagnies d'assurances, des mutuelles, ou par les organismes d'assurance vieillesse eux-mêmes. Déductibilité fiscale des cotisations volontaires de retraite et de prévoyance complémentaires : (Pour mémoire car les 3 premières années, vous ne crèverez pas les plafonds !) Depuis la loi Madelin du 11 février 1994, les artisans, les industriels, les commerçants, les membres des professions libérales sont à égalité de traitement avec les gérants minoritaires et égalitaires de SARL ou de SELARL et les présidents de SAS ou de SASU. Ils peuvent déduire de leur revenu professionnel imposable non seulement les cotisations versées à titre obligatoire à la sécurité sociale mais aussi les primes versées au titre de contrats d'assurance de groupe souscrits auprès des sociétés d'assurances ou des mutuelles (1) (maladie, maternité, invalidité, décès, retraite complémentaire et perte d'emploi subie) et les cotisations complémentaires aux régimes facultatifs mis en place par les caisses d'assurance vieillesse des professions indépendantes(2). Depuis le 1er janvier 2004, la limite maximum de déductibilité est fixée par type de garantie (le plafond annuel de la sécurité sociale pour 2005 est de 30 192 €) (3) : Les cotisations d'assurance vieillesse sont déductibles dans la limite de 10 % du bénéfice imposable (4) n'excédant pas huit fois le plafond annuel de la sécurité sociale (limite augmentée de 15 % entre une fois et huit fois le même plafond), soit 55.856 €pour 2005, ou, si elle est plus élevée, dans la limite de 10 % du plafond annuel de la sécurité sociale. Les cotisations de prévoyance sont déductibles dans la limite de la somme de 7 % du plafond annuel de la sécurité sociale et de 3,75 % du bénéfice imposable (4). Cette somme ne peut excéder 3 % de huit fois le plafond de la sécurité sociale. 15 Pour la perte d'emploi subie, les versements sont déductibles dans la limite de 1,875 % du bénéfice imposable (4) n'excédant pas huit fois le plafond annuel de la sécurité sociale ou, si elle est plus élevée, dans la limite de 2,5 % du plafond annuel de la sécurité sociale. Æ La CIPAV (Caisses Interprofessionnelle de prévoyance et d'Assurance Vieillesse) sera votre caisse de retraite (pour psychothérapeutes) : 21 rue de Berri – 75403 PARIS CEDEX 08 Site : www.cipav-berri.org Le régime d'assurance vieillesse de base des professions libérales a été profondément modifié par la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites. Depuis le 1er janvier 2004, les cotisations sont entièrement proportionnelles aux revenus professionnels : 1è r e année d’affiliation : forfait 547 € 2è m e année d’affiliation : forfait 807 € A partir de la 3ème année : – Revenus inférieurs à 1522 €: forfait 131 € – Revenus compris entre 1523 €et 25633 €: 8.6% – Revenus compris entre 25 634 €et 150 960 €: 8.6% sur la tranche 1 + 1.6% sur la tranche 2. La tranche 1 s’entend de 0 à 85% du plafond de la SS et la tranche 2 de 85% à 5 fois le plafond de la SS) Les réductions et dispenses de cotisations existant sous l'ancien régime en cas de début d'activité sont supprimées. Néanmoins, depuis le 1er janvier 2004, vous pouvez demander un différé de paiement des cotisations provisionnelles des 12 premiers mois d'activité et / ou un étalement du paiement des cotisations définitives, sur 5 ans maximum. Æ Interrogez votre caisse sur ses modes de démarrage des calculs. Bien souvent, un trimestre commencé ou un semestre commencé est dû. Cela va induire la date officielle de votre installation. Le régime de retraite complémentaire est fonction des revenus déclarés. Une grille est disponible sur le site de la CIPAV. Néanmoins, sachez que pour des revenus inférieurs ou égaux à 37 662 €(base 2003), le montant de la cotisation est de 756 €. Mais à partir du 1 e r janvier 2005, cette cotisation peut être intégralement annulée si les revenus de l’année 2004 sont inférieurs à 4529 €. L’application est rétroactive. Le régime invalidité – décès présente 3 options de classe : A, B ou C. Sachez que la moins chère, la classe A, coûte 76 €par an. Voir le site pour plus de détail. 16 Conclusion sous forme de tableau pour un revenu à terme inférieur à 37 622 €: R < 37622 € 1è r e Régime de base 547 € Régime complémentaire Invalidité - décès Total année 0 si R< 4529 € Sinon 756 € 76 € De 623 €à 1379 € 2è m e année 807 € 0 si R< 4529 € Sinon 756 € 76 € 3è m e année 131 € 0 si R< 4529 € Sinon 756 € 76 € De 623 €à 1379 € De 623 €à 1379 € Ces calculs ne tiennent pas compte des demandes de réduction pour conditions de ressources professionnelles (voir le site), ni du cas particulier de l’ACCRE (création d’entreprise). 3.3.3 Le perp : Depuis le 1er janvier 2004, les versements effectués sur un Plan d'Epargne Retraite Populaire (PERP) sont déductibles du revenu global. La déduction fiscale est limitée à la différence entre 10 % des revenus d'activité professionnelle (4) n'excédant pas huit fois le plafond de la sécurité sociale et le montant des cotisations ou primes, obligatoires ou facultatives, déductibles du revenu professionnel. Le niveau élevé du plafond de déductibilité fait qu'en pratique la totalité des cotisations volontaires de retraite et de prévoyance complémentaires sont déductibles. Les contrats souscrits en vue de bénéficier d'une retraite complémentaire prévoient exclusivement des prestations sous forme de rente viagère, avec possibilité de moduler chaque année les cotisations dans une proportion de 1 à 10. (1) Contrats d'assurances soumis aux dispositions des articles L. 140.1 à L. 140.5 et les articles L.441 .s du code des assurances. (2) Depuis le 1er janvier 2004, les rachats de cotisations correspondant aux années d'études (ayant donné lieu à l'obtention d'un diplôme) ou aux années insuffisamment cotisées (les cotisations versées n'ont pas permis la validation des 4 trimestres) sont déductibles. (3) Dans certaines conditions, si vous avez conclu un contrat " Madelin " ou adhéré à un régime facultatif avant le 25 septembre 2003, les anciennes limites de déductibilité (limite globale de 19 % de huit fois le plafond annuel moyen retenu pour le calcul des cotisations pour l'assurance vieillesse, puis 3 % et 1,5 % de ce montant pour la prévoyance complémentaire et la perte d'emploi subie) peuvent être appliquées, si elles sont plus favorables, jusqu'au 31 décembre 2008. 17 (4) Pour l'appréciation du dépassement des limites, le bénéfice imposable est majoré des exonérations relatives aux entreprises nouvelles et aux entreprises implantées en zone franche urbaine et en Corse. 4 . RÉ C A P I T U L A TI F I N D I C A TI F Que doit débourser un débutant qui la première année va faire moins de 10 000 €de CA , moins de 15 000 €la deuxième et moins de 25 000 €la troisième ? Base année civile complète. Ces chiffres sont indicatifs et minimalistes. Ils ne tiennent pas compte des aides à la création d’entreprise (ACCRE). Il faut rajouter à ces chiffres le loyer (éventuellement) et l’assurance du local. (en euros) 1 è r e année 2è m e 3è m e année année CFE 170 Assurance RC professionnelle 150 150 150 assistance juridique (option) 150 150 150 415 600 Taxe professionnelle maladie 785 800 900 URSSAF 800 900 1000 Vieillesse base 547 807 991 Vieillesse complémentaire 756 756 756 Formation professionnelle TOTAUX 41 41 41 3399 4019 4588 Sans aides, une création de cabinet coûte environ 4000 €par an sur les trois premières années et sur les bases ci-dessus décrites. 18 5. LA TENUE DE LA COMPTABILITÉ En plus de la dispense de déposer une déclaration fiscale spécifique, le régime déclaratif spécial permet d'alléger les obligations comptables de l'entrepreneur. La tenue des registres est simplifiée à la seule tenue d'un livre-journal (servi au jour le jour, il présente le détail des recettes). Le psychothérapeute doit toutefois être en mesure de produire à l'administration toutes ses factures et toutes autres pièces justificatives. Nous reviendrons ultérieurement sur ce chapitre. 6. FORMATION PROFESSIONNELLE Les possibilités de prise en charge dépendent de votre statut et de votre métier. Vous exercez une profession libérale. Vous pouvez bénéficier d’un financement via le FIF-PL (Fonds interprofessionnel des professions libérales). Les critères de prise en charge et le montant des remboursements dépendent de votre secteur d’activité. Seul moyen de les connaître : adresser une demande d’information par e-mail ou par courrier au FIF-PL. http://www.fifpl.com Votre code Naf : 851GT Psychologues, Psychothérapeutes, Psychanalystes Critères 2005 (selon les critères déterminés par les représentants de votre profession) Prise en charge au coût réel plafonnée à 500 €par an et par professionnel pour les formations prioritaires, Prise en charge au coût réel plafonnée à 150 €par an et par professionnel pour les formations non prioritaires, en déduction du forfait de prise en charge des formations prioritaires dans la limite du budget de la profession. . 19